Critiques du film Agathe Cléry (Chatiliez) : très fraîches...
Critiques du film Agathe Cléry (Chatiliez) : très fraîches...
Le film Agathe Cléry, avec Valérie Lemercier, sort ce mercredi en salles, et vous n'avez pas du échapper à l'intense campagne de promotion TV. Une première dans la carrière d'Etienne Chatiliez, les critques presse sont dans l'ensemble très négatives. Petit aperçu de quelques unes d'entre elles avec d'abord ceci paru dans Le Monde :
"Vous ne lirez pas dans ce numéro (du Monde) de critique d'Agathe Cléry, la dernière comédie d'Etienne Chatiliez (sortie mercredi 3 décembre dans près de 500 salles en France) dans laquelle Valérie Lemercier incarne une jeune femme raciste qui devient noire. Les journalistes des pages cinéma du Monde n'ont pas été autorisés à assister aux traditionnelles projections organisées pour la presse. La production a listé quatre "indésirables" - Le Monde, Libération, les Cahiers du cinéma, Les Inrockuptibles -, ouvrant ses portes aux journaux "susceptibles d'aimer le film", précise Charles Gassot, le producteur du film.Cette décision, avec laquelle le distributeur Pathé se dit "solidaire", Charles Gassot l'a prise "seul". "J'ai la tête sur le billot, dit-il. Ce film, nous travaillons dessus depuis quatre ans. Nous avons investi 22 millions d'euros. Le risque est considérable. Je ne veux pas qu'on érige des barbelés entre le film et le public." Il poursuit : "Ce n'est pas de la censure. Allez voir le film en salle et allumez-nous le lendemain. Mais ne me cassez pas mon jouet dès le premier jour."
Le Figaro.
"(...)Il y a pire que de devenir noir quand on est raciste. C’est de jouer dans Agathe Cléry quand on est actrice À partir de là, les situations s’enchaînent avec une monotonie prévisible. Agathe perd son job. Son fiancé la quitte. Des médecins lui préconisent des traitements insensés. Elle découvre l’ostracisme, le regard des autres.
Bizarrement, on n’a pas très envie de la plaindre. Par moments, tout le monde se met à fredonner, à s’agiter, sur des quais de gare, dans des cantines d’entreprise, le tout d’une laideur insigne, éclairé comme un épisode de Caméra Café. Refrains navrants, chorégraphies pataudes, en comparaison Une chambre en ville de Demy prend soudain des airs de Tous en scène. On est gêné. Les Français ne sont décidément pas faits pour la comédie musicale. On aura de plus en plus de mal à soutenir que cette rumeur est entretenue par les Américains. Étienne Chatiliez devrait se couvrir la tête de cendres, recopier cent fois : « Je n’essaierai plus de piétiner les plates-bandes de Stanley Donen. » Rien ne marche, là-dedans. Pas un rire dans la salle.(...)"
Le Parisien.
"Peut mieux faire" *
"(...) Valérie Lemercier a beau signer une composition irréprochable, se dépenser tant et plus, exploiter à fond tous les ressorts du scénario, on finit par s'ennuyer un peu car tout celà est cousu - parodn - de fil blanc. Trop démonstratif, manquant de rythme et de nerfs, Agathe Cléry s'avère poussive, beaucoup moins drôle que les grands opus de Chatiliez (...)"
Le JDD.
"Gentiment caustique" **
"(...)On a l'impression que le pudique Chatiliez, incapable d'assumer une pure comédie romantique à l'américaine, s'est inventé un savant montage pour la déguiser en fable sociale. (...) Lemercier se montre drôle, mais sans atteindre jamais la folie qui habite ses personnages de scène".
Télérama.
"(...)
Passé le cap de la présentation de l'héroïne, le film se fait plus habile, usant de la vieille recette qui veut qu'un auteur gagne à sadiser son personnage. A la suite d'une maladie rarissime, Agathe Cléry devient noire et le vit comme une tragédie. Le génie de Valérie Lemercier, qui n'avait jamais autant fait l'actrice qu'ici, donne une dimension très grinçante à cette métamorphose, la phase la plus ouverte du récit. C'est aussi le moment où Etienne Chatiliez se rapproche le plus des modèles de comédie américaine qu'il vise manifestement. Blake Edwards ? En moyenne forme alors, période Dans la peau d'une blonde...
Mais après le racisme des Blancs envers les Noirs, le scénario s'attaque, selon une symétrie comptable des plus ennuyeuses, au racisme des Noirs envers les Blancs, puis tente une synthèse tout aussi scolaire, en forme de romance interraciale - entrée de jeu tardive d'Antony Kavanagh... Le message antidiscrimination est clair, si l'on ose dire. Mais ce happy end industriel est une première dans la filmographie d'Etienne Chatiliez. Et tellement tarte que Valérie Lemercier pourrait en faire un sketch qui serait sûrement, lui, très drôle."
Première
"(...)Spécialiste ès films méchants, Chatiliez semble avoir perdu son mordant. Non seulement les dialogues sont indignes de lui (« Je suis dans une merde noire ! – C’est le cas de le dire... », ha, ha !), mais la mise en scène de cette comédie musicale ringarde ressemble à s’y méprendre aux pubs Eram qu’il tournait dans les années 80. "
Télé 7 Jours.
"(...) une comédie musicale modérément drôle (...). On rêve de ce que Valérie Lemercier, drôlatique et talentueuse, aurait pu faire de cette fable si le consensus n'était pas de mise".
"Vous ne lirez pas dans ce numéro (du Monde) de critique d'Agathe Cléry, la dernière comédie d'Etienne Chatiliez (sortie mercredi 3 décembre dans près de 500 salles en France) dans laquelle Valérie Lemercier incarne une jeune femme raciste qui devient noire. Les journalistes des pages cinéma du Monde n'ont pas été autorisés à assister aux traditionnelles projections organisées pour la presse. La production a listé quatre "indésirables" - Le Monde, Libération, les Cahiers du cinéma, Les Inrockuptibles -, ouvrant ses portes aux journaux "susceptibles d'aimer le film", précise Charles Gassot, le producteur du film.Cette décision, avec laquelle le distributeur Pathé se dit "solidaire", Charles Gassot l'a prise "seul". "J'ai la tête sur le billot, dit-il. Ce film, nous travaillons dessus depuis quatre ans. Nous avons investi 22 millions d'euros. Le risque est considérable. Je ne veux pas qu'on érige des barbelés entre le film et le public." Il poursuit : "Ce n'est pas de la censure. Allez voir le film en salle et allumez-nous le lendemain. Mais ne me cassez pas mon jouet dès le premier jour."
Le Figaro.
"(...)Il y a pire que de devenir noir quand on est raciste. C’est de jouer dans Agathe Cléry quand on est actrice À partir de là, les situations s’enchaînent avec une monotonie prévisible. Agathe perd son job. Son fiancé la quitte. Des médecins lui préconisent des traitements insensés. Elle découvre l’ostracisme, le regard des autres.
Bizarrement, on n’a pas très envie de la plaindre. Par moments, tout le monde se met à fredonner, à s’agiter, sur des quais de gare, dans des cantines d’entreprise, le tout d’une laideur insigne, éclairé comme un épisode de Caméra Café. Refrains navrants, chorégraphies pataudes, en comparaison Une chambre en ville de Demy prend soudain des airs de Tous en scène. On est gêné. Les Français ne sont décidément pas faits pour la comédie musicale. On aura de plus en plus de mal à soutenir que cette rumeur est entretenue par les Américains. Étienne Chatiliez devrait se couvrir la tête de cendres, recopier cent fois : « Je n’essaierai plus de piétiner les plates-bandes de Stanley Donen. » Rien ne marche, là-dedans. Pas un rire dans la salle.(...)"
Le Parisien.
"Peut mieux faire" *
"(...) Valérie Lemercier a beau signer une composition irréprochable, se dépenser tant et plus, exploiter à fond tous les ressorts du scénario, on finit par s'ennuyer un peu car tout celà est cousu - parodn - de fil blanc. Trop démonstratif, manquant de rythme et de nerfs, Agathe Cléry s'avère poussive, beaucoup moins drôle que les grands opus de Chatiliez (...)"
Le JDD.
"Gentiment caustique" **
"(...)On a l'impression que le pudique Chatiliez, incapable d'assumer une pure comédie romantique à l'américaine, s'est inventé un savant montage pour la déguiser en fable sociale. (...) Lemercier se montre drôle, mais sans atteindre jamais la folie qui habite ses personnages de scène".
Télérama.
"(...)
Passé le cap de la présentation de l'héroïne, le film se fait plus habile, usant de la vieille recette qui veut qu'un auteur gagne à sadiser son personnage. A la suite d'une maladie rarissime, Agathe Cléry devient noire et le vit comme une tragédie. Le génie de Valérie Lemercier, qui n'avait jamais autant fait l'actrice qu'ici, donne une dimension très grinçante à cette métamorphose, la phase la plus ouverte du récit. C'est aussi le moment où Etienne Chatiliez se rapproche le plus des modèles de comédie américaine qu'il vise manifestement. Blake Edwards ? En moyenne forme alors, période Dans la peau d'une blonde...
Mais après le racisme des Blancs envers les Noirs, le scénario s'attaque, selon une symétrie comptable des plus ennuyeuses, au racisme des Noirs envers les Blancs, puis tente une synthèse tout aussi scolaire, en forme de romance interraciale - entrée de jeu tardive d'Antony Kavanagh... Le message antidiscrimination est clair, si l'on ose dire. Mais ce happy end industriel est une première dans la filmographie d'Etienne Chatiliez. Et tellement tarte que Valérie Lemercier pourrait en faire un sketch qui serait sûrement, lui, très drôle."
Première
"(...)Spécialiste ès films méchants, Chatiliez semble avoir perdu son mordant. Non seulement les dialogues sont indignes de lui (« Je suis dans une merde noire ! – C’est le cas de le dire... », ha, ha !), mais la mise en scène de cette comédie musicale ringarde ressemble à s’y méprendre aux pubs Eram qu’il tournait dans les années 80. "
Télé 7 Jours.
"(...) une comédie musicale modérément drôle (...). On rêve de ce que Valérie Lemercier, drôlatique et talentueuse, aurait pu faire de cette fable si le consensus n'était pas de mise".
Soso- Bras droit du Chef invisible
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