Calabre: les immigrés pourchassés
Calabre: les immigrés pourchassés
Un nouvel immigré a été légèrement blessé samedi par un tir de fusil de chasse, près de Rosarno, en Calabre
Les incidents qui ont éclaté jeudi soir et qui ont été suivis d'une chasse aux étrangers ont fait 67 blessés, selon le dernier bilan de la police.
Ils ont débuté après une manifestation jeudi soir d'ouvriers agricoles immigrés, pour la plupart employés illégalement, qui protestaient contre l'agression de plusieurs d'entre eux.
Sur les 67 blessés, 31 sont des étrangers, dont deux grièvement blessés vendredi à coups de barres de fer, 19 des policiers et 17 des Italiens de Rosarno.
Jeudi soir, des dizaines d'immigrés africains ont incendié des voitures, brisé des vitrines et mis le feu à des poubelles de Rosarno. Ces incidents ont éclaté après que de jeunes Calabrais ont tiré à la carabine sur un groupe d'immigrés. "Ces types nous tiraient dessus comme s'ils étaient à la fête foraine, et ils riaient. Je hurlais, d'autres voitures sont passées mais personne ne s'est arrêté, personne n'a appelé la police", a témoigné Kamal, un Marocain, au journal La Repubblica. Les incidents ont été suivis d'affrontements avec la police.
Vendredi matin, 2.000 migrants ont manifesté devant l'hôtel de ville de Rosarno pour protester contre le comportement, à leurs yeux raciste, de certains habitants de la région à leur égard. Des manifestants scandaient "Nous ne sommes pas des animaux !" et brandissaient des pancartes affirmant "Les Italiens ici sont racistes !".
Cette manifestation s'est poursuivie par des actes isolés de vandalisme. Les violences ont repris vendredi dans la soirée et se sont transformées en une véritable chasse aux immigrés.
Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR ) et le principal syndicat italien, la Cgil, ont pour leur part dénoncé les "conditions inhumaines dans lesquelles vivent ces ouvriers: cabanes insalubres, sans eau, sans hygiène". La Cgil a dénoncé l'emprise de la mafia, surtout dans le sud du pays, sur ces immigrés massivement employés dans l'agriculture, qui représentent "une main d'oeuvre à bas coût" payée autour de 25 euros par jour.
Tous les ans, la récolte des fruits - oranges et clémentines - attire quelque 4.000 immigrés à Rosarno, une ville de 15.000 habitants.
Les immigrés quittent Rosarno
Les étrangers quittaient la ville samedi. Après un premier départ de 320 personnes dans la nuit, organisé par bus, une centaine d'autres immigrés sont partis dans la matinée par leurs propres moyens. Le départ de 300 autres vers des centres d'accueil du sud de l'Italie était prévu.
Face à la tension persistante, la police a envoyé "un important contingent de policiers" pour "assurer un meilleur contrôle du territoire et garantir la sérénité à toute la population présente", a annoncé le chef de la police Antonio Manganelli, après s'être entretenu avec le ministre de l'Intérieur Roberto Maroni.
Les incidents qui ont éclaté jeudi soir et qui ont été suivis d'une chasse aux étrangers ont fait 67 blessés, selon le dernier bilan de la police.
Ils ont débuté après une manifestation jeudi soir d'ouvriers agricoles immigrés, pour la plupart employés illégalement, qui protestaient contre l'agression de plusieurs d'entre eux.
Sur les 67 blessés, 31 sont des étrangers, dont deux grièvement blessés vendredi à coups de barres de fer, 19 des policiers et 17 des Italiens de Rosarno.
Jeudi soir, des dizaines d'immigrés africains ont incendié des voitures, brisé des vitrines et mis le feu à des poubelles de Rosarno. Ces incidents ont éclaté après que de jeunes Calabrais ont tiré à la carabine sur un groupe d'immigrés. "Ces types nous tiraient dessus comme s'ils étaient à la fête foraine, et ils riaient. Je hurlais, d'autres voitures sont passées mais personne ne s'est arrêté, personne n'a appelé la police", a témoigné Kamal, un Marocain, au journal La Repubblica. Les incidents ont été suivis d'affrontements avec la police.
Vendredi matin, 2.000 migrants ont manifesté devant l'hôtel de ville de Rosarno pour protester contre le comportement, à leurs yeux raciste, de certains habitants de la région à leur égard. Des manifestants scandaient "Nous ne sommes pas des animaux !" et brandissaient des pancartes affirmant "Les Italiens ici sont racistes !".
Cette manifestation s'est poursuivie par des actes isolés de vandalisme. Les violences ont repris vendredi dans la soirée et se sont transformées en une véritable chasse aux immigrés.
Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR ) et le principal syndicat italien, la Cgil, ont pour leur part dénoncé les "conditions inhumaines dans lesquelles vivent ces ouvriers: cabanes insalubres, sans eau, sans hygiène". La Cgil a dénoncé l'emprise de la mafia, surtout dans le sud du pays, sur ces immigrés massivement employés dans l'agriculture, qui représentent "une main d'oeuvre à bas coût" payée autour de 25 euros par jour.
Tous les ans, la récolte des fruits - oranges et clémentines - attire quelque 4.000 immigrés à Rosarno, une ville de 15.000 habitants.
Les immigrés quittent Rosarno
Les étrangers quittaient la ville samedi. Après un premier départ de 320 personnes dans la nuit, organisé par bus, une centaine d'autres immigrés sont partis dans la matinée par leurs propres moyens. Le départ de 300 autres vers des centres d'accueil du sud de l'Italie était prévu.
Face à la tension persistante, la police a envoyé "un important contingent de policiers" pour "assurer un meilleur contrôle du territoire et garantir la sérénité à toute la population présente", a annoncé le chef de la police Antonio Manganelli, après s'être entretenu avec le ministre de l'Intérieur Roberto Maroni.
Frodon- Nounou d'enfer
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