Tentative de coup d'Etat à Niamey ?
Tentative de coup d'Etat à Niamey ?
Selon RFI et un témoignage à l'AFP, des tirs d'arme automatique ont été entendus dans la capitale du Niger, Niamey jeudi
Ils semblent provenir du quartier du palais présidentiel, au-dessus-duquel s'est formé un nuage de fumée, mais on ignore quels en sont les auteurs, selon d'autres témoins.
Un membre des services de renseignement, ayant requis l'anonymat, a déclaré qu'il s'agit d'une tentative de coup d'Etat que la garde présidentielle s'efforce de déjouer.
Le président Mamadou Tandja, au pouvoir depuis 1999, a dissous le Parlement et fait adopter en août une réforme constitutionnelle qui lui a permis de se maintenir au pouvoir au-delà du terme de son deuxième mandant de cinq ans, en décembre, ce qui lui a valu des sanctions internationales.
Un membre de l'entourage du président Mamadou Tandja a déclaré que pour l'heure, tout allait bien.
Ils semblent provenir du quartier du palais présidentiel, au-dessus-duquel s'est formé un nuage de fumée, mais on ignore quels en sont les auteurs, selon d'autres témoins.
Un membre des services de renseignement, ayant requis l'anonymat, a déclaré qu'il s'agit d'une tentative de coup d'Etat que la garde présidentielle s'efforce de déjouer.
Le président Mamadou Tandja, au pouvoir depuis 1999, a dissous le Parlement et fait adopter en août une réforme constitutionnelle qui lui a permis de se maintenir au pouvoir au-delà du terme de son deuxième mandant de cinq ans, en décembre, ce qui lui a valu des sanctions internationales.
Un membre de l'entourage du président Mamadou Tandja a déclaré que pour l'heure, tout allait bien.
Frodon- Nounou d'enfer
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Re: Tentative de coup d'Etat à Niamey ?
Tentative de coup d'Etat à Niamey
Un responsable français a confirmé jeudi qu'une tentative de coup d'Etat avait lieu à Niamey, au Niger
Le président Tandja serait, selon une source diplomatique française, "entre les mains des mutins". Paris a demandé aux Français de Niamey de rester chez eux.
Selon RFI et un témoignage à l'AFP plus tôt, des tirs d'arme automatique avaient été entendus dans la capitale, à proximité du palais présidentiel.
Ils avaient retenti durant près de 30 minutes à la mi-journée dans la capitale nigérienne.
Le président Mamadou Tandja, au pouvoir depuis 1999, a dissous le Parlement et fait adopter en août une réforme constitutionnelle qui lui a permis de se maintenir au pouvoir au-delà du terme de son deuxième mandant de cinq ans, en décembre, ce qui lui a valu des sanctions internationales. Mamadou Tandja dirige un pays exportateur d'uranium qui compte néanmoins parmi les plus pauvres du monde.
Un dialogue internigérien, qui se déroule sous l'égide d'un médiateur ouest-africain, a été temporairement suspendu jeudi dernier.
Beaucoup de Français installés au Niger travaillent pour le groupe nucléaire français Areva, implanté au Niger pour l'exploitation des mines d'uranium, dont le Niger est le 3e producteur mondial. Début janvier, Areva avait signé avec le gouvernement du Niger une convention lui attribuant le permis d'exploitation du gisement d'Imouraren, "la mine d'uranium la plus importante de toute l'Afrique et la deuxième du monde", selon le numéro un mondial du nucléaire civil.
Histoire du pays: chronologie
1960: ancienne colonie française, indépendante en 1960
1974-1987: régime militaire du général Seyni Kountché. Premières élections démocratiques en 1993
1995: un traité de paix met fin à une rébellion touareg
1996: un coup d'Etat dirigé par Ibrahim Baré Maïnassara met fin à une cohabitation houleuse entre le premier chef d'Etat démocratiquement élu Mahamane Ousmane et son premier ministre.
1999: le président Maïnassara assassiné lors d'un nouveau coup d'Etat. Une junte remet le pouvoir aux civils fin 1999, après des élections. Mamadou Tandja est élu président, réélu en décembre 2004.
2009: Mamadou Tandja fait modifier la Constitution pour supprimer la limitation des mandats présidentiels (deux fois 5 ans), provoquant une grave crise politique. L'opposition boycotte les législatives d'octobre.
Un responsable français a confirmé jeudi qu'une tentative de coup d'Etat avait lieu à Niamey, au Niger
Le président Tandja serait, selon une source diplomatique française, "entre les mains des mutins". Paris a demandé aux Français de Niamey de rester chez eux.
Selon RFI et un témoignage à l'AFP plus tôt, des tirs d'arme automatique avaient été entendus dans la capitale, à proximité du palais présidentiel.
Ils avaient retenti durant près de 30 minutes à la mi-journée dans la capitale nigérienne.
Le président Mamadou Tandja, au pouvoir depuis 1999, a dissous le Parlement et fait adopter en août une réforme constitutionnelle qui lui a permis de se maintenir au pouvoir au-delà du terme de son deuxième mandant de cinq ans, en décembre, ce qui lui a valu des sanctions internationales. Mamadou Tandja dirige un pays exportateur d'uranium qui compte néanmoins parmi les plus pauvres du monde.
Un dialogue internigérien, qui se déroule sous l'égide d'un médiateur ouest-africain, a été temporairement suspendu jeudi dernier.
Beaucoup de Français installés au Niger travaillent pour le groupe nucléaire français Areva, implanté au Niger pour l'exploitation des mines d'uranium, dont le Niger est le 3e producteur mondial. Début janvier, Areva avait signé avec le gouvernement du Niger une convention lui attribuant le permis d'exploitation du gisement d'Imouraren, "la mine d'uranium la plus importante de toute l'Afrique et la deuxième du monde", selon le numéro un mondial du nucléaire civil.
Histoire du pays: chronologie
1960: ancienne colonie française, indépendante en 1960
1974-1987: régime militaire du général Seyni Kountché. Premières élections démocratiques en 1993
1995: un traité de paix met fin à une rébellion touareg
1996: un coup d'Etat dirigé par Ibrahim Baré Maïnassara met fin à une cohabitation houleuse entre le premier chef d'Etat démocratiquement élu Mahamane Ousmane et son premier ministre.
1999: le président Maïnassara assassiné lors d'un nouveau coup d'Etat. Une junte remet le pouvoir aux civils fin 1999, après des élections. Mamadou Tandja est élu président, réélu en décembre 2004.
2009: Mamadou Tandja fait modifier la Constitution pour supprimer la limitation des mandats présidentiels (deux fois 5 ans), provoquant une grave crise politique. L'opposition boycotte les législatives d'octobre.
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Re: Tentative de coup d'Etat à Niamey ?
Coup d'Etat au Niger
Un membre des putschistes a annoncé jeudi à la radio d'Etat la suspension de la Constitution de la 6ème république
Le colonel Goukoye Abdoulakarim, qui s'est présenté comme le porte-parole du "Conseil suprême pour la restauration de la démocratie", a aussi annoncé la dissolution de toutes les institutions.
Paris a demandé jeudi à ses ressortissants présents de rester confinés chez eux après les tirs qui ont éclaté à Niamey, la capitale du pays.
Le coup d'Etat a été dirigé par un officier, le commandant Adamou Harouna, a-t-on appris de sources militaires.
Les militaires ont attaqué le palais présidentiel à Niamey à la mi-journée, à la fin d'un conseil des ministres a-t-on déclaré de source diplomatique française indiquant par ailleurs indiqué que le président Tandja serait "entre les mains des mutins".
"Le président Tandja et son aide de camp seraient retenus dans la garnison de Tondibia", située à une vingtaine de kilomètres de la capitale, a affirmé cette source.
Selon RFI et un témoignage à l'AFP plus tôt, des tirs d'arme automatique avaient été entendus dans la capitale, à proximité du palais présidentiel. Ils avaient retenti durant près de 30 minutes à la mi-journée dans la capitale nigérienne.
Le président Mamadou Tandja, au pouvoir depuis 1999, a dissous le Parlement et fait adopter en août une réforme constitutionnelle qui lui a permis de se maintenir au pouvoir au-delà du terme de son deuxième mandant de cinq ans, en décembre, ce qui lui a valu des sanctions internationales. Mamadou Tandja dirige un pays exportateur d'uranium qui compte néanmoins parmi les plus pauvres du monde.
Un dialogue internigérien, qui se déroule sous l'égide d'un médiateur ouest-africain, a été temporairement suspendu jeudi dernier.
Beaucoup de Français installés au Niger travaillent pour le groupe nucléaire français Areva, implanté au Niger pour l'exploitation des mines d'uranium, dont le Niger est le 3e producteur mondial. Début janvier, Areva avait signé avec le gouvernement du Niger une convention lui attribuant le permis d'exploitation du gisement d'Imouraren, "la mine d'uranium la plus importante de toute l'Afrique et la deuxième du monde", selon le numéro un mondial du nucléaire civil.
Un membre des putschistes a annoncé jeudi à la radio d'Etat la suspension de la Constitution de la 6ème république
Le colonel Goukoye Abdoulakarim, qui s'est présenté comme le porte-parole du "Conseil suprême pour la restauration de la démocratie", a aussi annoncé la dissolution de toutes les institutions.
Paris a demandé jeudi à ses ressortissants présents de rester confinés chez eux après les tirs qui ont éclaté à Niamey, la capitale du pays.
Le coup d'Etat a été dirigé par un officier, le commandant Adamou Harouna, a-t-on appris de sources militaires.
Les militaires ont attaqué le palais présidentiel à Niamey à la mi-journée, à la fin d'un conseil des ministres a-t-on déclaré de source diplomatique française indiquant par ailleurs indiqué que le président Tandja serait "entre les mains des mutins".
"Le président Tandja et son aide de camp seraient retenus dans la garnison de Tondibia", située à une vingtaine de kilomètres de la capitale, a affirmé cette source.
Selon RFI et un témoignage à l'AFP plus tôt, des tirs d'arme automatique avaient été entendus dans la capitale, à proximité du palais présidentiel. Ils avaient retenti durant près de 30 minutes à la mi-journée dans la capitale nigérienne.
Le président Mamadou Tandja, au pouvoir depuis 1999, a dissous le Parlement et fait adopter en août une réforme constitutionnelle qui lui a permis de se maintenir au pouvoir au-delà du terme de son deuxième mandant de cinq ans, en décembre, ce qui lui a valu des sanctions internationales. Mamadou Tandja dirige un pays exportateur d'uranium qui compte néanmoins parmi les plus pauvres du monde.
Un dialogue internigérien, qui se déroule sous l'égide d'un médiateur ouest-africain, a été temporairement suspendu jeudi dernier.
Beaucoup de Français installés au Niger travaillent pour le groupe nucléaire français Areva, implanté au Niger pour l'exploitation des mines d'uranium, dont le Niger est le 3e producteur mondial. Début janvier, Areva avait signé avec le gouvernement du Niger une convention lui attribuant le permis d'exploitation du gisement d'Imouraren, "la mine d'uranium la plus importante de toute l'Afrique et la deuxième du monde", selon le numéro un mondial du nucléaire civil.
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Re: Tentative de coup d'Etat à Niamey ?
Tandja renversé, rien de très surprenant
Pour avoir dissout le Parlement dans le but de prolonger son mandat présidentiel en 2009 et ne pas avoir respecté son peuple, le président nigérien a été victime d'un coup d'Etat. Rien de très surprenant, finalement.
Le coup d’Etat, qui a renversé le président Mamadou Tandja, le 18 février, était prévisible pour de nombreux observateurs de la politique africaine. Certes, on ne peut pas saluer ce coup de force militaire qui replonge, une fois de plus, le continent africain dans cette Afrique odieuse des colonels et des généraux. Mais Mamadou Tandja aurait dû savoir qu’avec la situation qui prévalait, il n’était pas bon de chercher à "forcer" la nature. L'Afrique est aujourd’hui convoitée par des forces extérieures. A cause de ses richesses, elle est otage des "groupes identitaires et des puissances financières". Il faut avoir des reins "très solides" et de la "baraka" pour échapper à leur colère et s’entêter à vouloir les narguer, à diversifier les "partenaires" qui ne chercheront qu’à exploiter les richesses de votre pays, au risque de faire de vous un "dictateur".
Mamadou Tandja est tombé, victime de son "arrogance et du clientélisme politique". En Afrique, on a toujours tendance à ne pas lire les signes des temps. On s’évertue à mourir au pouvoir, à faire admettre qu’un mandat ou deux ne suffisent pas. On cherche à convaincre son peuple qu'il a besoin de sa présence, qu'on peut rendre ce mandat élastique pour continuer à jouir des privilèges du pouvoir. D’où cette obsession à vouloir disposer des Constitutions sur mesure – grave erreur politique –, de procéder à des modifications de cette même Constitution : au "nom du peuple". Les malheurs de Mamadou Tandja ont commencé lorsqu'il a décidé de dissoudre le Parlement l’année dernière, après dix ans de pouvoir, pour imposer une prolongation de son mandat pour trois ans encore et violant ainsi la Constitution. Si, pendant dix ans, il n’a pas transformé le Niger en paradis avec les revenus de l’uranium (bien que pauvre, le pays est le troisième producteur mondial d’uranium), comptait-il le faire en trois ans ? Utopie. Illusion. Dérive totalitaire.
Avec le boycott des élections législatives par l’opposition, le Niger venait d’être suspendu par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, la CEDEAO. Mamadou Tandja venait alors d’être "condamné à mort". Le coup d’Etat vient donc de consacrer son exclusion politique. Bien pire, pour échapper à l’influence de l’ancienne métropole, Mamadou Tandja s’employait à multiplier les partenaires, ce qui constitue une initiative très dangereuse. Dans le contexte international actuel, il faut savoir nager entre deux eaux, au regard de nombreuses convoitises. Il est un fait que ce coup d’Etat marque une fois de plus l’Afrique. Il interpelle ses dirigeants pour leur dire que ce continent n’est à l’abri d’aucune saute d’humeur. La seule voie qui consiste à échapper aux griffes des coups d’Etat, c’est la bonne gouvernance, le respect de la Constitution, le fait d’être à l’écoute de la population et de répondre à ses préoccupations.
Pour avoir dissout le Parlement dans le but de prolonger son mandat présidentiel en 2009 et ne pas avoir respecté son peuple, le président nigérien a été victime d'un coup d'Etat. Rien de très surprenant, finalement.
Le coup d’Etat, qui a renversé le président Mamadou Tandja, le 18 février, était prévisible pour de nombreux observateurs de la politique africaine. Certes, on ne peut pas saluer ce coup de force militaire qui replonge, une fois de plus, le continent africain dans cette Afrique odieuse des colonels et des généraux. Mais Mamadou Tandja aurait dû savoir qu’avec la situation qui prévalait, il n’était pas bon de chercher à "forcer" la nature. L'Afrique est aujourd’hui convoitée par des forces extérieures. A cause de ses richesses, elle est otage des "groupes identitaires et des puissances financières". Il faut avoir des reins "très solides" et de la "baraka" pour échapper à leur colère et s’entêter à vouloir les narguer, à diversifier les "partenaires" qui ne chercheront qu’à exploiter les richesses de votre pays, au risque de faire de vous un "dictateur".
Mamadou Tandja est tombé, victime de son "arrogance et du clientélisme politique". En Afrique, on a toujours tendance à ne pas lire les signes des temps. On s’évertue à mourir au pouvoir, à faire admettre qu’un mandat ou deux ne suffisent pas. On cherche à convaincre son peuple qu'il a besoin de sa présence, qu'on peut rendre ce mandat élastique pour continuer à jouir des privilèges du pouvoir. D’où cette obsession à vouloir disposer des Constitutions sur mesure – grave erreur politique –, de procéder à des modifications de cette même Constitution : au "nom du peuple". Les malheurs de Mamadou Tandja ont commencé lorsqu'il a décidé de dissoudre le Parlement l’année dernière, après dix ans de pouvoir, pour imposer une prolongation de son mandat pour trois ans encore et violant ainsi la Constitution. Si, pendant dix ans, il n’a pas transformé le Niger en paradis avec les revenus de l’uranium (bien que pauvre, le pays est le troisième producteur mondial d’uranium), comptait-il le faire en trois ans ? Utopie. Illusion. Dérive totalitaire.
Avec le boycott des élections législatives par l’opposition, le Niger venait d’être suspendu par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, la CEDEAO. Mamadou Tandja venait alors d’être "condamné à mort". Le coup d’Etat vient donc de consacrer son exclusion politique. Bien pire, pour échapper à l’influence de l’ancienne métropole, Mamadou Tandja s’employait à multiplier les partenaires, ce qui constitue une initiative très dangereuse. Dans le contexte international actuel, il faut savoir nager entre deux eaux, au regard de nombreuses convoitises. Il est un fait que ce coup d’Etat marque une fois de plus l’Afrique. Il interpelle ses dirigeants pour leur dire que ce continent n’est à l’abri d’aucune saute d’humeur. La seule voie qui consiste à échapper aux griffes des coups d’Etat, c’est la bonne gouvernance, le respect de la Constitution, le fait d’être à l’écoute de la population et de répondre à ses préoccupations.
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Re: Tentative de coup d'Etat à Niamey ?
Coup d'Etat : l'armée dit contrôler la situation
Le porte-parole des putchistes à la télévision du Niger.
Les militaires qui ont pris le pouvoir au Niger ont assuré vendredi avoir le contrôle de la situation
"Il n'y a aucune dissidence ni à Niamey, ni à l'intérieur du pays", a ajouté le porte-parole du Conseil militaire qui a renversé jeudi le président Mamadou Tandja, 71 ans.
La communauté internationale, dont la France, a condamné le coup d'Etat.
Le Niger est le 3e producteur d'uranium au monde et l'un des principaux fournisseurs du Français Areva.
La junte qui a dissous le gouvernement et suspendu la constitution a rencontré vendredi les secrétaires généraux des ministères et s'apprête à relâcher des ministres, a ajouté son porte-parole. Le Conseil va lever à 16h00 (heure de Paris) le couvre-feu et rouvrir les frontières terrestres et aériennes du Niger qui avaient été fermées la veille, a-t-il aussi dit.
Il a expliqué qu'ils ont déjà eu une première rencontre avec les secrétaires généraux des ministères vendredi pour "faire le point". Il s'agit principalement des secrétaires généraux des ministères des Finances, de l'Intérieur, de la Justice, des Affaires étrangères et de la Communication. "Nous leur avons donné des orientations par rapport aux actions urgentes pour assurer le fonctionnement de l'Etat".
"Une partie des ministres sera relâchée incessamment", a-t-il déclaré sans préciser quand exactement.
La France appelle au dialogue
Au lendemain de la destitution du président Mamadou Tandja, la France a indiqué qu'elle "engageait tous les acteurs nigériens, y compris les forces armées, à trouver par le dialogue et dans les meilleurs délais une solution à la crise constitutionnelle". Le porte-parole du Quai d'Orsay a précisé que Paris soutenait "pleinement la position et les efforts de la CEDEAO et de l'Union africaine". La France, qui compte quelque 1.500 ressortissants dans ce pays, appelle "tous les acteurs à faire preuve de responsabilité", a ajouté le porte-parole du ministère, Bernard Valero.
Auparavant, un officier sous couvert d'anonymat indiquait à l'AFP vendredi à la mi-journée que Mamadou Tandja, est "retenu" dans un bâtiment militaire et il "se porte très bien". L'officier n'a alors fourni aucune autre précision sur le président et a dit ignorer ou se trouvent les ministres qui auraient aussi été arrêtés par l'armée jeudi.
Retour au calme à Niamey
Dans la capitale de Niamey, la situation semblait calme vendredi matin. Seuls soldats dans les rues étaient des militaires en patrouille équipés d'armes légères.
L'armée a pris le pouvoir jeudi au Niger, déposant le président Mamadou Tandja et déclarant le gouvernement "dissous". Un membre des putschistes a déclaré jeudi à la radio d'Etat la suspension de la Constitution de la 6ème république. Le colonel Goukoye Abdoulakarim, qui s'est présenté comme le porte-parole du "Conseil suprême pour la restauration de la démocratie", a aussi annoncé la dissolution de toutes les institutions.
Les militaires ont attaqué le palais présidentiel à Niamey à la mi-journée, à la fin d'un conseil des ministres, a-t-on déclaré de source diplomatique française indiquant par ailleurs indiqué que le président Tandja était "entre les mains des mutins".
Les ressortissants français appelés à rester chez eux
Des sources militaires ont indiqué que des soldats conduits par le colonel Adamou Harouna se sont rendus maîtres du palais présidentiel, situé dans le centre de Niamey, après quatre heures de combats.
Paris a demandé jeudi à ses ressortissants de rester confinés chez eux après les tirs qui ont éclaté à Niamey, la capitale du pays. Beaucoup de Français installés au Niger travaillent pour le groupe nucléaire français Areva, implanté au Niger pour l'exploitation des mines d'uranium, dont le Niger est le 3e producteur mondial. Début janvier, Areva avait signé avec le gouvernement du Niger une convention lui attribuant le permis d'exploitation du gisement d'Imouraren, "la mine d'uranium la plus importante de toute l'Afrique et la deuxième du monde", selon le numéro un mondial du nucléaire civil.
Le président Mamadou Tandja, au pouvoir depuis 1999, avait dissout le Parlement et fait adopter en août une réforme constitutionnelle lui permettant de se maintenir au pouvoir au-delà du terme de son deuxième mandant de cinq ans, en décembre, ce qui lui a valu des sanctions internationales.
Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping, a "condamné la prise du pouvoir par la force au Niger" et demandé un "retour rapide à l'ordre constitutionnel".
Le porte-parole des putchistes à la télévision du Niger.
Les militaires qui ont pris le pouvoir au Niger ont assuré vendredi avoir le contrôle de la situation
"Il n'y a aucune dissidence ni à Niamey, ni à l'intérieur du pays", a ajouté le porte-parole du Conseil militaire qui a renversé jeudi le président Mamadou Tandja, 71 ans.
La communauté internationale, dont la France, a condamné le coup d'Etat.
Le Niger est le 3e producteur d'uranium au monde et l'un des principaux fournisseurs du Français Areva.
La junte qui a dissous le gouvernement et suspendu la constitution a rencontré vendredi les secrétaires généraux des ministères et s'apprête à relâcher des ministres, a ajouté son porte-parole. Le Conseil va lever à 16h00 (heure de Paris) le couvre-feu et rouvrir les frontières terrestres et aériennes du Niger qui avaient été fermées la veille, a-t-il aussi dit.
Il a expliqué qu'ils ont déjà eu une première rencontre avec les secrétaires généraux des ministères vendredi pour "faire le point". Il s'agit principalement des secrétaires généraux des ministères des Finances, de l'Intérieur, de la Justice, des Affaires étrangères et de la Communication. "Nous leur avons donné des orientations par rapport aux actions urgentes pour assurer le fonctionnement de l'Etat".
"Une partie des ministres sera relâchée incessamment", a-t-il déclaré sans préciser quand exactement.
La France appelle au dialogue
Au lendemain de la destitution du président Mamadou Tandja, la France a indiqué qu'elle "engageait tous les acteurs nigériens, y compris les forces armées, à trouver par le dialogue et dans les meilleurs délais une solution à la crise constitutionnelle". Le porte-parole du Quai d'Orsay a précisé que Paris soutenait "pleinement la position et les efforts de la CEDEAO et de l'Union africaine". La France, qui compte quelque 1.500 ressortissants dans ce pays, appelle "tous les acteurs à faire preuve de responsabilité", a ajouté le porte-parole du ministère, Bernard Valero.
Auparavant, un officier sous couvert d'anonymat indiquait à l'AFP vendredi à la mi-journée que Mamadou Tandja, est "retenu" dans un bâtiment militaire et il "se porte très bien". L'officier n'a alors fourni aucune autre précision sur le président et a dit ignorer ou se trouvent les ministres qui auraient aussi été arrêtés par l'armée jeudi.
Retour au calme à Niamey
Dans la capitale de Niamey, la situation semblait calme vendredi matin. Seuls soldats dans les rues étaient des militaires en patrouille équipés d'armes légères.
L'armée a pris le pouvoir jeudi au Niger, déposant le président Mamadou Tandja et déclarant le gouvernement "dissous". Un membre des putschistes a déclaré jeudi à la radio d'Etat la suspension de la Constitution de la 6ème république. Le colonel Goukoye Abdoulakarim, qui s'est présenté comme le porte-parole du "Conseil suprême pour la restauration de la démocratie", a aussi annoncé la dissolution de toutes les institutions.
Les militaires ont attaqué le palais présidentiel à Niamey à la mi-journée, à la fin d'un conseil des ministres, a-t-on déclaré de source diplomatique française indiquant par ailleurs indiqué que le président Tandja était "entre les mains des mutins".
Les ressortissants français appelés à rester chez eux
Des sources militaires ont indiqué que des soldats conduits par le colonel Adamou Harouna se sont rendus maîtres du palais présidentiel, situé dans le centre de Niamey, après quatre heures de combats.
Paris a demandé jeudi à ses ressortissants de rester confinés chez eux après les tirs qui ont éclaté à Niamey, la capitale du pays. Beaucoup de Français installés au Niger travaillent pour le groupe nucléaire français Areva, implanté au Niger pour l'exploitation des mines d'uranium, dont le Niger est le 3e producteur mondial. Début janvier, Areva avait signé avec le gouvernement du Niger une convention lui attribuant le permis d'exploitation du gisement d'Imouraren, "la mine d'uranium la plus importante de toute l'Afrique et la deuxième du monde", selon le numéro un mondial du nucléaire civil.
Le président Mamadou Tandja, au pouvoir depuis 1999, avait dissout le Parlement et fait adopter en août une réforme constitutionnelle lui permettant de se maintenir au pouvoir au-delà du terme de son deuxième mandant de cinq ans, en décembre, ce qui lui a valu des sanctions internationales.
Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping, a "condamné la prise du pouvoir par la force au Niger" et demandé un "retour rapide à l'ordre constitutionnel".
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Re: Tentative de coup d'Etat à Niamey ?
Les Nigériens soutiennent le coup d'Etat
Environ 10.000 Nigériens se sont rassemblés samedi matin à Niamey lors d'une manifestation de soutien aux militaires qui ont renversé jeudi le président Mamadou Tandja. Le chef de l'Etat déchu aurait pris le chemin du Maroc samedi.
"C'est une manifestation de soutien au coup d'Etat, c'est le renversement de la dictature Tandja que nous célébrons", a déclaré Soumana Sanda, un ancien député. L'ambiance est donc à la fête samedi dans les rues de Niamey deux jours après le renversement du président Mamadou Tandja par des militaires putschistes. Ils ont également suspendu la Constitution d'août 2009 et déclaré le gouvernement dissous.
Selon plusieurs sources, le chef d'Etat déchu était en route pour le Maroc samedi. "Le président Tandja a effectivement l'intention de venir au Maroc après ce qui s'est passé au Niger", a déclaré à l'AFP l'une de ces sources. Ces informations n'ont toutefois pas été confirmées par les autorités marocaines et un responsable du ministère des Affaires étrangères joint par l'AFP, a affirmé n'être "pas au courant de cette information".
Hommes, femmes, étudiants, chômeurs ont répondu à l'appel lancé la veille par la Coordination des forces démocratiques pour la république (CFDR), une coalition d'opposition, et étaient réunis devant le parlement, dans le centre ville.
Témoignant leur soutien au "Conseil suprême pour la restauration de la démocratie" (CSRD, junte), les manifestants arboraient en musique des pancartes "Vive le CSDR", "Vive l'armée nigérienne", et "Oui pour la restauration de la démocratie".
Le pays sahélien est plongé dans une grave crise politique depuis que M. Tandja, dont le dernier quinquennat s'achevait normalement en décembre, avait décidé de se maintenir au pouvoir coûte que coûte, faisant adopter en août une nouvelle Constitution prolongeant son mandat.
Les manifestants, qui continuaient à affluer dans la matinée vers le parlement, devaient ensuite entamer une marche de deux à trois kilomètres vers la place Toumo. La CFDR, qui organise le rassemblement, est une coalition de partis politiques, d'organisations de défense des droits de l'Homme et de syndicats qui s'est vivement opposée au maintien au pouvoir de M. Tandja.
Le président déchu, entre les mains de la junte qui affirme qu'il se porte bien, n'avait pas hésité à dissoudre le parlement et la Cour constitutionnelle pour arriver à ses fins et s'était attiré les critiques de la communauté internationale. Celle-ci a néanmoins condamné le coup d'Etat et réclamé un retour rapide des règles démocratiques. (Source AFP)
Environ 10.000 Nigériens se sont rassemblés samedi matin à Niamey lors d'une manifestation de soutien aux militaires qui ont renversé jeudi le président Mamadou Tandja. Le chef de l'Etat déchu aurait pris le chemin du Maroc samedi.
"C'est une manifestation de soutien au coup d'Etat, c'est le renversement de la dictature Tandja que nous célébrons", a déclaré Soumana Sanda, un ancien député. L'ambiance est donc à la fête samedi dans les rues de Niamey deux jours après le renversement du président Mamadou Tandja par des militaires putschistes. Ils ont également suspendu la Constitution d'août 2009 et déclaré le gouvernement dissous.
Selon plusieurs sources, le chef d'Etat déchu était en route pour le Maroc samedi. "Le président Tandja a effectivement l'intention de venir au Maroc après ce qui s'est passé au Niger", a déclaré à l'AFP l'une de ces sources. Ces informations n'ont toutefois pas été confirmées par les autorités marocaines et un responsable du ministère des Affaires étrangères joint par l'AFP, a affirmé n'être "pas au courant de cette information".
Hommes, femmes, étudiants, chômeurs ont répondu à l'appel lancé la veille par la Coordination des forces démocratiques pour la république (CFDR), une coalition d'opposition, et étaient réunis devant le parlement, dans le centre ville.
Témoignant leur soutien au "Conseil suprême pour la restauration de la démocratie" (CSRD, junte), les manifestants arboraient en musique des pancartes "Vive le CSDR", "Vive l'armée nigérienne", et "Oui pour la restauration de la démocratie".
Le pays sahélien est plongé dans une grave crise politique depuis que M. Tandja, dont le dernier quinquennat s'achevait normalement en décembre, avait décidé de se maintenir au pouvoir coûte que coûte, faisant adopter en août une nouvelle Constitution prolongeant son mandat.
Les manifestants, qui continuaient à affluer dans la matinée vers le parlement, devaient ensuite entamer une marche de deux à trois kilomètres vers la place Toumo. La CFDR, qui organise le rassemblement, est une coalition de partis politiques, d'organisations de défense des droits de l'Homme et de syndicats qui s'est vivement opposée au maintien au pouvoir de M. Tandja.
Le président déchu, entre les mains de la junte qui affirme qu'il se porte bien, n'avait pas hésité à dissoudre le parlement et la Cour constitutionnelle pour arriver à ses fins et s'était attiré les critiques de la communauté internationale. Celle-ci a néanmoins condamné le coup d'Etat et réclamé un retour rapide des règles démocratiques. (Source AFP)
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Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
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