Copenhague: Réunion de crise
Copenhague: Réunion de crise
Le président américain a rejoint vendredi à Copenhague près de 120 homologues ou premiers ministres
Barack Obama est arrivé dans la capitale danoise vers 9H00 en vue de conclure un accord à 193 pays sous l'égide des Nations unies.
Objectif : permettre, grâce à une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre, de limiter la hausse du thermomètre mondial à deux degrés.
Au même moment, un groupe restreint d'une trentaine de chefs d'Etat et de ministres - parmi lesquels les présidents français Nicolas Sarkozy et brésilien Luiz Inacio Lula da Silva - ont repris leurs travaux pour peaufiner un projet de déclaration politique.
Ce groupe est composé d'un panel représentatif des pays industrialisés (Etats-Unis et plusieurs Etats européens), des grands Etats émergents (Chine, Inde, Brésil) et des pays en développement (Bangladesh, Lesotho, Algérie...).
"Nous avons entendu beaucoup de contributions constructives de la part de dirigeants africains et de pays en développement et nous avons montré que nous avions la volonté de trouver un accord", a de son côté souligné le Premier ministre suédois, Fredrik Reinfeldt.
L'objectif est de trouver un accord politique en forme de "chapeau politique" qui servirait d'introduction aux deux textes de l'accord proprement dit, négociés sous l'égide de l'ONU. Ainsi, "l'accord de Copenhague" comporterait trois textes distincts.
Les pourparlers coincent sur la répartition des efforts
Depuis dix jours, les pourparlers coincent sur la répartition des efforts, tant financiers qu'en termes d'engagements sur les réductions des émissions de gaz à effet de serre. L'affrontement oppose notamment les Etats-Unis et la Chine, tandis que les pays en développement soupçonnent en permanence les "grands" de vouloir les marginaliser.
Se disant "préoccupée par l'absence de progrès", l'Union européenne a semblé renvoyer les deux plus grands pollueurs de la planète dos-à-dos en appelant chacun à aller "de toute urgence jusqu'à l'extrême limite de leur flexibilité".
L'objectif de limiter la hausse à 2 degrés loin d'être atteint
L'addition des promesses d'engagement de réduction de gaz à effet de serre faites à ce jour par les différents pays conduirait à une hausse de la température moyenne de la planète de 3 degrés, bien au-delà de l'objectif souhaité des 2 degrés, selon une note confidentielle des Nations unies rassemblant les promesses des différents pays, dont l'AFP a obtenu une copie.
Pour rester sous la barre des deux degrés, les scientifiques estiment qu'il faut diviser au moins par deux les émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici 2050 (par rapport à 1990). Un objectif qui impose une réaction très rapide. "A cause de l'inertie des systèmes, on ne pourra jamais arriver à cette division par deux (en 2050) si le pic des émissions n'est pas derrière nous en 2020", rappelle le climatologue français Jean Jouzel, vice-président du Groupe international d'experts sur le climat (GIEC).
Barack Obama est arrivé dans la capitale danoise vers 9H00 en vue de conclure un accord à 193 pays sous l'égide des Nations unies.
Objectif : permettre, grâce à une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre, de limiter la hausse du thermomètre mondial à deux degrés.
Au même moment, un groupe restreint d'une trentaine de chefs d'Etat et de ministres - parmi lesquels les présidents français Nicolas Sarkozy et brésilien Luiz Inacio Lula da Silva - ont repris leurs travaux pour peaufiner un projet de déclaration politique.
Ce groupe est composé d'un panel représentatif des pays industrialisés (Etats-Unis et plusieurs Etats européens), des grands Etats émergents (Chine, Inde, Brésil) et des pays en développement (Bangladesh, Lesotho, Algérie...).
"Nous avons entendu beaucoup de contributions constructives de la part de dirigeants africains et de pays en développement et nous avons montré que nous avions la volonté de trouver un accord", a de son côté souligné le Premier ministre suédois, Fredrik Reinfeldt.
L'objectif est de trouver un accord politique en forme de "chapeau politique" qui servirait d'introduction aux deux textes de l'accord proprement dit, négociés sous l'égide de l'ONU. Ainsi, "l'accord de Copenhague" comporterait trois textes distincts.
Les pourparlers coincent sur la répartition des efforts
Depuis dix jours, les pourparlers coincent sur la répartition des efforts, tant financiers qu'en termes d'engagements sur les réductions des émissions de gaz à effet de serre. L'affrontement oppose notamment les Etats-Unis et la Chine, tandis que les pays en développement soupçonnent en permanence les "grands" de vouloir les marginaliser.
Se disant "préoccupée par l'absence de progrès", l'Union européenne a semblé renvoyer les deux plus grands pollueurs de la planète dos-à-dos en appelant chacun à aller "de toute urgence jusqu'à l'extrême limite de leur flexibilité".
L'objectif de limiter la hausse à 2 degrés loin d'être atteint
L'addition des promesses d'engagement de réduction de gaz à effet de serre faites à ce jour par les différents pays conduirait à une hausse de la température moyenne de la planète de 3 degrés, bien au-delà de l'objectif souhaité des 2 degrés, selon une note confidentielle des Nations unies rassemblant les promesses des différents pays, dont l'AFP a obtenu une copie.
Pour rester sous la barre des deux degrés, les scientifiques estiment qu'il faut diviser au moins par deux les émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici 2050 (par rapport à 1990). Un objectif qui impose une réaction très rapide. "A cause de l'inertie des systèmes, on ne pourra jamais arriver à cette division par deux (en 2050) si le pic des émissions n'est pas derrière nous en 2020", rappelle le climatologue français Jean Jouzel, vice-président du Groupe international d'experts sur le climat (GIEC).
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Copenhague: Réunion de crise
Accord à minima
L'accord trouvé, "insuffisant, servira de base à une action mondiale contre le réchauffement climatique dans le futur"
C'est ce qu'a indiqué vendredi le président américain, Barack Obama. Il a précisé que chaque pays formulerait ses objectifs propres en matière d'émission de gaz à effet de serre.
Nicolas Sarkozy a indiqué qu'une autre confèrence aurait lieu dans six mois.
Le président américain a averti qu'un accord légalement contraignant sera "très difficile" et prendra du temps.
Le prix Nobel de la Paix 2009 a dit aux journalistes qu'il quitterait la capitale danoise avant le vote final de la conférence climat.
Dans le projet de déclaration, les Etat-Unis prometent 3,6 mds de dolars d'aide d'ici 2012.
C'est un groupe restreint de présidents et de chefs d'Etats ainsi que de grands reponsasables européens, auquel s'est joint un peu plus tard Barack Obama qui a mis au point le projet de déclaration du sommet de Copenhague.
Alors que le Russe Medvedev et le Brésilien Lula ont quitté le sommet dans la soirée, auparavant dans l'après-midi, le président américain avait appelé à conclure un "accord, même imparfait".
L'objectif est de trouver un accord politique en forme de "chapeau politique" qui servirait d'introduction aux deux textes de l'accord proprement dit, négociés sous l'égide de l'ONU. Ainsi, "l'accord de Copenhague" comporterait trois textes distincts.
Les pourparlers coincent sur la répartition des efforts
Depuis dix jours, les pourparlers coincent sur la répartition des efforts, tant financiers qu'en termes d'engagements sur les réductions des émissions de gaz à effet de serre. L'affrontement oppose notamment les Etats-Unis et la Chine, tandis que les pays en développement soupçonnent en permanence les "grands" de vouloir les marginaliser.
Se disant "préoccupée par l'absence de progrès", l'Union européenne a semblé renvoyer les deux plus grands pollueurs de la planète dos-à-dos en appelant chacun à aller "de toute urgence jusqu'à l'extrême limite de leur flexibilité".
L'objectif de limiter la hausse à 2 degrés loin d'être atteint
L'addition des promesses d'engagement de réduction de gaz à effet de serre faites à ce jour par les différents pays conduirait à une hausse de la température moyenne de la planète de 3 degrés, bien au-delà de l'objectif souhaité des 2 degrés, selon une note confidentielle des Nations unies rassemblant les promesses des différents pays, dont l'AFP a obtenu une copie.
Pour rester sous la barre des deux degrés, les scientifiques estiment qu'il faut diviser au moins par deux les émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici 2050 (par rapport à 1990). Un objectif qui impose une réaction très rapide. "A cause de l'inertie des systèmes, on ne pourra jamais arriver à cette division par deux (en 2050) si le pic des émissions n'est pas derrière nous en 2020", rappelle le climatologue français Jean Jouzel, vice-président du Groupe international d'experts sur le climat (GIEC).
L'accord trouvé, "insuffisant, servira de base à une action mondiale contre le réchauffement climatique dans le futur"
C'est ce qu'a indiqué vendredi le président américain, Barack Obama. Il a précisé que chaque pays formulerait ses objectifs propres en matière d'émission de gaz à effet de serre.
Nicolas Sarkozy a indiqué qu'une autre confèrence aurait lieu dans six mois.
Le président américain a averti qu'un accord légalement contraignant sera "très difficile" et prendra du temps.
Le prix Nobel de la Paix 2009 a dit aux journalistes qu'il quitterait la capitale danoise avant le vote final de la conférence climat.
Dans le projet de déclaration, les Etat-Unis prometent 3,6 mds de dolars d'aide d'ici 2012.
C'est un groupe restreint de présidents et de chefs d'Etats ainsi que de grands reponsasables européens, auquel s'est joint un peu plus tard Barack Obama qui a mis au point le projet de déclaration du sommet de Copenhague.
Alors que le Russe Medvedev et le Brésilien Lula ont quitté le sommet dans la soirée, auparavant dans l'après-midi, le président américain avait appelé à conclure un "accord, même imparfait".
L'objectif est de trouver un accord politique en forme de "chapeau politique" qui servirait d'introduction aux deux textes de l'accord proprement dit, négociés sous l'égide de l'ONU. Ainsi, "l'accord de Copenhague" comporterait trois textes distincts.
Les pourparlers coincent sur la répartition des efforts
Depuis dix jours, les pourparlers coincent sur la répartition des efforts, tant financiers qu'en termes d'engagements sur les réductions des émissions de gaz à effet de serre. L'affrontement oppose notamment les Etats-Unis et la Chine, tandis que les pays en développement soupçonnent en permanence les "grands" de vouloir les marginaliser.
Se disant "préoccupée par l'absence de progrès", l'Union européenne a semblé renvoyer les deux plus grands pollueurs de la planète dos-à-dos en appelant chacun à aller "de toute urgence jusqu'à l'extrême limite de leur flexibilité".
L'objectif de limiter la hausse à 2 degrés loin d'être atteint
L'addition des promesses d'engagement de réduction de gaz à effet de serre faites à ce jour par les différents pays conduirait à une hausse de la température moyenne de la planète de 3 degrés, bien au-delà de l'objectif souhaité des 2 degrés, selon une note confidentielle des Nations unies rassemblant les promesses des différents pays, dont l'AFP a obtenu une copie.
Pour rester sous la barre des deux degrés, les scientifiques estiment qu'il faut diviser au moins par deux les émissions mondiales de gaz à effet de serre d'ici 2050 (par rapport à 1990). Un objectif qui impose une réaction très rapide. "A cause de l'inertie des systèmes, on ne pourra jamais arriver à cette division par deux (en 2050) si le pic des émissions n'est pas derrière nous en 2020", rappelle le climatologue français Jean Jouzel, vice-président du Groupe international d'experts sur le climat (GIEC).
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