Les Islandais appelés aux urnes samedi
Les Islandais appelés aux urnes samedi
Quelque 225 000 Islandais sont appelés à se prononcer par référendum sur l'accord financier Icesave
Approuvé à l'arraché par le Parlement islandais fin décembre, le texte organise le remboursement d'ici à 2024 par Reykjavik de 3,9 milliards d'euros avancés par Londres et La Haye pour indemniser leurs citoyens lésés par la faillite de la banque en ligne islandaise Icesave.
Selon la dernière enquête en date, le non recueillerait 74% des suffrages.
En vertu de la Constitution islandaise, et bien que non promulgué par le président face à la protestation populaire, le texte est néanmoins provisoirement entré en vigueur dans l'attente du résultat du référendum.
Les Islandais auront donc samedi le choix entre deux cases à cocher sur un bulletin: "oui, la loi Icesave doit rester en vigueur" et "non, elle n'est pas valide".
Echec des ultimes négociations
Pour éviter le référendum et son probable non, Reykjavik s'est efforcé depuis janvier et jusqu'à la veille du scrutin de trouver un nouvel accord avec Londres et La Haye. Sans succès. "Les discussions sur Icesave sont ajournées", a annoncé vendredi le ministère islandais des Finances dans un communiqué, précisant que le comité islandais de négociation rentrait de Londres. "Les discussions jusqu'à aujourd'hui ont été constructives et l'Islande est confiante qu'une solution mutuellement acceptable pourra être obtenue (...) L'Islande reste engagée à poursuivre le dialogue et espère que les négociations vont reprendre dès la semaine prochaine", a ajouté le ministère.
Un peu plus tôt, le ministre des Finances Steingrimur Sigfusson avait indiqué espérer de nouvelles négociations après le référendum, mais il disait ne pas avoir reçu de garanties des Britanniques et des Néerlandais en ce sens.
Si le non l'emporte
Selon les analystes, un non pourrait retarder le versement de prêts restants à verser du FMI et des pays nordiques ce qui pourrait coûter jusqu'à 5% du Produit intérieur brut islandais c'est-à-dire "plus que l'accord lui-même" selon le ministre islandais de l'économie Gylfi Magnusson.
Le rejet de la loi risque par ailleurs d'affaiblir le gouvernement de gauche déjà critiqué pour consacrer trop de temps à Icesave. Le gouvernement islandais ne démissionnera pas en cas de très probable victoire du "non" samedi a cependant assuré vendredi la Première ministre Johanna Sigurdardottir. "Nous resterons unis en ces temps difficiles", a-t-elle dit au terme d'un conseil des ministres, soulignant que le gouvernement entendait rester en place pour régler le litige avec Londres et La Haye sur l'indemnisation de clients britanniques et néerlandais de la banque Icesave.
Approuvé à l'arraché par le Parlement islandais fin décembre, le texte organise le remboursement d'ici à 2024 par Reykjavik de 3,9 milliards d'euros avancés par Londres et La Haye pour indemniser leurs citoyens lésés par la faillite de la banque en ligne islandaise Icesave.
Selon la dernière enquête en date, le non recueillerait 74% des suffrages.
En vertu de la Constitution islandaise, et bien que non promulgué par le président face à la protestation populaire, le texte est néanmoins provisoirement entré en vigueur dans l'attente du résultat du référendum.
Les Islandais auront donc samedi le choix entre deux cases à cocher sur un bulletin: "oui, la loi Icesave doit rester en vigueur" et "non, elle n'est pas valide".
Echec des ultimes négociations
Pour éviter le référendum et son probable non, Reykjavik s'est efforcé depuis janvier et jusqu'à la veille du scrutin de trouver un nouvel accord avec Londres et La Haye. Sans succès. "Les discussions sur Icesave sont ajournées", a annoncé vendredi le ministère islandais des Finances dans un communiqué, précisant que le comité islandais de négociation rentrait de Londres. "Les discussions jusqu'à aujourd'hui ont été constructives et l'Islande est confiante qu'une solution mutuellement acceptable pourra être obtenue (...) L'Islande reste engagée à poursuivre le dialogue et espère que les négociations vont reprendre dès la semaine prochaine", a ajouté le ministère.
Un peu plus tôt, le ministre des Finances Steingrimur Sigfusson avait indiqué espérer de nouvelles négociations après le référendum, mais il disait ne pas avoir reçu de garanties des Britanniques et des Néerlandais en ce sens.
Si le non l'emporte
Selon les analystes, un non pourrait retarder le versement de prêts restants à verser du FMI et des pays nordiques ce qui pourrait coûter jusqu'à 5% du Produit intérieur brut islandais c'est-à-dire "plus que l'accord lui-même" selon le ministre islandais de l'économie Gylfi Magnusson.
Le rejet de la loi risque par ailleurs d'affaiblir le gouvernement de gauche déjà critiqué pour consacrer trop de temps à Icesave. Le gouvernement islandais ne démissionnera pas en cas de très probable victoire du "non" samedi a cependant assuré vendredi la Première ministre Johanna Sigurdardottir. "Nous resterons unis en ces temps difficiles", a-t-elle dit au terme d'un conseil des ministres, soulignant que le gouvernement entendait rester en place pour régler le litige avec Londres et La Haye sur l'indemnisation de clients britanniques et néerlandais de la banque Icesave.
Frodon- Nounou d'enfer
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