la cour d'appel de Paris confirme la relaxe de Philippe Val
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la cour d'appel de Paris confirme la relaxe de Philippe Val
La cour d'appel de Paris a confirmé mercredi le jugement relaxant Philippe Val et "Charlie Hebdo" poursuivis pour "injure envers un groupe de personnes en raison de sa religion" après la publication de caricatures de Mahomet en février 2006 dans l'hebdomadaire satirique.
Le 22 mars 2007, le tribunal correctionnel de Paris avait relaxé le directeur de la publication de "Charlie Hebdo", Philippe Val, mais l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), partie civile, avait fait appel. Sa demande a été déboutée mercredi par la cour d'appel.
Dans son arrêt, la 11e chambre de la cour d'appel de Paris a considéré que ces caricatures, "qui visent clairement une fraction et non l'ensemble de la communauté musulmane, ne constituent pas l'injure, attaque personnelle et directe dirigée contre un groupe de personnes en raison de leur appartenance religieuse et ne dépassent pas la limite admissible de la liberté d'expression".
"On espère que ça va faire réfléchir tous les gens qui ne comprennent pas la liberté d'expression que nous avons en France", a réagi devant la presse le dessinateur Cabu. "C'est un combat que nous devons mener tant que les gens ne comprennent pas".
L'avocat de "Charlie Hebdo", Me Richard Malka, a estimé qu'il s'agissait d'une "très belle victoire pour la laïcité qui implique qu'on peut critiquer les religions". C'est aussi "une très belle victoire pour la liberté d'information et d'expression", et pour "la tradition satirique de la France", a-t-il ajouté.
De son côté, le président de l'UOIF Laj Thami Breze a confié que son organisation n'avait "pas été étonnée" par cette décision. "La liberté d'expression a des limites", a-t-il déclaré à l'Associated Press. Il a précisé que la direction de l'UOIF se réunirait samedi pour réfléchir à un éventuel pourvoi en cassation.
Il a réaffirmé que la caricature représentant le prophète avec une bombe sur la tête était "sortie du cadre de la liberté d'expression". "C'est une agression qui a été commise vis-à-vis de la communauté musulmane", a-t-il souligné.
En février 2006, "Charlie Hebdo" avait publié un numéro spécial sur l'Islam et les 12 caricatures du prophète, initialement publiées en septembre 2005 par le quotidien danois "Jyllands-Postens" qui avaient provoqué, quelques mois plus tard, de violentes manifestations dans le monde musulman.
Trois dessins étaient poursuivis. Celui en "une", réalisé par Cabu, représentait, sous le titre "Mahomet débordé par les intégristes", un prophète soupirant: "C'est dur d'être aimé par des cons".
Le deuxième montrait le prophète coiffé d'un turban sur lequel était inscrit le premier pilier de l'Islam ("Il n'y a qu'un seul dieu et Mahomet est son prophète") et d'où sortait la mèche d'une bombe. Le troisième dessin représentait Mahomet sur un nuage accueillant des terroristes en leur disant: "Arrêtez, arrêtez, nous n'avons plus de vierges". Ces deux derniers avaient été initialement publiés par le quotidien danois.
Dans son arrêt, la cour a estimé que les trois caricatures ne visaient pas la communauté musulmane dans son ensemble, mais "certains de ses membres qui, au nom de l'Islam, pratiquent des actes terroristes à répétition". "Aucun risque de confusion n'est créé entre les musulmans et les terroristes qui se réclament de l'Islam pour perpétrer leurs crimes", considère-t-elle.
Le 22 mars 2007, le tribunal correctionnel de Paris avait relaxé le directeur de la publication de "Charlie Hebdo", Philippe Val, mais l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), partie civile, avait fait appel. Sa demande a été déboutée mercredi par la cour d'appel.
Dans son arrêt, la 11e chambre de la cour d'appel de Paris a considéré que ces caricatures, "qui visent clairement une fraction et non l'ensemble de la communauté musulmane, ne constituent pas l'injure, attaque personnelle et directe dirigée contre un groupe de personnes en raison de leur appartenance religieuse et ne dépassent pas la limite admissible de la liberté d'expression".
"On espère que ça va faire réfléchir tous les gens qui ne comprennent pas la liberté d'expression que nous avons en France", a réagi devant la presse le dessinateur Cabu. "C'est un combat que nous devons mener tant que les gens ne comprennent pas".
L'avocat de "Charlie Hebdo", Me Richard Malka, a estimé qu'il s'agissait d'une "très belle victoire pour la laïcité qui implique qu'on peut critiquer les religions". C'est aussi "une très belle victoire pour la liberté d'information et d'expression", et pour "la tradition satirique de la France", a-t-il ajouté.
De son côté, le président de l'UOIF Laj Thami Breze a confié que son organisation n'avait "pas été étonnée" par cette décision. "La liberté d'expression a des limites", a-t-il déclaré à l'Associated Press. Il a précisé que la direction de l'UOIF se réunirait samedi pour réfléchir à un éventuel pourvoi en cassation.
Il a réaffirmé que la caricature représentant le prophète avec une bombe sur la tête était "sortie du cadre de la liberté d'expression". "C'est une agression qui a été commise vis-à-vis de la communauté musulmane", a-t-il souligné.
En février 2006, "Charlie Hebdo" avait publié un numéro spécial sur l'Islam et les 12 caricatures du prophète, initialement publiées en septembre 2005 par le quotidien danois "Jyllands-Postens" qui avaient provoqué, quelques mois plus tard, de violentes manifestations dans le monde musulman.
Trois dessins étaient poursuivis. Celui en "une", réalisé par Cabu, représentait, sous le titre "Mahomet débordé par les intégristes", un prophète soupirant: "C'est dur d'être aimé par des cons".
Le deuxième montrait le prophète coiffé d'un turban sur lequel était inscrit le premier pilier de l'Islam ("Il n'y a qu'un seul dieu et Mahomet est son prophète") et d'où sortait la mèche d'une bombe. Le troisième dessin représentait Mahomet sur un nuage accueillant des terroristes en leur disant: "Arrêtez, arrêtez, nous n'avons plus de vierges". Ces deux derniers avaient été initialement publiés par le quotidien danois.
Dans son arrêt, la cour a estimé que les trois caricatures ne visaient pas la communauté musulmane dans son ensemble, mais "certains de ses membres qui, au nom de l'Islam, pratiquent des actes terroristes à répétition". "Aucun risque de confusion n'est créé entre les musulmans et les terroristes qui se réclament de l'Islam pour perpétrer leurs crimes", considère-t-elle.
Frodon- Nounou d'enfer
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