Le nouveau gouvernement ivoirien présenté mardi
Le nouveau gouvernement ivoirien présenté mardi
Le nouveau gouvernement ivoirien sera présenté mardi, a annoncé lundi soir le Premier ministre Guillaume Soro
"Demain (mardi) j'annoncerai le gouvernement de Côte d 'Ivoire et aussitôt nous tiendrons notre réunion du conseil des ministres", a-t-il déclaré, après plusieurs entretiens à Abidjan du médiateur et président burkinabè Blaise Compaoré avec les protagonistes de la crise.
De nouvelles violences ont fait deux morts lundi à Daloa, dans l'ouest du pays.
Des incidents ont opposé des manifestants aux forces de l'ordre, a fait savoir le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Il y a eu "deux décès" parmi "13 blessés" évacués des lieux de la manifestation vers l'hôpital de la ville par la Croix-Rouge de Côte d 'Ivoire, a indiqué cette source à l'AFP, sans préciser l'origine des décès et des blessures. Interrogée par l'AFP, une source hospitalière a évoqué de son côté "plusieurs morts et plusieurs blessés", sans plus de précision.
L'opposition locale avait organisé dans un quartier une journée "ville morte" contre le président Laurent Gbagbo et des jeunes avaient placé sur la voie des pneus enflammés, a indiqué un responsable local du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition d'opposition). Les forces de l'ordre sont intervenues en lançant des gaz lacrymogènes et ont ensuite tiré "à balles réelles", a-t-il accusé. Une source de la gendarmerie a démenti des tirs à balles réelles et une autre a expliqué que les forces de l'ordre ont dû contenir des "pillards" qui visaient des commerces du centre-ville.
Dimanche, le président burkinabé Blaise Compaoré et les opposants Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara se sont entretenus au palais présidentiel à Ouagadougou. Ils "ont reconnu la gravité de la situation dans le pays et appelé au respect de l'accord politique de Ouagadougou" signé en 2007. Selon eux, la "mise en oeuvre intégrale" de l'accord "devrait permettre d'organiser le plus rapidement possible l'élection présidentielle en Côte d 'Ivoire", reportée depuis 2005.
Annoncée pour lundi, reportée finalement à mardi, la formation du cabinet de Guillaume Soro, chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), aura été bloquée depuis une semaine, l'opposition conditionnant son retour au "rétablissement immédiat" de la Commission Electorale Indépendante. Le médiateur dans la crise ivoirienne, le président burkinabè Blaise Compaoré, s'est rendu lundi en Côte d'Ivoire pour y rencontrer les principaux dirigeants.
Les manifestations se poursuivent
Lancées la semaine dernière, les manifestations de l'opposition contre la dissolution du gouvernement et de la commission électorale par Laurent Gbagbo le 12 février dernier, se sont poursuivies lundi dans différentes villes avec, outre les incidents de Daloa, le saccage du domicile du porte-parole du chef de l'Etat à Katiola (centre).
Par ailleurs, un homme qui défilait à Abobo, en banlieue nord d'Abidjan, a déclaré que deux manifestants avaient été tués par des tirs de la police, ce que cette dernière a démenti.
La grand route menant d'Abidjan, poumon économique du pays, à Yamoussoukro, la capitale politique, était coupée lundi en plusieurs points par des protestataires, a constaté un journaliste de Reuters.
Samedi, la police ivoirienne a dispersé une manifestation d'opposants à Gagnoa, au sud du pays. A l'appel de l'opposition, les manifestants réclamaient le rétablissement de la Commission électorale, dissoute la semaine précédente par le président Laurent Gbagbo. L'opposition réclame aussi la démission du président et la fixation d'une nouvelle date pour le scrutin présidentiel. Depuis le début de la semaine, des manifestations, parfois émaillées de violences, ont été organisées par l'opposition.
La police aurait ouvert le feu vendredi à Gagnoa. Le chef d'état-major de l'armée loyaliste, le général Philippe Mangou, a fait état de "cinq morts et neuf blessés" dans des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre. Une source médicale citée par Reuters faisait état de dizaines de manifestants blessés par balles à Gagnoa.
Rappel des faits
Le 12 février, Laurent Gbagbo a dissous la Commision électorale indépendante et le gouvernement. Cette décision a ajourné de fait les perspectives de tenue en mars d'élections présidentielles, maintes fois reportées depuis la fin du mandat de Laurent Gbagbo en 2005. Elle a suscité la colère de l'opposition.
"Demain (mardi) j'annoncerai le gouvernement de Côte d 'Ivoire et aussitôt nous tiendrons notre réunion du conseil des ministres", a-t-il déclaré, après plusieurs entretiens à Abidjan du médiateur et président burkinabè Blaise Compaoré avec les protagonistes de la crise.
De nouvelles violences ont fait deux morts lundi à Daloa, dans l'ouest du pays.
Des incidents ont opposé des manifestants aux forces de l'ordre, a fait savoir le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Il y a eu "deux décès" parmi "13 blessés" évacués des lieux de la manifestation vers l'hôpital de la ville par la Croix-Rouge de Côte d 'Ivoire, a indiqué cette source à l'AFP, sans préciser l'origine des décès et des blessures. Interrogée par l'AFP, une source hospitalière a évoqué de son côté "plusieurs morts et plusieurs blessés", sans plus de précision.
L'opposition locale avait organisé dans un quartier une journée "ville morte" contre le président Laurent Gbagbo et des jeunes avaient placé sur la voie des pneus enflammés, a indiqué un responsable local du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition d'opposition). Les forces de l'ordre sont intervenues en lançant des gaz lacrymogènes et ont ensuite tiré "à balles réelles", a-t-il accusé. Une source de la gendarmerie a démenti des tirs à balles réelles et une autre a expliqué que les forces de l'ordre ont dû contenir des "pillards" qui visaient des commerces du centre-ville.
Dimanche, le président burkinabé Blaise Compaoré et les opposants Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara se sont entretenus au palais présidentiel à Ouagadougou. Ils "ont reconnu la gravité de la situation dans le pays et appelé au respect de l'accord politique de Ouagadougou" signé en 2007. Selon eux, la "mise en oeuvre intégrale" de l'accord "devrait permettre d'organiser le plus rapidement possible l'élection présidentielle en Côte d 'Ivoire", reportée depuis 2005.
Annoncée pour lundi, reportée finalement à mardi, la formation du cabinet de Guillaume Soro, chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), aura été bloquée depuis une semaine, l'opposition conditionnant son retour au "rétablissement immédiat" de la Commission Electorale Indépendante. Le médiateur dans la crise ivoirienne, le président burkinabè Blaise Compaoré, s'est rendu lundi en Côte d'Ivoire pour y rencontrer les principaux dirigeants.
Les manifestations se poursuivent
Lancées la semaine dernière, les manifestations de l'opposition contre la dissolution du gouvernement et de la commission électorale par Laurent Gbagbo le 12 février dernier, se sont poursuivies lundi dans différentes villes avec, outre les incidents de Daloa, le saccage du domicile du porte-parole du chef de l'Etat à Katiola (centre).
Par ailleurs, un homme qui défilait à Abobo, en banlieue nord d'Abidjan, a déclaré que deux manifestants avaient été tués par des tirs de la police, ce que cette dernière a démenti.
La grand route menant d'Abidjan, poumon économique du pays, à Yamoussoukro, la capitale politique, était coupée lundi en plusieurs points par des protestataires, a constaté un journaliste de Reuters.
Samedi, la police ivoirienne a dispersé une manifestation d'opposants à Gagnoa, au sud du pays. A l'appel de l'opposition, les manifestants réclamaient le rétablissement de la Commission électorale, dissoute la semaine précédente par le président Laurent Gbagbo. L'opposition réclame aussi la démission du président et la fixation d'une nouvelle date pour le scrutin présidentiel. Depuis le début de la semaine, des manifestations, parfois émaillées de violences, ont été organisées par l'opposition.
La police aurait ouvert le feu vendredi à Gagnoa. Le chef d'état-major de l'armée loyaliste, le général Philippe Mangou, a fait état de "cinq morts et neuf blessés" dans des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre. Une source médicale citée par Reuters faisait état de dizaines de manifestants blessés par balles à Gagnoa.
Rappel des faits
Le 12 février, Laurent Gbagbo a dissous la Commision électorale indépendante et le gouvernement. Cette décision a ajourné de fait les perspectives de tenue en mars d'élections présidentielles, maintes fois reportées depuis la fin du mandat de Laurent Gbagbo en 2005. Elle a suscité la colère de l'opposition.
Frodon- Nounou d'enfer
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