Mort de Boris Schreiber
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Mort de Boris Schreiber
Donc, c'est pour un de ces jours, n'est-ce pas ? Tu le sais n'est-ce pas ?", lâchait-il dans les dernières pages de Faux titre, son livre paru début janvier aux éditions du Cherche Midi. L'écrivain Boris Schreiber est mort, lundi 11 février, à l'âge de 84 ans, à l'Hôpital américain de Neuilly. Il y avait été admis deux semaines auparavant pour une bronchite grave.
29 mai 1923
Naissance à Berlin
1996
Prix Renaudot pour "Un silence d'environ une demi-heure"
11 février 2008
Mort à Neuilly
Cette lucidité à la fois provocatrice et inquiète marque toute son oeuvre. En 1996, il avait reçu le prix Renaudot pour Un silence d'environ une demi-heure (Cherche Midi), longue et douloureuse chronique de ses années de jeunesse. Il y continuait le récit d'une enfance tourmentée entrepris avec Le Lait de la nuit et Le Tournesol déchiré (éd. François Bourin, 1989 et 1991). Tous ses autres textes sont aussi hantés de souvenirs. L'autodérision, le dédoublement, la distance ont toujours été pour lui le moyen de raconter un passé qu'il n'est jamais parvenu à quitter.
Né de parents juifs russes qui ont fui la révolution d'Octobre, il va être entraîné dans une succession d'exils qui s'achèvent en France en 1930 et où les périodes d'opulence alternent avec des moments de dénuement. Très tôt, Boris Schreiber est saisi par la vocation d'écrire. Sa mère lui met en tête des idées de gloire littéraire. "Tu es un génie", lui répète-t-elle sans cesse. D'où le besoin de reconnaissance qui l'obsède et que l'on retrouve dans ses livres. Il en publiera une vingtaine à partir des Heures qui restent (Denoël, 1958).
La rencontre avec Pierre Drachline, qui avait accueilli Un silence d'environ une demi-heure au Cherche Midi, sera déterminante dans sa confortation d'auteur taraudé d'angoisses et de doutes, et qui pourtant "n'a jamais tenté autre chose que d'écrire". Le dialogue intérieur de Boris Schreiber occupe une place bien à part dans notre paysage littéraire. "Je veux être non seulement accepté mais aussi excepté", écrivait-il.
29 mai 1923
Naissance à Berlin
1996
Prix Renaudot pour "Un silence d'environ une demi-heure"
11 février 2008
Mort à Neuilly
Cette lucidité à la fois provocatrice et inquiète marque toute son oeuvre. En 1996, il avait reçu le prix Renaudot pour Un silence d'environ une demi-heure (Cherche Midi), longue et douloureuse chronique de ses années de jeunesse. Il y continuait le récit d'une enfance tourmentée entrepris avec Le Lait de la nuit et Le Tournesol déchiré (éd. François Bourin, 1989 et 1991). Tous ses autres textes sont aussi hantés de souvenirs. L'autodérision, le dédoublement, la distance ont toujours été pour lui le moyen de raconter un passé qu'il n'est jamais parvenu à quitter.
Né de parents juifs russes qui ont fui la révolution d'Octobre, il va être entraîné dans une succession d'exils qui s'achèvent en France en 1930 et où les périodes d'opulence alternent avec des moments de dénuement. Très tôt, Boris Schreiber est saisi par la vocation d'écrire. Sa mère lui met en tête des idées de gloire littéraire. "Tu es un génie", lui répète-t-elle sans cesse. D'où le besoin de reconnaissance qui l'obsède et que l'on retrouve dans ses livres. Il en publiera une vingtaine à partir des Heures qui restent (Denoël, 1958).
La rencontre avec Pierre Drachline, qui avait accueilli Un silence d'environ une demi-heure au Cherche Midi, sera déterminante dans sa confortation d'auteur taraudé d'angoisses et de doutes, et qui pourtant "n'a jamais tenté autre chose que d'écrire". Le dialogue intérieur de Boris Schreiber occupe une place bien à part dans notre paysage littéraire. "Je veux être non seulement accepté mais aussi excepté", écrivait-il.
Frodon- Nounou d'enfer
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