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Les deux Stades sauvent la mise

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Message par Frodon Lun 13 Oct 2008 - 12:16

Les deux Stades sauvent la mise Image290
Le Stade Français et le Stade Toulousain ont sauvé le rugby hexagonal lors de la 1re journée de Coupe d'Europe.
Mais si les Parisiens ont obtenu un beau succès en Ulster (26-10), les Toulousains l'ont emporté in extremis (18-16) devant une séduisante équipe de Bath. L'USAP a certes aussi gagné (27-16) mais on attendait mieux à Trévise. Défaites de Clermont à domicile devant Sale (15-32), de Biarritz à Gloucester et de Castres chez les Wasps (25-11).


Poule 1: Montauban et Clermont s'inclinent
Malgré une équipe bis, malgré un adversaire champion d'Europe en titre et quasi-invaincu sur sa pelouse (une seule défaite ces huit dernières saisons en H Cup), Montauban a réussi son entrée dans la grande Coupe d'Europe. "On est passé très près" a laché le deuxième ligne Scott Murray. "On est déçu. Mais c'est tout de même un match immense. On l'a pris à la française, relax, détendu. Et ça a failli marcher." En effet, les Montalbanais ont empêché les Munster de marquer le bonus offensif. Mieux, ils ont inquiété jusqu'au bout les tenants du titre. Le point de bonus défensif valant presque une victoire. D'entrée de match, la défense garonnaise pliait sous les assauts irlandais mais ne rompait pas. Après avoir pris le score sur une pénalité de Petr Mitu (6e), Montauban a longtemps repoussé les assauts des Munstermen. Finalement, sur une pénaltouche, le pack irlandais allait à dam pour passer devant juste avant la pause 10-3 (38e).

Au retour des vestiaires, les Montalbanais réduisait sur le score sur une nouvelle pénalité de Mitu (46e). Très appliqués en défense, les hommes de Laurent Travers gênaient les attaques du Munster en étant très présent sur les rucks. Du coup, Mitu profitait d'une nouvelle faute irlandais dans un ruck pour ramener son équipe à quatre points (55e, 13-9). C'était à ce moment là que Rida Jahouer partait à l'attaque, perçait et envoyait Jonnet à l'essai. Incroyable! Montauban menait sur la pelouse de Thomond Park dans un silence de cathédrale (57e, 13-14). La Red Army respirait lorsque Ronan O'Gara passait une nouvelle pénalité (65e). Le Munster était devant 16-14. Les deux équipes se lançaient dans un mano à mano extraordinaire car Montauban n'abdiquait pas. Toujours aussi présents sur les ruck et en défense, les coéquipiers de Mitu s'arrachaient pour obtenir une pénalité. Mitu l'a réussissait et donnait un point d'avance à trois minutes de la fin (77e). Mais, sur l'engagement, O'Gara redonnait un avantage définitif à son équipe (78e).



Plus agressif en début de rencontre, face à Clermont, Sale ouvrait le score sur une pénalité en face des poteaux signée McAlister suite à un plongeon jaune (faute au sol) dans un regroupement (0-3, 6e). Les Jaunards réagissaient immédiatement avec une belle percée de Mignoni mais l'action, très longue, se terminait par un en-avant sur l'aile opposée. Sale aggravait la marque sur une nouvelle pénalité de son centre all black suite à une faute de Bonnaire (qui n'est pas resté sur ses appuis) alors que Clermont avait le ballon: après un quart d'heure, le club entraîné par Philippe Saint-André menait 6-0 un peu contre le cours du jeu. Les banlieusards de Manchester allaient porter un coup terrible aux Auvergnats quelques minutes plus tard. Le demi-de-mêlée Dwayne Peel –électrique- prenait le trou au ras d'un regroupement et faussait compagnie à la défense adverse avant de servir son capitaine lancé plein champ, le puissant Fernandez Lobbe: échappant à un placage de Baby, l'Argentin servait son ailier David Doherty sur un plateau pour un essai en coin imparable. Un essai transformé par un McAlister sans pitié (0-13, 23e). Le coup était rude pour des Vulcans joueurs mais parfaitement pris en contre par une équipe de Sale ultra réaliste. Les hommes de Vern Cotter repartaient à l'abordage des flibustiers de Sale et Brock James inscrivait trois points précieux après une faute anglaise (hors-jeu sur une chaude action française). Menés 13-3, les Clermontois accentuaient leur pressing par un enchainement de percussions et de passes mais quelques scories venaient faire échouer des offensives bien engagées. A quatre minutes de la pause, l'ouvreur australien de l'ASMCA réussissait un poteau rentrant sur une pénalité aux 40 m pour redonner des couleurs à son équipe (6-13, 36e). Les Jaunards envoyaient du jeu pour essayer de trouver des intervalles dans l'arrière-garde britannique mais Sale ne craquait pas, un peu aidé par la mansuétude de Monsieur Lewis, peu enclin à siffler toutes les fautes. Juste avant la mi-temps, Clermont avait l'occasion de revenir totalement dans le match à la faveur d'une troisième pénalité tentée par Brock James consécutivement à une bonne pression jaune en mêlée fermée. Mais l'ouvreur aussie manquait la cible et Sale gardait 7 points d'avance aux vestiaires (6-13).

Dès le début de la seconde période, les coéquipiers d'Elvis Vermeulen tentaient de recoller au score. Brock James ajoutait trois points (9-13, 48e). Malheureusement, Clermont allait rééditer quelques erreurs préjudiciables pour permettre à Sale de reprendre le large. Un mauvais lancer en touche de Ledesma qui lobait Julien Pierre, un ballon récupéré par Sébastien Chabal qui libérait rapidement pour une action déployée sur le côté gauche, une percée de Rory Lamont qui échappait à un placage de Nalaga et une conclusion signée McAlister au soutien. Le centre néo-zélandais transformait l'essai en coin pour donner 11 points d'avance aux Sharks (9-20, 54e). Un vrai coup d'assommoir pour Clermont même si James ramenait les Auvergnats à 12-20 dans la foulée. Puis le virevoltant McAlister manquait son premier coup de pied, de presque 50 mètres il est vrai (62e). Le jeu au pied auvergnat, lui, laissait à désirer avec de nombreuses touches non trouvées qui auraient pu changer le cours du match ou des mauvais choix notamment de Brock James. Les Vulcans n'abdiquaient pas et poussaient leurs rivaux à la faute (plongeon de Chabal): James ramenait Clermont à 5 petits points (15-20, 69e). Tout restait alors possible pour les Jaunards. D'autant que le renvoi des Anglais finissait directement en touche. Mais les dernières minutes étaient fatales aux locaux qui encaissaient deux nouveaux essais signés Keil et Cueto. Le score (32-15) était lourd pour Clermont mais le réalisme anglais (quatre essais dont trois en contre, un jeu au pied précis et une défense de fer) s'était cruellement fait sentir.



Poule 2: Castres tombe chez les Wasps

Les London Wasps ont battu une équipe de Castres venue sans illusion à High Wycombe dimanche (25-11), mais les Anglais n'ont pas vraiment convaincu qu'ils pouvaient prétendre cette année lutter encore pour un nouveau sacre. En difficulté en Top 14, les Castrais ont donné l'impression de ne vraiment pas croire à la victoire. Ils ont pourtant fait une bonne entame, mais ont vite baissé pavillon, privés de munitions par une touche catastrophique, incapables de sortir de leur moitié de terrain et trahis par une défense beaucoup trop perméable.
Sur un ballon qu'ils laissaient traîner, le contre foudroyant des Wasps s'amorçait et Riki Flutey servait au pied Paul Sackey qui ridiculisait trois plaqueurs (8, 7-0). Puis Tom Voyce s'amusait bien en rebondissant sur trois joueurs (22, 17-0). Mais de nombreuses imprécisions montraient que les Wasps n'étaient pas au mieux et en seconde période ils devaient se contenter d'un petit essai, inscrit par Josh Lewsey, qui devait beaucoup au génie de Danny Cipriani et à son petit ballon par-dessus suivi d'un plaquage autoritaire sur Thomas Bouquié qui rendait le ballon (59). En fin de match, les Wasps se faisaient piéger, après une percée de Kevin Senio qui envoyait Lionel Nallet en force à l'essai (76).
Les Tarnais ont fait ce qu'ils on pu, mais ils n'avaient pas les armes pour lutter, même si les Anglais n'ont pas paru aussi sûrs de leur fait, et ont en tout cas échouer dans leur quête du bonus offensif.

Dans l'autre rencontre de ce groupe 2, le Leinster a affiché ses ambitions en allant gagner samedi à Edimbourg (16-27). L'équipe irlandaise auteur d'une probante victoire bonifiée, se révèle être d'ores et déjà le grand vainqueur de ce week-end.
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Message par Frodon Lun 13 Oct 2008 - 12:17

Poule 3: Perpignan rate son entrée
Perpignan n'a pas eu la tâche facile face à Trévise. Dans ses nouvelles couleurs bleu et grenat, rappelant le maillot du FC Barcelone, Perpignan se faisait surprendre par des Italiens plus en jambe. Du coup, ils inscrivaient le premier essai au large par leur ailier Mulieri (13e). Menés de 10 points, les Catalans réagissaient dans la foulée par son nouveau dix David Mélé... demi de mêlée de l'équipe Espoir qui claquait un drop (30e). Mais c'était une faute grossière d'un Italien, le centre et capitaine Benjamin De Jager, qui relançait les Catalans. Il retenait par le maillot Adrien planté qui filait à l'essai après l'avoir contré. L'arbitre sortait le carton jaune et siffler un essai de pénalité après visionnage de la vidéo (21e). Jusque là très brouillon, notamment dans les phases de rucks, Perpignan passait devant au score juste avant la pause grâce à un contre magistrale de Chris Cusiter. Le demi de mêlée écossais récupérait la balle sur ses 22 mètres et réalisait plusieurs une-deux avec son arrière Jérôme Porical qui partait finalement à l'essai (40e).
Gêné par la défense italienne, Perpignan avait beaucoup de mal à enchaîner des temps de jeu. Encore une fois, Mélé, demi d'ouverture débutant, inscrivait un nouveau drop opportuniste (45e). Les Catalans prenaient le dessus après un jeu au pied court de Waters. Rimas Alvarez-Kareilis et Adrien Planté relançait pour mettre sur orbite Jean-Philippe Grandclaude (50e). Au lieu de se libérer, les hommes de Jacques Brunel retombaient dans leur travers de la première mi-temps. La faute à une équipe italienne accrocheuse et solide physiquement. Même réduits à 14 une deuxième fois dans la partie après la sortie de Ceccato, les Italiens étaient encore dangereux. Il fallait d'un rien et un plaquage désespéré de Porical pour que l'arrière australien Williams n'aille pas à l'essai (66e). Empêtrés dans les rucks, les Catalans n'ont jamais pu tenter d'accrocher le point de bonus offensif. Rattrapage attendu chez les Ospreys la semaine prochaîne.


De leur côté, les Ospreys affronteront Leicester, deux fois vainqueur de l'épreuve, pour un duel au sommet entre Anglais et Gallois. Un match de haute volée tant la liste des joueurs sur le terrain, quasiment que des internationaux, sera prestigieuse.



Poule 4: le Stade Français solide
Le Stade Français, particulièrement réaliste, a idéalement lancé sa campagne européenne en allant s'imposer pour la première fois de son histoire chez les Irlandais de l'Ulster dans leur antre de Ravenhill (26-10). Le club parisien s'installe en tête de la poule 4 devant les Harlequins de Londres, qui se sont imposés chez les Gallois de Llanelli (29-22). Ces derniers se rendront à Paris samedi prochain lors de la 2e journée, tandis que les Harlequins recevront l'Ulster.
Dans ce stade ouvert de Belfast, où les Parisiens ne s'étaient jamais imposés en quatre tentatives, l'heure n'était plus à la manière du jeu à la française mais plutôt au résultat. Il fallait essentiellement soutenir la comparaison physique, résister au harcèlement réputé des Irlandais, et prendre les points sur les temps forts dès que ceux-ci se présenteraient. Ce plan, les Parisiens l'appliquaient à merveille. Solides dès le coup d'envoi, ils fournissaient deux tentatives de drop à l'Argentin Hernandez, qui n'en réussissait qu'une. Puis la défense irlandaise, traînant dans la zone de plaquage, offrait trois points à Lionel Beauxis sur pénalité.
Ce préalable rempli, le Stade passait la vitesse supérieure. Hernandez, plein axe, servait au cordeau le centre Guillaume Bousses pour le premier essai parisien (0-16, 23e).
Cette avance devint précieuse au réveil des locaux qui, à défaut d'une finesse et d'une imagination débordantes, jetaient toutes leurs forces dans la bataille au ras et infligeaient à leurs hôtes une longue séquence de harcèlement devant leur ligne, sans succès jusqu'à la pause. Mais la défense parisienne se révélait intraitable. L'ouvreur O'Connor ouvrait le compteur irlandais peu après la reprise mais le Stade reprenait le match du bon pied. D'abord repris à quelques mètres de la ligne d'essai adverse, Hernandez servait cinq minutes plus tard Bastareaud, dont la charge laissait pantois trois défenseurs irlandais et profitait in fine à Dimitri Szarzewski (3-23, 56e). Un drop de Beauxis donnait une avance définitive aux Parisiens, à peine troublés par un essai en fin de match du centre Paddy Wallace, transformé par O'Connor.





Poule 5: Toulouse revient de loin
Le Stade Toulousain a failli s'incliner à domicile dimanche contre Bath (18-16). Les vice-champions d'Europe, qui ont encaissé deux essais sans en rendre un seul, ont dû leur salut à une ultime pénalité de David Skrela, auteur par ailleur de tous ls points de son équipe.

La première période fut assez insipide, surtout les dix premières minutes qui se résumaient à un affrontement d'avants, chaque équipe cherchant à gagner le combat au sol. Les Anglais de Bath ouvraient le score sur une pénalité de James (11), à laquelle répliquait Skrela également sur pénalité (16) après avoir frappé le poteau sur une pénalité deux minutes auparavant. Gênés par le vent violent, les Toulousains ne parvenaient pas à déplacer leur jeu au pied, si bien que Heymans et Skrela s'exposaient aux contres de Bath. On avait droit jusqu'à la 37e minute à une neutralisation complète des deux formations, les actions se déroulant dans un petit périmètre et ne donnant aucun chance aux attaquants des deux côtés. Skrela, sur pénalité, permettait aux champions de France de virer en tête (6-3) à la pause, le demi de mêlée sud-africain James ayant échoué peu après sur une autre pénalité, accompagnée des sifflets du Stadium, en raison d'une rafale de vent.
De retour sur la pelouse, les Toulousains augmentaient leur capital par une nouvelle pénalité de Skrela, mais ils se faisaient rapidement surprendre. La charnière sud-africaine de Bath Claasens-James refroidissait l'ardeur des supporteurs toulousains. James contrait un coup de pied de Kelleher à la sortie d'une mêlée à cinq mètres de la ligne des Stadistes, Claasens, plus prompt, aplatissait dans l'en-but (48 ). Bath revenait à un point (9- 8 ).

Une pénalité de chaque côté: le score restait toujours aussi serré.
Les joueurs de Bath multipliaient les temps de jeu, conservaient le ballon et faisaient valoir leurs qualités d'impitoyable défense.
Trois nouveaux points de Skrela, sur pénalité, permettaient aux Stadistes de maintenir un écart de quatre points (15-11 ).
Les spectateurs du Stadium pensaient assister à un "hold-up" de l'équipe anglaise quand l'arrière Abendanon échappait à Médard puis Kelleher et marquait le second essai de Bath (78 ).
Le suspense prenait fin quand les Toulousains lançaient Kunavore, arrêté à un mètre de la ligne, et provoquaient une pénalité en coin dont se chargeait Skrela. L'ouvreur international ne tremblait pas et se jouait du vent pour donner un mais précieux et définitif avantage à ses équipiers dansl es ultimes secondes.
Les Toulousains pouvaient souffler mais Guy Novès aura tout lieu d'être mécontent de la prestation de ses joueurs qui ont certes construit leur succès sur une défense à l'impact, mais n'ont jamais su vraiment créer le danger face à une équipe anglaise qui a eu beaucoup de ballons et qui, il faut le signaler, n'a pas hésiter à mettre du jeu.

Bath, frustré de ne ramener que le bonus défensif, passera peut-être dimanche prochain sa déception sur Newport qui a remporté le match des outsiders (32-22) face à Glasgow.



Poule 6: le BO victime de son indiscipline
Biarritz a été trop souvent sanctionné et pas assez entreprenant pour espérer mieux que la défaite sans bonus chez les Anglais de Gloucester (22-10). Un essai de Jean-Baptiste Gobelet (43e) a répondu à celui des Anglais de James Simpson-Daniel (39e). Mais les Français ont payé leur indiscipline, commettant un nombre incalculable de fautes, notamment au sol, qui ont permis à un Olly Barkley pourtant moyen (4 sur 7 au pied) de capitaliser, et aux Anglais de gagner un terrain précieux sans souffrir. Deux pénalités ratées de Damien Traille ont condamné les Basques à repartir sans bonus défensif de Gloucester, plus que jamais favori du groupe. Face à une des plus grosses équipes anglaises, ambitieuse et constellée d'internationaux, les Français arrivaient décimés: le 2e ligne David Couzinet s'est ajouté in extremis à la liste de joueurs indisponibles, composée de Valentin Courrent, Dimitri Yachvili, Nicolas Brusque, Imanol Harinordoquy et du talonneur Benjamin Noirot. Dans cette liste, c'est l'absence de Brusque qui se faisait le plus ressentir. Fébrile, gêné par le soleil rasant, Benjamin Thierry se manquait sous une chandelle anglaise.
Les Biarrots, alors en infériorité numérique après l'exclusion temporaire de Jérôme Thion pour un talonnage à la main, perdaient la touche qui suivait, semblaient croire à l'en-avant d'Alasdair Strokosch et s'arrêtaient de jouer, permettant à James Simpson-Daniel, seul sur l'autre aile, d'aplatir sans opposition (16-3, 39 ). Cet essai était d'autant plus frustrant qu'en tout début de seconde période, les Biarrots avaient pu constater qu'il y avait un coup à jouer quand, sur un intervalle trouvé par Julien Peyrelongue, Romain Cabannes perçait pour envoyer Jean-Baptiste Gobelet entre les poteaux (43, 16-10 ). Mais de plus en plus dominés dans le combat, les Français laissaient filer les pénalités (deux autres encore réussies par Barkley) et leurs illusions, sans être parvenus à inquiéter leurs adversaires.

Dans cette poule, les Gallois de Cardiff seront sans doute encore à prendre en compte pour la qualification. Ils se sont offert une balade de santé samedi sur la pelouse du champion d'Italie Calvisano (20-56 ).


Dernière édition par Frodon le Lun 13 Oct 2008 - 12:19, édité 2 fois
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Message par Frodon Lun 13 Oct 2008 - 12:17

Déclarations
Guy Novès (manageur général du Stade toulousain): "Je ne pense pas que cette équipe est bien supérieure à la nôtre, mais il faut tirer les leçons de ce match. On les a regardé jouer en première mi-temps et la causerie au vestiaire pendant la pause a été axée sur cette carence. On a été plus intelligent en seconde mi-temps quand, une fois de plus, on a eu la preuve que la Coupe d'Europe se joue sur un mental important, qui a été déterminant sur ce match. Ces matches-là sont d'un niveau plus élevé, c'est pour cela qu'il faut essayer d'aller de l'avant sur chaque rencontre. Quant aux Anglais, ils sont friands de ce type de jeu et le fait d'avoir été trop spectateur en première période a complètement déstabilisé nos joueurs".

Steve Meehan (entraîneur de Bath): "C'est un bon match des deux équipes. Il était nécessaire pour nous de produire du jeu car c'est notre philosophie et c'était le seul moyen de battre Toulouse. Nous avons été très performants en défense parce que c'est rare que Toulouse n'inscrive pas un seul essai dans un match. C'est évidemment une grosse déception de s'incliner à la dernière seconde".

Raphaël Ibanez (capitaine et talonneur des London Wasps): "Je suis très content de notre réaction. A certains moments du match, nous sommes revenus vers ce sur quoi nous sommes performants. On a envoyé du jeu, créant de la panique dans leur défense. On avait besoin de cette victoire. Notre première mi-temps a été à la hauteur. On a fait des erreurs en seconde qui ne nous permettent pas de prendre un point de bonus. J'avais mis la pression dans la semaine sur les joueurs expérimentés. Aujourd'hui, je suis rassuré. Les Wasps sont là, plus que jamais. Nous avons la semaine prochaine un match au Leinster, capital pour la suite. C'est un peu difficile pour Castres en ce moment. Ils manquent de liant, ils font des fautes défensives. Mais ils ont des joueurs de qualité."

Lionel Nallet (2e ligne et capitaine de Castres): "On a été dominé physiquement. Quand on subit en défense, on laisse beaucoup d'énergie. Ils on réussi à prendre les intervalles. Le point positif, c'est l'état d'esprit qu'on a montré. Quand un joueur ratait un plaquage, il y en avait un autre qui tentait de rattraper le coup. On prend un essai de 80 mètres, et le troisième vient alors qu'un de nos joueurs se fait soigner sur le terrain. Mais les grandes équipes savent profiter de ça. Maintenant, j'espère qu'on va garder cet état d'esprit, que ce ne sera pas uniquement un coup d'éclat parce que c'est la Coupe d'Europe, parce que c'est médiatique."

Ewen McKenzie (entraîneur du Stade Français) "Nous étions venus ici avec un passé en notre défaveur et nous savions que cela ferait partie du défi. Avant le match, j'ai dit aux joueurs d'y aller et d'écrire l'Histoire et ils l'ont fait. L'Ulster nous a mis la pression et la qualité de notre défense nous a vraiment aidés dans les moments-clés."

Matt Williams (entraîneur de l'Ulster): "Je suis très fier des joueurs. On ne peut que demander aux joueurs de donner tout ce qu'ils ont et ils n'ont pas abandonné ne serait-ce qu'une seconde. Nous avons continué à nous battre encore et encore mais le Stade Français est une grande équipe et a su parfaitement exploiter ses opportunités. Je pensais que nous étions toujours dans la course à la mi-temps bien que menés 16 à 0 mais ils sont revenus et ont pris le large. Leur défense était de tout premier ordre."

Philippe Saint André (manager de Sale): "On a vu aujourd'hui une très belle équipe de Sale, on a bien joué, avec aussi pas mal de réussite, on a été dangereux là où on souhaitait les attaquer, mais il ne faut pas emballer le moteur, Clermont a une équipe fantastique, je sais que le match retour sera compliqué. Ce n'est qu'une victoire lors de la première journée de la compétition, mais c'est vrai que lorsque l'on évolue à notre meilleur niveau, on est capable de battre n'importe qui sur un match, on aurait même pu marquer deux essais de plus, on a été réaliste, sans paniquer, et on a bien défendu. Il faut rester modeste, mais aujourd'hui, et je ne le dis pas souvent, on a été bon. Concernant la suite, on verra bien on reçoit le Munster la semaine prochaine, mais je crois que pour le perdant du match Montauban-Clermont le week-end prochain, il n'y aura plus beaucoup d'illusions à se faire".

Vern Cotter (entraîneur de Clermont): "C'est cher payé, mais c'est pour ça qu'il faut être très précis dans ce type de match, hors individuellement et collectivement on a fait trop de fautes tout simplement. On a rendu trop de ballons pour pouvoir rivaliser à ce niveau, on n'a pas pu les mettre sous pression, et je pense que c'est une bonne leçon. C'est sûr que ça va être difficile maintenant, et on va peut-être jouer pour autre chose que le tableau d'affichage maintenant. Ca montre aussi qu'il y a sûrement eu des manques dans notre jeu. Ce sont des matches comme ça qui nous obligent à nous remettre en question".

Olivier Azam (talonneur de Gloucester): "C'est un très bon résultat. On voulait commencer par une victoire face à cette équipe, dont on savait qu'elle traverse une passe difficile et qu'elle allait nous mettre un gros impact physique. On a eu de la réussite en conquête. C'était compliqué pour eux de porter le danger. Ils ont mis un essai sur une erreur défensive et y ont alors cru. Mais on a su se reconcentrer, remettre la machine en route. Ils ont été beaucoup pénalisés. Les règles ont changé et les interprétations des arbitres changent chaque semaine. On avait pris le parti de ne pas trop contester les rucks. On a été conservateur et ça nous a réussi. On est peut-être les favoris de ce groupe. Cela fait trois ans qu'on bâtit une équipe pour remporter la Coupe d'Europe. Le Munster a mis quatre ou cinq ans. Mais Cardiff est une très bonne équipe et le dernier match sera à Biarritz et ce ne sera pas simple. L'équipe de France? Je ne sais pas si j'ai atteint la limite d'âge... Mais s'ils veulent de moi, je viendrais avec plaisir."

Jacques Delmas (entraîneur de Biarritz): "Il y a deux aspects à notre performance: on a manqué de discipline dans le combat et comme on n'a pas eu le ballon, on a aussi manqué d'ambition. Il y avait la place, au moins pour le bonus défensif. On savait que ça se jouerait sur la discipline.. On prend dix points pendant l'exclusion de Thion. En plus, on prend un essai qui n'y est pas car il y a en-avant. Notre jeu au pied n'a pas été aussi performant que le leur. L'objectif reste de se qualifier. Il faudra prendre le bonus offensif contre les Italiens de Calvisano, et aller gagner chez les Gallois. On est maintenant dans l'obligation de remporter tous nos matches."
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