Cameroun: Emeutes dans les grandes villes
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Cameroun: Emeutes dans les grandes villes
Les manifestations contre la vie chère et le régime du président Paul Biya ont paralysé mercredi Yaoundé et Doualo
Le mouvement de protestation contre les prix élevés des carburants et des aliments était parti le week-end dernier de la grande ville portuaire de Douala. Il a fait au moins sept morts depuis quatre jours.
Les émeutes ont gagné la capitale mercredi. La police a tiré des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants.
Selon des journalistes cités par Reuters, les autorités camerounaises ont donné pour instruction aux médias et aux hôpitaux de pas communiquer le nombre de victimes. Les manifestations de mercredi auraient fait plusieurs nouvelles victimes mais aucun bilan fiable n'était disponible.
Dans la capitale, les émeutiers ont érigé des barricades, brûlé des pneus et du bois de charpente et jeté des pierres sur les policiers. Les commerces ont fermé et les parents se sont rués dans les écoles pour aller chercher leurs enfants.
Le gouvernement était pourtant parvenu mardi soir à un accord avec les syndicats pour mettre fin à la grève des taxis qui a dégénéré en batailles de rue et scènes de pillage à Douala et dans d'autres villes du pays.
Le gouvernement avait accepté de réduire le prix du litre du gasoil de 600 à 594 francs CFA (0,90 euro). Des réductions ont également été accordées pour le kérosène.
Une partie des manifestants scandaient des slogans hostiles au président Biya. Au pouvoir depuis 25 ans, il a annoncé le mois dernier qu'il avait l'intention après l'expiration de son mandat en 2011.
Le mouvement de protestation contre les prix élevés des carburants et des aliments était parti le week-end dernier de la grande ville portuaire de Douala. Il a fait au moins sept morts depuis quatre jours.
Les émeutes ont gagné la capitale mercredi. La police a tiré des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants.
Selon des journalistes cités par Reuters, les autorités camerounaises ont donné pour instruction aux médias et aux hôpitaux de pas communiquer le nombre de victimes. Les manifestations de mercredi auraient fait plusieurs nouvelles victimes mais aucun bilan fiable n'était disponible.
Dans la capitale, les émeutiers ont érigé des barricades, brûlé des pneus et du bois de charpente et jeté des pierres sur les policiers. Les commerces ont fermé et les parents se sont rués dans les écoles pour aller chercher leurs enfants.
Le gouvernement était pourtant parvenu mardi soir à un accord avec les syndicats pour mettre fin à la grève des taxis qui a dégénéré en batailles de rue et scènes de pillage à Douala et dans d'autres villes du pays.
Le gouvernement avait accepté de réduire le prix du litre du gasoil de 600 à 594 francs CFA (0,90 euro). Des réductions ont également été accordées pour le kérosène.
Une partie des manifestants scandaient des slogans hostiles au président Biya. Au pouvoir depuis 25 ans, il a annoncé le mois dernier qu'il avait l'intention après l'expiration de son mandat en 2011.
Frodon- Nounou d'enfer
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