Génétique: La diversité africaine enfin au grand jour
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Génétique: La diversité africaine enfin au grand jour
Les séquences complètes du génome de Mgr Desmond Tutu et d’un San du Kalahari sont publiées aujourd’hui. Elles confirment la très grande diversité génétique des Africains, encore peu explorée.
Il y a plus de différences entre les génomes de deux Bushmen du sud de l’Afrique qu’entre un Européen et un Asiatique. Cette conclusion publiée aujourd’hui dans la revue Nature, suffit à elle seule à illustrer la très grande diversité génétique du continent africain et l’intérêt pour la science –et plus largement pour l’humanité- à mieux connaître la génétique d’un continent jusqu’à présent peu exploré dans ce domaine.
La participation de l’archevêque sud-africain Desmond Tutu, prix Nobel de la Paix, attire un peu plus l’attention sur l’étude menée par l’équipe de Stephan Schuster (Pennsylvania State University, USA) et Vanessa Hayes (University of New South Wales, Australie). Ces chercheurs ont séquencé le génome complet de Mgr Tutu, représentant des peuples Bantous d’Afrique du sud, ainsi que d’un Khoisan (ou San ou Bushmen), vivant dans le désert de Kalahari, en Namibie.
A cela s’ajoute le séquençage partiel de trois autres Bushmen (uniquement la partie du génome codant pour des protéines). Les cinq hommes ont en commun d’être octogénaires (ou presque), ce qui permet aux chercheurs de relier leurs variations génétiques à leur état de santé et à leur histoire médicale.
De précédents travaux menés par Sarah Tishkoff avaient ouvert une fenêtre sur la diversité génétique des africains mais c’est la première fois que le génome complet d’un petit groupe comme les San est séquencé intégralement.
A partir de ces cinq génomes, Schuster et ses collègues ont identifié plus d’un millions de petites variations génétiques (SNP, variation sur un seul nucléotide) jusque là inconnues. Et découvert que deux Bushmen vivant dans la même région sont plus distincts qu’un Européen d’un Asiatique.
Les travaux sur ces génomes africains doivent permettre de mieux inclure ces populations dans les études génétiques d'association à grande échelle, cherchant à identifier des variations génétiques (SNP) sur une large population, et leur association avec des troubles transmis de génération en génération.
D’un point de vue historique et évolutif, l’exploration de la diversité du génome du continent africain, berceau de l’humanité, nous rapproche de la population ancestrale dont nous descendons.
Il y a plus de différences entre les génomes de deux Bushmen du sud de l’Afrique qu’entre un Européen et un Asiatique. Cette conclusion publiée aujourd’hui dans la revue Nature, suffit à elle seule à illustrer la très grande diversité génétique du continent africain et l’intérêt pour la science –et plus largement pour l’humanité- à mieux connaître la génétique d’un continent jusqu’à présent peu exploré dans ce domaine.
La participation de l’archevêque sud-africain Desmond Tutu, prix Nobel de la Paix, attire un peu plus l’attention sur l’étude menée par l’équipe de Stephan Schuster (Pennsylvania State University, USA) et Vanessa Hayes (University of New South Wales, Australie). Ces chercheurs ont séquencé le génome complet de Mgr Tutu, représentant des peuples Bantous d’Afrique du sud, ainsi que d’un Khoisan (ou San ou Bushmen), vivant dans le désert de Kalahari, en Namibie.
A cela s’ajoute le séquençage partiel de trois autres Bushmen (uniquement la partie du génome codant pour des protéines). Les cinq hommes ont en commun d’être octogénaires (ou presque), ce qui permet aux chercheurs de relier leurs variations génétiques à leur état de santé et à leur histoire médicale.
De précédents travaux menés par Sarah Tishkoff avaient ouvert une fenêtre sur la diversité génétique des africains mais c’est la première fois que le génome complet d’un petit groupe comme les San est séquencé intégralement.
A partir de ces cinq génomes, Schuster et ses collègues ont identifié plus d’un millions de petites variations génétiques (SNP, variation sur un seul nucléotide) jusque là inconnues. Et découvert que deux Bushmen vivant dans la même région sont plus distincts qu’un Européen d’un Asiatique.
Les travaux sur ces génomes africains doivent permettre de mieux inclure ces populations dans les études génétiques d'association à grande échelle, cherchant à identifier des variations génétiques (SNP) sur une large population, et leur association avec des troubles transmis de génération en génération.
D’un point de vue historique et évolutif, l’exploration de la diversité du génome du continent africain, berceau de l’humanité, nous rapproche de la population ancestrale dont nous descendons.
Frodon- Nounou d'enfer
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