Royaume-Uni - Ken le Rouge contre Boris le bouffon
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Royaume-Uni - Ken le Rouge contre Boris le bouffon
Les Britanniques sont appelés aux urnes aujourd'hui pour des élections locales qui auront valeur de test pour le parti travailliste du Premier ministre Gordon Brown, en difficulté dans les sondages. Quatre milliers de conseillers doivent être renouvelés, dans 159 conseils municipaux, de districts ou de comtés d'Angleterre et du Pays de Galles.
Mais le scrutin le plus symbolique aura lieu à Londres, qui élit son maire au suffrage universel direct. Après avoir été élu en 2000 et confortablement reconduit en 2004, le maire sortant travailliste, Ken Livingstone, fait cette fois-ci face à une vive contestation du candidat conservateur Boris Johnson. "Boris le bouffon", surnom donné par ses détracteurs pour son humour potache, pourrait bien jouer un mauvais tour à "Ken le Rouge", comme on appelle le maire sortant en souvenir de ses anciennes accointances trotskistes. Les enquêtes d'opinion sont cependant contradictoires: tandis que certaines donnent le conservateur nettement gagnant, d'autres parient sur une réélection de justesse du maire travailliste.
Les conservateurs en tête des sondages
Quant au scrutin dans son ensemble, les dernières élections locales de cette envergure, tenues en mai 2004, avaient vu le Labour ne recueillir que 26% des voix, soit une humiliante troisième position derrière les libéraux-démocrates (27%) et les conservateurs (37%). Pour les élections de jeudi, les récents sondages confèrent au Labour, au pouvoir depuis 1997, une impopularité record depuis une vingtaine d'années.
L'Electoral Reform Society, organisme indépendant, crédite les conservateurs de 42 à 44% des voix, contre 26 à 27% pour le Labour et 23 à 24% pour les libéraux-démocrates. Une déroute du Labour serait interprétée comme le signe avant-coureur d'une victoire conservatrice lors des élections législatives qui doivent avoir lieu avant mai 2010. Les résultats commenceront à arriver dans la nuit de jeudi à vendredi mais il faudra attendre la fin de la journée de vendredi pour connaître le sort de la mairie de Londres.
Mais le scrutin le plus symbolique aura lieu à Londres, qui élit son maire au suffrage universel direct. Après avoir été élu en 2000 et confortablement reconduit en 2004, le maire sortant travailliste, Ken Livingstone, fait cette fois-ci face à une vive contestation du candidat conservateur Boris Johnson. "Boris le bouffon", surnom donné par ses détracteurs pour son humour potache, pourrait bien jouer un mauvais tour à "Ken le Rouge", comme on appelle le maire sortant en souvenir de ses anciennes accointances trotskistes. Les enquêtes d'opinion sont cependant contradictoires: tandis que certaines donnent le conservateur nettement gagnant, d'autres parient sur une réélection de justesse du maire travailliste.
Les conservateurs en tête des sondages
Quant au scrutin dans son ensemble, les dernières élections locales de cette envergure, tenues en mai 2004, avaient vu le Labour ne recueillir que 26% des voix, soit une humiliante troisième position derrière les libéraux-démocrates (27%) et les conservateurs (37%). Pour les élections de jeudi, les récents sondages confèrent au Labour, au pouvoir depuis 1997, une impopularité record depuis une vingtaine d'années.
L'Electoral Reform Society, organisme indépendant, crédite les conservateurs de 42 à 44% des voix, contre 26 à 27% pour le Labour et 23 à 24% pour les libéraux-démocrates. Une déroute du Labour serait interprétée comme le signe avant-coureur d'une victoire conservatrice lors des élections législatives qui doivent avoir lieu avant mai 2010. Les résultats commenceront à arriver dans la nuit de jeudi à vendredi mais il faudra attendre la fin de la journée de vendredi pour connaître le sort de la mairie de Londres.
Soso- Bras droit du Chef invisible
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Re: Royaume-Uni - Ken le Rouge contre Boris le bouffon
Défaite historique pour le Labour britannique aux municipales
LONDRES (Reuters) - Le Parti travailliste du Premier ministre britannique Gordon Brown a essuyé sa plus cinglante défaite depuis quarante ans aux élections municipales de jeudi.
Le Labour devrait perdre quelque 200 conseillers municipaux et risque de se retrouver en troisième place, derrière les conservateurs et les libéraux-démocrates.
Ce premier test électoral pour le Premier ministre depuis qu'il a succédé à Tony Blair au 10, Downing Street, en juin dernier, apparaît comme un vote sanction.
Plusieurs ministres ont cependant volé au secours de Brown en attribuant ce revers électoral au contexte économique mondial difficile et en prédisant au chef du gouvernement une victoire aux prochaines élections législatives, qui seront organisées au plus tard en 2010.
"Il n'y a pas de crise. Ceci n'affectera pas la stabilité du gouvernement", a assuré à la BBC Geoff Hoon, chef de la majorité parlementaire et ministre chargé des Affaires européennes.
"Si la crise économique se poursuit jusqu'en 2010, Brown est fichu", a déclaré pour sa part à Reuters Robert Worcester, de l'institut de sondages MORI.
Environ 4.000 sièges étaient en jeu jeudi dans 160 conseils municipaux en Angleterre et au pays de Galles.
Après dépouillement des deux tiers des suffrages, les projections de la BBC accordent 44% aux conservateurs, 25% aux libéraux-démocrates et 24% aux travaillistes.
"Il est clair que c'est une soirée décevante, vraiment une mauvaise soirée pour le Labour", a déclaré Brown. "Mon travail, c'est d'écouter et de diriger, et c'est ce que je vais faire."
Les mauvais résultats du marché immobilier en avril, les pires depuis quinze ans, annoncés vendredi, sont venus remuer le couteau dans la plaie. Gordon Brown a été ministre des Finances pendant dix ans avant de prendre la tête du gouvernement l'an dernier.
Les conservateurs, pour leur part, se sentent pousser des ailes, après plus de dix ans de traversée du désert.
"Je pense que c'est un grand jour pour le parti conservateur mais je ne voudrais pas que les gens pensent que nous ne faisons que profiter de l'échec et des défaillances du gouvernement actuel", a dit le leader des Tories, David Cameron.
À LONDRES, "KEN LE ROUGE" CONTRE "BORIS LE CLOWN"
Selon John Curtice, professeur en sciences politiques à l'Université de Strathclyde, les conservateurs ont fait un meilleur score que prévu tandis que le Parti travailliste bat les prévisions les plus pessimistes.
Il a expliqué à Reuters que la dernière fois qu'un parti au pouvoir a connu une défaite aussi retentissante dans un scrutin local remontait à 1995, où les conservateurs n'avaient recueilli que 25% des suffrages, deux ans avant d'être chassés du pouvoir national par les travaillistes emmenés par Blair.
Tous les regards se tournent désormais vers Londres, où deux figures atypiques se disputent le poste de maire dans un scrutin particulièrement serré, dont les résultats seront connus dans la journée.
Une victoire du candidat conservateur, le facétieux Boris Johnson, serait un sérieux atout pour Cameron, qui espère remporter les prochaines législatives après trois victoires consécutives des Travaillistes au Parlement.
A l'inverse, la reconduction du maire sortant Ken Livingstone serait un soulagement pour Brown, dont la popularité s'est effondrée après un bref état de grâce entre l'été et l'automne dernier.
Les élections de mi-mandat sont souvent difficiles pour les gouvernements britanniques.
Les travaillistes avaient déjà enregistré un mauvais résultat lors des précédentes municipales en 2004, dans un contexte de fort mécontentement vis-à-vis de l'engagement militaire britannique en Irak.
Plusieurs journaux ont interprété le résultat comme sanctionnant la décision de Brown de supprimer la première tranche de l'impôt sur le revenu.
"Brown mis en pièces aux élections", titre le Daily Telegraph sur son site internet, tandis que pour le Times Cameron a infligé au Labour sa "pire correction en 40 ans". Le Guardian juge quant à lui que Brown a subi une "dérouillée".
L'ancien chancelier de l'Echiquier avait bénéficié d'une brève lune de miel avec l'électorat en succédant en juin à un Blair tombé en disgrâce.
Mais les médias et l'opposition lui reprochent ses atermoiements en octobre sur d'éventuelles élections anticipées, auxquelles il a finalement renoncé, qui se sont combinés à des querelles intestines au sein de son parti, à la situation économique et aux troubles sociaux que connaît le pays.
LONDRES (Reuters) - Le Parti travailliste du Premier ministre britannique Gordon Brown a essuyé sa plus cinglante défaite depuis quarante ans aux élections municipales de jeudi.
Le Labour devrait perdre quelque 200 conseillers municipaux et risque de se retrouver en troisième place, derrière les conservateurs et les libéraux-démocrates.
Ce premier test électoral pour le Premier ministre depuis qu'il a succédé à Tony Blair au 10, Downing Street, en juin dernier, apparaît comme un vote sanction.
Plusieurs ministres ont cependant volé au secours de Brown en attribuant ce revers électoral au contexte économique mondial difficile et en prédisant au chef du gouvernement une victoire aux prochaines élections législatives, qui seront organisées au plus tard en 2010.
"Il n'y a pas de crise. Ceci n'affectera pas la stabilité du gouvernement", a assuré à la BBC Geoff Hoon, chef de la majorité parlementaire et ministre chargé des Affaires européennes.
"Si la crise économique se poursuit jusqu'en 2010, Brown est fichu", a déclaré pour sa part à Reuters Robert Worcester, de l'institut de sondages MORI.
Environ 4.000 sièges étaient en jeu jeudi dans 160 conseils municipaux en Angleterre et au pays de Galles.
Après dépouillement des deux tiers des suffrages, les projections de la BBC accordent 44% aux conservateurs, 25% aux libéraux-démocrates et 24% aux travaillistes.
"Il est clair que c'est une soirée décevante, vraiment une mauvaise soirée pour le Labour", a déclaré Brown. "Mon travail, c'est d'écouter et de diriger, et c'est ce que je vais faire."
Les mauvais résultats du marché immobilier en avril, les pires depuis quinze ans, annoncés vendredi, sont venus remuer le couteau dans la plaie. Gordon Brown a été ministre des Finances pendant dix ans avant de prendre la tête du gouvernement l'an dernier.
Les conservateurs, pour leur part, se sentent pousser des ailes, après plus de dix ans de traversée du désert.
"Je pense que c'est un grand jour pour le parti conservateur mais je ne voudrais pas que les gens pensent que nous ne faisons que profiter de l'échec et des défaillances du gouvernement actuel", a dit le leader des Tories, David Cameron.
À LONDRES, "KEN LE ROUGE" CONTRE "BORIS LE CLOWN"
Selon John Curtice, professeur en sciences politiques à l'Université de Strathclyde, les conservateurs ont fait un meilleur score que prévu tandis que le Parti travailliste bat les prévisions les plus pessimistes.
Il a expliqué à Reuters que la dernière fois qu'un parti au pouvoir a connu une défaite aussi retentissante dans un scrutin local remontait à 1995, où les conservateurs n'avaient recueilli que 25% des suffrages, deux ans avant d'être chassés du pouvoir national par les travaillistes emmenés par Blair.
Tous les regards se tournent désormais vers Londres, où deux figures atypiques se disputent le poste de maire dans un scrutin particulièrement serré, dont les résultats seront connus dans la journée.
Une victoire du candidat conservateur, le facétieux Boris Johnson, serait un sérieux atout pour Cameron, qui espère remporter les prochaines législatives après trois victoires consécutives des Travaillistes au Parlement.
A l'inverse, la reconduction du maire sortant Ken Livingstone serait un soulagement pour Brown, dont la popularité s'est effondrée après un bref état de grâce entre l'été et l'automne dernier.
Les élections de mi-mandat sont souvent difficiles pour les gouvernements britanniques.
Les travaillistes avaient déjà enregistré un mauvais résultat lors des précédentes municipales en 2004, dans un contexte de fort mécontentement vis-à-vis de l'engagement militaire britannique en Irak.
Plusieurs journaux ont interprété le résultat comme sanctionnant la décision de Brown de supprimer la première tranche de l'impôt sur le revenu.
"Brown mis en pièces aux élections", titre le Daily Telegraph sur son site internet, tandis que pour le Times Cameron a infligé au Labour sa "pire correction en 40 ans". Le Guardian juge quant à lui que Brown a subi une "dérouillée".
L'ancien chancelier de l'Echiquier avait bénéficié d'une brève lune de miel avec l'électorat en succédant en juin à un Blair tombé en disgrâce.
Mais les médias et l'opposition lui reprochent ses atermoiements en octobre sur d'éventuelles élections anticipées, auxquelles il a finalement renoncé, qui se sont combinés à des querelles intestines au sein de son parti, à la situation économique et aux troubles sociaux que connaît le pays.
stef- La cévenole... pas la cévénole !!!!
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Localisation : les cévennes
Date d'inscription : 22/02/2008
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