Fidel Castro se retire
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Fidel Castro se retire
Après 49 années de pouvoir et au terme d'une longue période d'incertitude, Fidel Castro annonce qu'il ne briguera pas de nouveau mandat à la tête de Cuba.
Dans un message au peuple diffusé par le quotidien Granma, Castro, qui est âgé de 81 ans et se remet d'une lourde intervention chirurgicale, explique que sa condition physique ne lui permettrait pas d'être reconduit à la présidence du Conseil d'Etat.
"A mes chers compatriotes, qui m'ont fait l'immense honneur ces derniers jours de m'élire au parlement, je vous informe que je n'aspirerai ni n'accepterai, je répète, que je n'aspirerai ni n'accepterai la charge de président du Conseil d'Etat et de commandant en chef", écrit-il dans ce message publié sur le site internet du quotidien communiste.
Cette annonce met fin à l'incertitude politique qui règne à Cuba depuis que Castro a provisoirement délégué ses pouvoirs à son frère Raul, de cinq ans son cadet, le 31 juillet 2006 à la suite d'une intervention chirurgicale.
Le nom de son successeur à la présidence sera dévoilé le 24 février lors d'une session de l'Assemblée nationale. Il devrait s'agir selon toutes vraisemblances de Raul Castro.
"Ce serait trahir ma conscience que d'occuper une responsabilité qui requiert une mobilité (...) que ma condition physique ne me permet pas. Je veux expliquer cela sans dramatiser", poursuit Fidel Castro, qui n'a plus été vu en public depuis bientôt 19 mois.
Son annonce met fin à une carrière politique qui a épousé toute la Guerre froide. En un demi-siècle, Castro aura surmonté l'hostilité des Etats-Unis, échappé à des tentatives d'assassinat planifiées par la CIA et survécu à l'éclatement de l'Union soviétique aux conséquences dramatiques pour l'économie cubaine.
Leader charismatique, orateur de talent adepte de discours fleuves, Fidel Castro est admiré dans le Tiers Monde pour avoir tenu tête à Washington mais largement considéré comme un tyran qui a supprimé les libertés publiques et individuelles dans l'île.
Sa maladie puis son retrait de la vie publique ont suscité des interrogations sur l'avenir du seul Etat communiste encore établi en Amérique alors que la figure du chef de la révolution cubaine était réduite à des apparitions sur des photos ou des vidéos ou des tribunes publiées par la presse officielle.
Castro pourrait cependant conserver une influence politique en tant que premier secrétaire du Parti communiste, sans compter son statut et son aura.
Dans un message au peuple diffusé par le quotidien Granma, Castro, qui est âgé de 81 ans et se remet d'une lourde intervention chirurgicale, explique que sa condition physique ne lui permettrait pas d'être reconduit à la présidence du Conseil d'Etat.
"A mes chers compatriotes, qui m'ont fait l'immense honneur ces derniers jours de m'élire au parlement, je vous informe que je n'aspirerai ni n'accepterai, je répète, que je n'aspirerai ni n'accepterai la charge de président du Conseil d'Etat et de commandant en chef", écrit-il dans ce message publié sur le site internet du quotidien communiste.
Cette annonce met fin à l'incertitude politique qui règne à Cuba depuis que Castro a provisoirement délégué ses pouvoirs à son frère Raul, de cinq ans son cadet, le 31 juillet 2006 à la suite d'une intervention chirurgicale.
Le nom de son successeur à la présidence sera dévoilé le 24 février lors d'une session de l'Assemblée nationale. Il devrait s'agir selon toutes vraisemblances de Raul Castro.
"Ce serait trahir ma conscience que d'occuper une responsabilité qui requiert une mobilité (...) que ma condition physique ne me permet pas. Je veux expliquer cela sans dramatiser", poursuit Fidel Castro, qui n'a plus été vu en public depuis bientôt 19 mois.
Son annonce met fin à une carrière politique qui a épousé toute la Guerre froide. En un demi-siècle, Castro aura surmonté l'hostilité des Etats-Unis, échappé à des tentatives d'assassinat planifiées par la CIA et survécu à l'éclatement de l'Union soviétique aux conséquences dramatiques pour l'économie cubaine.
Leader charismatique, orateur de talent adepte de discours fleuves, Fidel Castro est admiré dans le Tiers Monde pour avoir tenu tête à Washington mais largement considéré comme un tyran qui a supprimé les libertés publiques et individuelles dans l'île.
Sa maladie puis son retrait de la vie publique ont suscité des interrogations sur l'avenir du seul Etat communiste encore établi en Amérique alors que la figure du chef de la révolution cubaine était réduite à des apparitions sur des photos ou des vidéos ou des tribunes publiées par la presse officielle.
Castro pourrait cependant conserver une influence politique en tant que premier secrétaire du Parti communiste, sans compter son statut et son aura.
Soso- Bras droit du Chef invisible
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Re: Fidel Castro se retire
Les grandes lignes de vie du Lider Maximo
Né le 13 août 1926 dans le village de Biran, à l'est de Cuba, Fidel Castro est le fils d'un immigré espagnol, qui a fait fortune dans la canne à sucre, et d'une Cubaine d'origine modeste. Après une scolarité dans des écoles catholiques, il étudie le droit à l'université de La Havane. En 1948, il épouse Mirta Diaz Balart, soeur d'un des lieutenants de Batista. De cette union, naît un fils, prénommé Fidel.
Ce révolutionnaire, orateur hors pair, qui mène une guérilla depuis les montagnes de la Sierra Maestra où lui et ses hommes se sont réfugiés contre Fulgencio Batista, finit après un exil au Mexique, par précipiter le départ du dictateur en 1959. Toujours en uniforme vert olive, Castro, a inspiré les mouvements gauchistes dans le monde entier.
Assumant à la fois les fonctions de dirigeant du Parti communiste et de président, le Lider Maximo a conduit le pays d'une main de fer durant un demi-siècle. Malgré les difficultés économiques dans les années 1990, il a refusé toute concession au capitalisme. Héros pour certains, dictateur pour d'autres, Castro est accusé par une partie des Cubains et de la communauté internationale d'avoir supprimé les libertés économiques et politiques dans son pays. De nombreux Cubains ont fui l'île, souvent pour rejoindre les Etats-Unis.
Il a été la cible de plusieurs tentatives d'assassinats à l'instigation de Washington. En 1961, sous la présidence Kennedy, plusieurs milliers d'exilés cubains entraînés et soutenus par la CIA ont débarqué dans la baie des Cochons, mais l'opération fut un échec. La CIA a par la suite envisagé plusieurs autres stratagèmes, plus ou moins sérieux, pour tenter de l'éliminer.
Le 31 juillet 2006, à la suite d'une intervention chirurgicale à l'intestin, il délègue provisoirement ses pouvoirs à son frère cadet, Raul. Mais sa lente convalescence alimente les doutes sur sa capacité à revenir au pouvoir.
Réactions internationales
Paris espère que sa décision ouvre "une voie nouvelle" et qu'"il y ait plus de démocratie dans ce pays", a affirmé mardi le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, sur Europe 1. Selon lui, le pouvoir de Fidel Castro restera marqué par "le fait qu'il n'y ait pas eu suffisamment de réformes, qu'il n'ait pas compris les évolutions qui se sont fait jour notamment à la fin des années 70, au début des années 80, qu'il n'ait pas compris les évolutions qui se sont fait jour à la suite de la chute du mur de Berlin et de l'Union soviétique".
A Madrid, la secrétaire d'Etat espagnole pour l'Amérique latine, Trinidad Jimenez, sur la radio nationale a déclaré mardi que le renoncement de Fidel Castro à la présidence de Cuba devrait renforcer la capacité de son frère Raul Castro à mettre en place son "projet de réformes".
Né le 13 août 1926 dans le village de Biran, à l'est de Cuba, Fidel Castro est le fils d'un immigré espagnol, qui a fait fortune dans la canne à sucre, et d'une Cubaine d'origine modeste. Après une scolarité dans des écoles catholiques, il étudie le droit à l'université de La Havane. En 1948, il épouse Mirta Diaz Balart, soeur d'un des lieutenants de Batista. De cette union, naît un fils, prénommé Fidel.
Ce révolutionnaire, orateur hors pair, qui mène une guérilla depuis les montagnes de la Sierra Maestra où lui et ses hommes se sont réfugiés contre Fulgencio Batista, finit après un exil au Mexique, par précipiter le départ du dictateur en 1959. Toujours en uniforme vert olive, Castro, a inspiré les mouvements gauchistes dans le monde entier.
Assumant à la fois les fonctions de dirigeant du Parti communiste et de président, le Lider Maximo a conduit le pays d'une main de fer durant un demi-siècle. Malgré les difficultés économiques dans les années 1990, il a refusé toute concession au capitalisme. Héros pour certains, dictateur pour d'autres, Castro est accusé par une partie des Cubains et de la communauté internationale d'avoir supprimé les libertés économiques et politiques dans son pays. De nombreux Cubains ont fui l'île, souvent pour rejoindre les Etats-Unis.
Il a été la cible de plusieurs tentatives d'assassinats à l'instigation de Washington. En 1961, sous la présidence Kennedy, plusieurs milliers d'exilés cubains entraînés et soutenus par la CIA ont débarqué dans la baie des Cochons, mais l'opération fut un échec. La CIA a par la suite envisagé plusieurs autres stratagèmes, plus ou moins sérieux, pour tenter de l'éliminer.
Le 31 juillet 2006, à la suite d'une intervention chirurgicale à l'intestin, il délègue provisoirement ses pouvoirs à son frère cadet, Raul. Mais sa lente convalescence alimente les doutes sur sa capacité à revenir au pouvoir.
Réactions internationales
Paris espère que sa décision ouvre "une voie nouvelle" et qu'"il y ait plus de démocratie dans ce pays", a affirmé mardi le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, sur Europe 1. Selon lui, le pouvoir de Fidel Castro restera marqué par "le fait qu'il n'y ait pas eu suffisamment de réformes, qu'il n'ait pas compris les évolutions qui se sont fait jour notamment à la fin des années 70, au début des années 80, qu'il n'ait pas compris les évolutions qui se sont fait jour à la suite de la chute du mur de Berlin et de l'Union soviétique".
A Madrid, la secrétaire d'Etat espagnole pour l'Amérique latine, Trinidad Jimenez, sur la radio nationale a déclaré mardi que le renoncement de Fidel Castro à la présidence de Cuba devrait renforcer la capacité de son frère Raul Castro à mettre en place son "projet de réformes".
Frodon- Nounou d'enfer
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