Garde civil espagnol abattu: interpellations

Un homme et une femme, soupçonnés d'avoir tué le policier espagnol à Capbreton, ont été interpellés mercredi
Le couple, soupçonné d'appartenir à l'ETA, était armé et sortait d'un hôtel situé Châteauneuf-de-Randon (Lozère), selon les premiers éléments de l'enquête.

Un commando présumé de l'ETA a tiré samedi à Capbreton de sang froid sur deux gardes civils désarmés en mission de renseignement en France. L'un a été tué et l'autre grièvement blessé.

Ils avaient en leur possession une forte somme d'argent en liquide et parlaient "avec un fort accent espagnol", a-t-on appris de source proche de l'enquête.

Ils ont été placés en garde à vue, a-t-on ajouté, sans autres détails.

Immédiatement connue cette interpellation, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a "salué le travail des forces de l'ordre et souhaité que l'identification en cours détermine au plus vite s'il s'agit des individus recherchés".

Capbreton : le 2e garde civil espagnol est décédé

Il était en état de mort cérébral, après avoir été atteint par des tirs d'un commando présumé de l'ETA à Capbreton dans les Landes.

Le 2e garde civil espagnol, hospitalisé depuis samedi dans un état très grave après avoir été atteint par des tirs d'un commando présumé de l'ETA à Capbreton (Landes), est décédé mercredi matin 5 décembre à Bayonne (Pyrénées-atlantiques), a annoncé dans un communiqué le procureur de la République de Paris. Fernando Trapero Blazquez, pris pour cible par "un commando de trois personnes se revendiquant de l'ETA", est mort "mercredi à 10h43", selon le communiqué. Il se trouvait depuis samedi en état "de mort cérébrale". Un commando présumé de l'ETA avait tiré de sang froid samedi sur deux gardes civils espagnols désarmés en mission de renseignement en France, dont M. Trapero, 23 ans. Son collègue, Raul Centeno, 24 ans, avait été tué sur le coup.

Munis d'armes de poings
Par ailleurs, un couple d'Espagnols "correspondant au signalement des individus recherchés" pour l'homicide des deux gardes civils a été interpellé un peu plus tard vers midi par la gendarmerie alors qu'il sortait d'un hôtel de Châteauneuf-sur-Randon (Lozère). On précisait de source policière que l'homme et la femme étaient munis d'armes de poing.
Depuis trois jours, la gendarmerie avait déployé près de 1.500 hommes, dont le GIGN, dans les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon et Auvergne, pour retrouver la trace du couple. Dans un communiqué, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a salué le travail des forces de l'ordre et souhaité "que l'identification en cours détermine au plus vite s'il s'agit bien des individus recherchés".