France-Lituanie : les Bleus doivent confirmer
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France-Lituanie : les Bleus doivent confirmer
L'Equipe de France reçoit la Lituanie ce soir au Stade de France dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2010. Quatre jours après leur victoire (1-0) à Kaunas sur le terrain de ces mêmes Lituaniens, les Bleus doivent aller à l'essentiel : gagner et prendre les trois points pour s'emparer de la deuxième place du groupe.
Victoire impérative. Les Bleus n'ont pas le choix s'ils veulent voir l'an prochain les rivages de l'Afrique du Sud. Quatre jours après une intéressante victoire (1-0) face à la Lituanie, les joueurs de Raymond Domenech doivent de nouveau l'emporter mercredi soir à domicile lors de la rencontre "retour". Les Bleus, s'ils ont rassuré au niveau du jeu, sont actuellement toujours 3e du groupe 7. Une victoire leur permettrait de devancer leur adversaire du soir : la Lituanie possède 9 points contre 7 à la France.
A mi-chemin dans ces éliminatoires de la Coupe du Monde 2010, les Bleus n'ont plus le droit à l'erreur. Après l'échec inaugural lors de la rencontre face à l'Autriche (3-1) le 6 septembre dernier, la France affiche affiche un bilan de 2 victoires, 1 nul et 1 défaite. Indigne d'une équipe deux fois finalistes lors des trois dernières coupes du monde.
Pour mener à bien leur mission, les Bleus pourront en tout cas compter sur l'appui de leurs supporteurs, dont ils ont décrié ces derniers jours le manque d'engouement. Le match se disputera en effet à guichets fermés. "Toutes les places commercialisées pour le premier match des Bleus au Stade de France cette année ont été vendues", a annoncé la Fédération Française de Football, qui ajoute que "la présence de près de 80.000 spectateurs dans le stade traduit l'attachement du public français pour les Bleus".
Compositions probables :
France: Mandanda - Sagna, Gallas, Squillaci, Evra - L. Diarra, A. Diarra - Luyindula, Gourcuff, Ribéry - Henry (cap.). Sélectionneur: Raymond Domenech
Lituanie: Karcemarskas - Joksas, Dedura, Skerla, Klimavicius - Sernas, Pilabaitis, Panka, Semberas, E. Cesnaukis - Danilevicus (cap.). Sélectionneur: Jose Couceiro (POR)
Victoire impérative. Les Bleus n'ont pas le choix s'ils veulent voir l'an prochain les rivages de l'Afrique du Sud. Quatre jours après une intéressante victoire (1-0) face à la Lituanie, les joueurs de Raymond Domenech doivent de nouveau l'emporter mercredi soir à domicile lors de la rencontre "retour". Les Bleus, s'ils ont rassuré au niveau du jeu, sont actuellement toujours 3e du groupe 7. Une victoire leur permettrait de devancer leur adversaire du soir : la Lituanie possède 9 points contre 7 à la France.
A mi-chemin dans ces éliminatoires de la Coupe du Monde 2010, les Bleus n'ont plus le droit à l'erreur. Après l'échec inaugural lors de la rencontre face à l'Autriche (3-1) le 6 septembre dernier, la France affiche affiche un bilan de 2 victoires, 1 nul et 1 défaite. Indigne d'une équipe deux fois finalistes lors des trois dernières coupes du monde.
Pour mener à bien leur mission, les Bleus pourront en tout cas compter sur l'appui de leurs supporteurs, dont ils ont décrié ces derniers jours le manque d'engouement. Le match se disputera en effet à guichets fermés. "Toutes les places commercialisées pour le premier match des Bleus au Stade de France cette année ont été vendues", a annoncé la Fédération Française de Football, qui ajoute que "la présence de près de 80.000 spectateurs dans le stade traduit l'attachement du public français pour les Bleus".
Compositions probables :
France: Mandanda - Sagna, Gallas, Squillaci, Evra - L. Diarra, A. Diarra - Luyindula, Gourcuff, Ribéry - Henry (cap.). Sélectionneur: Raymond Domenech
Lituanie: Karcemarskas - Joksas, Dedura, Skerla, Klimavicius - Sernas, Pilabaitis, Panka, Semberas, E. Cesnaukis - Danilevicus (cap.). Sélectionneur: Jose Couceiro (POR)
Soso- Bras droit du Chef invisible
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Re: France-Lituanie : les Bleus doivent confirmer
putain mettent la pression les bleus mais ils marquent pas pffffffffff
Soso- Bras droit du Chef invisible
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Re: France-Lituanie : les Bleus doivent confirmer
yes on a encore gagné 1-0 merci Ribery !
Soso- Bras droit du Chef invisible
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Re: France-Lituanie : les Bleus doivent confirmer
Ribéry met les Baltes au fond
L'équipe de France a rempli son contrat en obtenant une 2e victoire face à la Lituanie en éliminatoires du Mondial 2010.
Comme à Kaunas samedi (1-0), les Bleus ont réussi à forcer la décision en deuxième mi-temps. Longtemps en panne, ils ont trouvé l'ouverture par Ribéry, parfaitement servi par Gignac (75e). Ce succès face aux Baltes permet à la France de prendre la 2e place derrière la Serbie tandis que l'Autriche, vainqueur 2-1 de la Roumanie, reste dans le coup.
Ribéry 2 - Lituanie 0
Des promesses de Kaunas à la confirmation de Saint-Denis, les Bleus y mettaient tout leur cœur en ce début de match. Un emballage initial qui chauffait d'emblée les spectateurs et les gants de Karcemarskas. Dans son rôle habituel de dynamiteur, Franck Ribéry s'amusait à mettre le feu dans le camp jaune. Entre course ravageuse, centres fouettés et frappes de mules (20e, 22e), le milieu bavarois était le poison n°1 des Bleus. Ribéry n'était pourtant pas dans le coup de la meilleure occasion tricolore de la mi-temps. Tout s'était déroulé sur l'aile droite. Bien décalé par Luyindula, Sagna centrait pour Henry qui, seul au premier poteau, manquait la tête pour quelques centimètres (17e). Après le joker grillé samedi à Kaunas, les Baltes étaient quant à eux clairement venus à St-Denis pour ne pas perdre. Pas d'occasion. Pas même un embryon de jeu. On balance devant et on voit ce qu'on peut faire. Ces Canaris là n'avaient pas grand-chose à voir avec le jeu à la nantaise (disparu lui aussi depuis près d'une décennie en Ligue 1). Entre une frustration naissance des Français et le début de fatigue des Lituaniens, le match commençait à se durcir. Ce n'était pas vraiment à l'avantage des Bleus qui avaient tout à gagner en ouvrant tôt le score même si le sort du match aurait pu basculer sur deux grosses fautes lituaniennes oubliées en toute fin de mi-temps sur un ultime corner.
Avec du sang neuf et l'accumulation de la fatigue chez les Baltes, l'espoir était toujours de mise chez les Bleus. Il ne fallait juste pas céder à l'impatience. Malheureusement, hormis une frappe de Lassana Diarra captée sans problème par Karcemarskas (49e), ces premières minutes à "deux baltes" ne rassuraient pas le sélectionneur. Le jeu était bien trop désordonné et il y avait beaucoup de maladresses. Les trente dernières minutes allaient être crispantes. Usé, Gourcuff cédait sa place à Benzema qui prenait place à droite tandis que Luyindula se plaçait au centre, derrière Henry (57e). Servi par le très actif Sagna, le Lyonnais avait la première balle de but mais le portier balte sortait le grand jeu (60e). Les Bleus faisaient le siège des Lituaniens qui peinaient à ressortir le ballon. Les centres et les corners se multipliaient. Karcemarskas ne chômait pas comme sur ce tir puissant de Lassana Diarra (64e). Gignac pouvait-il être le sauveur tant attendu ? Avec son mental et sa confiance, le Toulousain voulait y croire (69e). Sa première frappe n'était pas loin de faire mouche (70e), la deuxième trouvait le petit filet extérieur (74e). Acculée, la Lituanie tenait bon. Elle osait même une action. Mal lui en prenait car le contre français était fulgurant. Quasiment sur sa ligne de but, Sagna relançait pour Benzema. Le Lyonnais accélérait vite et bien jusqu'à Henry. Le Barcelonais choisissait la transversale pour Gignac qui centrait en une touche pour Ribéry, seul à deux mètres du but. Et comme à l'aller, le Bavarois libérait les siens (1-0, 75e). Du grand art ! Heureusement qu'il nous reste le contre pour marquer. Dans la foulée, Henry, presque dans la même position que Ribéry, ratait le doublé (80e) puis c'est Benzema qui frôlait la barre (88e). Un dernier frisson saisissait le stade sur un ultime coup franc lituanien mais Mandanda sortait à propos. Avec six points en deux matches, les Bleus sont de retour dans la course à la qualification. Le match en Serbie le 9 septembre pourrait bien être décisif.
Domenech: "Un match qui marque"
Q: C'était plus compliqué ce soir ?
R: "Oui je crois, mais c'était prévisible. Chez elle, la Lituanie voulait sortir. Là elle voulait s'accrocher et sur un contre nous surprendre."
Q: L'objectif est atteint ?
Q: "Oui, il y a plus que six points, c'est une vie de groupe, une envie, des nouveaux joueurs qui se sont intégrés. On a puisé dans les réserves. C'est un match qui marque."
Q: Beaucoup d'occasions pour un seul but tout de même...
R: "Tant qu'on a des occasions, ça ne me dérange pas. L'essentiel est d'en concrétiser une."
Q: Le public a été patient...
R: "Vu ce que faisait l'équipe sur le terrain, ça ne m'étonne pas que le public n'ait pas sifflé."
Q: C'est le même sauveur, Ribéry...
R: "Je ne veux pas dire sauveur. Franck concrétise une action: C'est Titi (Henry) qui met un super ballon dans l'espace et Gignac centre en première intention. L'année dernière c'est Titi qui nous a marqué deux buts contre la Lituanie à Nantes. Ce n'est pas le plus important."
Q: Ribéry est un deuxième patron ?
R: "Il est un des éléments importants de cette équipe de France, comme William Gallas et Toto (Squillaci). C'est solide, ça fait partie d'une équipe. C'est un niveau d'équipe avec de très bons joueurs, on a de la chance, on en a plusieurs."
Q: Gignac a tout de suite tenté...
R: "Le jour où il ne tente pas quelque chose, c'est qu'il est malade. Il a joué avec ses qualités naturelles."
Réactions
Yoann Gourcuff (milieu de terrain de l'équipe de France): "Il y a eu des frappes, des situations intéressantes. On a joué contre une équipe très bien regroupée, qui a joué très bas et qui n'a pas eu d'occasions à l'aller et au retour. Ce n'était pas facile de jouer contre une équipe avec quatre défenseurs et cinq milieux."
Karim Benzema (attaquant de l'équipe de France): "C'était un match difficile, comme au match aller, où il fallait patienter. On a réussi à marquer ce but qui nous a délivrés. On est tombé sur une bonne équipe qui jouait les contres, très défensives, donc on est content de gagner. (sur le public) Il y a des moments comme ça où les supporteurs veulent du spectacle, mais ce n'est pas toujours facile de marquer deux, trois, quatre buts par match. (sur son entrée côté droit) On ne calcule pas trop le poste quand on rentre dans ce genre de match. Je suis rentré couloir droit mais je me suis baladé sur tout le front de l'attaque".
Alou Diarra (milieu de terrain de l'équipe de France): "Ce n'est jamais facile de gagner contre un adversaire qui est regroupé. Ils nous ont laissé peu d'espace mais on savait que l'on allait faire la différence à l'usure. C'est ce qui s'est passé au match aller et au retour. Là, on est complètement relancé et on a de gros espoirs pour la qualification. Il fallait être patient. Notre objectif maintenant, c'est de gagner tous les autres matches et de passer devant la Serbie. On n'était pas crispé mais on veut parfois trop bien faire. On s'est calmé à la mi-temps et on a su bien poser notre jeu. (A propos de Ribéry): C'est un joueur qui prouve en équipe de France que c'est un grand. Il sait faire la différence à tout moment. Il nous faut des joueurs comme cela pour aller à la Coupe du monde."
Sébastien Squillaci (défenseur de l'équipe de France): "On avait la possession du ballon et ils ont pas mal couru avant de craquer vers la fin. C'est positif. On s'attendait à ce genre de matche. Ce sera difficile jusqu'au bout mais, si on gagne tous nos matches, on terminera premiers. J'ai trouvé l'ambiance très bonne, les gens derrière nous et c'est important lors de ce genre de matches d'avoir le soutien du public. (A propos de sa place de titulaire en défense): Je suis content, j'ai joué deux matches. Maintenant, il y a beaucoup de très bons joueurs à mon poste, on verra la suite."
Lassana Diarra (milieu de terrain de l'équipe de France): "Les Lituaniens sont venus, ils sont restés derrière, bien en place. Nous avons eu la maîtrise du ballon. Il fallait être patient et on a gagné. Personnellement et collectivement, je suis très satisfait. On a répondu présent et on a gagné, c'était l'objectif. Ca nous fait du bien, ça nous donne une bouffée d'air, on ne va pas le cacher. Le chemin reste long, ce n'est pas fini. Si on reste dans cet état d'esprit, on peut faire de belles choses. (sur le public) Ca fait plaisir que les supporteurs soient derrière nous".
Jose Couceiro (sélectionneur portugais de la Lituanie): "Ce n'est pas facile de jouer contre la France. Nos joueurs ont utilisé la même tactique que samedi à Kaunas, car nous n'avons pas beaucoup de choix. Même si j'ai changé des joueurs par rapport à samedi. Nous avons mieux joué que samedi, sur un bon terrain. Mais nous devons lutter avec nos armes. C'est dur. Notre défense était meilleure que samedi. Mais nous aurions dû être meilleurs dans la contre-attaque. Il aurait fallu marquer un but. La France nous a respectés. La France a marqué, mais elle gardé et gardé encore la balle. Elle nous a montré du respect. C'est bien pour nous. Mais nous n'avons pas assez de bons terrains et de bons équipements en Lituanie pour progresser. Je ne sais pas où nous finirons à la fin des qualifications. Ce n'est pas une surprise, France et Serbie sont les meilleurs dans cette poule."
L'équipe de France a rempli son contrat en obtenant une 2e victoire face à la Lituanie en éliminatoires du Mondial 2010.
Comme à Kaunas samedi (1-0), les Bleus ont réussi à forcer la décision en deuxième mi-temps. Longtemps en panne, ils ont trouvé l'ouverture par Ribéry, parfaitement servi par Gignac (75e). Ce succès face aux Baltes permet à la France de prendre la 2e place derrière la Serbie tandis que l'Autriche, vainqueur 2-1 de la Roumanie, reste dans le coup.
Ribéry 2 - Lituanie 0
Des promesses de Kaunas à la confirmation de Saint-Denis, les Bleus y mettaient tout leur cœur en ce début de match. Un emballage initial qui chauffait d'emblée les spectateurs et les gants de Karcemarskas. Dans son rôle habituel de dynamiteur, Franck Ribéry s'amusait à mettre le feu dans le camp jaune. Entre course ravageuse, centres fouettés et frappes de mules (20e, 22e), le milieu bavarois était le poison n°1 des Bleus. Ribéry n'était pourtant pas dans le coup de la meilleure occasion tricolore de la mi-temps. Tout s'était déroulé sur l'aile droite. Bien décalé par Luyindula, Sagna centrait pour Henry qui, seul au premier poteau, manquait la tête pour quelques centimètres (17e). Après le joker grillé samedi à Kaunas, les Baltes étaient quant à eux clairement venus à St-Denis pour ne pas perdre. Pas d'occasion. Pas même un embryon de jeu. On balance devant et on voit ce qu'on peut faire. Ces Canaris là n'avaient pas grand-chose à voir avec le jeu à la nantaise (disparu lui aussi depuis près d'une décennie en Ligue 1). Entre une frustration naissance des Français et le début de fatigue des Lituaniens, le match commençait à se durcir. Ce n'était pas vraiment à l'avantage des Bleus qui avaient tout à gagner en ouvrant tôt le score même si le sort du match aurait pu basculer sur deux grosses fautes lituaniennes oubliées en toute fin de mi-temps sur un ultime corner.
Avec du sang neuf et l'accumulation de la fatigue chez les Baltes, l'espoir était toujours de mise chez les Bleus. Il ne fallait juste pas céder à l'impatience. Malheureusement, hormis une frappe de Lassana Diarra captée sans problème par Karcemarskas (49e), ces premières minutes à "deux baltes" ne rassuraient pas le sélectionneur. Le jeu était bien trop désordonné et il y avait beaucoup de maladresses. Les trente dernières minutes allaient être crispantes. Usé, Gourcuff cédait sa place à Benzema qui prenait place à droite tandis que Luyindula se plaçait au centre, derrière Henry (57e). Servi par le très actif Sagna, le Lyonnais avait la première balle de but mais le portier balte sortait le grand jeu (60e). Les Bleus faisaient le siège des Lituaniens qui peinaient à ressortir le ballon. Les centres et les corners se multipliaient. Karcemarskas ne chômait pas comme sur ce tir puissant de Lassana Diarra (64e). Gignac pouvait-il être le sauveur tant attendu ? Avec son mental et sa confiance, le Toulousain voulait y croire (69e). Sa première frappe n'était pas loin de faire mouche (70e), la deuxième trouvait le petit filet extérieur (74e). Acculée, la Lituanie tenait bon. Elle osait même une action. Mal lui en prenait car le contre français était fulgurant. Quasiment sur sa ligne de but, Sagna relançait pour Benzema. Le Lyonnais accélérait vite et bien jusqu'à Henry. Le Barcelonais choisissait la transversale pour Gignac qui centrait en une touche pour Ribéry, seul à deux mètres du but. Et comme à l'aller, le Bavarois libérait les siens (1-0, 75e). Du grand art ! Heureusement qu'il nous reste le contre pour marquer. Dans la foulée, Henry, presque dans la même position que Ribéry, ratait le doublé (80e) puis c'est Benzema qui frôlait la barre (88e). Un dernier frisson saisissait le stade sur un ultime coup franc lituanien mais Mandanda sortait à propos. Avec six points en deux matches, les Bleus sont de retour dans la course à la qualification. Le match en Serbie le 9 septembre pourrait bien être décisif.
Domenech: "Un match qui marque"
Q: C'était plus compliqué ce soir ?
R: "Oui je crois, mais c'était prévisible. Chez elle, la Lituanie voulait sortir. Là elle voulait s'accrocher et sur un contre nous surprendre."
Q: L'objectif est atteint ?
Q: "Oui, il y a plus que six points, c'est une vie de groupe, une envie, des nouveaux joueurs qui se sont intégrés. On a puisé dans les réserves. C'est un match qui marque."
Q: Beaucoup d'occasions pour un seul but tout de même...
R: "Tant qu'on a des occasions, ça ne me dérange pas. L'essentiel est d'en concrétiser une."
Q: Le public a été patient...
R: "Vu ce que faisait l'équipe sur le terrain, ça ne m'étonne pas que le public n'ait pas sifflé."
Q: C'est le même sauveur, Ribéry...
R: "Je ne veux pas dire sauveur. Franck concrétise une action: C'est Titi (Henry) qui met un super ballon dans l'espace et Gignac centre en première intention. L'année dernière c'est Titi qui nous a marqué deux buts contre la Lituanie à Nantes. Ce n'est pas le plus important."
Q: Ribéry est un deuxième patron ?
R: "Il est un des éléments importants de cette équipe de France, comme William Gallas et Toto (Squillaci). C'est solide, ça fait partie d'une équipe. C'est un niveau d'équipe avec de très bons joueurs, on a de la chance, on en a plusieurs."
Q: Gignac a tout de suite tenté...
R: "Le jour où il ne tente pas quelque chose, c'est qu'il est malade. Il a joué avec ses qualités naturelles."
Réactions
Yoann Gourcuff (milieu de terrain de l'équipe de France): "Il y a eu des frappes, des situations intéressantes. On a joué contre une équipe très bien regroupée, qui a joué très bas et qui n'a pas eu d'occasions à l'aller et au retour. Ce n'était pas facile de jouer contre une équipe avec quatre défenseurs et cinq milieux."
Karim Benzema (attaquant de l'équipe de France): "C'était un match difficile, comme au match aller, où il fallait patienter. On a réussi à marquer ce but qui nous a délivrés. On est tombé sur une bonne équipe qui jouait les contres, très défensives, donc on est content de gagner. (sur le public) Il y a des moments comme ça où les supporteurs veulent du spectacle, mais ce n'est pas toujours facile de marquer deux, trois, quatre buts par match. (sur son entrée côté droit) On ne calcule pas trop le poste quand on rentre dans ce genre de match. Je suis rentré couloir droit mais je me suis baladé sur tout le front de l'attaque".
Alou Diarra (milieu de terrain de l'équipe de France): "Ce n'est jamais facile de gagner contre un adversaire qui est regroupé. Ils nous ont laissé peu d'espace mais on savait que l'on allait faire la différence à l'usure. C'est ce qui s'est passé au match aller et au retour. Là, on est complètement relancé et on a de gros espoirs pour la qualification. Il fallait être patient. Notre objectif maintenant, c'est de gagner tous les autres matches et de passer devant la Serbie. On n'était pas crispé mais on veut parfois trop bien faire. On s'est calmé à la mi-temps et on a su bien poser notre jeu. (A propos de Ribéry): C'est un joueur qui prouve en équipe de France que c'est un grand. Il sait faire la différence à tout moment. Il nous faut des joueurs comme cela pour aller à la Coupe du monde."
Sébastien Squillaci (défenseur de l'équipe de France): "On avait la possession du ballon et ils ont pas mal couru avant de craquer vers la fin. C'est positif. On s'attendait à ce genre de matche. Ce sera difficile jusqu'au bout mais, si on gagne tous nos matches, on terminera premiers. J'ai trouvé l'ambiance très bonne, les gens derrière nous et c'est important lors de ce genre de matches d'avoir le soutien du public. (A propos de sa place de titulaire en défense): Je suis content, j'ai joué deux matches. Maintenant, il y a beaucoup de très bons joueurs à mon poste, on verra la suite."
Lassana Diarra (milieu de terrain de l'équipe de France): "Les Lituaniens sont venus, ils sont restés derrière, bien en place. Nous avons eu la maîtrise du ballon. Il fallait être patient et on a gagné. Personnellement et collectivement, je suis très satisfait. On a répondu présent et on a gagné, c'était l'objectif. Ca nous fait du bien, ça nous donne une bouffée d'air, on ne va pas le cacher. Le chemin reste long, ce n'est pas fini. Si on reste dans cet état d'esprit, on peut faire de belles choses. (sur le public) Ca fait plaisir que les supporteurs soient derrière nous".
Jose Couceiro (sélectionneur portugais de la Lituanie): "Ce n'est pas facile de jouer contre la France. Nos joueurs ont utilisé la même tactique que samedi à Kaunas, car nous n'avons pas beaucoup de choix. Même si j'ai changé des joueurs par rapport à samedi. Nous avons mieux joué que samedi, sur un bon terrain. Mais nous devons lutter avec nos armes. C'est dur. Notre défense était meilleure que samedi. Mais nous aurions dû être meilleurs dans la contre-attaque. Il aurait fallu marquer un but. La France nous a respectés. La France a marqué, mais elle gardé et gardé encore la balle. Elle nous a montré du respect. C'est bien pour nous. Mais nous n'avons pas assez de bons terrains et de bons équipements en Lituanie pour progresser. Je ne sais pas où nous finirons à la fin des qualifications. Ce n'est pas une surprise, France et Serbie sont les meilleurs dans cette poule."
Frodon- Nounou d'enfer
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