Floride: McCain et Clinton l'emportent
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Floride: McCain et Clinton l'emportent
John McCain a remporté la primaire républicaine de Floride, Hillary Clinton la primaire démocrate
Le sénateur de l'Arizona devient ainsi le favori du camp républicain dans la course à la Maison blanche.
L'ancien maire de New York Rudolph Giuliani, qui avait pratiquement tout misé sur la Floride pour s'imposer dans le camp républicain, a terminé à la 3e place. Il pourrait se rallier à John McCain.
Il n'obtiendrait que 15 % des suffrages, devant Mick Huckabee (14 %), mais loin derrière John McCain qui obtient 36 % des voix et Mitt Romney, 31 %.
Vainqueur dans le Michigan et le Nevada, ce dernier devra se battre pied à pied s'il veut faire échec au sénateur de l'Arizona, à qui les sondages prédisent une victoire lors du "super-mardi". Mardi 5 février, une vingtaine d'Etats voteront, parmi lesquels New York et la Californie.
La bataille entre les deux hommes va se faire sur l'économie et la sécurité nationale. L'homme d'affaires mormon compte faire la différence en insistant sur l'économie. Il a reproché à John McCain "de ne rien comprendre" à ce domaine. Pour sa part, le sénateur de l'Arizona, héros de la guerre du Vietnam où il a passé cinq ans et demi dans un camp de prisonniers, a déclaré que "si nous avions fait ce que le gouverneur Romney a suggéré, Al Qaïda célébrerait aujourd'hui une grande victoire".
La Floride était l'Etat le plus peuplé à se prononcer depuis le début du processus de sélection des candidats à la Maison Blanche au moyen du système des primaires par Etat.
Clinton: en avant toute
Côté démocrate, la sénatrice de New York, Hillary Clinton, a remporté une victoire sans enjeu au niveau du nombre des délégués mais très symbolique a une semaine du "super-mardi". La direction du parti avait décidé de ne pas prendre en compte le vote de la Floride en raison d'un différend avec les instances locales sur la date des élections.
"Hillary" l'emporte largement avec quelque 50 % des voix contre 33 % pour Barack Obama et 14 % pour John Edwards. Selon des estimations, davantage de démocrates ont voté en Floride que dans l'Iowa, le New Hampshire, le Nevada et la Caroline du Sud réunis.
Barack Obama a comparé les primaires de Floride à "un concours de beauté" sans vrai enjeu. "Aucun de nous n'a fait campagne en Floride et les gens ne connaissent pas notre programme", a-t-il dit. Et d'ajouter avec humour qu'il comptait sur les voix des électeurs du Michigan et de Floride ... en novembre.
McCain a la frite
Le sénateur John McCain devient désormais le grand favori du camp républicain. Son succès dans l'Etat peuplé de Floride pourrait créer un élan en sa faveur lors du "Super Tuesday". "J'ai l'intention de gagner et de devenir le candidat de notre parti en montrant clairement quelles sont mes valeurs. Je défends les principes et les politiques qui m'ont attiré au départ vers le parti républicain", a déclaré le sénateur devant ses supporters réunis à Miami mardi soir.
Adversaire malheureux de George W. Bush en 2000, John McCain est en délicatesse avec la frange la plus conservatrice de son parti qui apprécie peu son comportement de franc-tireur. Une attitude qui lui attire aussi des voix d'électeurs indépendants.
Né en 1936, le sénateur de l'Arizona, cheveux blancs et le teint pâle, est le plus âgé des candidats. Sa mère Roberta, âgée de 95 ans, fait campagne à ses côtés. S'il remportait l'élection en novembre, il serait, à 72 ans, le plus vieux président des Etats-Unis au moment de son entrée en fonction (deux ans de plus que Ronald Reagan en janvier 1981).
Malgré ce handicap, le sénateur a montré qu'il savait être opiniâtre. Il a la réputation d'être parfois colérique et excessif mais sait aussi se montrer charmant, commençant souvent ses phrases par: "mes amis".
Durant l'été, sa campagne était donnée comme moribonde. Pratiquement sans argent, il avait été contraint de se séparer de plusieurs collaborateurs. Mais John McCain a poursuivi son chemin et campé fermement sur ses convictions. Malgré l'impopularité de la guerre en Irak, il a été l'un des premiers à réclamer des renforts sur le terrain.
D'une loyauté sans faille envers M. Bush, il a aussi été l'un des premiers républicains à critiquer la Maison Blanche lors du début de la guerre en Irak. A ses yeux, le contingent militaire américain était alors trop faible numériquement. Il a également élevé la voix contre les baisses d'impôts jugées excessives, s'est dit favorable à une réforme généreuse de l'immigration et à été l'un des rares républicains à s'intéresser à la question du réchauffement climatique.
Sur la plupart des sujets de société, c'est un conservateur résolu. Il est opposé au droit à l'avortement et au mariage des couples homosexuels. Il est également hostile au contrôle des armes à feu.
Fils d'un amiral, il s'était engagé pour le Vietnam et l'un de ses fils sert en Irak. Il a décroché son titre de héros au "Hanoï Hilton", le camp de prisonniers de guerre où il a été emprisonné en 1967 lorsque son avion de combat a été abattu par un missile nord-vietnamien. Grièvement blessé, il a été détenu cinq ans et demi, dont deux à l'isolement total. Les séquelles des mauvais traitements qu'il y a subis l'empêchent encore de lever les bras.
Le sénateur de l'Arizona devient ainsi le favori du camp républicain dans la course à la Maison blanche.
L'ancien maire de New York Rudolph Giuliani, qui avait pratiquement tout misé sur la Floride pour s'imposer dans le camp républicain, a terminé à la 3e place. Il pourrait se rallier à John McCain.
Il n'obtiendrait que 15 % des suffrages, devant Mick Huckabee (14 %), mais loin derrière John McCain qui obtient 36 % des voix et Mitt Romney, 31 %.
Vainqueur dans le Michigan et le Nevada, ce dernier devra se battre pied à pied s'il veut faire échec au sénateur de l'Arizona, à qui les sondages prédisent une victoire lors du "super-mardi". Mardi 5 février, une vingtaine d'Etats voteront, parmi lesquels New York et la Californie.
La bataille entre les deux hommes va se faire sur l'économie et la sécurité nationale. L'homme d'affaires mormon compte faire la différence en insistant sur l'économie. Il a reproché à John McCain "de ne rien comprendre" à ce domaine. Pour sa part, le sénateur de l'Arizona, héros de la guerre du Vietnam où il a passé cinq ans et demi dans un camp de prisonniers, a déclaré que "si nous avions fait ce que le gouverneur Romney a suggéré, Al Qaïda célébrerait aujourd'hui une grande victoire".
La Floride était l'Etat le plus peuplé à se prononcer depuis le début du processus de sélection des candidats à la Maison Blanche au moyen du système des primaires par Etat.
Clinton: en avant toute
Côté démocrate, la sénatrice de New York, Hillary Clinton, a remporté une victoire sans enjeu au niveau du nombre des délégués mais très symbolique a une semaine du "super-mardi". La direction du parti avait décidé de ne pas prendre en compte le vote de la Floride en raison d'un différend avec les instances locales sur la date des élections.
"Hillary" l'emporte largement avec quelque 50 % des voix contre 33 % pour Barack Obama et 14 % pour John Edwards. Selon des estimations, davantage de démocrates ont voté en Floride que dans l'Iowa, le New Hampshire, le Nevada et la Caroline du Sud réunis.
Barack Obama a comparé les primaires de Floride à "un concours de beauté" sans vrai enjeu. "Aucun de nous n'a fait campagne en Floride et les gens ne connaissent pas notre programme", a-t-il dit. Et d'ajouter avec humour qu'il comptait sur les voix des électeurs du Michigan et de Floride ... en novembre.
McCain a la frite
Le sénateur John McCain devient désormais le grand favori du camp républicain. Son succès dans l'Etat peuplé de Floride pourrait créer un élan en sa faveur lors du "Super Tuesday". "J'ai l'intention de gagner et de devenir le candidat de notre parti en montrant clairement quelles sont mes valeurs. Je défends les principes et les politiques qui m'ont attiré au départ vers le parti républicain", a déclaré le sénateur devant ses supporters réunis à Miami mardi soir.
Adversaire malheureux de George W. Bush en 2000, John McCain est en délicatesse avec la frange la plus conservatrice de son parti qui apprécie peu son comportement de franc-tireur. Une attitude qui lui attire aussi des voix d'électeurs indépendants.
Né en 1936, le sénateur de l'Arizona, cheveux blancs et le teint pâle, est le plus âgé des candidats. Sa mère Roberta, âgée de 95 ans, fait campagne à ses côtés. S'il remportait l'élection en novembre, il serait, à 72 ans, le plus vieux président des Etats-Unis au moment de son entrée en fonction (deux ans de plus que Ronald Reagan en janvier 1981).
Malgré ce handicap, le sénateur a montré qu'il savait être opiniâtre. Il a la réputation d'être parfois colérique et excessif mais sait aussi se montrer charmant, commençant souvent ses phrases par: "mes amis".
Durant l'été, sa campagne était donnée comme moribonde. Pratiquement sans argent, il avait été contraint de se séparer de plusieurs collaborateurs. Mais John McCain a poursuivi son chemin et campé fermement sur ses convictions. Malgré l'impopularité de la guerre en Irak, il a été l'un des premiers à réclamer des renforts sur le terrain.
D'une loyauté sans faille envers M. Bush, il a aussi été l'un des premiers républicains à critiquer la Maison Blanche lors du début de la guerre en Irak. A ses yeux, le contingent militaire américain était alors trop faible numériquement. Il a également élevé la voix contre les baisses d'impôts jugées excessives, s'est dit favorable à une réforme généreuse de l'immigration et à été l'un des rares républicains à s'intéresser à la question du réchauffement climatique.
Sur la plupart des sujets de société, c'est un conservateur résolu. Il est opposé au droit à l'avortement et au mariage des couples homosexuels. Il est également hostile au contrôle des armes à feu.
Fils d'un amiral, il s'était engagé pour le Vietnam et l'un de ses fils sert en Irak. Il a décroché son titre de héros au "Hanoï Hilton", le camp de prisonniers de guerre où il a été emprisonné en 1967 lorsque son avion de combat a été abattu par un missile nord-vietnamien. Grièvement blessé, il a été détenu cinq ans et demi, dont deux à l'isolement total. Les séquelles des mauvais traitements qu'il y a subis l'empêchent encore de lever les bras.
Frodon- Nounou d'enfer
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Date d'inscription : 05/02/2007
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Nom du Personnage: Meriappi Drago
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