La loi du plus fort !
La loi du plus fort !
Manchester United s'est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions en battant mardi Lyon 1-0.
Tenus en échec (1-1) à Gerland, les Gones n'ont jamais semblé en mesure de renverser la vapeur à Old Trafford. La champion d'Angleterre, qui a marqué sur sa seule véritable occasion (tir précis de Ronaldo, 41e), s'est avéré un obstacle trop élevé pour une formation lyonnaise trop prudente et décevante hormis un tir de Keita sur le poteau (74e).
But assassin
Encore raté ! Ce n'est pas cette année qu'un club français rejoindra l'OM, seul représentant de l'hexagone à avoir soulevé la coupe aux grandes oreilles. La tâche lyonnaise était titanesque: marquer à Old Trafford, où Manchester United n'a concédé que cinq buts en championnat et reste sur dix victoires en C1; et ne pas en prendre face à une équipe qui en a inscrit treize en quatre matches. Alex Ferguson avait assuré qu'il ne sous-estimerait pas les Français, se méfiant particulièrement de Karim Benzema, à qui Patrice Evra souhaitait la bienvenue d'un tacle agrémenté d'un avertissement (2e).
La première frappe (hors cadre) intervenait à la 8e minute sur un essai de Ben Arfa des 25 m. Dans la foulée, Ronaldo déborde côté gauche, feinte Grosso mais Cris freine le tir du Portugais finalement récupéré par Coupet. Fletcher tirait ensuite au dessus (16e). Puis Nani était sifflé hors-jeu alors que Grosso semblait couvrir l'ancien grand espoir du Sporting Portugal qui –de toutes façons- avait manqué le cadre. Puis Benzema envoyait un missile largement au dessus de la cage mancunienne. Grosso écopait du premier avertissement du match (24e).
United dominait et pressait Lyon dans sa moitié de terrain pour ne pas dire dans ses 30 mètres. Toulalan, le "Gattuso" français, sauvait l'OL d'un tacle superbe sur Nani dans la surface. Les Gones réagissaient sur contre attaque et Kallström sollicitait Van der Sar de loin (29e). Juste avant la pause, les Red Devils trouvaient la faille: Brown débordait côté droit et centrait fort devant le but: Grosso placé au premier poteau, déviait de la tête dans l'axe pour Anderson qui voyait son tir contré par Clerc. Mais le défenseur lyonnais, aux prises avec deux attaquants rouges (Ronaldo et Rooney), ne parvenait pas à sortir le ballon de la surface et le meilleur buteur de la Premier League en profitait pour trouver l'ouverture d'un tir précis en profitant de la sortie mollassonne de Coupet (41e). Dommage pour le champion de France en titre qui regagnait les vestiaires avec ce but de retard.
Le poteau pour Keita
En seconde période, les Lyonnais cherchaient à presser davantage au milieu mais la technique collective anglaise restait supérieure. Les duels se faisaient âpres et les tirs imprécis (Ben Arfa 57e) malgré l'abnégation des joueurs olympiens. Squillaci écopait à son tour d'un carton jaune et Nani se distinguait en tirant au dessus après avoir mis Ben Arfa dans le vent.
A 20 minutes de la fin, Ferguson faisait rentrer Tevez à la place d'Anderson. Le bourreau du match aller allait-il tuer la rencontre ? Les supporters mancuniens, qui y croyaient dur comme fer, entonnaient en tous cas un vibrant "Argentina, Ar-gen-ti-na" ! Rooney manquait ensuite son centre à destination de l'Apache pour le but du KO (73e). Mais ce sont les Français qui manquaient l'égalisation: Juninho décalait Keita sur le côté droit, l'Ivoirien effectuait un "une deux" parfait avec Benzema et plaçait un tir puissant qui venait heurter le poteau gauche de la cage de Van der Sar, battu en vain. L'OL venait de rater le coche.
Perrin faisait alors sortir Kallström pour Fred, l'homme en forme. Dans les ultimes minutes, Rooney manquait la talonnade qui lui aurait permis de s'ouvrir le chemin du but après une belle offrande de Tevez. Manchester gérait bien la rencontre, sans s'affoler outre mesure contre un Lyon guère méchant. La qualification pour les quarts du double champion d'Europe (1968 et 1999) était on ne peut plus logique.
Réactions
Karim Benzema (attaquant de Lyon au micro de TF1): "On a un fait un gros match. Le but avant la mi-temps nous a fait très mal ce soir. On a démontré qu'on est une grande équipe. Les matches de haut niveau c'est comme ça. On aurait pu plus attaquer. Ils n'étaient pas beaucoup plus forts que nous, on les a mis en danger. On va se concentrer sur le championnat et la Coupe de France."
Tenus en échec (1-1) à Gerland, les Gones n'ont jamais semblé en mesure de renverser la vapeur à Old Trafford. La champion d'Angleterre, qui a marqué sur sa seule véritable occasion (tir précis de Ronaldo, 41e), s'est avéré un obstacle trop élevé pour une formation lyonnaise trop prudente et décevante hormis un tir de Keita sur le poteau (74e).
But assassin
Encore raté ! Ce n'est pas cette année qu'un club français rejoindra l'OM, seul représentant de l'hexagone à avoir soulevé la coupe aux grandes oreilles. La tâche lyonnaise était titanesque: marquer à Old Trafford, où Manchester United n'a concédé que cinq buts en championnat et reste sur dix victoires en C1; et ne pas en prendre face à une équipe qui en a inscrit treize en quatre matches. Alex Ferguson avait assuré qu'il ne sous-estimerait pas les Français, se méfiant particulièrement de Karim Benzema, à qui Patrice Evra souhaitait la bienvenue d'un tacle agrémenté d'un avertissement (2e).
La première frappe (hors cadre) intervenait à la 8e minute sur un essai de Ben Arfa des 25 m. Dans la foulée, Ronaldo déborde côté gauche, feinte Grosso mais Cris freine le tir du Portugais finalement récupéré par Coupet. Fletcher tirait ensuite au dessus (16e). Puis Nani était sifflé hors-jeu alors que Grosso semblait couvrir l'ancien grand espoir du Sporting Portugal qui –de toutes façons- avait manqué le cadre. Puis Benzema envoyait un missile largement au dessus de la cage mancunienne. Grosso écopait du premier avertissement du match (24e).
United dominait et pressait Lyon dans sa moitié de terrain pour ne pas dire dans ses 30 mètres. Toulalan, le "Gattuso" français, sauvait l'OL d'un tacle superbe sur Nani dans la surface. Les Gones réagissaient sur contre attaque et Kallström sollicitait Van der Sar de loin (29e). Juste avant la pause, les Red Devils trouvaient la faille: Brown débordait côté droit et centrait fort devant le but: Grosso placé au premier poteau, déviait de la tête dans l'axe pour Anderson qui voyait son tir contré par Clerc. Mais le défenseur lyonnais, aux prises avec deux attaquants rouges (Ronaldo et Rooney), ne parvenait pas à sortir le ballon de la surface et le meilleur buteur de la Premier League en profitait pour trouver l'ouverture d'un tir précis en profitant de la sortie mollassonne de Coupet (41e). Dommage pour le champion de France en titre qui regagnait les vestiaires avec ce but de retard.
Le poteau pour Keita
En seconde période, les Lyonnais cherchaient à presser davantage au milieu mais la technique collective anglaise restait supérieure. Les duels se faisaient âpres et les tirs imprécis (Ben Arfa 57e) malgré l'abnégation des joueurs olympiens. Squillaci écopait à son tour d'un carton jaune et Nani se distinguait en tirant au dessus après avoir mis Ben Arfa dans le vent.
A 20 minutes de la fin, Ferguson faisait rentrer Tevez à la place d'Anderson. Le bourreau du match aller allait-il tuer la rencontre ? Les supporters mancuniens, qui y croyaient dur comme fer, entonnaient en tous cas un vibrant "Argentina, Ar-gen-ti-na" ! Rooney manquait ensuite son centre à destination de l'Apache pour le but du KO (73e). Mais ce sont les Français qui manquaient l'égalisation: Juninho décalait Keita sur le côté droit, l'Ivoirien effectuait un "une deux" parfait avec Benzema et plaçait un tir puissant qui venait heurter le poteau gauche de la cage de Van der Sar, battu en vain. L'OL venait de rater le coche.
Perrin faisait alors sortir Kallström pour Fred, l'homme en forme. Dans les ultimes minutes, Rooney manquait la talonnade qui lui aurait permis de s'ouvrir le chemin du but après une belle offrande de Tevez. Manchester gérait bien la rencontre, sans s'affoler outre mesure contre un Lyon guère méchant. La qualification pour les quarts du double champion d'Europe (1968 et 1999) était on ne peut plus logique.
Réactions
Karim Benzema (attaquant de Lyon au micro de TF1): "On a un fait un gros match. Le but avant la mi-temps nous a fait très mal ce soir. On a démontré qu'on est une grande équipe. Les matches de haut niveau c'est comme ça. On aurait pu plus attaquer. Ils n'étaient pas beaucoup plus forts que nous, on les a mis en danger. On va se concentrer sur le championnat et la Coupe de France."
Frodon- Nounou d'enfer
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Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: La loi du plus fort !
Le tenant à la trappe
Arsenal a mis fin au règne de Milan en gagnant 2-0 en 8e de finale retour de la Ligue des Champions.
Déchus sur leur propre pelouse, les Milanais doivent renoncer à défendre leur titre de Champions d'Europe. Ils se sont inclinés 2-0 face à Arsenal. Le FC Barcelone s'est qualifié tranquillement en battant les Celtics Glasgow (1-0). Mais les Espagnols peuvent s'inquiéter : Lionel Messi est sorti sur blessure sérieuse, probablement une déchirure.
Le FC Séville et Fernerbahçe tentent toujours de se départager en prolongations.
Arsenal peut-il mettre fin à son sur-place ? Et peut-il surtout y parvenir en déplacement, qui plus est à San Siro ? N'ayant récolté qu'un point en trois déplacements lors de la phase de poule, le club anglais n'a plus la même brillance qu'en début de saison. Après avoir dominé le championnat anglais, les Gunners n'ont plus gagné depuis le 11 février. Mauvaises inspirations, malchance (comme sur la barre transversale d'Adebayor à l'aller), ou blessures (celle de l'attaquant croate Eduardo), les joueurs d'Arsène Wenger sont face à un virage. Avec Manchester United à un point en championnat, et avant d'aller à San Siro, ils peuvent tout perdre dans les semaines à venir, ou continuer à rêver. Mais le Milan AC se trouve dans une situation comparable, sauf qu'il ne peut plus espérer grand-chose du Calcio avec sa 5e place à 18 points du voisin intériste. "Nous avons eu un peu de chance à Londres", avoue d'ailleurs Massimo Oddo, le défenseur milanais. "Nous devons veiller à être meilleurs en attaque. Cette équipe de Milan si elle joue au meilleur de sa forme, peut se qualifier." La formation de Carlo Ancelotti a besoin d'une qualification pour ne pas vivre une fin de saison sans saveur, sauf celle de décrocher une qualification en Ligue des Champions. Et pour cet affrontement, Prilo, Nesta et Kaka devraient être aptes: "Kaka va très bien, Pirlo et Nesta seront certainement remis à temps pour le match de mardi", a déclaré l'entraîneur.
Seule équipe à s'être imposée à l'extérieur lors du match aller, le FC Barcelone n'a plus qu'à enfoncer le clou pour voir les quarts de finale. Le succès (3-2) à Glasgow ne laisse pas beaucoup d'espoirs aux Ecossais de passer au Camp Nou: "Il nous faudra sûrement un miracle là-bas, mais en football, rien n'est impossible", glisse tout de même Paul Caddis. Le revers concédé à l'Atletico Madrid (4-2) ce week-end a permis, malgré tout, de constater que Ronaldinho était bel et bien de retour. Auteur d'une splendide bicyclette, le Brésilien sera l'une des armes pour prendre la défense du Celtic de vitesse avec ses compères Messi, Eto'o et Henry.
La tension sera extrême du côté du stade Sanchez Pizjuan. Vaincus à l'aller (3-2), les Sevillans sont dans l'obligation de s'imposer face à Fenerbahçe. "Nous pouvons renverser le résultat chez nous", lance Andrés Palop, le gardien de but. Il est vrai qu'avec une doublette Kanouté-Luis Fabiano (29 buts à eux deux en Liga, 8 en Ligue des Champions), la formation espagnole dispose d'une armada offensive de qualité, même si elle est resté aphone en Turquie. Mais cela ne semble pas inquiéter du côté turc: "Ils ont peut-être de très bons joueurs, mais ils n'ont pas été meilleurs que nous", rappelle l'attaquant Ugur Boral. Fenerbahçe devra néanmoins se déplacer sans un ancien pensionnaire de la Liga, Robert Carlos, blessé par Julien Escudé au match aller.
Arsenal a mis fin au règne de Milan en gagnant 2-0 en 8e de finale retour de la Ligue des Champions.
Déchus sur leur propre pelouse, les Milanais doivent renoncer à défendre leur titre de Champions d'Europe. Ils se sont inclinés 2-0 face à Arsenal. Le FC Barcelone s'est qualifié tranquillement en battant les Celtics Glasgow (1-0). Mais les Espagnols peuvent s'inquiéter : Lionel Messi est sorti sur blessure sérieuse, probablement une déchirure.
Le FC Séville et Fernerbahçe tentent toujours de se départager en prolongations.
Arsenal peut-il mettre fin à son sur-place ? Et peut-il surtout y parvenir en déplacement, qui plus est à San Siro ? N'ayant récolté qu'un point en trois déplacements lors de la phase de poule, le club anglais n'a plus la même brillance qu'en début de saison. Après avoir dominé le championnat anglais, les Gunners n'ont plus gagné depuis le 11 février. Mauvaises inspirations, malchance (comme sur la barre transversale d'Adebayor à l'aller), ou blessures (celle de l'attaquant croate Eduardo), les joueurs d'Arsène Wenger sont face à un virage. Avec Manchester United à un point en championnat, et avant d'aller à San Siro, ils peuvent tout perdre dans les semaines à venir, ou continuer à rêver. Mais le Milan AC se trouve dans une situation comparable, sauf qu'il ne peut plus espérer grand-chose du Calcio avec sa 5e place à 18 points du voisin intériste. "Nous avons eu un peu de chance à Londres", avoue d'ailleurs Massimo Oddo, le défenseur milanais. "Nous devons veiller à être meilleurs en attaque. Cette équipe de Milan si elle joue au meilleur de sa forme, peut se qualifier." La formation de Carlo Ancelotti a besoin d'une qualification pour ne pas vivre une fin de saison sans saveur, sauf celle de décrocher une qualification en Ligue des Champions. Et pour cet affrontement, Prilo, Nesta et Kaka devraient être aptes: "Kaka va très bien, Pirlo et Nesta seront certainement remis à temps pour le match de mardi", a déclaré l'entraîneur.
Seule équipe à s'être imposée à l'extérieur lors du match aller, le FC Barcelone n'a plus qu'à enfoncer le clou pour voir les quarts de finale. Le succès (3-2) à Glasgow ne laisse pas beaucoup d'espoirs aux Ecossais de passer au Camp Nou: "Il nous faudra sûrement un miracle là-bas, mais en football, rien n'est impossible", glisse tout de même Paul Caddis. Le revers concédé à l'Atletico Madrid (4-2) ce week-end a permis, malgré tout, de constater que Ronaldinho était bel et bien de retour. Auteur d'une splendide bicyclette, le Brésilien sera l'une des armes pour prendre la défense du Celtic de vitesse avec ses compères Messi, Eto'o et Henry.
La tension sera extrême du côté du stade Sanchez Pizjuan. Vaincus à l'aller (3-2), les Sevillans sont dans l'obligation de s'imposer face à Fenerbahçe. "Nous pouvons renverser le résultat chez nous", lance Andrés Palop, le gardien de but. Il est vrai qu'avec une doublette Kanouté-Luis Fabiano (29 buts à eux deux en Liga, 8 en Ligue des Champions), la formation espagnole dispose d'une armada offensive de qualité, même si elle est resté aphone en Turquie. Mais cela ne semble pas inquiéter du côté turc: "Ils ont peut-être de très bons joueurs, mais ils n'ont pas été meilleurs que nous", rappelle l'attaquant Ugur Boral. Fenerbahçe devra néanmoins se déplacer sans un ancien pensionnaire de la Liga, Robert Carlos, blessé par Julien Escudé au match aller.
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