Les deux otages des Farc sont libres
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Les deux otages des Farc sont libres
Le président vénézuélien affirme avoir parlé au téléphone à Clara Rojas et Consuelo Gonzalez et qu'elles seront ramenées à Caracas dans la soirée.
L'opération de récupération a débuté dans la matinée.
plus d'infos à suivre
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Dernière édition par le Jeu 10 Jan 2008 - 23:57, édité 1 fois
Soso- Bras droit du Chef invisible
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Re: Les deux otages des Farc sont libres
"Je leur ai souhaité la bienvenue à la vie". C'est Hugo Chavez, le président vénézuélien, qui a été le premier à annoncer l'information jeudi après-midi vers 17h, heure française : après plusieurs années aux mains des Farc, la guérilla marxiste colombienne, Clara Rojas, la directrice de campagne de Ingrid Betancourt, et Consuelo Gonzalez, une parlementaire colombienne, ont été libérées. La nouvelle a été confirmée quelques minutes plus tard par la représentante de la Croix rouge internationale (CICR) en Colombie.
Hugo Chavez, qui a parlé aux deux femmes par téléphone juste après qu'elles ont été relâchées par la guérilla, a indiqué qu'elles seraient ramenées à Caracas, la capitale du Venezuela, dans la soirée. Depuis la République dominicaine où il est en voyage officiel, il a assuré qu'elles étaient "en bonne santé".
L'opération de sauvetage, qui avait échoué fin décembre, avait été relancée mercredi soir. Jeudi matin, deux hélicoptères vénézuéliens, portant l'insigne de la Croix-Rouge, s'étaient rendus en Colombie. Après une escale technique à l'aéroport de San José de Guaviare en milieu de matinée, ils avaient pris la direction de la jungle.
Hugo Chavez, qui a parlé aux deux femmes par téléphone juste après qu'elles ont été relâchées par la guérilla, a indiqué qu'elles seraient ramenées à Caracas, la capitale du Venezuela, dans la soirée. Depuis la République dominicaine où il est en voyage officiel, il a assuré qu'elles étaient "en bonne santé".
L'opération de sauvetage, qui avait échoué fin décembre, avait été relancée mercredi soir. Jeudi matin, deux hélicoptères vénézuéliens, portant l'insigne de la Croix-Rouge, s'étaient rendus en Colombie. Après une escale technique à l'aéroport de San José de Guaviare en milieu de matinée, ils avaient pris la direction de la jungle.
Soso- Bras droit du Chef invisible
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Re: Les deux otages des Farc sont libres
Les ex-otages des Farc sont au Venezuela
Quatre heures environ après leur libération dans la jungle colombienne, Clara Rojas et Consuela Gonzalez ont foulé le sol vénézuélien vers 20h45, heure française, sur le petit aéroport de Santo Domingo. Elle sont descendues des hélicoptères qui les avaient ramenées depuis la Colombie pour grimper dans un avion. L'appareil devait les conduire à Caracas, la capitale du Venezuela, où les attendaient leurs proches.
"Bienvenue à la vie"
"Je leur ai souhaité la bienvenue à la vie". C'est Hugo Chavez, le président vénézuélien, qui a été le premier à annoncer l'information jeudi après-midi vers 17h, heure française : après plusieurs années aux mains des Farc, la guérilla marxiste colombienne, Clara Rojas, la directrice de campagne de Ingrid Betancourt, et Consuelo Gonzalez, une parlementaire colombienne, venaient d'être libérées. La nouvelle était confirmée quelques minutes plus tard par la représentante de la Croix rouge internationale (CICR) en Colombie.
Cette opération de sauvetage avait échoué une première fois fois fin décembre. Contre toute attente, elle avait été relancée mercredi soir. Hugo Chavez avait alors annoncé avoir reçu les coordonnées du lieu de libération. Conformément au plan et aux exigences des Farc, deux hélicoptères vénézuéliens, portant l'insigne de la Croix-Rouge, qui a pris part activement à l'opération, s'étaient rendus jeudi matin en Colombie. Après une escale technique à l'aéroport de San José de Guaviare en milieu de matinée, ils avaient pris la direction de la jungle, direction un petit village indigène où a eu lieu la remise des deux femmes. Pour faciliter le passage des hélicoptères, le trafic aérien avait été suspendu dans la région. Les opérations militaires contre la guérilla avaient également été interrompues pour la même raison sur ordre du président colombien Alvaro Uribe.
"Un encouragement" pour Sarkozy
Nicolas Sarkozy, qui avait lancé en décembre un appel solennel aux Farc, a réagi en affirmant lors d'une brève déclaration dans la cour de l'Elysée que "la France se réjouit profondément" de la libération. "C'est un encouragement à persévérer" dans les efforts pour obtenir celle des autres otages, a-t-il ajouté, en remerciant Hugo Chavez et Alvaro Uribe
Quatre heures environ après leur libération dans la jungle colombienne, Clara Rojas et Consuela Gonzalez ont foulé le sol vénézuélien vers 20h45, heure française, sur le petit aéroport de Santo Domingo. Elle sont descendues des hélicoptères qui les avaient ramenées depuis la Colombie pour grimper dans un avion. L'appareil devait les conduire à Caracas, la capitale du Venezuela, où les attendaient leurs proches.
"Bienvenue à la vie"
"Je leur ai souhaité la bienvenue à la vie". C'est Hugo Chavez, le président vénézuélien, qui a été le premier à annoncer l'information jeudi après-midi vers 17h, heure française : après plusieurs années aux mains des Farc, la guérilla marxiste colombienne, Clara Rojas, la directrice de campagne de Ingrid Betancourt, et Consuelo Gonzalez, une parlementaire colombienne, venaient d'être libérées. La nouvelle était confirmée quelques minutes plus tard par la représentante de la Croix rouge internationale (CICR) en Colombie.
Cette opération de sauvetage avait échoué une première fois fois fin décembre. Contre toute attente, elle avait été relancée mercredi soir. Hugo Chavez avait alors annoncé avoir reçu les coordonnées du lieu de libération. Conformément au plan et aux exigences des Farc, deux hélicoptères vénézuéliens, portant l'insigne de la Croix-Rouge, qui a pris part activement à l'opération, s'étaient rendus jeudi matin en Colombie. Après une escale technique à l'aéroport de San José de Guaviare en milieu de matinée, ils avaient pris la direction de la jungle, direction un petit village indigène où a eu lieu la remise des deux femmes. Pour faciliter le passage des hélicoptères, le trafic aérien avait été suspendu dans la région. Les opérations militaires contre la guérilla avaient également été interrompues pour la même raison sur ordre du président colombien Alvaro Uribe.
"Un encouragement" pour Sarkozy
Nicolas Sarkozy, qui avait lancé en décembre un appel solennel aux Farc, a réagi en affirmant lors d'une brève déclaration dans la cour de l'Elysée que "la France se réjouit profondément" de la libération. "C'est un encouragement à persévérer" dans les efforts pour obtenir celle des autres otages, a-t-il ajouté, en remerciant Hugo Chavez et Alvaro Uribe
Soso- Bras droit du Chef invisible
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Re: Les deux otages des Farc sont libres
C'est une bonne nouvelle qui permet d'avoir un espoir pour la libération d'Ingrid Betancourt.
Frodon- Nounou d'enfer
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Re: Les deux otages des Farc sont libres
oui sans oublier ceux qui sont encore avec elle....
Soso- Bras droit du Chef invisible
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Re: Les deux otages des Farc sont libres
Les réactions
- Nicolas Sarkozy a affirmé que "la France se réjouit profondément" de la libération jeudi des deux otages détenues par la guérilla colombienne des Farc, Clara Rojas et Consuelo Gonzalez, et a promis de redoubler d'efforts pour obtenir celle d'Ingrid Betancourt.
- François Fillon : "C'est une très grande nouvelle pour leurs familles, qui attendaient cette libération depuis si longtemps". Pour le Premier ministre, "c'est aussi un signe d'espoir important pour ceux qui restent détenus. Le mouvement doit s'accélérer pour permettre leur libération, à commencer par celle d'Ingrid Betancourt, dont l'état de santé appelle un geste humanitaire immédiat".
- Fabrice Delloye, ex-mari d'Ingrid Betancourt : avec la libération de Clara Rojas et Consuelo Gonzales, "c'est un peu Ingrid qui est libérée".
- Mélanie Delloye, fille d'Ingrid Betancourt : "Je suis très émue. C'est un formidable élan pour faire que tous les autres otages, dont maman, reviennent à la maison. Cela montre que quand il y a de la volonté, on peut avancer", a-t-elle dit par téléphone de New-York.
- Jack Lang (PS), membre de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale : "Bravo à Hugo Chavez, qui, par son entêtement et son influence a réussi à obtenir cette libération. Il faut aussi remercier le président Nicolas Sarkozy qui, bravant les préventions contre le président Vénézuelien, a eu le courage de se tourner vers lui et de solliciter sa médiation (...) .
- Nicolas Sarkozy a affirmé que "la France se réjouit profondément" de la libération jeudi des deux otages détenues par la guérilla colombienne des Farc, Clara Rojas et Consuelo Gonzalez, et a promis de redoubler d'efforts pour obtenir celle d'Ingrid Betancourt.
- François Fillon : "C'est une très grande nouvelle pour leurs familles, qui attendaient cette libération depuis si longtemps". Pour le Premier ministre, "c'est aussi un signe d'espoir important pour ceux qui restent détenus. Le mouvement doit s'accélérer pour permettre leur libération, à commencer par celle d'Ingrid Betancourt, dont l'état de santé appelle un geste humanitaire immédiat".
- Fabrice Delloye, ex-mari d'Ingrid Betancourt : avec la libération de Clara Rojas et Consuelo Gonzales, "c'est un peu Ingrid qui est libérée".
- Mélanie Delloye, fille d'Ingrid Betancourt : "Je suis très émue. C'est un formidable élan pour faire que tous les autres otages, dont maman, reviennent à la maison. Cela montre que quand il y a de la volonté, on peut avancer", a-t-elle dit par téléphone de New-York.
- Jack Lang (PS), membre de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale : "Bravo à Hugo Chavez, qui, par son entêtement et son influence a réussi à obtenir cette libération. Il faut aussi remercier le président Nicolas Sarkozy qui, bravant les préventions contre le président Vénézuelien, a eu le courage de se tourner vers lui et de solliciter sa médiation (...) .
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Re: Les deux otages des Farc sont libres
purée lang qui remercie Sarko !
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Re: Les deux otages des Farc sont libres
Il y a bien eu des rumeurs qui disaient qu'il pourrait rentrer dans le gouvernement.
Frodon- Nounou d'enfer
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Re: Les deux otages des Farc sont libres
ouais on verra ca bientôt....
Soso- Bras droit du Chef invisible
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Re: Les deux otages des Farc sont libres
Des otages enchaînés jour et nuit
L'ex-parlementaire de 57 ans, Consuelo Gonzales, enlevée par la guérilla marxiste des Farc en septembre 2001 et libérée jeudi, a dénoncé, dans une interview à une radio colombienne, les conditions des détenus masculins de la guérilla marxiste des Farc, assurant qu'ils sont enchaînés jour et nuit.
"Les hommes ont des chaînes au cou en permanence. Ils se baignent avec, quoiqu'ils fassent ils ont les chaînes, et la nuit, peut-être pour des raisons de sécurité, ils les attachent à un arbre au bout de chaque lit", a raconté Consuelo Gonzalez à la radio La W depuis Caracas.
Les compagnons des otages libérées "épuisés physiquement"
Elle a précisé que les femmes qui sont détenues par les Farc ne sont pas soumises au même régime, une pratique qui avait déjà été révélée en 2003 dans une vidéo du journaliste Jorge Enrique Botero.
A propos des huit autres otages détenus à ses côtés, avec Clara Rojas, Consuelo Gonzales a dit qu'ils sont "très épuisés physiquement, avec d'importants problèmes de santé (...) il n'y a pas de soins médicaux, il n'y a aucune liberté". Elle a demandé aux Colombiens de faire "quelque chose" pour la libération de ces autres prisonniers.
L'ex-parlementaire de 57 ans, Consuelo Gonzales, enlevée par la guérilla marxiste des Farc en septembre 2001 et libérée jeudi, a dénoncé, dans une interview à une radio colombienne, les conditions des détenus masculins de la guérilla marxiste des Farc, assurant qu'ils sont enchaînés jour et nuit.
"Les hommes ont des chaînes au cou en permanence. Ils se baignent avec, quoiqu'ils fassent ils ont les chaînes, et la nuit, peut-être pour des raisons de sécurité, ils les attachent à un arbre au bout de chaque lit", a raconté Consuelo Gonzalez à la radio La W depuis Caracas.
Les compagnons des otages libérées "épuisés physiquement"
Elle a précisé que les femmes qui sont détenues par les Farc ne sont pas soumises au même régime, une pratique qui avait déjà été révélée en 2003 dans une vidéo du journaliste Jorge Enrique Botero.
A propos des huit autres otages détenus à ses côtés, avec Clara Rojas, Consuelo Gonzales a dit qu'ils sont "très épuisés physiquement, avec d'importants problèmes de santé (...) il n'y a pas de soins médicaux, il n'y a aucune liberté". Elle a demandé aux Colombiens de faire "quelque chose" pour la libération de ces autres prisonniers.
Soso- Bras droit du Chef invisible
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Re: Les deux otages des Farc sont libres
Clara Rojas raconte une évasion manquée avec Ingrid Betancourt
Clara Rojas, l'otage libérée jeudi par l'organisation de guérilla colombienne des Farc, a tenu vendredi soir sa première conférence de presse dans un grand hôtel de Caracas. Elle a raconté comment elle avait tenté de s'évader avec Ingrid Betancourt durant sa détention. Leur tentative d'évasion, en pleine nuit, a échoué lorsque les deux femmes se sont perdues dans l'obscurité. S'attribuant mutuellement l'échec de leur fuite, elles se sont alors disputées, a raconté l'ancienne directrice de campagne de la sénatrice franco-colombienne.
En représailles, les guérilleros ont par la suite placé des serpents, des tarentules et même une carcasse de félin dans leurs couchettes. Clara Rojas a ajouté s'être plus tard réconciliée avec Betancourt, qu'elle a informée en premier de sa grossesse lorsqu'en 2003 elle était enceinte d'Emmanuel, son fils né en captivité.
Elle a par ailleurs estimé que la prise d'otage constituait un "crime de lèse-humanité". " Je suis très préoccupée par le fait qu'ils disent qu'ils sont l'armée du peuple et on voit qu'ils entraînent des gens à la prise d'otage", a-t-elle dit. "En principe cela ressemblerait à un organisation criminelle", a dit Clara Rojas au sujet des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxiste) qui l'ont séquestrée pendant six ans.
"Pas de nouvelles du papa"
Entourée de son frère Ivan et de sa mère Clara, qui lui a tenu la main pendant presque toute la conférence de presse, Clara Rojas a annoncé qu'elle rencontrera "dans quelques jours", sans préciser quand, son fils Emmanuel né en captivité en 2004. Séparé de sa mère à 11 mois, le garçonnet aujourd'hui âgé de 3 ans et 9 mois est actuellement hébergé dans une institution sociale publique colombienne.
Clara Rojas a précisé qu'elle n'a eu de nouvelles de son fils que le 31 décembre, en apprenant par la radio sa présence dans cette institution. "Il va y avoir un processus d'accompagnement pour que cette situation soit la moins traumatisante possible pour l'enfant", a-t-elle ajouté. Elle a indiqué qu'elle n'avait aucune information sur le sort du père de l'enfant, un guérillero avec lequel elle avait eu une relation consentie. "Je n'ai pas de nouvelles du papa de l'enfant, aucune, ni même s'il sait qu'il est le père de l'enfant", a dit l'ex-otage ajoutant: "Je n'ai pas la moindre idée s'ils (les Farc) savent qui c'est, j'ai eu une information selon laquelle il aurait pu mourir".
Naissance au milieu des bombes
Clara Rojas a également raconté la naissance dramatique de son fils, né par césarienne, avec l'aide d'un infirmier "dans des conditions artisanales", au milieu d'échanges de coups de feu et de bombardements. Elle a fait état d'une longue marche dans la forêt vierge peu de temps après la naissance, avec le bébé dans les bras. Selon elle, les relations entre les otages et les guérilleros étaient "distantes". Ils sont comme "des statues du commmandeur" et "obéissent à des ordres".
Et Clara Roja de répéter que la prise d'otage constitue "une violation totale de la dignité humaine" et de souligner le rôle joué par la France dans sa libération. "Depuis le premier jour, j'ai eu conscience que l'appui de la France avait été incroyable, y compris quand s'est formée la commission internationale avec l'Espagne et la Suisse. J'ai constaté un suivi constant de la France", a conclu la collaboratrice de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, enlevée en même temps qu'elle par la guérilla marxiste le 23 février 2002.
Clara Rojas, l'otage libérée jeudi par l'organisation de guérilla colombienne des Farc, a tenu vendredi soir sa première conférence de presse dans un grand hôtel de Caracas. Elle a raconté comment elle avait tenté de s'évader avec Ingrid Betancourt durant sa détention. Leur tentative d'évasion, en pleine nuit, a échoué lorsque les deux femmes se sont perdues dans l'obscurité. S'attribuant mutuellement l'échec de leur fuite, elles se sont alors disputées, a raconté l'ancienne directrice de campagne de la sénatrice franco-colombienne.
En représailles, les guérilleros ont par la suite placé des serpents, des tarentules et même une carcasse de félin dans leurs couchettes. Clara Rojas a ajouté s'être plus tard réconciliée avec Betancourt, qu'elle a informée en premier de sa grossesse lorsqu'en 2003 elle était enceinte d'Emmanuel, son fils né en captivité.
Elle a par ailleurs estimé que la prise d'otage constituait un "crime de lèse-humanité". " Je suis très préoccupée par le fait qu'ils disent qu'ils sont l'armée du peuple et on voit qu'ils entraînent des gens à la prise d'otage", a-t-elle dit. "En principe cela ressemblerait à un organisation criminelle", a dit Clara Rojas au sujet des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxiste) qui l'ont séquestrée pendant six ans.
"Pas de nouvelles du papa"
Entourée de son frère Ivan et de sa mère Clara, qui lui a tenu la main pendant presque toute la conférence de presse, Clara Rojas a annoncé qu'elle rencontrera "dans quelques jours", sans préciser quand, son fils Emmanuel né en captivité en 2004. Séparé de sa mère à 11 mois, le garçonnet aujourd'hui âgé de 3 ans et 9 mois est actuellement hébergé dans une institution sociale publique colombienne.
Clara Rojas a précisé qu'elle n'a eu de nouvelles de son fils que le 31 décembre, en apprenant par la radio sa présence dans cette institution. "Il va y avoir un processus d'accompagnement pour que cette situation soit la moins traumatisante possible pour l'enfant", a-t-elle ajouté. Elle a indiqué qu'elle n'avait aucune information sur le sort du père de l'enfant, un guérillero avec lequel elle avait eu une relation consentie. "Je n'ai pas de nouvelles du papa de l'enfant, aucune, ni même s'il sait qu'il est le père de l'enfant", a dit l'ex-otage ajoutant: "Je n'ai pas la moindre idée s'ils (les Farc) savent qui c'est, j'ai eu une information selon laquelle il aurait pu mourir".
Naissance au milieu des bombes
Clara Rojas a également raconté la naissance dramatique de son fils, né par césarienne, avec l'aide d'un infirmier "dans des conditions artisanales", au milieu d'échanges de coups de feu et de bombardements. Elle a fait état d'une longue marche dans la forêt vierge peu de temps après la naissance, avec le bébé dans les bras. Selon elle, les relations entre les otages et les guérilleros étaient "distantes". Ils sont comme "des statues du commmandeur" et "obéissent à des ordres".
Et Clara Roja de répéter que la prise d'otage constitue "une violation totale de la dignité humaine" et de souligner le rôle joué par la France dans sa libération. "Depuis le premier jour, j'ai eu conscience que l'appui de la France avait été incroyable, y compris quand s'est formée la commission internationale avec l'Espagne et la Suisse. J'ai constaté un suivi constant de la France", a conclu la collaboratrice de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, enlevée en même temps qu'elle par la guérilla marxiste le 23 février 2002.
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Re: Les deux otages des Farc sont libres
Arrivée dimanche à Bogota, l'ex-otage, qui a passé 6 ans aux mains des FARC, a retrouvé temporairement son fils
"Ils se sont retrouvés. C'était un moment plein d'émotions", a révélé une source gouvernementale.
"Je suis immensément émue de revenir dans mon pays, c'est une renaissance", a-t-elle déclaré à sa descente d'avion."Avec l'aide de tous nous allons faire en sorte qu'Ingrid (Betancourt) et tous les autres otages reviennent vite ", a-t-elle dit.
Les retrouvailles entre Clara Rojas et son fils
L'ex-otage des FARC a retrouvé son fils Emmanuel, né en captivité d'une relation avec un guérillero dans un établissement de l'Assistance publique colombienne. Ils "ont effectué un exercice, une cession de six heures pour se connaître, pour commencer à renouer les liens de l'enfant avec sa famille, pour lui donner la qualité de vie qu'il mérite", a déclaré la directrice de l'institution.
"Emmanuel a été placé dans un endroit spécial avec sa mère, où nous espérons que les demandes légales s'effectueront pour que la garde soit accordée" à sa mère, a indiqué la responsable. Le petit "a été joyeux en retrouvant sa mère". "Je lui ai dit, Emmanuel salut ta maman. L'enfant l'a immédiatement appelé maman et les deux se sont embrassés", a raconté Elvira Forero.
L'enfant, malade, avait été retiré à sa mère par les preneurs d'otage à l'âge de 8 mois.
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