Rugby: Des Bleus qui font mal
Rugby: Des Bleus qui font mal
Dans un Stadium de Toulouse en ébullition, la France a dominé l'Afrique du Sud 20 à 13.
Les Français ont fait plus que rivaliser tant dans l'agressivité que dans l'engagement physique pour étouffer les champions du monde et récent vainqueurs des Tri-Nations. Dominés pendant les 30 premières minutes grâce à un essai du Smit (3-13), ils ont réagi pour infliger 17 points avec un essai de Clerc, trois pénalités de Dupuy et une de Parra.
La mêlée française a mis au suplice son homologue, notamment en deuxième période. Les intentions françaises aussi avec un jeu offensif abouti et percutant. Et surprise, les Bleus finissaient plus forts physiquement pour dominer la fin de match sans parvenir à creuser l'écart. Une victoire référence.
Egalement programmé ce soir, le pays de Galles a battu difficilement les Samoa 17 à 13. Un essai rapide d'Halfpenny (5e) permettait de passer aux Gallois de passer devant à la pause. La partie perdait alors en intensité, marquée par de nombreuses maladresses du côté du XV du Poireau qui évoluait exceptionnellement en jaune. Mais les joueurs du Pacifique finissaient mieux avec un essai sur une interception de Mapusua (61e). Les dix dernières minutes ressemblaient alors à un chemin de croix pour les Gallois qui contenaient bien difficilement la furia samoane. Un ultime en-avant des Samoa à trois mètres de la ligne galloise signait cependant la fin de leurs espoirs.
Des Français au diapason
Les prévisions tricolores de la semaine se sont très vite vérifiées. Un engagement total, parfois à la limite, des batailles de chiens de rue sur les rucks, un bras de fer en mêlée, une défense en mode "rien ne passe": bienvenue dans chez Boks! La première attaque des Bleus rassurait pourtant sur leur capacité à faire que mieux résister: un raffut de Picamoles qui renvoyait Burger à ses chères études puis une percussion de David sur 10 mètres. Ouf! Les soldats tricolores étaient bien armés pour jouer. Une autre prémonition, celle de Chabal –"il y aura un peu de sang"- se vérifiaient aussi: les crânes en sang de Botha et de Matfield ne résistaient pas aux premiers chocs. Les Bleus parvenaient même à embrouiller les Boks sur leur propre point fort: les rucks et la défense agressive française mettait en échec les premières attaques sud-africaines.Et malgré les annonces d'un rugby simplifié, les intentions étaient bien là.
Seule la touche française connaissait des accrocs qui offraient un essai à zéro passe à Smit tout heureux de marquer aussi facilement (3-13, 29e). Avec l'aide du vent, le plan de jeu simple des Champions du monde avait produit ses premiers effets à l'image des deux récupérations de balles du robuste troisième ligne Brussow et des transformations rapide du jeu par des enchainements efficaces alternant le jeu au large et au ras.
Le retour des vestiaires était rugueux. Les Sud-Africains durcissaient le jeu mais les Français ne s'échappaient pas. Bien au contraire. En supériorité numérique après la sortie de M.Steyn pour un croc en jambe, le pack imposait sa force sur un maul (45e) puis sur une mêlée (49e) pour repasser devant (14-13). Avant, Clerc était à la conclusion d'une belle réaction française juste après l'essai springboks (32e). En confiance, les Bleus bonifiaient tous les ballons à l'image de ce contre où pas moins dix d'entre eux touchaient la balle avant de dégueuler le ballon à quelque mètres de la ligne (53e). Le Stadium exultait de plaisir. Encore plus quand Chabal entrait (55e). Même le contre français en touche donnait du répondant comme sur cette balle chipée sur un lancer springbok à cinq de la ligne française. Un des tournants du match.
La froide machine concoctée par Peter de Villiers se déréglait. Même M.Steyn, avec la réputation de rien rater, manquait une pénalité (58e). Pas Dupuy pour un premier écart intéressant (61e¸17-13) avant de rater une tentative en position facile (68e). L'indiscipline sud-africaine était encore à l'œuvre lorsque Kankoswki prenait dix minutes pour un acte d'anti-jeu alors que les Français étaient en position de marquer un essai à deux mètres de la ligne. Les hommes de Lièvremont finissaient plus forts en contenant l'adversaire dans son camp. Un adversaire au point de rupture, langue pendante qui perdait de sa superbe à chaque action. Chaque mêlée confirmait la supériorité de l'attelage français. Chaque action française transperçait la défense: Clerc éfleurait la touche (74e) avant d'être repris à cinq mètres peu après (75e) ou une charge combinée de Dusautoir et Barcella (76e). L'illustration de la rencontre était le dernier plaquage offensif tricolore sur un Van der Linde devant ses coéquipuiers médusés. Après la victoire en Nouvelle-Zélande en juin dernier (22-27), les Bleus en sont sûrs. Ils peuvent battre n'importe qui. Même les champions du monde.
Film du match
3-0 (6e): La première pénalité venait après un plongeon sud-africain dans le camp français. Elle récompensait la bonne entame française. Dupuy réussissait sa première tentative de 40 mètres contre le vent.
3-3 (19e) Harinordoquy était pénalisé pour un mauvais geste. Excentré sur la gauche à 45 m, Morne Steyn passait les trois points.
3-6 (25e) Après une perte de balle française bien transformée par les arrières sud-africains, les Boks enchainaient dans l'axe avant un drop de M.Steyn.
3-13 (29e) Sur une touche à cinq mètres, le lancer de Servat était trop long. En fond de touche, Smit récupérait pour aplatir. Steyn passe la transformation.
8-13 (32e) La réaction française était immédiate. Sur le renvoi, les Bleus récupérait la balle. Servat lançait Barcella qui perçait sur dix mètres, Nallet au relais, Dupuy ouvrait pour ses centres Mermoz-David qui combinait bien. La passe volleyée de Trinh-Duc servait en bout de ligne offrait à Clerc son 21ème essai international. Dupuy ne transforme pas.
11-13 (40e) Les Boks étaient très nerveux à l'image d'un coup de pied d'Habana sur Clerc au sol non sanctionné par M.Barnes mais qui ne devrait pas échapper au commissaire de match. Peu après, M.Steyn prenait dix minutes de frigo pour un croc en jambe. Après une pénalité sur le poteau droit (38e), Dupuy domptait le vent
14-13 (49e) La mêlée française mettait sur le cul son homologue. Dupuy en profitait
17-13 (61e) Une faute de la première ligne sud-africaine en mêlée offrait une nouvelle pénalité à Dupuy qui s'empressait de la transformait.
20-13 (78e) Une nouvelle poussée française sur une introduction sud-africaine se traduisait par une pénalité à 15 mètres en face des poteaux. Parra la réussissait.
Les réactions
Louis Picamoles (homme du match)
"On avait à coeur de relever le défi physique. Toute la semaine on a beaucoup parlé d'eux, pas de nous. On avait à cœur de montrer qu'on avait bien bossé. On était mené 13-3, ce n'était pas évident. On ne s'est pas relâché, on a montré une grosse solidarité, c'était la clef du match. Comme pendant la dernière mêlée, qui est à l'image de cette équipe qui est en train de se former."
Fabien Barcella (pilier)
"Notre victoire est méritée. On s'est filé pendant 80 minutes."
François Trinh-Duc (demi d'ouverture)
"On avait déjà fait une belle performance contre la Nouvelle-Zélande (victoire 27-22 et défaite 14-10 en Nouvelle-Zélande en juin) et ce soir on réalise encore une belle performance contre une équipe très rugueuse. Ce n'est jamais un match amical contre les Springboks, ils sont très 'limite', avec beaucoup de coups de casques. La victoire était importante, on a eu très peur toute la semaine. On nous annonçait perdants."
Thierry Dusautoir (troisième ligne et capitaine)
"J'espère qu'on ne va pas s'arrêter là. Evitons les conclusions hâtives. On n'est pas champion du monde non plus, on a deux gros matches qui arrivent. On a continué sur le rythme de la première mi-temps, à la seule différence qu'en première, ils avaient le vent dans le dos et ils réussissaient à rester chez nous. Mais même en première mi-temps, on a été assez solides en défense. Malheureusement, il y a eu cette petite erreur qui amène l'essai de Smit mais je pense qu'à aucun moment, on a été traversé par l'attaque sud-africaine."
Marc Lièvremont (entraîneur du XV de France)
"On avait dit qu'on ne pouvait pas les jouer uniquement à la Sud-Africaine. C'est ce que les joueurs ont fait. Ils les ont d'abord dominés dans le combat et ensuite, ils ont mis ce petit "autre chose" dont on avait parlé. C'est d'autant plus satisfaisant. Ca commence à ressembler à quelque chose. Ce match a certainement fait plaisir à nos glorieux anciens et aussi à un jeune public friand de spectacle. Au delà du résultat, ce qu'il y a de satisfaisant, c'était cette maîtrise physique, stratégique et tactique très intelligente par l'équipe de France, hormis ce gros passage à vide (essai de Smit, ndlr) qui aurait pu nous coûter très cher, avec cette superbe réaction française juste avant la mi-temps. Il y a peut-être eu un peu de flottement à l'heure de jeu, une crainte de perdre une forme de lucidité. Mais les joueurs ont superbement fini le match. C'est d'ailleurs dommage qu'ils n'aient pas pu scorer un peu plus sur deux ou trois occasions d'essai. Paradoxalement, on a peut-être commencé (la tournée) par le plus facile car il fallait essentiellement du courage aujourd'hui. Mais on a un match contre les Samoa que je qualifie de match piège, et les Blacks (le 28 novembre, ndlr), ce ne sera pas simple."
Les Français ont fait plus que rivaliser tant dans l'agressivité que dans l'engagement physique pour étouffer les champions du monde et récent vainqueurs des Tri-Nations. Dominés pendant les 30 premières minutes grâce à un essai du Smit (3-13), ils ont réagi pour infliger 17 points avec un essai de Clerc, trois pénalités de Dupuy et une de Parra.
La mêlée française a mis au suplice son homologue, notamment en deuxième période. Les intentions françaises aussi avec un jeu offensif abouti et percutant. Et surprise, les Bleus finissaient plus forts physiquement pour dominer la fin de match sans parvenir à creuser l'écart. Une victoire référence.
Egalement programmé ce soir, le pays de Galles a battu difficilement les Samoa 17 à 13. Un essai rapide d'Halfpenny (5e) permettait de passer aux Gallois de passer devant à la pause. La partie perdait alors en intensité, marquée par de nombreuses maladresses du côté du XV du Poireau qui évoluait exceptionnellement en jaune. Mais les joueurs du Pacifique finissaient mieux avec un essai sur une interception de Mapusua (61e). Les dix dernières minutes ressemblaient alors à un chemin de croix pour les Gallois qui contenaient bien difficilement la furia samoane. Un ultime en-avant des Samoa à trois mètres de la ligne galloise signait cependant la fin de leurs espoirs.
Des Français au diapason
Les prévisions tricolores de la semaine se sont très vite vérifiées. Un engagement total, parfois à la limite, des batailles de chiens de rue sur les rucks, un bras de fer en mêlée, une défense en mode "rien ne passe": bienvenue dans chez Boks! La première attaque des Bleus rassurait pourtant sur leur capacité à faire que mieux résister: un raffut de Picamoles qui renvoyait Burger à ses chères études puis une percussion de David sur 10 mètres. Ouf! Les soldats tricolores étaient bien armés pour jouer. Une autre prémonition, celle de Chabal –"il y aura un peu de sang"- se vérifiaient aussi: les crânes en sang de Botha et de Matfield ne résistaient pas aux premiers chocs. Les Bleus parvenaient même à embrouiller les Boks sur leur propre point fort: les rucks et la défense agressive française mettait en échec les premières attaques sud-africaines.Et malgré les annonces d'un rugby simplifié, les intentions étaient bien là.
Seule la touche française connaissait des accrocs qui offraient un essai à zéro passe à Smit tout heureux de marquer aussi facilement (3-13, 29e). Avec l'aide du vent, le plan de jeu simple des Champions du monde avait produit ses premiers effets à l'image des deux récupérations de balles du robuste troisième ligne Brussow et des transformations rapide du jeu par des enchainements efficaces alternant le jeu au large et au ras.
Le retour des vestiaires était rugueux. Les Sud-Africains durcissaient le jeu mais les Français ne s'échappaient pas. Bien au contraire. En supériorité numérique après la sortie de M.Steyn pour un croc en jambe, le pack imposait sa force sur un maul (45e) puis sur une mêlée (49e) pour repasser devant (14-13). Avant, Clerc était à la conclusion d'une belle réaction française juste après l'essai springboks (32e). En confiance, les Bleus bonifiaient tous les ballons à l'image de ce contre où pas moins dix d'entre eux touchaient la balle avant de dégueuler le ballon à quelque mètres de la ligne (53e). Le Stadium exultait de plaisir. Encore plus quand Chabal entrait (55e). Même le contre français en touche donnait du répondant comme sur cette balle chipée sur un lancer springbok à cinq de la ligne française. Un des tournants du match.
La froide machine concoctée par Peter de Villiers se déréglait. Même M.Steyn, avec la réputation de rien rater, manquait une pénalité (58e). Pas Dupuy pour un premier écart intéressant (61e¸17-13) avant de rater une tentative en position facile (68e). L'indiscipline sud-africaine était encore à l'œuvre lorsque Kankoswki prenait dix minutes pour un acte d'anti-jeu alors que les Français étaient en position de marquer un essai à deux mètres de la ligne. Les hommes de Lièvremont finissaient plus forts en contenant l'adversaire dans son camp. Un adversaire au point de rupture, langue pendante qui perdait de sa superbe à chaque action. Chaque mêlée confirmait la supériorité de l'attelage français. Chaque action française transperçait la défense: Clerc éfleurait la touche (74e) avant d'être repris à cinq mètres peu après (75e) ou une charge combinée de Dusautoir et Barcella (76e). L'illustration de la rencontre était le dernier plaquage offensif tricolore sur un Van der Linde devant ses coéquipuiers médusés. Après la victoire en Nouvelle-Zélande en juin dernier (22-27), les Bleus en sont sûrs. Ils peuvent battre n'importe qui. Même les champions du monde.
Film du match
3-0 (6e): La première pénalité venait après un plongeon sud-africain dans le camp français. Elle récompensait la bonne entame française. Dupuy réussissait sa première tentative de 40 mètres contre le vent.
3-3 (19e) Harinordoquy était pénalisé pour un mauvais geste. Excentré sur la gauche à 45 m, Morne Steyn passait les trois points.
3-6 (25e) Après une perte de balle française bien transformée par les arrières sud-africains, les Boks enchainaient dans l'axe avant un drop de M.Steyn.
3-13 (29e) Sur une touche à cinq mètres, le lancer de Servat était trop long. En fond de touche, Smit récupérait pour aplatir. Steyn passe la transformation.
8-13 (32e) La réaction française était immédiate. Sur le renvoi, les Bleus récupérait la balle. Servat lançait Barcella qui perçait sur dix mètres, Nallet au relais, Dupuy ouvrait pour ses centres Mermoz-David qui combinait bien. La passe volleyée de Trinh-Duc servait en bout de ligne offrait à Clerc son 21ème essai international. Dupuy ne transforme pas.
11-13 (40e) Les Boks étaient très nerveux à l'image d'un coup de pied d'Habana sur Clerc au sol non sanctionné par M.Barnes mais qui ne devrait pas échapper au commissaire de match. Peu après, M.Steyn prenait dix minutes de frigo pour un croc en jambe. Après une pénalité sur le poteau droit (38e), Dupuy domptait le vent
14-13 (49e) La mêlée française mettait sur le cul son homologue. Dupuy en profitait
17-13 (61e) Une faute de la première ligne sud-africaine en mêlée offrait une nouvelle pénalité à Dupuy qui s'empressait de la transformait.
20-13 (78e) Une nouvelle poussée française sur une introduction sud-africaine se traduisait par une pénalité à 15 mètres en face des poteaux. Parra la réussissait.
Les réactions
Louis Picamoles (homme du match)
"On avait à coeur de relever le défi physique. Toute la semaine on a beaucoup parlé d'eux, pas de nous. On avait à cœur de montrer qu'on avait bien bossé. On était mené 13-3, ce n'était pas évident. On ne s'est pas relâché, on a montré une grosse solidarité, c'était la clef du match. Comme pendant la dernière mêlée, qui est à l'image de cette équipe qui est en train de se former."
Fabien Barcella (pilier)
"Notre victoire est méritée. On s'est filé pendant 80 minutes."
François Trinh-Duc (demi d'ouverture)
"On avait déjà fait une belle performance contre la Nouvelle-Zélande (victoire 27-22 et défaite 14-10 en Nouvelle-Zélande en juin) et ce soir on réalise encore une belle performance contre une équipe très rugueuse. Ce n'est jamais un match amical contre les Springboks, ils sont très 'limite', avec beaucoup de coups de casques. La victoire était importante, on a eu très peur toute la semaine. On nous annonçait perdants."
Thierry Dusautoir (troisième ligne et capitaine)
"J'espère qu'on ne va pas s'arrêter là. Evitons les conclusions hâtives. On n'est pas champion du monde non plus, on a deux gros matches qui arrivent. On a continué sur le rythme de la première mi-temps, à la seule différence qu'en première, ils avaient le vent dans le dos et ils réussissaient à rester chez nous. Mais même en première mi-temps, on a été assez solides en défense. Malheureusement, il y a eu cette petite erreur qui amène l'essai de Smit mais je pense qu'à aucun moment, on a été traversé par l'attaque sud-africaine."
Marc Lièvremont (entraîneur du XV de France)
"On avait dit qu'on ne pouvait pas les jouer uniquement à la Sud-Africaine. C'est ce que les joueurs ont fait. Ils les ont d'abord dominés dans le combat et ensuite, ils ont mis ce petit "autre chose" dont on avait parlé. C'est d'autant plus satisfaisant. Ca commence à ressembler à quelque chose. Ce match a certainement fait plaisir à nos glorieux anciens et aussi à un jeune public friand de spectacle. Au delà du résultat, ce qu'il y a de satisfaisant, c'était cette maîtrise physique, stratégique et tactique très intelligente par l'équipe de France, hormis ce gros passage à vide (essai de Smit, ndlr) qui aurait pu nous coûter très cher, avec cette superbe réaction française juste avant la mi-temps. Il y a peut-être eu un peu de flottement à l'heure de jeu, une crainte de perdre une forme de lucidité. Mais les joueurs ont superbement fini le match. C'est d'ailleurs dommage qu'ils n'aient pas pu scorer un peu plus sur deux ou trois occasions d'essai. Paradoxalement, on a peut-être commencé (la tournée) par le plus facile car il fallait essentiellement du courage aujourd'hui. Mais on a un match contre les Samoa que je qualifie de match piège, et les Blacks (le 28 novembre, ndlr), ce ne sera pas simple."
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Sujets similaires
» Wikipedia victime de la victoire des Bleus au Rugby
» Rugby: Michalak et 3 nouveaux chez les Bleus
» Rugby : Les Bleus amers veulent finir avec panache
» Rugby: Michalak et 3 nouveaux chez les Bleus
» Rugby : Les Bleus amers veulent finir avec panache
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|