Fourniret avoue un nouveau meurtre

Le tueur en série présumé Michel Fourniret a reconnu lundi avoir tué une fillette belge en 1989
Devant la cour d'assises des Ardennes, il a admis avoir enlevé et tué Elisabeth Brichet, alors âgée de 12 ans, dont le corps a été retrouvé en 2004 dans l'ancienne propriété de Fourniret, le chateau du Sauton.

Il s'agit du quatrième meurtre que Fourniret reconnaît à l'audience. En revanche, il a nié avoir violé ou tenté de violer la fillette.

L'accusé a déclaré qu'il reconnaissait les faits d'enlèvement, séquestration et de meurtre mais pas la tentative de viol et le viol. Monique Olivier, sa compagne jugée en même temps que lui, a elle aussi refusé de reconnaître une partie des charges.

Le calvaire d'Elisabeth Brichet
Elisabeth Brichet avait été enlevée par le couple Fourniret le 20 décembre 1989 près de Namur (Belgique), alors qu'elle rentrait chez elle après avoir rendu visite à une amie. Ses ravisseurs l'avaient repérée et guettée plusieurs heures avant de la convaincre de monter dans leur voiture, utilisant pour la mettre en confiance la présence de leur fils Sélim, alors âgé de quelques mois.

Ils l'avaient d'abord conduite leur domicile à Floing, dans les Ardennes françaises. Michel Fourniret, aidé de Monique Olivier qui serait allé jusqu'à faire la toilette de la victime à la demande de son mari, aurait alors essayé de la violer sans y parvenir, selon des premières déclarations à l'instruction.

Le lendemain, le couple avait emmené Elisabeth Brichet au château du Sautou. Ce dernier, selon de premières déclarations, avait à nouveau tenté de la violer, en vain, avant de l'étouffer avec un sac plastique et l'étrangler de ses mains. Le corps enterré a été retrouvé dans le parc du château, à la suite des aveux de Monique Olivier en juin 2004.

Le père d'Elisabeth parle de "monstre mythologique"
"Elisabeth c'était une fille de lumière, c'est son rire clair que j'entends", a déclaré lundi à la barre le père d'Elisabeth Brichet. Après avoir décrit Fournirer comme "un monstre mythologique s'offrant des jeunes vierges", Francis Brichet a interpellé Monique Olivier. "Quand on ajoute qu'une mère préparait les victimes pour le festin, cela devient abominable", a-t-il dit.

La mère d'Elisabeth Brichet, pour sa part, s'en est pris à la justice, exprimant le voeu que l'affaire puisse contribuer à "améliorer le système qui semble bien peu approprié à traiter ces gens-là".

pffff comment peut il nier le viol