Le Fooding: marque ou nom commun ?
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Le Fooding: marque ou nom commun ?
Le Fooding: marque ou nom commun ?
Le Fooding et ses créateurs seraient-ils victimes de leur succès ? Le nom fait des envieux et la justice s'en mêle
Alexandre Cammas - Bureau du Fooding
La cour d'appel de Paris vient de déchoir de ses droits sur la marque l'un des fondateurs du Fooding.
Alexandre Cammas, l'un des créateurs du Fooding (un nom déposé) et des manifestations afférentes, était opposé au chef Joël Robuchon et à la société Fleury Michon Traiteur qui apposent l'expression "Fooding Tentations" sur leurs produits.
http://www.lefooding.com/accueil.htm
Créé au début de la décennie, le bureau du Fooding, qui est une contraction des mots anglais food (nourriture) et feeling (sentiment, sensation), organise des manifestations gastronomiques plusieurs fois par an aux quatre coins de France, et est devenu en quelques années, après quelques réticences (l'anglicisme faisait monter la moutarde au nez des ayatollah des fourneaux), un mouvement reconnu et apprécié à travers l'Hexagone mais aussi à l'étranger pour sa façon décontractée et contemporaine d'apprécier la table.
Alors, cette histoire c'est un peu l'histoire du pot de terre contre le pot de fer... Pour Fleury Michon Traiteur, un empire dont le chiffre d'affaire se compte en centaines de millions d'euros et dont les produits sont vendus en supermarché, le Fooding n'est pas une marque: il est devenu un nom commun désignant une nouvelle tendance culinaire.
Pour la bande de joyeux agitateurs culinaires du bureau du Fooding, 29 ans de moyenne d'âge et des rêves plein les poches, il s'agit au contraire d'une marque qu'ils ont su imposer à force de créativité et de travail.
Pourtant, la Cour d'appel de Paris a été dans le même sens que Fleury Michon, jugeant que Alexandre Cammas avait "fait preuve de réactions insuffisantes, peu proportionnées à l'emploi massif et amplement répandu du terme "Fooding".
Difficile de ne pas être ému en apprenant que la cour a prononcé la déchéance des droits d'Alexandre Cammas sur les marques Fooding. Difficile aussi, de ne pas être tout simplement surpris du bradage d'un travail original mené depuis plusieurs années. Alors quoi, suffirait-il de s'approprier les idées et les concepts des autres pour en déchoir ses créateurs ?
Alexandre Cammas, qui a été en outre condamné dans un arrêt du 31 octobre à payer 5000 euros à Joel Robuchon et à Fleury Michon Traiteur au titre des frais, a jugé le premier la décision de justice "très étonnante et surprenante". Il a indiqué qu'il saisirait la Cour de Cassation, et "s'il le faut, la Cour de Justice européenne".
"On est pas dans l'affrontement", nous a expliqué Alexandre Cammas, joint par téléphone, "c'est juste que notre travail et nos idées ne sont pas respectés. On se battra jusqu'au bout pour récupérer notre bébé et pour qu'il reste un gage d'originalité et de qualité".
De fait, ce n'est pas la première fois que le Fooding va au charbon pour défendre son nom, synonyme de surprises et de tendances autour de la gastronomie et du goût.
Récemment, le bureau du Fooding avait gagné en justice contre un restaurateur qui utilisait la marque Fooding sur son établissement, dans son menu et sur sa carte parce qu'il se servait de la notoriété du Guide du Fooding en entretenant la confusion.
Dans les semaines à venir, le Fooding mènera en justice un autre bras de fer avec la marque Playmobil, qui avait apposé un sticker "Semaine du fooding" sur un Playmobil cuisinier. Alexandre Cammas et les siens sont confiants.
Nous, on ne va pas se laisser abattre. D'autant que le toujours très attendu Guide du Fooding Paris 2008, hébergé ces dernières années par Libération, sort le 22 novembre sous forme de hors-série du Nouvel Observateur avec 400 adresses et des pages magazine. Et que pour couronner le tout la Semaine du Fooding démarre le 26 novembre à Paris, Lyon et Marseille. On y fera honneur. A Table!
Le Fooding et ses créateurs seraient-ils victimes de leur succès ? Le nom fait des envieux et la justice s'en mêle
Alexandre Cammas - Bureau du Fooding
La cour d'appel de Paris vient de déchoir de ses droits sur la marque l'un des fondateurs du Fooding.
Alexandre Cammas, l'un des créateurs du Fooding (un nom déposé) et des manifestations afférentes, était opposé au chef Joël Robuchon et à la société Fleury Michon Traiteur qui apposent l'expression "Fooding Tentations" sur leurs produits.
http://www.lefooding.com/accueil.htm
Créé au début de la décennie, le bureau du Fooding, qui est une contraction des mots anglais food (nourriture) et feeling (sentiment, sensation), organise des manifestations gastronomiques plusieurs fois par an aux quatre coins de France, et est devenu en quelques années, après quelques réticences (l'anglicisme faisait monter la moutarde au nez des ayatollah des fourneaux), un mouvement reconnu et apprécié à travers l'Hexagone mais aussi à l'étranger pour sa façon décontractée et contemporaine d'apprécier la table.
Alors, cette histoire c'est un peu l'histoire du pot de terre contre le pot de fer... Pour Fleury Michon Traiteur, un empire dont le chiffre d'affaire se compte en centaines de millions d'euros et dont les produits sont vendus en supermarché, le Fooding n'est pas une marque: il est devenu un nom commun désignant une nouvelle tendance culinaire.
Pour la bande de joyeux agitateurs culinaires du bureau du Fooding, 29 ans de moyenne d'âge et des rêves plein les poches, il s'agit au contraire d'une marque qu'ils ont su imposer à force de créativité et de travail.
Pourtant, la Cour d'appel de Paris a été dans le même sens que Fleury Michon, jugeant que Alexandre Cammas avait "fait preuve de réactions insuffisantes, peu proportionnées à l'emploi massif et amplement répandu du terme "Fooding".
Difficile de ne pas être ému en apprenant que la cour a prononcé la déchéance des droits d'Alexandre Cammas sur les marques Fooding. Difficile aussi, de ne pas être tout simplement surpris du bradage d'un travail original mené depuis plusieurs années. Alors quoi, suffirait-il de s'approprier les idées et les concepts des autres pour en déchoir ses créateurs ?
Alexandre Cammas, qui a été en outre condamné dans un arrêt du 31 octobre à payer 5000 euros à Joel Robuchon et à Fleury Michon Traiteur au titre des frais, a jugé le premier la décision de justice "très étonnante et surprenante". Il a indiqué qu'il saisirait la Cour de Cassation, et "s'il le faut, la Cour de Justice européenne".
"On est pas dans l'affrontement", nous a expliqué Alexandre Cammas, joint par téléphone, "c'est juste que notre travail et nos idées ne sont pas respectés. On se battra jusqu'au bout pour récupérer notre bébé et pour qu'il reste un gage d'originalité et de qualité".
De fait, ce n'est pas la première fois que le Fooding va au charbon pour défendre son nom, synonyme de surprises et de tendances autour de la gastronomie et du goût.
Récemment, le bureau du Fooding avait gagné en justice contre un restaurateur qui utilisait la marque Fooding sur son établissement, dans son menu et sur sa carte parce qu'il se servait de la notoriété du Guide du Fooding en entretenant la confusion.
Dans les semaines à venir, le Fooding mènera en justice un autre bras de fer avec la marque Playmobil, qui avait apposé un sticker "Semaine du fooding" sur un Playmobil cuisinier. Alexandre Cammas et les siens sont confiants.
Nous, on ne va pas se laisser abattre. D'autant que le toujours très attendu Guide du Fooding Paris 2008, hébergé ces dernières années par Libération, sort le 22 novembre sous forme de hors-série du Nouvel Observateur avec 400 adresses et des pages magazine. Et que pour couronner le tout la Semaine du Fooding démarre le 26 novembre à Paris, Lyon et Marseille. On y fera honneur. A Table!
Frodon- Nounou d'enfer
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Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
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