Le Femina à Fottorino, le Médicis à Hatzfeld
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Le Femina à Fottorino, le Médicis à Hatzfeld
Jean Hatzfeld (à gauche) et Eric Fottorino (à droite), respectivement Médicis et Femina 2007
Sans surprise, le Femina 2007 a été attribué au premier tour à Eric Fottorino pour "Baisers de cinéma"
Après le Goncourt et le Renaudot, c'est un nouveau prix littéraire qui tombe dans l'escarcelle de Gallimard.
Le prix Médicis 2007 du roman,lui, a été attribué au journaliste Jean Hatzfeld pour "La stratégie des antilopes" ( Seuil).
Le troisième livre de Hatzfeld sur le génocide rwandais
Grand reporter, Jean Hatzeld, 58 ans, a couvert de nombreux conflits dans le monde pour "Libération" auquel il a collaboré pendant près de 30 ans, mais il a été marqué plus que tout par le génocide rwandais.
"La stratégie des antilopes" (Le Seuil) est le troisième livre qu'il consacre à l'effroyable massacre commis en 1994 au Rwanda par le régime hutu extrêmiste (plus de 800.000 morts en une centaine de jours, en majorité des Tutsis, mais aussi des Hutus jugés trop modérés par le régime au pouvoir).
Un livre témoignage exceptionnel, né de la décision en 2003 des autorités rwandaises de libérer après sept années de captivité 40.000 tueurs ayant participé aux massacres et de les renvoyer dans leurs villages où assassins et victimes vivent depuis côte à côte. Jean Hatzfeld s'est rendu "dix, vingt fois" à Nyamata, au sud de Kigali, où 50.000 Tutsis ont été massacrés à la machette par les milices hutues.
L'écrivain-journaliste a souligné l'importance du prix "pour faire
comprendre (sa) démarche" qui consiste à "faire de la littérature avec un événement" comme le génocide au Rwanda.
"C'est formidable, pour le livre, pour les gens de là-bas. C'est un livre difficile, on pense que les jurés ne vont pas avoir le culot de le faire et ils l'ont fait", a-t-il affirmé après le vote du jury."C'est important pour faire comprendre ce que j'ai voulu faire, de la
littérature avec un événement comme celui-ci. Faire entrer les gens par l'écrit dans un univers qui est celui du génocide".
Jean Hatzfeld avait déjà obtenu le Prix Femina en 2003 avec "Une saison de machettes", premier volet de sa trilogie consacrée au Rwanda. "Ma tentative a été de dire : on peut créer de vrais personnages de livres à partir de personnages réels, mais je ne suis pas le premier. C'est le récit, la question du personnage, la rencontre de l'écrivain avec ces gens là qui est primordiale".
Les autres prix Médicis
Le prix Médicis 2007 étranger a été attribué à l'unanimité à l'Américain Daniel Mendelsohn pour "Les Disparus", publié chez Flammarion. "Les Disparus" raconte la quête de Mendelsohn sur les traces de son grand-oncle Shmiel, de sa femme et de leur quatre filles, tués quelque part dans l'est de la Pologne, en 1941. Ce livre est né de la découverte de lettres désespérées écrites en 1939 par Shmiel à son frère, installé en Amérique. Daniel Mendelsohn, né en 1960, est parti sur les traces de ces six disparus, rencontrant des témoins épars dans une douzaine de pays.
Le prix Médicis de l'essai a été attribué à l'Américaine Joan Didion pour "L'année de la pensée magique" (Grasset), également à l'unanimité. Joan Didion, née en 1934 à
Sacramento, en Californie, et est reconnue comme une chroniqueuse et une figure intellectuelle d'importance dans son pays.
Femina :"Baisers de cinéma" récompensé
Le prix Femina 2007 a été attribué au premier tour à Eric Fottorino (écrivain, mais aussi directeur de la rédaction du "Monde") pour "Baisers de cinéma". A 40 ans, Gilles, le narrateur de "Baisers de cinéma", cherche désespérément sa mère dans les cinémas du Quartier latin. Son père, chef opérateur réputé de la Nouvelle vague, lui a avoué avant de mourir qu'il était le fils d'une actrice célèbre. L'occasion de décrire quelques scènes mythiques, qui hantent l'imaginaire des cinéphiles.
Le lauréat a estimé que le prix couronnait "quelque chose de très personnel, de très intime"."J'aime bien l'idée d'une chaîne. On se succède les uns aux autres", a-t-il souligné à propos des prix littéraires de l'automne : "C'est le couronnement de quelque chose de très important, de très personnel, de très intime" (la recherche de la mère). "C'est une quête et une enquête".
Après le Goncourt à "Alabama song" de Gilles Leroy et le Renaudot surprise attribué à Daniel Pennac pour "Chagrin d'école" (sans compter le prix Décembre à "Cercle" de Yannick Haenel), c'est un nouveau prix littéraire pour Gallimard, grand gagnant de la saison.
2007 s'avère décidément une année faste pour la maison de la rue Sébastien-Bottin, qui a aussi sorti fin octobre, en version française, le septième et dernier tome des aventures d'Harry Potter, dont elle détient les droits.
Le prix Femina 2007 du roman étranger a été attribué lundi au premier tour à l'écrivain britannique Edward Saint Aubyn pour son roman "Le goût de ma mère".Le livre de Saint-Aubyn, paru en français chez Christian Bourgois et intitulé "Mother's milk" dans sa version originale, raconte la mauvaise passe que traverse une famille comme beaucoup d'autres, et la façon dont elle fait face aux questions de la maternité, du mariage et de la fidélité.
Le Femina du meilleur essai est revenu au journaliste et romancier français Gilles Lapouge, dont "L'encre du voyageur" (Albin Michel) offre une reflexion sur les liens intimes entre voyage et écriture et leurs influences réciproques.
Frodon- Nounou d'enfer
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Re: Le Femina à Fottorino, le Médicis à Hatzfeld
Le Goncourt des lycéens à Philippe Claudel
Le 20ème Goncourt des lycéens a été décerné lundi à Philippe Claudel pour "Le rapport de Brodeck" (Stock)
"Ca nous a pris aux tripes" a déclaré une des jeunes jurées, qui a salué l'"écriture poignante" et la "dimension universelle" du roman.
Avant même ce prix réputé très vendeur, le dernier roman de Philippe Claudel (qui a aussi reçu le prix des Libraires) dépassait, selon l'éditeur, les 150.000 exemplaires vendus.
Une fable effroyablement sombre
Enquête autour d'un crime (comme l'étaient "Les Ames grises", qui avaient pour cadre la guerre de 14-18), "Le rapport de Brodeck" est un livre oppressant où l'enfer (la guerre, les camps de concentration) cache toujours un pire à venir. L'absence de précision géographique ou historique donne à ce roman particulier, très éloigné de la minutieuse précision des "Bienveillantes" de Jonathan Littell, une dimension de fable (voir critique complète ici).
Maître de conférences à l'université de Nancy, où il enseigne à l'Institut européen du cinéma et de l'audiovisuel, Philippe Claudel, né en 1962, avait reçu le prix Renaudot 2003 pour "Les Ames grises", adapté au cinéma en 2005.
Créé en 1988 et organisé par le ministère de l'Education nationale et la Fnac, le Goncourt des lycéens est décerné par 13 délégués élus par les 57 lycées participants. Les lycéens de seconde, première et terminale, généralistes comme professionnelles, ont eu deux mois pour lire et étudier les oeuvres sélectionnées. Les quinze oeuvres en lice étaient celles de la première sélection du prix Goncourt. Au terme des délibérations, le roman de Philippe Claudel a devancé "A l'abri de rien" d'Olivier Adam, grand perdant des prix 2007, malgré (à cause de ?) la grande qualité et l'extrême actualité de son roman (sur les sans-papiers) et "La chaussure sur le toit" de Vincent Delecroix.
Le Goncourt des lycéens fait partie des prix qui ont un effet
démultiplicateur important sur les ventes. Il avait consacré en 2006 la romancière camerounaise Léonora Miano pour "Contours du jour qui vient" (Plon).
"Le rapport de Brodeck" : la Shoah selon Claudel
"Je m'appelle Brodeck et je n'y suis pour rien. Je tiens à le dire. Il faut que tout le monde le sache". D'emblée, le ton est donné : le dernier livre de Philippe Claudel est placé sous le signe de la culpabilité, et les non-dits cachent toujours le pire.
Après la guerre de 14-18 ("Les Ames Grises"), l'écrivain choisit ici comme cadre et ressort la Deuxième Guerre mondiale.
Comme dans "Les Ames grises", l'histoire et l'Histoire se déroulent à partir d'un fait divers : dans un village sans nom, un homme sans nom est victime d'un meurtre collectif. Brodeck, le narrateur, qui n'a pas participé à l'assassinat ("je n'y suis pour rien...") est chargé d'écrire un rapport. Pour dédouaner les meurtriers ...
Philippe Claudel sait comme personne jouer avec ces inconnus. Les personnages, les endroits...restent vagues. Puis par touches, le romancier fait apparaître quelques pièces du puzzle. On comprend assez vite qu’on est après guerre, celle où on envoyait des gens dans des camps de concentration. Puis on découvre qu’on est dans un pays montagneux dans lequel les soldats sont venus. Un pays de dialecte germanique…On pense à l’Autriche, la Bavière, la Tchécoslovaquie… On peut être partout. Cet endroit sans nom et ces habitants sans passé et sans Histoire, n’est ce pas le village de tout le monde, le village-monde ?
Pour écrire son rapport, Brodeck rencontre les habitants, plonge dans les mystères des uns et des autres, révèle les secrets enfouis, nous rapporte sa propre vie. Il a fui les pogroms d'un pays (non nommé) pour arriver dans le village où il vit. Ce village, il y est retourné après avoir connu l'enfer des camps d'extermination, et en avoir réchappé. Chapitre après chapitre, l'horreur s'accentue et chaque certitude s'effondre : le héros ni le lecteur ne peuvent s'accrocher à rien. Rien ne résiste au vent de l'Histoire et à la lâcheté des hommes.
Le désarroi du lecteur est renforcé par l'usage ponctuel d'un dialecte germanique forgé par Claudel (autrichien ? alsacien ?). L'homme tué évoqué tout au long du roman est appelé "l'anderer" (l'autre). L'Autre, figure de la conscience. L'Autre, insupportable reproche à vos crimes passés, qu'il faut éliminer.
Fable atroce, "Le rapport de Brodeck"est efficace et terriblement sombre. Dans une interview au "Nouvel Observateur", l'écrivain se présente comme l'anti-Littell (Goncourt 2006 pour "Les Bienveillantes"). Pure fiction, son roman ne donne aucune précision historique ou géographique. Un flou sur lequel se greffent des scènes d'horreur quasi-fantasmatiques (la femme du dirigeant du camp assistant à la pendaison des détenus, son bébé dans les bras) qui suscitent le retour à l'éternelle question : est-il légitime de faire de la fiction sur l'Holocauste ? Si le livre est fort, il crée un durable sentiment de malaise
Le 20ème Goncourt des lycéens a été décerné lundi à Philippe Claudel pour "Le rapport de Brodeck" (Stock)
"Ca nous a pris aux tripes" a déclaré une des jeunes jurées, qui a salué l'"écriture poignante" et la "dimension universelle" du roman.
Avant même ce prix réputé très vendeur, le dernier roman de Philippe Claudel (qui a aussi reçu le prix des Libraires) dépassait, selon l'éditeur, les 150.000 exemplaires vendus.
Une fable effroyablement sombre
Enquête autour d'un crime (comme l'étaient "Les Ames grises", qui avaient pour cadre la guerre de 14-18), "Le rapport de Brodeck" est un livre oppressant où l'enfer (la guerre, les camps de concentration) cache toujours un pire à venir. L'absence de précision géographique ou historique donne à ce roman particulier, très éloigné de la minutieuse précision des "Bienveillantes" de Jonathan Littell, une dimension de fable (voir critique complète ici).
Maître de conférences à l'université de Nancy, où il enseigne à l'Institut européen du cinéma et de l'audiovisuel, Philippe Claudel, né en 1962, avait reçu le prix Renaudot 2003 pour "Les Ames grises", adapté au cinéma en 2005.
Créé en 1988 et organisé par le ministère de l'Education nationale et la Fnac, le Goncourt des lycéens est décerné par 13 délégués élus par les 57 lycées participants. Les lycéens de seconde, première et terminale, généralistes comme professionnelles, ont eu deux mois pour lire et étudier les oeuvres sélectionnées. Les quinze oeuvres en lice étaient celles de la première sélection du prix Goncourt. Au terme des délibérations, le roman de Philippe Claudel a devancé "A l'abri de rien" d'Olivier Adam, grand perdant des prix 2007, malgré (à cause de ?) la grande qualité et l'extrême actualité de son roman (sur les sans-papiers) et "La chaussure sur le toit" de Vincent Delecroix.
Le Goncourt des lycéens fait partie des prix qui ont un effet
démultiplicateur important sur les ventes. Il avait consacré en 2006 la romancière camerounaise Léonora Miano pour "Contours du jour qui vient" (Plon).
"Le rapport de Brodeck" : la Shoah selon Claudel
"Je m'appelle Brodeck et je n'y suis pour rien. Je tiens à le dire. Il faut que tout le monde le sache". D'emblée, le ton est donné : le dernier livre de Philippe Claudel est placé sous le signe de la culpabilité, et les non-dits cachent toujours le pire.
Après la guerre de 14-18 ("Les Ames Grises"), l'écrivain choisit ici comme cadre et ressort la Deuxième Guerre mondiale.
Comme dans "Les Ames grises", l'histoire et l'Histoire se déroulent à partir d'un fait divers : dans un village sans nom, un homme sans nom est victime d'un meurtre collectif. Brodeck, le narrateur, qui n'a pas participé à l'assassinat ("je n'y suis pour rien...") est chargé d'écrire un rapport. Pour dédouaner les meurtriers ...
Philippe Claudel sait comme personne jouer avec ces inconnus. Les personnages, les endroits...restent vagues. Puis par touches, le romancier fait apparaître quelques pièces du puzzle. On comprend assez vite qu’on est après guerre, celle où on envoyait des gens dans des camps de concentration. Puis on découvre qu’on est dans un pays montagneux dans lequel les soldats sont venus. Un pays de dialecte germanique…On pense à l’Autriche, la Bavière, la Tchécoslovaquie… On peut être partout. Cet endroit sans nom et ces habitants sans passé et sans Histoire, n’est ce pas le village de tout le monde, le village-monde ?
Pour écrire son rapport, Brodeck rencontre les habitants, plonge dans les mystères des uns et des autres, révèle les secrets enfouis, nous rapporte sa propre vie. Il a fui les pogroms d'un pays (non nommé) pour arriver dans le village où il vit. Ce village, il y est retourné après avoir connu l'enfer des camps d'extermination, et en avoir réchappé. Chapitre après chapitre, l'horreur s'accentue et chaque certitude s'effondre : le héros ni le lecteur ne peuvent s'accrocher à rien. Rien ne résiste au vent de l'Histoire et à la lâcheté des hommes.
Le désarroi du lecteur est renforcé par l'usage ponctuel d'un dialecte germanique forgé par Claudel (autrichien ? alsacien ?). L'homme tué évoqué tout au long du roman est appelé "l'anderer" (l'autre). L'Autre, figure de la conscience. L'Autre, insupportable reproche à vos crimes passés, qu'il faut éliminer.
Fable atroce, "Le rapport de Brodeck"est efficace et terriblement sombre. Dans une interview au "Nouvel Observateur", l'écrivain se présente comme l'anti-Littell (Goncourt 2006 pour "Les Bienveillantes"). Pure fiction, son roman ne donne aucune précision historique ou géographique. Un flou sur lequel se greffent des scènes d'horreur quasi-fantasmatiques (la femme du dirigeant du camp assistant à la pendaison des détenus, son bébé dans les bras) qui suscitent le retour à l'éternelle question : est-il légitime de faire de la fiction sur l'Holocauste ? Si le livre est fort, il crée un durable sentiment de malaise
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Re: Le Femina à Fottorino, le Médicis à Hatzfeld
Le prix Interallié à Ono-dit-Biot pour "Birmane"
Le prix Interallié 2007 a été attribué mardi à Christophe Ono-dit-Biot pour son roman "Birmane" (Plon)
Choisi par six voix contre quatre, Christophe Ono-dit-Biot, 32 ans, est journaliste au "Point" et romancier.
"Birmane" est son 4ème roman. Sorti quelques jours avant les manifestations conduites par les moines bouddhistes à Rangoun, le livre a bénéficié de l'intérêt du public pour la Birmanie, dont l'auteur est un fin connaisseur.
Dans "Birmane", un reporter à la recherche d'une interview "du plus grand trafiquant de drogue de tous les temps" découvre l'emprise de la dictature.
Christophe Ono-dit-Biot, qui a réalisé lui même plusieurs reportages dans ce pays, est intervenu à de nombreuses reprises dans les médias durant la crise de septembre pour dénoncer la corruption du régime militaire, comme il le fait dans son livre. Il est aussi l'auteur de "Désagrégé(e)" (2003) et de "Génération spontanée" (2005).
Plusieurs journalistes ont reçu des prix littéraires cette année : le Médicis 2007 a récompensé Jean Hatzfeld, grand reporter qui a couvert pendant trente ans des conflits sur toute la planète pour "Libération", le Femina 2007 a été décerné au directeur de la rédaction du "Monde" Eric Fottorino, et l'Interallié à un journaliste du "Point" ("Point" dirigé par Franz-Olivier Giesbert, influent juré Renaudot).
Le prix Interallié 2007 a été attribué mardi à Christophe Ono-dit-Biot pour son roman "Birmane" (Plon)
Choisi par six voix contre quatre, Christophe Ono-dit-Biot, 32 ans, est journaliste au "Point" et romancier.
"Birmane" est son 4ème roman. Sorti quelques jours avant les manifestations conduites par les moines bouddhistes à Rangoun, le livre a bénéficié de l'intérêt du public pour la Birmanie, dont l'auteur est un fin connaisseur.
Dans "Birmane", un reporter à la recherche d'une interview "du plus grand trafiquant de drogue de tous les temps" découvre l'emprise de la dictature.
Christophe Ono-dit-Biot, qui a réalisé lui même plusieurs reportages dans ce pays, est intervenu à de nombreuses reprises dans les médias durant la crise de septembre pour dénoncer la corruption du régime militaire, comme il le fait dans son livre. Il est aussi l'auteur de "Désagrégé(e)" (2003) et de "Génération spontanée" (2005).
Plusieurs journalistes ont reçu des prix littéraires cette année : le Médicis 2007 a récompensé Jean Hatzfeld, grand reporter qui a couvert pendant trente ans des conflits sur toute la planète pour "Libération", le Femina 2007 a été décerné au directeur de la rédaction du "Monde" Eric Fottorino, et l'Interallié à un journaliste du "Point" ("Point" dirigé par Franz-Olivier Giesbert, influent juré Renaudot).
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Re: Le Femina à Fottorino, le Médicis à Hatzfeld
Le prix du roman Francetélévisions à Olivier Adam
Olivier Adam - (c) Richard Dumas
Un jury de 25 téléspectateurs a décerné jeudi le Prix du roman Francetélévisions à Olivier Adam pour "A l'abri de rien"
Au 5ème tour de scrutin, le lauréat a obtenu 14 voix contre 11 à Christophe Donner pour Un roi sans lendemain (Grasset).
Un téléfilm adapté du roman d'Olivier Adam sera diffusé jeudi 22 novembre sur France 3, sous le titre "Maman est folle"(avec Isabelle Carré dans le rôle principal).
"A l'abri de rien", désormais prix du roman Francetélévisions 2007, figure parmi les bonnes ventes de la rentrée.
Un beau succès pour une histoire poignante (celle de Marie, mère de famille désoeuvrée qui vient en aide aux sans-papiers), et une reconnaissance supplémentaire pour un romancier aguerri de 33 ans , qui vit de sa plume à Saint-Malo, loin des milieux parisiens qui l'indifférent.
Olivier Adam - (c) Richard Dumas
Un jury de 25 téléspectateurs a décerné jeudi le Prix du roman Francetélévisions à Olivier Adam pour "A l'abri de rien"
Au 5ème tour de scrutin, le lauréat a obtenu 14 voix contre 11 à Christophe Donner pour Un roi sans lendemain (Grasset).
Un téléfilm adapté du roman d'Olivier Adam sera diffusé jeudi 22 novembre sur France 3, sous le titre "Maman est folle"(avec Isabelle Carré dans le rôle principal).
"A l'abri de rien", désormais prix du roman Francetélévisions 2007, figure parmi les bonnes ventes de la rentrée.
Un beau succès pour une histoire poignante (celle de Marie, mère de famille désoeuvrée qui vient en aide aux sans-papiers), et une reconnaissance supplémentaire pour un romancier aguerri de 33 ans , qui vit de sa plume à Saint-Malo, loin des milieux parisiens qui l'indifférent.
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