Les indépendantistes flamands triomphent
Les indépendantistes flamands triomphent
Les premiers résultats partiels des législatives de dimanche en Belgique placent la N-VA largement en tête en Flandre
La Nouvelle alliance flamande est créditée de 29,5% des voix dans la région néerlandophone du nord où vivent 60% des 10,5 millions de Belges, selon des résultats partiels portant sur un peu plus de 50% des suffrages.
La victoire annoncée de l'indépendantiste N-VA pourrait aggraver la crise politique entre néerlandophones et francophones.
Les Belges élisent 150 députés fédéraux à la proportionnelle. La Flandre, au nord, vote pour les formations néerlandophones, la Wallonie au sud pour les formations francophones, les habitants de Bruxelles et de sa banlieue pouvant voter pour les unes ou les autres.
Bart De Wever l'homme le plus populaire de Flandre
Selon le président de la N-VA, les partis traditionnels, incapables de gérer le pays et il a fait campagne pour un modèle "confédéral".
Il estime que la Flandre et la Wallonie devraient être entièrement autonomes sur le plan économique et signeraient, au cas par cas, des accords de coopération, par exemple en matière de défense ou d'affaires étrangères. Bart De Wever prévoit à terme une "évaporation" de la Belgique.
Forte de sa supériorité démographique, la Flandre demande la suppression des derniers droits linguistiques des francophones qui vivent sur son territoire, en périphérie de Bruxelles. S'il obtient les scores prévus par les sondages, le N-VA sera le premier parti au Parlement et il sera difficile de former un gouvernement.
Ce score est sans précédent. Jamais un mouvement prônant l'indépendance de la Flandre n'avait remporté un scrutin législatif fédéral. Le meilleur résultat à ce jour avait été obtenu en 1971 par la Volksunie avec quelque 19%.
Difficile de trouver une coalition gouvernementale
En Flandre, le parti chrétien-démocrate (CD&V) de l'actuel Premier ministre Yves Leterme ne recueille que 18,3% des suffrages, selon ces résultats partiels.
En additionnant les voix de la N-VA, du parti d'extrême droite Vlaams Belang (12,5%) et d'un parti populiste - la Liste De Decker créditée de 3,7% -, les partis prônant d'une manière ou d'une autre l'indépendance de la Flandre représentent près de 46% de l'électorat flamand.
De quoi compliquer un peu plus la recherche dans un premier temps d'une nouvelle coalition gouvernementale belge entre partis flamands et francophones, puis surtout d'un compromis sur les revendications institutionnelles des néerlandophones. Les négociations en ce sens, qui débuteront lundi, pourraient durer des mois, alors que la Belgique prend en juillet la présidence tournante de l'Union européenne.
Du côté des Francophones
L'électorat francophone a voté de manière distincte en raison de la division électorale du pays. Le Parti socialiste (PS) arrive largement en tête, avec un total cumulé de 36% des voix en Wallonie (sud) et à Bruxelles, ville enclavée en Flandre mais très majoritairement francophone, selon les projections de la chaîne VRT. Il devance le Parti libéral, le Parti centriste et les écologistes avec 14%, selon cette projection.
Paradoxalement, la victoire de la NVA en Flandre pourrait aboutir à ce que pour la première fois depuis les années 1970 le Premier ministre belge soit un francophone, socialiste de surcroît, en l'occurrence le vainqueur chez les francophones: le chef du PS, Elio Di Rupo, qui a implicitement fait acte de candidature dimanche soir.
En effet, le leader de la N-VA a confirmé dimanche ne pas vouloir diriger le gouvernement fédéral. Et les autres partis flamands, après s'être cassé les dents à plusieurs reprises, sont tentés cette fois de laisser un Francophone aux commandes. D'autant que M. Di Rupo est plus ouvert à un compromis.
La Nouvelle alliance flamande est créditée de 29,5% des voix dans la région néerlandophone du nord où vivent 60% des 10,5 millions de Belges, selon des résultats partiels portant sur un peu plus de 50% des suffrages.
La victoire annoncée de l'indépendantiste N-VA pourrait aggraver la crise politique entre néerlandophones et francophones.
Les Belges élisent 150 députés fédéraux à la proportionnelle. La Flandre, au nord, vote pour les formations néerlandophones, la Wallonie au sud pour les formations francophones, les habitants de Bruxelles et de sa banlieue pouvant voter pour les unes ou les autres.
Bart De Wever l'homme le plus populaire de Flandre
Selon le président de la N-VA, les partis traditionnels, incapables de gérer le pays et il a fait campagne pour un modèle "confédéral".
Il estime que la Flandre et la Wallonie devraient être entièrement autonomes sur le plan économique et signeraient, au cas par cas, des accords de coopération, par exemple en matière de défense ou d'affaires étrangères. Bart De Wever prévoit à terme une "évaporation" de la Belgique.
Forte de sa supériorité démographique, la Flandre demande la suppression des derniers droits linguistiques des francophones qui vivent sur son territoire, en périphérie de Bruxelles. S'il obtient les scores prévus par les sondages, le N-VA sera le premier parti au Parlement et il sera difficile de former un gouvernement.
Ce score est sans précédent. Jamais un mouvement prônant l'indépendance de la Flandre n'avait remporté un scrutin législatif fédéral. Le meilleur résultat à ce jour avait été obtenu en 1971 par la Volksunie avec quelque 19%.
Difficile de trouver une coalition gouvernementale
En Flandre, le parti chrétien-démocrate (CD&V) de l'actuel Premier ministre Yves Leterme ne recueille que 18,3% des suffrages, selon ces résultats partiels.
En additionnant les voix de la N-VA, du parti d'extrême droite Vlaams Belang (12,5%) et d'un parti populiste - la Liste De Decker créditée de 3,7% -, les partis prônant d'une manière ou d'une autre l'indépendance de la Flandre représentent près de 46% de l'électorat flamand.
De quoi compliquer un peu plus la recherche dans un premier temps d'une nouvelle coalition gouvernementale belge entre partis flamands et francophones, puis surtout d'un compromis sur les revendications institutionnelles des néerlandophones. Les négociations en ce sens, qui débuteront lundi, pourraient durer des mois, alors que la Belgique prend en juillet la présidence tournante de l'Union européenne.
Du côté des Francophones
L'électorat francophone a voté de manière distincte en raison de la division électorale du pays. Le Parti socialiste (PS) arrive largement en tête, avec un total cumulé de 36% des voix en Wallonie (sud) et à Bruxelles, ville enclavée en Flandre mais très majoritairement francophone, selon les projections de la chaîne VRT. Il devance le Parti libéral, le Parti centriste et les écologistes avec 14%, selon cette projection.
Paradoxalement, la victoire de la NVA en Flandre pourrait aboutir à ce que pour la première fois depuis les années 1970 le Premier ministre belge soit un francophone, socialiste de surcroît, en l'occurrence le vainqueur chez les francophones: le chef du PS, Elio Di Rupo, qui a implicitement fait acte de candidature dimanche soir.
En effet, le leader de la N-VA a confirmé dimanche ne pas vouloir diriger le gouvernement fédéral. Et les autres partis flamands, après s'être cassé les dents à plusieurs reprises, sont tentés cette fois de laisser un Francophone aux commandes. D'autant que M. Di Rupo est plus ouvert à un compromis.
Frodon- Nounou d'enfer
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Date d'inscription : 05/02/2007
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