Six mois au coeur d'une prison française ce soir sur M6
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Six mois au coeur d'une prison française ce soir sur M6
Mélissa Theuriau recevra dans le magazine "Zone interdite" ce dimanche, la ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rachida Dati. A l'occasion de la diffusion d'un reportage intitulé "Six mois au coeur d'une prison française".
Selon Mélissa Theuriau, l'entretien durera quinze minutes. L'occasion d'aborder , dit-elle dans TV magazine, la libération de Francis Evrard, le traitement des pédophiles, et surtout les conditions carcérales.
Pour tenter d'appréhender ce qui se passe réellement derrière les murs des prisons, en mesurer les tensions et les problèmes, «Zone interdite» a posé ses caméras pendant six mois, de janvier à juin 2007, au sein de la maison d'arrêt d'Amiens. Entre 500 et 600 détenus - pour une capacité de 314 places - y purgent des peines de six mois en moyenne, encadrés par 140 surveillants et gradés de l'administration pénitentiaire. Prisonniers et surveillants, travailleurs sociaux, médecins, juges d'application des peines et enseignants racontent une cohabitation pas toujours facile. Un état des lieux circonstancié de la situation carcérale en France.
A la maison d'arrêt d'Amiens, les séjours moyens sont donc de six mois. Dans ce bâtiment vétuste construit en 1906 (!), les détenus vivent leur quotidien dans des cellules sans eau chaude, sans toilettes séparées, sans autre plaque chauffante que la "chauffe" qu'ils bricolent pour cuisiner ou laver leur linge. Pour améliorer l'ordinaire, certains prisonniers se livrent à des trafics. Les conditions de détention engendrent chez certains différentes formes de violence. Violence que parfois les prisonniers retournent contre eux-mêmes (automutilations, tentatives de suicide). Ici, les infirmiers distribuent chaque jour quantité de calmants, somnifères, anti-depresseurs...
Les surveillants ont parlé de leur travail. Même s'ils l'apprécient, beaucoup ont peur. Certains ont préféré d'ailleurs rester anonymes.
Plusieurs détenus ont raconté leur histoire : Kevin, 25 ans, a pris 9 mois ferme pour avoir battu sa femme. Il se dit victime de racket ; Rémi, condamné à un an ferme pour consommation de drogue et bagarre sur la voie publique. Il ne sort jamais de sa cellule de peur d'être agressé ; Gérard, 50 ans, a 30 condamnations à son actif depuis l'âge de 16 ans. Il travaille au ménage et à la distribution des repas ; dans le quartier des femmes, Christelle a été condamnée à 3 ans de prison pour importation de drogues dures. D'abord rejetée par sa famille, elle a failli craquer. Elle a repris espoir et vit ses dernières heures derrière les barreaux.
( A noter qu'il y a du avoir floutage des visages de ceux qui souhaitaient s'exprimer à visage découvert, car l'Administration les prive de leur droit à l'image)
Selon Mélissa Theuriau, l'entretien durera quinze minutes. L'occasion d'aborder , dit-elle dans TV magazine, la libération de Francis Evrard, le traitement des pédophiles, et surtout les conditions carcérales.
Pour tenter d'appréhender ce qui se passe réellement derrière les murs des prisons, en mesurer les tensions et les problèmes, «Zone interdite» a posé ses caméras pendant six mois, de janvier à juin 2007, au sein de la maison d'arrêt d'Amiens. Entre 500 et 600 détenus - pour une capacité de 314 places - y purgent des peines de six mois en moyenne, encadrés par 140 surveillants et gradés de l'administration pénitentiaire. Prisonniers et surveillants, travailleurs sociaux, médecins, juges d'application des peines et enseignants racontent une cohabitation pas toujours facile. Un état des lieux circonstancié de la situation carcérale en France.
A la maison d'arrêt d'Amiens, les séjours moyens sont donc de six mois. Dans ce bâtiment vétuste construit en 1906 (!), les détenus vivent leur quotidien dans des cellules sans eau chaude, sans toilettes séparées, sans autre plaque chauffante que la "chauffe" qu'ils bricolent pour cuisiner ou laver leur linge. Pour améliorer l'ordinaire, certains prisonniers se livrent à des trafics. Les conditions de détention engendrent chez certains différentes formes de violence. Violence que parfois les prisonniers retournent contre eux-mêmes (automutilations, tentatives de suicide). Ici, les infirmiers distribuent chaque jour quantité de calmants, somnifères, anti-depresseurs...
Les surveillants ont parlé de leur travail. Même s'ils l'apprécient, beaucoup ont peur. Certains ont préféré d'ailleurs rester anonymes.
Plusieurs détenus ont raconté leur histoire : Kevin, 25 ans, a pris 9 mois ferme pour avoir battu sa femme. Il se dit victime de racket ; Rémi, condamné à un an ferme pour consommation de drogue et bagarre sur la voie publique. Il ne sort jamais de sa cellule de peur d'être agressé ; Gérard, 50 ans, a 30 condamnations à son actif depuis l'âge de 16 ans. Il travaille au ménage et à la distribution des repas ; dans le quartier des femmes, Christelle a été condamnée à 3 ans de prison pour importation de drogues dures. D'abord rejetée par sa famille, elle a failli craquer. Elle a repris espoir et vit ses dernières heures derrière les barreaux.
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Soso- Bras droit du Chef invisible
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