Les Philippines veulent lutter contre le trafic de rein

MANILLE - Le ministère de la Santé philippin a adopté mercredi une nouvelle disposition visant à mettre un terme au marché noir des reins vendus par des Philippins pauvres à des étrangers.
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Le secrétaire à la Santé Francisco Duque a précisé que cette décision, signée lundi, appelle à la création d'un comité gouvernemental pour contrôler les dons de rein et les greffes, s'assurer que les donneurs reçoivent les soins appropriés, et rendre plus transparente une pratique qui fleurit dans la clandestinité.

La vente de rein aux Philippines touche les plus pauvres et les prisonniers qui vendent leur organe pour des sommes dérisoires, au profit de réseaux à destination de clients étrangers en majorité.

Un reportage télévisé a montré des dizaines d'hommes d'un bidonville de Manille avec de grandes cicatrices sur le ventre, après avoir vendu leur rein.

"Nous voulons mettre un terme au marché noir", a déclaré Francisco Duque à l'Associated Press. "Nous voulons protéger nos citoyens déjà pauvres de ces abus.

Le sous secrétaire à la Santé Alexander Padilla a précisé que cette mesure a été adoptée à cause du grand nombre de patients étrangers venant aux Philippines pour trouver un donneur. "Nous ne voulons pas être connus comme la capitale du rein dans le monde". AP

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