05-03 - LE PETIT JULIEN

Je viens d'entendre aux infos qu'un corps aurait été retrouvé et qu'il serait possible que ce soit Julien....

J'ai aussi attendu l'information, mais il y avait eu d'espoir de le retrouver en vie.

moi ca finit par m enerver d entendre sans arret des histoires ou les petits comme ca sont soit enlevés, ou tués etc....
mais bon sang les parents pouvaient pas mettre une capote et tirer seulement un coup plutot que de prendre la responsabilité d un enfant !!!!! quand meme!!!!!!!!!!!!!

Un corps d'enfant découvert dans la Drôme



Le corps d'un enfant "qui pourrait être celui du petit Julien", disparu depuis le 29 janvier à Bourg-lès-Valence dans la Drôme, a été retrouvé lundi dans le Rhône entre Valence et Montélimar. L'information a été révélée lundi soir par l'avocat de la mère du garçonnet, Me Naceur Derbel. En fin de soirée, le procureur de la République de Valence, Jean-Pierre Nahon, a indiqué qu'il y avait de "fortes probabilités" pour que le corps soit effectivement celui de l'enfant.

Des ouvriers ont découvert le corps d'un enfant lundi vers 18 heures juste après le barrage de Beauchastel. Des recherches avaient déjà été effectuées, un peu plus au nord, aux environs du barrage de Charme-sur-Rhône. D'autres sondages avaient été conduits à proximité de l'usine hydro-électrique de Beauchastel. Une autopsie doit avoir lieu pour identifier le corps.

Julien : des doutes malgré l'autopsie




Des analyses plus approfondies vont être réalisées. Car l'autopsie du petit corps, qui est très probablement celui du petit Julien disparu fin janvier, n'a pas permis mercredi de révéler avec certitude les causes de la mort, a indiqué mercredi le procureur de la République de Valence. Selon lui, "les expertises complémentaires risquent de prendre un temps relativement long, soit environ trois semaines".

"L'autopsie n'a pas mis en lumière de traces de blessure ou de traumatisme", a affirmé le magistrat qui a refusé de dire si de l'eau avait été détectée dans les poumons de l'enfant, qui pourrait être révélatrice d'une noyade. "S'il y a de l'eau, (il faudra d'abord déterminer) quelle est la nature de cette eau".

Le corps retrouvé lundi dans le Rhône est bien celui de Julien, l'enfant de trois ans disparu fin janvier à Bourg-lès-Valence, dans la Drôme, selon les résultats d'analyses ADN, a indiqué vendredi le procureur de la République de Valence Jean-Pierre Nahon."Le corps de l'enfant découvert le 5 mars 2007 à 16H45 au barrage de Baix à Logis-Neuf (Drôme) correspond, après comparaison d'ADN, à celui de l'enfant Julien Sery, disparu le 29 janvier 2007 à Bourg-lès-Valence", a annoncé le procureur dans un communiqué de presse.

Un permis d'inhumer "a été délivré et le corps a pu être mis à la libre disposition de la famille", ajoute-t-il. Jean-Pierre Nahon avait souligné qu'il existait de "fortes probabilités" que le corps découvert en début de semaine soit celui de Julien, l'âge, la taille et les vêtements trouvés sur le cadavre correspondant à ceux du garçonnet disparu. Des analyses complémentaires sont attendues d'ici trois semaines afin de déterminer les causes de la mort de l'enfant.

Reste à savoir si on l'a pas un peu poussé dans l'eau ce pauvre gamin....

oui, surement cela, desolant

Vive émotion aux obsèques du petit Julien

"Ta maman croit aux anges et tu as tout d'un ange (...) alors va rejoindre celui qui nous a déjà quitté. Va Julien, vole petit ange." Une amie de la famille a lu un texte de condoléances lors des obsèques du petit Julien, mercredi, à Bourg-lès-Valence, dans la Drôme, un mois jour pour jour après l'inhumation de son beau-père. Les deux corps reposent désormais côte à côte.

Le cercueil blanc, contenant le corps du petit garçon de 3 ans, avait auparavant été béni en l'église Saint-Pierre de Bourg-lès-Valence, au cours d'une messe de funérailles suivie par une centaine de personnes. Face à lui, sa mère Marie-Nadège Séry était encadrée par ses trois autres enfants, Cindy, Jordan et Alexandre, une "famille dans une peine immense", selon le père Hugues Paulze d'Ivoy. "Il y a un mois tout juste, nous étions déjà ici pour Jean-Eric Zémia", le beau-père de Julien, a-t-il rappelé en préambule, évoquant un "temps terriblement long, insupportable depuis le 29 janvier", jour où la mère de Julien avait signalé la disparition de son benjamin aux policiers, qui avaient placé M. Zémia en garde à vue pendant 12 heures. Le 31 janvier, celui-ci s'était suicidé, laissant une lettre clamant son innocence.

"Pourquoi toi ?"

"Pourquoi dans une même famille, ces deux morts, ces deux départs, si douloureux et si énigmatiques en même temps ?", s'est interrogé le religieux. "On ne peut pas consoler la perte d'un enfant, il n'y a pas de mots, de justifications, d'explications", a poursuivi le curé, en évoquant une mère "transpercée de douleur". Mme Séry a eu du mal à contenir cette peine, qui a éclaté à deux reprises, à son entrée dans l'église et après avoir béni le cercueil de son fils.

"Julien, drame. Julien, disparition. Julien, enquête. Julien, radio. Julien, journaux... Quelle curieuse association", a énuméré une amie de la famille dans une lecture. "Mais pourquoi toi ?", a-t-elle demandé, en faisant écho aux registres de condoléances ouverts à l'entrée de l'église et sur lesquels des messages de soutien, mais aussi de désarroi, ont été inscrits. Une autre amie a lu un texte de Jean-Jacques Goldman, retenu par les frères et soeur de Julien. Le cercueil a ensuite été emmené au cimetière communal de Bourg-lès-Valence, sous des gerbes de fleurs blanches, décorées de petits papillons blancs.

Le corps de Julien avait été retrouvé le 5 mars dans le Rhône, au barrage de Baix à Logis-neuf. Les causes du décès restent encore inconnues. Des analyses devraient livrer des informations d'ici trois semaines, notamment sur la date de la mort. A l'heure actuelle, les hypothèses sont nombreuses, allant de l'enlèvement à la noyade en passant par l'accident domestique passé sous silence.

La mère de Julien a été entendue

Marie-Nadège Séry, la mère du petit Julien dont le corps a été retrouvé début mars dans le Rhône, a été entendue jeudi après-midi par la juge d'instruction en tant que témoin. Elle a quitté le palais de justice de Valence, où elle était arrivée à 13h40, par une porte dérobée, après avoir été entendue par la juge Sophie Muraciole, en compagnie de son avocat Me Naceur Derbel. Marie-Nadège Séry est pour le moment considérée comme partie civile dans le cadre de l'information judiciaire ouverte le 15 février par le procureur de la République de Valence, Jean-Pierre Nahon, pour "enlèvement et séquestration".

Son audition a essentiellement porté sur les relations existant au sein de la famille qu'elle formait avec Jean-Eric Zémia, le beau-père de Julien et père de ses trois autres enfants, ainsi que sur son emploi du temps le jour de la disparition du garçonnet. Elle avait été convoquée une première fois par la juge début mars, mais la découverte du corps d'un petit garçon, plus tard identifié comme celui de Julien, avait entraîné le report de l'audition.

La mère du petit garçon, disparu fin janvier, a déjà été entendue par la police judiciaire de Lyon comme témoin, le 6 février, et une perquisition avait été menée au domicile familial le 17 février. Mais aucun de ces deux actes de procédure ne semble avoir fait avancer l'enquête de façon significative. Le beau-père de Julien s'est suicidé le 31 janvier après plus de 12 heures de garde à vue dans le cadre de la disparition de Julien. Il avait laissé une lettre dans laquelle il clamait son innocence dans la disparition du garçonnet. Marie-Nadège Séry a elle toujours déclaré que son fils de trois ans avait disparu de l'appartement familial alors qu'elle faisait la sieste.