Birmanie: situation confuse
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Birmanie: situation confuse
L'envoyé spécial de l'ONU, Irbahim Gambari, est retourné en Birmanie lundi pour rencontrer le chef de la junte
Ce diplomate de nationalité nigériane s'était entretenu dimanche pendant plus d'une heure à Rangoun avec la chef de l'opposition, Aung San Suu Kyi.
Un calme relatif règne à Rangoun. De source militaire, on affirme que la répression des manifestations a fait 13 morts. Selon des diplomates, le bilan est beaucoup plus lourd.
Certains observateurs parlent de centaines de morts.
Des centaines d'autres ont été arrêtées par les forces de sécurité qui semblent avoir repris le contrôle de la situation. Des centaines de milliers de Birmans fuient leur pays.
La répression a suscité de nombreuses condamnations internationales.
La mission de l'émissaire onusien
"C'est le plus grand espoir que nous ayons. Les deux parties lui font confiance", a dit de Ibrahim Gambari le ministre singapourien des Affaires étrangères, George Yeo. "S'il échoue, la situation risque de devenir épouvantable."
A Singapour, Gambari avait annoncé qu'il s'apprêtait à "remettre aux dirigeants un message de la part du secrétaire général, un message qui est essentiellement l'oeuvre du Conseil de sécurité".
"J'attends de cette visite qu'elle soit fructueuse, afin que je puisse faire état de progrès sur tous les fronts", a ajouté l'ancien ministre nigérian des Affaires étrangères.
Parallèlelement à l'arrivée de l'émissaire de l'ONU, Chris Kay, le responsable du PAM (programme alimentaire mondial) en charge de la Birmanie a indiqué par mail avoir reçu l'autorisation de de la junte birmane de reprendre les distributions d'aide alimentaire d'urgence à Mandalay (nord-est), la deuxième ville du pays.
Une répression lourde
La principale liaison à l'internet, coupée vendredi, l'était toujours samedi en Birmanie, après avoir été rétablie quelques heures, ont indiqué des responsables de sites d'opposition à la junte militaire au pouvoir.
Selon un diplomate occidental en poste à Rangoun "les arrestations se comptent par centaines" et les militaires "raflent sans discrimination".
Selon la télévision d'Etat, neuf personnes, dont un journaliste japonais, ont été tuées jeudi. La veille, quatre personnes, un civil et trois bonzes, avaient été tuées d'après des responsables birmans et des témoins.
De nombreux moines bouddhistes ont été arrêtés les jours derniers lors de raids contre plusieurs monastères en banlieue de Rangoun et dans plusieurs autres endroits du pays.
Ceux-ci jouissent d'une autorité morale et d'un crédit immenses au sein d'une population profondément bouddhiste de laquelle ils sont très proches. Pratiquement chaque Birman (y compris les soldats) passe une période de sa vie dans un monastère. "Les images montrant combien les moines ont été brutalisés ont plus suscité la colère que la crainte au sein de la population. Cela a fait augmenter le mépris du public à l'encontre des autorités", indique le réseau alternatif ASEAN sur la Birmanie.
Actes d'insurbordination au sein de l'armée
Le respect dû aux moines aurait provoqué une réticence chez certains soldats à les réprimer. Vendredi, des diplomates occidentaux faisaient état d'informations de "plusieurs sources" concernant des "actes d'insubordination" au sein de l'armée.
"Nous avons entendu que certains militaires auraient refusé d'obéir à des ordres et que d'autres se seraient même rangés du côté des manifestants", a dit un diplomate.
Une session extraordinaire du Conseil des droits de l'Homme des Nations-Unies doit se tenir mardi à Genève.
Ce diplomate de nationalité nigériane s'était entretenu dimanche pendant plus d'une heure à Rangoun avec la chef de l'opposition, Aung San Suu Kyi.
Un calme relatif règne à Rangoun. De source militaire, on affirme que la répression des manifestations a fait 13 morts. Selon des diplomates, le bilan est beaucoup plus lourd.
Certains observateurs parlent de centaines de morts.
Des centaines d'autres ont été arrêtées par les forces de sécurité qui semblent avoir repris le contrôle de la situation. Des centaines de milliers de Birmans fuient leur pays.
La répression a suscité de nombreuses condamnations internationales.
La mission de l'émissaire onusien
"C'est le plus grand espoir que nous ayons. Les deux parties lui font confiance", a dit de Ibrahim Gambari le ministre singapourien des Affaires étrangères, George Yeo. "S'il échoue, la situation risque de devenir épouvantable."
A Singapour, Gambari avait annoncé qu'il s'apprêtait à "remettre aux dirigeants un message de la part du secrétaire général, un message qui est essentiellement l'oeuvre du Conseil de sécurité".
"J'attends de cette visite qu'elle soit fructueuse, afin que je puisse faire état de progrès sur tous les fronts", a ajouté l'ancien ministre nigérian des Affaires étrangères.
Parallèlelement à l'arrivée de l'émissaire de l'ONU, Chris Kay, le responsable du PAM (programme alimentaire mondial) en charge de la Birmanie a indiqué par mail avoir reçu l'autorisation de de la junte birmane de reprendre les distributions d'aide alimentaire d'urgence à Mandalay (nord-est), la deuxième ville du pays.
Une répression lourde
La principale liaison à l'internet, coupée vendredi, l'était toujours samedi en Birmanie, après avoir été rétablie quelques heures, ont indiqué des responsables de sites d'opposition à la junte militaire au pouvoir.
Selon un diplomate occidental en poste à Rangoun "les arrestations se comptent par centaines" et les militaires "raflent sans discrimination".
Selon la télévision d'Etat, neuf personnes, dont un journaliste japonais, ont été tuées jeudi. La veille, quatre personnes, un civil et trois bonzes, avaient été tuées d'après des responsables birmans et des témoins.
De nombreux moines bouddhistes ont été arrêtés les jours derniers lors de raids contre plusieurs monastères en banlieue de Rangoun et dans plusieurs autres endroits du pays.
Ceux-ci jouissent d'une autorité morale et d'un crédit immenses au sein d'une population profondément bouddhiste de laquelle ils sont très proches. Pratiquement chaque Birman (y compris les soldats) passe une période de sa vie dans un monastère. "Les images montrant combien les moines ont été brutalisés ont plus suscité la colère que la crainte au sein de la population. Cela a fait augmenter le mépris du public à l'encontre des autorités", indique le réseau alternatif ASEAN sur la Birmanie.
Actes d'insurbordination au sein de l'armée
Le respect dû aux moines aurait provoqué une réticence chez certains soldats à les réprimer. Vendredi, des diplomates occidentaux faisaient état d'informations de "plusieurs sources" concernant des "actes d'insubordination" au sein de l'armée.
"Nous avons entendu que certains militaires auraient refusé d'obéir à des ordres et que d'autres se seraient même rangés du côté des manifestants", a dit un diplomate.
Une session extraordinaire du Conseil des droits de l'Homme des Nations-Unies doit se tenir mardi à Genève.
Frodon- Nounou d'enfer
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