14/02 - L'ex-chef d'Iparretarrak est libre
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14/02 - L'ex-chef d'Iparretarrak est libre
Incarcéré depuis 19 ans à la centrale de Clairvaux (Aube), Philippe Bidart, cinquante trois ans, chef historique du mouvement indépendantiste basque armé Iparretarrak (IK), est sorti mercredi matin de la centrale de Clairvaux dans l'Aube, au bénéfice d'une libération conditionnelle. "Patxi" (son surnom), très souriant, vêtu d'un jean, d'une veste polaire et coiffé d'un béret basque, est sorti peu après 07h sous les applaudissements d'une dizaine de proches venus l'accueillir, dont ses deux filles Elorri, 23 ans, et Leire, 27 ans. Philippe Bidart a été condamné par deux fois à la réclusion criminelle à perpétuité, en 1992 pour le meurtre de deux CRS à Saint-Etienne-de-Baïgorry et en 1993 pour le meurtre d'un gendarme à Biscarrosse.
"Aujourd'hui ma joie n'est pas complète parce qu'il y a quatre camarades qui sont encore en prison ici à Clairvaux. Ma joie n'est pas complète parce qu'il y a encore 600 prisonniers politiques (basques) dans les prisons", françaises et espagnoles, a déclaré l'ancien chef d'IK après avoir étreint ses deux filles. "Ma joie n'est pas complète parce que le gouvernement français, l'Etat français ne reconnaît pas le Bays basque. Ma joie n'est pas complète car Inaki de Juana (détenu basque de l'ETA, ndlr) est en grève de la faim depuis 100 jours et il est toujours en prison" en Espagne, a-t-il ajouté en brandissant le drapeau basque Ikaurrina qu'il portait en foulard autour du cou.
Philippe Bidart avait fondé en 1973 ce mouvement indépendantiste aujourd'hui en sommeil, qui réclamait un statut d'autonomie pour le Pays basque français. Cette revendication a été adoptée le 27 janvier dernier par le parti Batasuna. Philippe Bidart expliquait à l'époque qu'il avait choisi la lutte armée parce que "tous les autres moyens légaux pour empêcher la disparition du peuple basque et avant tout sa langue, étaient épuisés".
Futur animateur social
Iparretarrak agissait exclusivement en Pays basque français, s'en prenant à ce qu'il estimait représenter l'Etat français ou les pouvoirs économiques responsables, selon lui, d'une situation d'oppression. Le mouvement a revendiqué quelques 150 actions violentes.
Philippe Bidart va faire l'objet d'un contrôle durant sept ans. Il sera accueilli à sa sortie de prison par son comité de soutien, qui doit le conduire dans la journée dans son fief de Béziers. Un poste d'animateur social dans un centre d'accueil pour demandeurs d'asile l'attend sur place.
Déplorant lundi soir sa libération, le candidat MPF à la présidentielle, Philippe de Villiers, a plaidé pour l'application plus rigoureuse de la réclusion criminelle à perpétuité.
"Aujourd'hui ma joie n'est pas complète parce qu'il y a quatre camarades qui sont encore en prison ici à Clairvaux. Ma joie n'est pas complète parce qu'il y a encore 600 prisonniers politiques (basques) dans les prisons", françaises et espagnoles, a déclaré l'ancien chef d'IK après avoir étreint ses deux filles. "Ma joie n'est pas complète parce que le gouvernement français, l'Etat français ne reconnaît pas le Bays basque. Ma joie n'est pas complète car Inaki de Juana (détenu basque de l'ETA, ndlr) est en grève de la faim depuis 100 jours et il est toujours en prison" en Espagne, a-t-il ajouté en brandissant le drapeau basque Ikaurrina qu'il portait en foulard autour du cou.
Philippe Bidart avait fondé en 1973 ce mouvement indépendantiste aujourd'hui en sommeil, qui réclamait un statut d'autonomie pour le Pays basque français. Cette revendication a été adoptée le 27 janvier dernier par le parti Batasuna. Philippe Bidart expliquait à l'époque qu'il avait choisi la lutte armée parce que "tous les autres moyens légaux pour empêcher la disparition du peuple basque et avant tout sa langue, étaient épuisés".
Futur animateur social
Iparretarrak agissait exclusivement en Pays basque français, s'en prenant à ce qu'il estimait représenter l'Etat français ou les pouvoirs économiques responsables, selon lui, d'une situation d'oppression. Le mouvement a revendiqué quelques 150 actions violentes.
Philippe Bidart va faire l'objet d'un contrôle durant sept ans. Il sera accueilli à sa sortie de prison par son comité de soutien, qui doit le conduire dans la journée dans son fief de Béziers. Un poste d'animateur social dans un centre d'accueil pour demandeurs d'asile l'attend sur place.
Déplorant lundi soir sa libération, le candidat MPF à la présidentielle, Philippe de Villiers, a plaidé pour l'application plus rigoureuse de la réclusion criminelle à perpétuité.
Soso- Bras droit du Chef invisible
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