Suisse: la droite populiste progresse
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Suisse: la droite populiste progresse
La droite populiste (UDC) est arrivée en tête dimanche des législatives suisses, avec près de 29% des voix
L'Union Démocratique du Centre (UDC) du milliardaire zurichois Christoph Blocher, ministre de la Justice et de la Police, sort renforcée après une campagne xénophobe.
Le PS enregistre un fort recule avec 19,1% des voix (4 points de moins qu'en 2003) tandis que les deux partis écologistes gagnent eux 4 points avec 11,3% des voix.
Le centre-droit s'est globalement tassé, les démocrates-chrétiens obtenant 14,6% des voix contre 14,4% en 2003, tandis que les radicaux ont obtenu 15,9% des voix contre 17,3%.
L'UDC, fidèle à son credo xénophobe et anti-européen, s'est retrouvée au centre du débat durant la campagne avec une affiche montrant un mouton noir expulsé du territoire national par un mouton blanc.
Au-delà de ces résultats, la classe politique et les électeurs ont les yeux fixés sur la date du 12 décembre, lorsque se jouera devant les deux chambres réunies le sort de la "formule magique", qui consiste à faire cohabiter au gouvernement les principaux partis de la droite à la gauche de l'échiquier politique, en fonction de leur poids respectif dans les urnes.
Ce système politique consensuel assure depuis un demi-siècle la stabilité et la prospérité d'un pays aux 26 cantons à l'autonomie ombrageuse et aux quatre langues nationales. Il est pourtant menacé par la gauche comme par la droite populiste qui veulent engager un bras de fer sur le choix des sept membres du gouvernement (actuellement 2 UDC, 2 socialistes, 2 radicaux (droite libérale) et un démocrate-chrétien).
Les Socialistes et les Verts ont été les premiers à ouvrir le feu en réclamant l'éviction du leader de l'UDC et milliardaire Christoph Blocher, dont les provocations répétées troublent un jeu politique fondé sur le dialogue entre gens de bonne compagnie.
L'UDC a aussitôt répliqué en menaçant de quitter le gouvernement avec armes et bagages pour bloquer le travail du gouvernement et des législateurs par la multiplication de référendums d'initiative populaire. Dans les derniers jours de campagne, l'UDC a même contre-attaqué en évoquant la possibilité de composer un gouvernement d'alliance avec les deux partis du centre-droit.
Sérieuse confrontation pour la formation du gouvernement?
Les arguments des socialistes et des écologistes n'ont pas été entendus par les électeurs. Mais la radicalisation du discours politique a entraîné une relative mobilisation de l'électorat: selon les premières estimations, 47,6% des électeurs se sont déplacés aux urnes, soit le meilleur score depuis 1983.
Dès l'annonce des résultats nationaux, le président de l'UDC, Üli Maurer, a assuré que son parti ne souhaitait pas exclure le PS du gouvernement mais appelé trois des sept ministres sortants, les plus âgés, à remettre leur siège en jeu lors de la désignation du gouvernement le 12 décembre prochain.
"La Suisse, qui est le pays le plus ouvert d'Europe a maintenant la droite la plus xénophobe d'Europe", a dénoncé dimanche Alpha Drame un conseiller municipal écologiste de Genève originaire de Guinée Conakry.
"Il y a un sentiment de peur de la population qui est dépassée par les questions liées à la mondialisation", a observé de son côté la sénatrice socialiste Liliane Maury Pasquier élue au Conseil des Etats (chambre haute). "L'UDC enveloppe tout ça d'une couverture xénophobe et antieuropéenne. Les gens pensent mieux se défendre en votant UDC", a-t-elle expliqué.
L'Union Démocratique du Centre (UDC) du milliardaire zurichois Christoph Blocher, ministre de la Justice et de la Police, sort renforcée après une campagne xénophobe.
Le PS enregistre un fort recule avec 19,1% des voix (4 points de moins qu'en 2003) tandis que les deux partis écologistes gagnent eux 4 points avec 11,3% des voix.
Le centre-droit s'est globalement tassé, les démocrates-chrétiens obtenant 14,6% des voix contre 14,4% en 2003, tandis que les radicaux ont obtenu 15,9% des voix contre 17,3%.
L'UDC, fidèle à son credo xénophobe et anti-européen, s'est retrouvée au centre du débat durant la campagne avec une affiche montrant un mouton noir expulsé du territoire national par un mouton blanc.
Au-delà de ces résultats, la classe politique et les électeurs ont les yeux fixés sur la date du 12 décembre, lorsque se jouera devant les deux chambres réunies le sort de la "formule magique", qui consiste à faire cohabiter au gouvernement les principaux partis de la droite à la gauche de l'échiquier politique, en fonction de leur poids respectif dans les urnes.
Ce système politique consensuel assure depuis un demi-siècle la stabilité et la prospérité d'un pays aux 26 cantons à l'autonomie ombrageuse et aux quatre langues nationales. Il est pourtant menacé par la gauche comme par la droite populiste qui veulent engager un bras de fer sur le choix des sept membres du gouvernement (actuellement 2 UDC, 2 socialistes, 2 radicaux (droite libérale) et un démocrate-chrétien).
Les Socialistes et les Verts ont été les premiers à ouvrir le feu en réclamant l'éviction du leader de l'UDC et milliardaire Christoph Blocher, dont les provocations répétées troublent un jeu politique fondé sur le dialogue entre gens de bonne compagnie.
L'UDC a aussitôt répliqué en menaçant de quitter le gouvernement avec armes et bagages pour bloquer le travail du gouvernement et des législateurs par la multiplication de référendums d'initiative populaire. Dans les derniers jours de campagne, l'UDC a même contre-attaqué en évoquant la possibilité de composer un gouvernement d'alliance avec les deux partis du centre-droit.
Sérieuse confrontation pour la formation du gouvernement?
Les arguments des socialistes et des écologistes n'ont pas été entendus par les électeurs. Mais la radicalisation du discours politique a entraîné une relative mobilisation de l'électorat: selon les premières estimations, 47,6% des électeurs se sont déplacés aux urnes, soit le meilleur score depuis 1983.
Dès l'annonce des résultats nationaux, le président de l'UDC, Üli Maurer, a assuré que son parti ne souhaitait pas exclure le PS du gouvernement mais appelé trois des sept ministres sortants, les plus âgés, à remettre leur siège en jeu lors de la désignation du gouvernement le 12 décembre prochain.
"La Suisse, qui est le pays le plus ouvert d'Europe a maintenant la droite la plus xénophobe d'Europe", a dénoncé dimanche Alpha Drame un conseiller municipal écologiste de Genève originaire de Guinée Conakry.
"Il y a un sentiment de peur de la population qui est dépassée par les questions liées à la mondialisation", a observé de son côté la sénatrice socialiste Liliane Maury Pasquier élue au Conseil des Etats (chambre haute). "L'UDC enveloppe tout ça d'une couverture xénophobe et antieuropéenne. Les gens pensent mieux se défendre en votant UDC", a-t-elle expliqué.
Frodon- Nounou d'enfer
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