11 Novembre - Sarkozy honore tous les morts "sans exception"
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11 Novembre - Sarkozy honore tous les morts "sans exception"
Pour le premier 11 novembre sans "poilu", Nicolas Sarkozy a présidé mardi matin devant le fort de Douaumont (Meuse), haut lieu de la bataille de Verdun, les célébrations du 90e anniversaire de l'armistice qui mit fin à la guerre de 14-18.
Le prince Charles, héritier de la couronne d'Angleterre, son épouse Camilla et le grand-duc Henri de Luxembourg étaient également présents à l'ossuaire de Douaumont, comme le président du Bundesrat (sénat) allemand Peter Müller, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso ou encore le président du Parlement européen, l'Allemand Hans-Gert Pöttering. Comme il l'avait fait pour le 8 mai dernier en "délocalisant" les cérémonies de la fin de la Seconde guerre mondiale à Ouistreham, où s'illustrèrent les seules troupes françaises ayant participé au Débarquement, Nicolas Sarkozy a délibérément rompu avec la tradition présidentielle du 11 novembre.
Les fusillés pour l'exemple ne "se sont pas déshonorés"
Avant de rallier la Meuse, Nicolas Sarkozy n'a pas ravivé la flamme du tombeau du soldat inconnu, sous l'Arc de Triomphe, mais s'est contenté de déposer une gerbe au pied de la statue du "Père la victoire" Georges Clemenceau. A Paris, le chef de l'Etat a préféré Douaumont, où il a prononcé un discours devant l'ossuaire où reposent pêle-mêle les restes de 130.000 des 300.000 soldats tombés pendant les 300 jours de la bataille de Verdun. Non loin du champ de bataille où son prédécesseur François Mitterrand et le chancelier allemand Helmut Kohl scellèrent en 1984, main dans la main, l'amitié franco-allemande, le président a souhaité faire de cette cérémonie un hymne à la réconciliation européenne en y invitant vainqueurs et vaincus.
En plus d'un message européen, après avoir rendu hommage à tous les combattants français et étrangers de ce conflit mondial, Nicolas Sarkozy a évoqué le sort des fusillés pour désertion ou mutinerie. "Je penserai à ces hommes dont on avait trop exigé, qu'on avait trop exposés, que parfois des fautes de commandement avaient envoyés au massacre, à ces hommes qui n'ont plus eu la force de se battre", a-t-il dit. "Cette guerre totale excluait toute indulgence, toute faiblesse. Mais 90 ans après la fin de la guerre, je veux dire au nom de notre Nation que beaucoup de ceux qui furent exécutés alors ne s'étaient pas déshonorés, n'avaient pas été des lâches mais que simplement ils étaient allés jusqu'à l'extrême limite de leurs forces", a poursuivi le chef de l'Etat. Auparavant, il avait souligné la nécessité d'"honorer tous les morts, sans exception". 675 soldats ont été fusillés sous l'uniforme français pendant la Grande Guerre pour désertion, mutinerie, refus d'obéissance ou crimes de droit commun.
Le prince Charles, héritier de la couronne d'Angleterre, son épouse Camilla et le grand-duc Henri de Luxembourg étaient également présents à l'ossuaire de Douaumont, comme le président du Bundesrat (sénat) allemand Peter Müller, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso ou encore le président du Parlement européen, l'Allemand Hans-Gert Pöttering. Comme il l'avait fait pour le 8 mai dernier en "délocalisant" les cérémonies de la fin de la Seconde guerre mondiale à Ouistreham, où s'illustrèrent les seules troupes françaises ayant participé au Débarquement, Nicolas Sarkozy a délibérément rompu avec la tradition présidentielle du 11 novembre.
Les fusillés pour l'exemple ne "se sont pas déshonorés"
Avant de rallier la Meuse, Nicolas Sarkozy n'a pas ravivé la flamme du tombeau du soldat inconnu, sous l'Arc de Triomphe, mais s'est contenté de déposer une gerbe au pied de la statue du "Père la victoire" Georges Clemenceau. A Paris, le chef de l'Etat a préféré Douaumont, où il a prononcé un discours devant l'ossuaire où reposent pêle-mêle les restes de 130.000 des 300.000 soldats tombés pendant les 300 jours de la bataille de Verdun. Non loin du champ de bataille où son prédécesseur François Mitterrand et le chancelier allemand Helmut Kohl scellèrent en 1984, main dans la main, l'amitié franco-allemande, le président a souhaité faire de cette cérémonie un hymne à la réconciliation européenne en y invitant vainqueurs et vaincus.
En plus d'un message européen, après avoir rendu hommage à tous les combattants français et étrangers de ce conflit mondial, Nicolas Sarkozy a évoqué le sort des fusillés pour désertion ou mutinerie. "Je penserai à ces hommes dont on avait trop exigé, qu'on avait trop exposés, que parfois des fautes de commandement avaient envoyés au massacre, à ces hommes qui n'ont plus eu la force de se battre", a-t-il dit. "Cette guerre totale excluait toute indulgence, toute faiblesse. Mais 90 ans après la fin de la guerre, je veux dire au nom de notre Nation que beaucoup de ceux qui furent exécutés alors ne s'étaient pas déshonorés, n'avaient pas été des lâches mais que simplement ils étaient allés jusqu'à l'extrême limite de leurs forces", a poursuivi le chef de l'Etat. Auparavant, il avait souligné la nécessité d'"honorer tous les morts, sans exception". 675 soldats ont été fusillés sous l'uniforme français pendant la Grande Guerre pour désertion, mutinerie, refus d'obéissance ou crimes de droit commun.
Frodon- Nounou d'enfer
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