Paris-Nice dans la tourmente
Paris-Nice dans la tourmente
Un accord avait été trouvé entre ASO (Amaury Sport Organisation) et les équipes afin de participer à Paris-Nice.
ASO a accepté les modifications demandées par les équipes au contrat proposé. Paris-Nice (9 au 16 mars) doit réunir 20 équipes, parmi lesquelles 17 appartenant au ProTour, malgré le boycott que leur a demandé l'UCI suite à l'inscription de l'épreuve sous l'égide de la fédération française. Une UCI qui menace les coureurs participants de sanctions.
L'UCI intransigeante
L'AIGCP, qui regroupe l'ensemble des équipes, a donc obtenu les amendements souhaités, pour l'essentiel le recours à un arbitrage (Chambre de conciliation du CNOSF, comité national olympique et sportif français) en cas de litige, notamment en matière d'éthique et d'image du cyclisme. "La décision des équipes de participer à Paris-Nice est liée à leur volonté de garantir les intérêts de leurs sponsors ainsi que leurs intérêts sportifs et ceux de leurs coureurs", a rappelé l'AIGCP.
L'AIGCP, présidée par le Français Eric Boyer, a également réagi à d'éventuelles sanctions prises par l'UCI contre les coureurs participants à la course au soleil. "Ce serait une grave erreur." Sur la même longueur d'onde à ce sujet, ASO (Amaury Sport Organisation) a affirmé de son côté la légalité de sa course et a qualifié les menaces de l'Union cycliste internationale (UCI) de "totalement disproportionnées".
L'Union cycliste internationale (UCI) a en effet refusé la rencontre avec le secrétaire d'Etat français aux sports, Bernard Laporte, que proposait la Fédération française de cyclisme (FFC) pour trouver une solution au conflit de Paris-Nice. "Le président de l'UCI (Pat McQuaid) veut avant tout que Paris-Nice puisse se dérouler dans des conditions de légalité et de normalité. Les meilleures conditions doivent être garanties aux coureurs pour qu'ils puissent participer à cet événement dans le cadre du règlement du sport cycliste", a déclaré le porte-parole de la fédération internationale.
L'UCI avait aussi estimé la semaine passée qu'ASO était à la fois juge et partie dans le contrat soumis par l'organisateur de Paris-Nice (et du Tour de France) aux équipes. Le conflit peut-il encore être résolu ?
ASO a accepté les modifications demandées par les équipes au contrat proposé. Paris-Nice (9 au 16 mars) doit réunir 20 équipes, parmi lesquelles 17 appartenant au ProTour, malgré le boycott que leur a demandé l'UCI suite à l'inscription de l'épreuve sous l'égide de la fédération française. Une UCI qui menace les coureurs participants de sanctions.
L'UCI intransigeante
L'AIGCP, qui regroupe l'ensemble des équipes, a donc obtenu les amendements souhaités, pour l'essentiel le recours à un arbitrage (Chambre de conciliation du CNOSF, comité national olympique et sportif français) en cas de litige, notamment en matière d'éthique et d'image du cyclisme. "La décision des équipes de participer à Paris-Nice est liée à leur volonté de garantir les intérêts de leurs sponsors ainsi que leurs intérêts sportifs et ceux de leurs coureurs", a rappelé l'AIGCP.
L'AIGCP, présidée par le Français Eric Boyer, a également réagi à d'éventuelles sanctions prises par l'UCI contre les coureurs participants à la course au soleil. "Ce serait une grave erreur." Sur la même longueur d'onde à ce sujet, ASO (Amaury Sport Organisation) a affirmé de son côté la légalité de sa course et a qualifié les menaces de l'Union cycliste internationale (UCI) de "totalement disproportionnées".
L'Union cycliste internationale (UCI) a en effet refusé la rencontre avec le secrétaire d'Etat français aux sports, Bernard Laporte, que proposait la Fédération française de cyclisme (FFC) pour trouver une solution au conflit de Paris-Nice. "Le président de l'UCI (Pat McQuaid) veut avant tout que Paris-Nice puisse se dérouler dans des conditions de légalité et de normalité. Les meilleures conditions doivent être garanties aux coureurs pour qu'ils puissent participer à cet événement dans le cadre du règlement du sport cycliste", a déclaré le porte-parole de la fédération internationale.
L'UCI avait aussi estimé la semaine passée qu'ASO était à la fois juge et partie dans le contrat soumis par l'organisateur de Paris-Nice (et du Tour de France) aux équipes. Le conflit peut-il encore être résolu ?
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Paris-Nice dans la tourmente
Paris-Nice, le clash !
Les équipes participant à partir de dimanche à Paris-Nice vont être "écartées" de l'Union cycliste internationale.
"L'UCI a clairement fait savoir aux équipes qu'elles devaient avoir pleinement conscience de la portée de leur décision", a déclaré Pat McQuaid, son président. "Si elles décident de suivre ASO, elles prennent la décision ferme de sortir du cadre de l'UCI. Nous les écarterons." Une décision radicale qui place les coureurs dans situation ubuesque.
La FFC et Boyer dans le collimateur
L'UCI frappe très fort ! L'organisme gérant le cyclisme mondial a annoncé l'ouverture d'une procédure disciplinaire contre la Fédération française (FFC) et son président, Jean Pitallier, accusés d'avoir collaboré à "faire sortir l'épreuve Paris-Nice du cadre réglementaire de l'UCI". La FFC et M. Pitallier ont "trahi leurs obligations de loyauté vis-à-vis de l'UCI et de l'ensemble des membres de la famille cycliste", poursuit le communiqué, "alors que rien ne s'opposait au fait que cette course soit organisée sous l'égide de l'UCI en tant qu'épreuve du calendrier international".
La Fédération française risque une exclusion des différents championnats du monde organisés par l'UCI. La participation de cyclistes français aux Jeux olympiques n'est en revanche pas directement menacée.
L'UCI a également annoncé avoir ouvert une action similaire à l'encontre d'Eric Boyer, président de l'association des équipes (AIGCP), pour "avoir encouragé les membres de l'AIGCP à enfreindre les règlements de l'UCI en leur demandant de participer à Paris-Nice". Eric Boyer a par ailleurs été invité à démissioner du Conseil de l'UCI ProTour.
Dans une tribune publiée vendredi par le quotidien français le Monde, M. McQuaid dénonçait les positions d'ASO, organisateur de Paris-Nice, accusé de vouloir créer une Ligue privée avec le soutien du ministère français des sports. Il rappelait que "la Fédération française de cyclisme risqu(ait) une suspension pour avoir donné son aval aux infractions commises par ASO", précisant que "son président sera(it) certainement convoqué devant une commission disciplinaire pour les mêmes raisons" et que "des coureurs pourraient être suspendus pour avoir participé à une course hors du cadre réglementaire de l'UCI". Paris-Nice doit débuter dimanche, sous l'égide de la FFC, après plusieurs mois de conflit au sujet notamment de la sélection des équipes pour le Tour de France, également propriété d'ASO.
ASO et le ministère des sports fustigés
"Il faut avertir les amoureux du cyclisme : accepter les demandes d'ASO signifierait transformer le cyclisme professionnel en une ligue régie par l'organisateur dominant et non un organisme représentant l'intérêt collectif, écrit M. McQuaid. Actuellement, ASO refuse l'inscription de Paris-Nice dans un calendrier déterminé à l'issue d'un processus démocratique. Elle souhaite placer ses épreuves en dehors des règlements pour déterminer elle-même, à travers des contrats avec les équipes, les règles auxquelles celles-ci sont soumises". M. McQuaid qui dénonce le "chantage" d'ASO, accusée d'utiliser le Tour de France pour contraindre les équipes de participer à Paris - Nice, rappelle que "la fédération française de cyclisme risque une suspension pour avoir donné son aval aux infractions commises par ASO".
Relevant que l'organisation de la course sans l'aval de l'UCI menace "l'efficacité de la lutte antidopage", Pat McQuaid dénonce les positions du ministère des sports qui, selon lui, "semble plus occupé à soutenir les projets d'ASO que motivé par la nécessité de rappeler à l'ordre un acteur privé qui ne respecte pas les règlements internationaux".
"En favorisant la sortie du cadre fédératif d'un organisateur, le ministère donne, de facto, sa bénédiction à la création d'une ligue privée. Etonnant pour un acteur qui a affirmé en novembre 2007 vouloir l'éviter!, poursuit-il. Un pays peut-il contourner des règlements internationaux pour favoriser ce qu'il estime être les intérêts nationaux, qui par ailleurs ne sont nullement menacés mais manipulés par acteur commercial ? Un responsable politique peut-il devenir le complice d'un organisateur privé qui souhaite s'affranchir d'un cadre fédératif patiemment élaboré ? Il vaut la peine de se poser ces questions", conclut M. McQuaid.
Les équipes participant à partir de dimanche à Paris-Nice vont être "écartées" de l'Union cycliste internationale.
"L'UCI a clairement fait savoir aux équipes qu'elles devaient avoir pleinement conscience de la portée de leur décision", a déclaré Pat McQuaid, son président. "Si elles décident de suivre ASO, elles prennent la décision ferme de sortir du cadre de l'UCI. Nous les écarterons." Une décision radicale qui place les coureurs dans situation ubuesque.
La FFC et Boyer dans le collimateur
L'UCI frappe très fort ! L'organisme gérant le cyclisme mondial a annoncé l'ouverture d'une procédure disciplinaire contre la Fédération française (FFC) et son président, Jean Pitallier, accusés d'avoir collaboré à "faire sortir l'épreuve Paris-Nice du cadre réglementaire de l'UCI". La FFC et M. Pitallier ont "trahi leurs obligations de loyauté vis-à-vis de l'UCI et de l'ensemble des membres de la famille cycliste", poursuit le communiqué, "alors que rien ne s'opposait au fait que cette course soit organisée sous l'égide de l'UCI en tant qu'épreuve du calendrier international".
La Fédération française risque une exclusion des différents championnats du monde organisés par l'UCI. La participation de cyclistes français aux Jeux olympiques n'est en revanche pas directement menacée.
L'UCI a également annoncé avoir ouvert une action similaire à l'encontre d'Eric Boyer, président de l'association des équipes (AIGCP), pour "avoir encouragé les membres de l'AIGCP à enfreindre les règlements de l'UCI en leur demandant de participer à Paris-Nice". Eric Boyer a par ailleurs été invité à démissioner du Conseil de l'UCI ProTour.
Dans une tribune publiée vendredi par le quotidien français le Monde, M. McQuaid dénonçait les positions d'ASO, organisateur de Paris-Nice, accusé de vouloir créer une Ligue privée avec le soutien du ministère français des sports. Il rappelait que "la Fédération française de cyclisme risqu(ait) une suspension pour avoir donné son aval aux infractions commises par ASO", précisant que "son président sera(it) certainement convoqué devant une commission disciplinaire pour les mêmes raisons" et que "des coureurs pourraient être suspendus pour avoir participé à une course hors du cadre réglementaire de l'UCI". Paris-Nice doit débuter dimanche, sous l'égide de la FFC, après plusieurs mois de conflit au sujet notamment de la sélection des équipes pour le Tour de France, également propriété d'ASO.
ASO et le ministère des sports fustigés
"Il faut avertir les amoureux du cyclisme : accepter les demandes d'ASO signifierait transformer le cyclisme professionnel en une ligue régie par l'organisateur dominant et non un organisme représentant l'intérêt collectif, écrit M. McQuaid. Actuellement, ASO refuse l'inscription de Paris-Nice dans un calendrier déterminé à l'issue d'un processus démocratique. Elle souhaite placer ses épreuves en dehors des règlements pour déterminer elle-même, à travers des contrats avec les équipes, les règles auxquelles celles-ci sont soumises". M. McQuaid qui dénonce le "chantage" d'ASO, accusée d'utiliser le Tour de France pour contraindre les équipes de participer à Paris - Nice, rappelle que "la fédération française de cyclisme risque une suspension pour avoir donné son aval aux infractions commises par ASO".
Relevant que l'organisation de la course sans l'aval de l'UCI menace "l'efficacité de la lutte antidopage", Pat McQuaid dénonce les positions du ministère des sports qui, selon lui, "semble plus occupé à soutenir les projets d'ASO que motivé par la nécessité de rappeler à l'ordre un acteur privé qui ne respecte pas les règlements internationaux".
"En favorisant la sortie du cadre fédératif d'un organisateur, le ministère donne, de facto, sa bénédiction à la création d'une ligue privée. Etonnant pour un acteur qui a affirmé en novembre 2007 vouloir l'éviter!, poursuit-il. Un pays peut-il contourner des règlements internationaux pour favoriser ce qu'il estime être les intérêts nationaux, qui par ailleurs ne sont nullement menacés mais manipulés par acteur commercial ? Un responsable politique peut-il devenir le complice d'un organisateur privé qui souhaite s'affranchir d'un cadre fédératif patiemment élaboré ? Il vaut la peine de se poser ces questions", conclut M. McQuaid.
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Paris-Nice dans la tourmente
Paris-Nice: les équipes persistent et signent
Les équipes ont maintenu leur participation à Paris-Nice, malgré les menaces d'exclusion de l'UCI.
"Si (les équipes) décident de suivre ASO, elles prennent la décision ferme de sortir du cadre de l'UCI. Nous les écarterons", avait déclaré Pat McQuaid, le président de l'Union cycliste internationale. Malgré cet avertissement, et alors que le TAS s'est déclaré incompétent, les équipes ont décidé à la majorité de participer à "la Course au Soleil".
Le TAS botte en touche
Alors que certains attendaient avec impatience la décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) sur cette épineuse affaire, le TAS s'est déclaré incompétent à juger de la requête des équipes. "Le TAS a rejeté la demande de mesures provisionnelles et conservatoires déposée par (les équipes professionnelles)", indique un communiqué du TAS. De leur côté, aussi bien l'UCI qu'ASO avaient déclaré qu'ils ne reconnaissaient pas la compétence du TAS en la matière...
Toujours est-il que les équipes réunies au sein de leur association ont voté majoritairement vendredi en faveur de leur participation dimanche. La décision se serait effectuée par quinze voix pour et huit abstentions. A deux jours du départ, la réunion de l'AIGCP (association internationale des groupes cyclistes professionnels) s'est tenue à Roissy. L'UCI a menacé de sanctions pouvant aller jusqu'à une suspension de six mois les coureurs qui participeraient à Paris-Nice, une course qu'elle juge "hors règlement".
L'épreuve a été placée par son organisateur, ASO (Amaury Sport Organisation), également responsable du Tour de France, sous l'égide de la Fédération française. L'AIGCP, qui a prévu de tenir une réunion le jour de l'arrivée de Paris-Nice (16 mars) avec ASO, a averti également que les "coureurs seront solidaires" en cas de sanctions prononcées par l'UCI.
Les équipes ont maintenu leur participation à Paris-Nice, malgré les menaces d'exclusion de l'UCI.
"Si (les équipes) décident de suivre ASO, elles prennent la décision ferme de sortir du cadre de l'UCI. Nous les écarterons", avait déclaré Pat McQuaid, le président de l'Union cycliste internationale. Malgré cet avertissement, et alors que le TAS s'est déclaré incompétent, les équipes ont décidé à la majorité de participer à "la Course au Soleil".
Le TAS botte en touche
Alors que certains attendaient avec impatience la décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) sur cette épineuse affaire, le TAS s'est déclaré incompétent à juger de la requête des équipes. "Le TAS a rejeté la demande de mesures provisionnelles et conservatoires déposée par (les équipes professionnelles)", indique un communiqué du TAS. De leur côté, aussi bien l'UCI qu'ASO avaient déclaré qu'ils ne reconnaissaient pas la compétence du TAS en la matière...
Toujours est-il que les équipes réunies au sein de leur association ont voté majoritairement vendredi en faveur de leur participation dimanche. La décision se serait effectuée par quinze voix pour et huit abstentions. A deux jours du départ, la réunion de l'AIGCP (association internationale des groupes cyclistes professionnels) s'est tenue à Roissy. L'UCI a menacé de sanctions pouvant aller jusqu'à une suspension de six mois les coureurs qui participeraient à Paris-Nice, une course qu'elle juge "hors règlement".
L'épreuve a été placée par son organisateur, ASO (Amaury Sport Organisation), également responsable du Tour de France, sous l'égide de la Fédération française. L'AIGCP, qui a prévu de tenir une réunion le jour de l'arrivée de Paris-Nice (16 mars) avec ASO, a averti également que les "coureurs seront solidaires" en cas de sanctions prononcées par l'UCI.
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Sujets similaires
» Alitalia dans la tourmente
» F1: McLaren, un leader dans la tourmente
» Les places mondiales dans la tourmente
» Le TGV Paris-Nice passera par Marseille et Toulon
» F1: McLaren, un leader dans la tourmente
» Les places mondiales dans la tourmente
» Le TGV Paris-Nice passera par Marseille et Toulon
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|