L’UMP sort «le livre noir des villes de gauche»
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L’UMP sort «le livre noir des villes de gauche»
Dans ce livre, l’UMP épingle la gestion des socialistes dans les grandes communes, visant notamment la hausse de la fiscalité. Un catalogue qui fait des impasses.
La série noire d’un célèbre éditeur va avoir de la concurrence. En 2007, le parti sarkozyste sortait son livre noir des régions socialistes. Aujourd’hui, voici la version villes, intitulée «Le livre noir des villes de gauche». Il fallait bien ça, après le livre noir des libertés publiques, sorti par le PS début mars.
Sous-titre du pamphlet de l’UMP : «Les vérités sur la gestion de votre ville». Pour faire trembler les électeurs des nombreuses grandes villes détenues par la gauche, l’UMP dénonce, un an après des municipales difficiles pour la droite, la gestion «uniforme» des exécutifs de gauche : manque d’investissement, hausse de frais de fonctionnement, attaque en règle du gouvernement, et surtout hausse de la fiscalité… les griefs sont nombreux prévient Jacques Domergue, chef de file de l’opposition de Montpellier et coordinateur de ce livre à charge.
Les socialistes «oscillent entre Caliméro et les Bisounours»
Aux socialistes qui dénoncent un transfert de responsabilité pour les collectivités locales accompagné d’un désengagement de l’Etat, Jacques Domergue répond «faux». Et s’appuie sur le remboursement anticipé du fond de compensation de la TVA – une mesure du plan de relance – qui bénéficiera à hauteur de «240 millions d’euros» aux dix plus grandes villes, affirme-t-il.
Pour l’occasion, plusieurs barons locaux de l’UMP, défaits aux municipales, ont fait le déplacement au siège du parti. «A Toulouse, on multiplie les assises, on parle beaucoup, mais il n’y a pas grand-chose qui se passe», dénonce Jean-Luc Moudenc, qui pointe «l’abandon de grands projets», notamment dans les transports.
A Grenoble, l’ex-président des Jeunes populaires (les jeunes de l’UMP), Fabien de Sans Nicolas, a l’impression de voir «un dessin animé». Et s’amuse de sa formule : les socialistes «oscillent entre Caliméro et les Bisounours. Soit c’est la faute de l’Etat. Soit, à les entendre, il n’y a pas de problème, pas de crise». Il insiste: «C’est une gestion comme le feraient les Bisounours.»
«Plus de staff et moins de taf»
Le Lillois Sébastien Huyghe épingle Martine Aubry, son «bélier fiscal» et son utilisation de Lille comme «tremplin à sa carrière». Fabienne Keller résume l’action de Roland Ries à Strasbourg d’un «plus de staff et moins de taf». Quant à Paris, c’est Jean-François Lamour qui s’en charge. «La note va être salée», prévoit-il, devant la hausse de «47% sur les taxes foncières, l’augmentation des frais de fonctionnement et la création de 8.000 emplois de fonctionnaires».
Dans son palmarès, l’UMP oublie juste de mentionner Nice. La hausse de la taxe d’habitation (17,7%) de la cinquième ville de France est pourtant la plus forte des vingt premières villes, comme le relève Les Echos. La hausse foncière est elle de 16,5%. Il est vrai que Nice est dirigé par le très sarkozyste Christian Estrosi… Interrogé sur le sujet, Jacques Domergue renvoie la faute sur le prédécesseur d’Estrosi, Jacques Peyrat, soulignant son passé Front national.
Avec ce livre noir, l’UMP assure «ne pas être revanchard». Et Domergue de reconnaître que «l’évolution sociologique» des villes n’arrange pas les affaires de l’UMP. Sur les vingt premières villes de France, seules six sont restées aux mains de la droite, après les dernières municipales.
La série noire d’un célèbre éditeur va avoir de la concurrence. En 2007, le parti sarkozyste sortait son livre noir des régions socialistes. Aujourd’hui, voici la version villes, intitulée «Le livre noir des villes de gauche». Il fallait bien ça, après le livre noir des libertés publiques, sorti par le PS début mars.
Sous-titre du pamphlet de l’UMP : «Les vérités sur la gestion de votre ville». Pour faire trembler les électeurs des nombreuses grandes villes détenues par la gauche, l’UMP dénonce, un an après des municipales difficiles pour la droite, la gestion «uniforme» des exécutifs de gauche : manque d’investissement, hausse de frais de fonctionnement, attaque en règle du gouvernement, et surtout hausse de la fiscalité… les griefs sont nombreux prévient Jacques Domergue, chef de file de l’opposition de Montpellier et coordinateur de ce livre à charge.
Les socialistes «oscillent entre Caliméro et les Bisounours»
Aux socialistes qui dénoncent un transfert de responsabilité pour les collectivités locales accompagné d’un désengagement de l’Etat, Jacques Domergue répond «faux». Et s’appuie sur le remboursement anticipé du fond de compensation de la TVA – une mesure du plan de relance – qui bénéficiera à hauteur de «240 millions d’euros» aux dix plus grandes villes, affirme-t-il.
Pour l’occasion, plusieurs barons locaux de l’UMP, défaits aux municipales, ont fait le déplacement au siège du parti. «A Toulouse, on multiplie les assises, on parle beaucoup, mais il n’y a pas grand-chose qui se passe», dénonce Jean-Luc Moudenc, qui pointe «l’abandon de grands projets», notamment dans les transports.
A Grenoble, l’ex-président des Jeunes populaires (les jeunes de l’UMP), Fabien de Sans Nicolas, a l’impression de voir «un dessin animé». Et s’amuse de sa formule : les socialistes «oscillent entre Caliméro et les Bisounours. Soit c’est la faute de l’Etat. Soit, à les entendre, il n’y a pas de problème, pas de crise». Il insiste: «C’est une gestion comme le feraient les Bisounours.»
«Plus de staff et moins de taf»
Le Lillois Sébastien Huyghe épingle Martine Aubry, son «bélier fiscal» et son utilisation de Lille comme «tremplin à sa carrière». Fabienne Keller résume l’action de Roland Ries à Strasbourg d’un «plus de staff et moins de taf». Quant à Paris, c’est Jean-François Lamour qui s’en charge. «La note va être salée», prévoit-il, devant la hausse de «47% sur les taxes foncières, l’augmentation des frais de fonctionnement et la création de 8.000 emplois de fonctionnaires».
Dans son palmarès, l’UMP oublie juste de mentionner Nice. La hausse de la taxe d’habitation (17,7%) de la cinquième ville de France est pourtant la plus forte des vingt premières villes, comme le relève Les Echos. La hausse foncière est elle de 16,5%. Il est vrai que Nice est dirigé par le très sarkozyste Christian Estrosi… Interrogé sur le sujet, Jacques Domergue renvoie la faute sur le prédécesseur d’Estrosi, Jacques Peyrat, soulignant son passé Front national.
Avec ce livre noir, l’UMP assure «ne pas être revanchard». Et Domergue de reconnaître que «l’évolution sociologique» des villes n’arrange pas les affaires de l’UMP. Sur les vingt premières villes de France, seules six sont restées aux mains de la droite, après les dernières municipales.
Frodon- Nounou d'enfer
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