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Bordeaux fait plonger Lyon

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Bordeaux fait plonger Lyon Empty Bordeaux fait plonger Lyon

Message par Frodon Lun 20 Avr 2009 - 10:34

Dans le match au sommet de la 32e journée de L1, les Bordelais ont vaincu le septuple champion de France (1-0).
Dans un match alerte, Diarra (44e) a offert le 1er succès de Bordeaux sur l'OL depuis 10 ans. Lyon passe 3e, à 2pts de Bordeaux et à 4 de l'OM, qui s'est imposé dans la douleur à Lorient (2-1). Mais l'OM a perdu Cana, expulsé en fin de match. Le PSG n'a pas dit son dernier mot pour le titre en dominant facilement le dernier, Le Havre, (3-0).


Lyon perd sa 1ère finale
C'était le gros match, le match à gros enjeu. La première énorme bataille dans le sprint final du championnat entre deux candidats au titre. Entre Lyon, champion en titre, et son dauphin de la saison dernière, Bordeaux, les saisons se suivent et se ressemblent. Mais l'équipe girondine, hôte de cet affrontement, espérait bien faire varier la sentence, car cela faisait dix ans que cette équipe n'a pas battu l'OL.

L'entame de la rencontre était totalement à l'avantage des Lyonnais, qui noyaient le milieu de terrain bordelais et se procuraient une première occasion après seulement 18 secondes de jeu, sur une mauvaise relance qui profitait à Benzema qui perdait son duel avec Ramé. Dominé, Bordeaux aurait même dû récolter un penalty flagrant après un tacle de Chalmé sur Ederson dans la surface, mais l'arbitre, M. Bré, ne sifflait rien (5e). Trois minutes après, le même Chalmé commettait une faute sur Keita à 22m, mais le coup franc de Juninho terminait dans le mur (8e). Après ces très chaudes alertes, les hommes de Laurent Blanc rééquilibraient le milieu de terrain et les débats petit à petit. Sur une montée de Diawara, ce dernier décalait Trémoulinas sur la gauche qui centrait, et le défenseur central, aux 6m, envoyait sa reprise au-dessus du but (23e). Lloris commettait ensuite une grosse erreur de main sur un centre de Wendel dévié, mais le ballon terminait dans le petit filet (25e). Très en jambes avec Chalmé sur le côté droit, Gouffran s'infiltrait et frappait à l'entrée de la surface du gauche, sans cadrer (33e). Puis, c'est Cris qui ne cadrait pas sa tête sur un corner de Juninho (39e). Wendel faisait jouer son pied gauche une première fois sans trouver le cadre (41e), avant de recommencer à la 44e minute. Tirant un corner qui était repoussé, il récupérait le ballon et frappait instantanément. Le poteau repoussait sa tentative mais le ballon allait dans les pieds de Diarra qui ouvrait le score pour Bordeaux (44e, 1-0).

Après la pause, le scénario de la première période recommençait avec un coup franc rentrant de Juninho, repoussé sous la pression par la tête de Diarra juste devant son but (46e). Mais cette fois, Bordeaux réagissait plus rapidement pour retrouver une assise défensive, que tentait de malmener Claude Puel en faisant entrer Piquionne à la place de Keita (57e). Mais le match perdait en intensité, Lyon monopolisant le ballon sans pour autant trouver la faille ni se montrer très dangereux. Et c'est encore un coup franc de Juninho, des 45m, qui faisait passer le frisson dans le dos des Bordelais, sans que personne ne le touche (68e). Sur un beau mouvement, Gourcuff alertait Chamakh qui lui remettait en pivot et la frappe de l'international était détournée en corner par Lloris (71e). Sur celui-ci, Diarra coupait au premier poteau, mais sa tête était trop enlevée. Pour une faute de Chalmé sur Benzema, un coup franc était sifflé à l'entrée de la surface bordelaise, mais Juninho l'envoyait au-dessus de la barre transversale (74e). Pour ce dernier quart-d'heure, Puel faisait entrer Bodmer à la place d'Ederson (75e). Chamakh réagissait en centrant pour Gourcuff qui laissait passer à Wendel dont le tir était contré par un tacle de Clerc. Et sur le contre, Benzema tentait la louche au-dessus de Ramé, mais le ballon finissait sur le filet (76e). Sur un pressing de Wendel sur Cris, Gourcuff récupérait le ballon et longeait la ligne de corner avant que Clerc ne le tacle en remettant le ballon dans l'axe, la demi-volée de Fernando passant au-dessus (80e). Puis, un corner de Wendel trouvait la tête de Chamakh qui voyait le ballon heurter la barre transversale (82e). Chamakh récupérait le ballon au milieu de terrain et partait sur le côté gauche, Cris et Boumsong à ses trousses, mais son tir était repoussé par la sortie de Lloris (83e). Et malgré une pression lyonnaise en fin de match, l'OL ne revenait pas et devait s'incliner pour la première fois depuis dix ans contre les Bordelais (1-0).

Plus grave que ce revers, Lyon perd sa première "finale" avant de recevoir le PSG, de se rendre à Marseille et de terminer le championnat à Toulouse. Un chemin parsemé de pièges qui pourraient bien couter la fin de la série de titres aux joueurs de Jean-Michel Aulas, qui ne sont pas pour autant semés dans la course au titre. Car ils ne possèdent que deux longueurs de retard sur leur vainqueur, et quatre sur Marseille. Pour les Girondins, ce succès de prestige met fin à une mauvaise passe face à l'OL, et fait passer leur série à cinq victoires consécutives, eux qui sont invaincus à domicile en championnat depuis le 7 octobre 2007, et un revers contre Lyon. Mais le leader, ce soir, c'est bien l'OM.



L'OM dans la douleur, le PSG facile
Marseille a longtemps cru que la malédiction de l'UEFA allait se reproduire à Lorient. Incapables de cadrer l'un des 30 tirs contre Donetsk, les Olympiens ont très longtemps buté sur la défense bretonne, malgré une énorme domination. En plus, ils avaient été cueillis dès la 8e minute par un contre de Gameiro, qui partait tout seul et réalisait un grand pont sur Mandanda pour ouvrir le score. Et ce n'est qu'à l'heure de jeu que l'OM revenait, suite à un corner mal repousé, que Kaboré centrait pour Wiltord dont le tir était dévié par Cappone, qui avait rapidement remplacé Audard blessé après une charge de Brandao (26e), mais échouait dans les pieds de Civelli qui le poussait dans le but vide (60e). Et vingt minutes après, Ziani centrait au deuxième poteau pour le Brésilien, qui contrôlait et fusillait Cappone pour donner l'avantage aux Sudistes (80e). Et malgré un double poteau pour Wiltord, puis une sortie très opportune de Mandanda dans les pieds de Saifi qui pouvait égaliser, le score n'évoluait pas. Mais les deux équipes finissaient à dix, suite à une chamaillerie digne du rugby entre Le Lan et Cana pour une touche. Les deux hommes se battaient à terre et étaient donc logiquement exclus (89e). Une expulsion qui pourrait être préjudiciable à l'équipe d'Eric Gerets dans ce sprint final.




Le PSG devait se relever après l'affront en Coupe UEFA. Et la venue du Havre était idéale pour y parvenir. Face à la lanterne rouge, les Parisiens ont dû patienter jusqu'à la 41e minute pour enfin débloquer le tableau d'affichage. Sur un mauvais dégagement de la défense havraise, Rothen envoyait Hoarau en profondeur mais c'est Giuly qui se montrait le plus rapide sur le ballon pour tromper du gauche Revault. Juste après la mi-temps, un beau jeu en triangle récompensait la domination parisienne, Giuly donnant à Hoarau qui remettait de la tête à Rothen qui fusillait à bout portant le portier normand (55e). Et juste avant d'atteindre le temps additionnel, sur un centre à ras de terre de Rothen, Hoarau ajoutait une réalisation à son compteur personnel (17 buts) en glissant le ballon sous le ventre de Revault (89e). En s'imposant (3-0), les hommes de Paul le Guen se relancent totalement en passant devant Toulouse et Lille et en revenant une longueur de Lyon, à trois de Bordeaux et à cinq de Marseille. L'Europe est plus que jamais à portée des Franciliens. Et peut-être même mieux...



Réactions
Frédéric Hantz (entraîneur du Havre): "C'est un peu comme toujours, les semaines sont difficile pour nous, les week-ends aussi. Sur un match comme ça, je n'ai pas de reproche à faire aux joueurs. On a eu de la volonté, on aurait pu ouvrir le score. Sur une erreur, on prend un but avant la mi-temps qui fait mal. Il y a plus de frustration que de déception, mais il n'est pas anormal que le PSG batte Le Havre, même si le score est un peu sévère. Il nous manque toujours un petit quelque chose, dans les domaines technique, tactique ou athlétique. Nous allons continuer à travailler, à progresser, parce qu'il reste six matches à jouer. Dans notre situation, il faut rester digne, travailler sérieusement dans l'aspect tactique et les placements, et de manière ludique sur le plan du jeu, et gagner, surtout à domicile, où notre public a été déçu, à juste titre".

Paul Le Guen (entraîneur du PSG): "On a l'espoir de terminer devant 7e, devant 6e, etc., c'est déjà intéressant. On a un peu de marge sur Rennes, la marge s'est un peu agrandie, et on va regarder attentivement le match de ce soir (Bordeaux-Lyon). La bonne opération était surtout pour Marseille, en gagnant à l'extérieur. Nous, on s'est mis en bonne position avant un déplacement difficile à Lyon la semaine prochaine. Mais Lille et Toulouse peuvent revenir, c'est une lutte qui continue, avec des ballottages favorables ou non. On est mieux qu'il y a quinze jours, c'est loin d'être fini."

Eric Gerets (entraîneur de Marseille): "On aurait pu faire davantage mal à cette équipe de Lorient en fin de partie. Mais on a un peu paniqué sur la fin en choisissant les solutions de facilité. L'équipe a montré en deuxième mi-temps qu'elle était venue pour gagner ce match. Cette victoire nous fait énormément de bien".

Christian Gourcuff (entraîneur de Lorient): "C'est un match qui nous laisse des regrets mais il ne faut pas occulter l'élimination de deux de nos joueurs sur blessure. Brandao, grâce à ça, peut être élu homme du match. L'arbitre a été vite dépassé, les deux cartons rouges sortis sont à l'image de son match. Tant que nous n'aurons pas les 42 points je resterai préoccupé. Le maintien n'est toujours pas acquis".

Laurent Blanc (entraîneur de Bordeaux, au micro de Canal+): "On ne peut rien reprocher à mes joueurs ce soir. Dans le jeu, ç'a été difficile, parce qu'on a rencontré à mon avis une très très bonne équipe de Lyon, qui pensait avoir des difficultés dans les quinze premières minutes, parce que justement on voulait les presser. Ils ont très bien répondu à ce pressing, en jouant avec une justesse technique parfaite. Ca nous a mis un peu en difficulté. Après les 15-20 premières minutes, on a commencé à prendre le dessus physiquement, en se procurant des coups de pied arrêtés, et comme souvent, on a réussi à en concrétiser un".

Claude Puel (entraîneur de Lyon): "On a fait une bonne entame. On est très bien entré dans le match. C'était un match âpre, disputé, avec beaucoup d'intensité. On a été bien présent tout au long du match, dans les intentions on y était, mais dans la réalisation, il nous a manqué un petit quelque chose et plus de justesse dans la passe. C'est dommage d'avoir gâché autant de possibilités. On a eu un peu trop de déchets dans certaines passes, trop facilement interceptées. Sur le plan comptable, on perd des points, du terrain mais il reste 18 points à prendre. Il y a encore de quoi faire, mais c'est dur d'accepter la défaite ce soir car nous étions bien présents même si cette équipe bordelaise nous a mis beaucoup de pression sur les coups de pieds arrêtés. D'ailleurs, ils marquent sur un cafouillage qui fait suite à un coup de pied arrêté. On eu trop de déchets pour se projeter encore plus. C'est dommage car on sentait que l'équipe baissait de rythme mais nous avons manqué d'une certaine justesse ce soir".

Karim Benzema (attaquant de Lyon, au micro de Canal+): "C'était un beau match. On a dominé. Après, ils ont eu des temps forts, surtout sur coups de pied arrêtés où ils nous ont posé pas mal de problèmes. On est forcément déçus ce soir, mais rien n'est joué, rien n'est fini ce soir, il va falloir continuer à batailler jusqu'à la fin. On a démontré ce soir qu'on avait retrouvé notre jeu. Après, on prend un but sur un coup de pied arrêté, donc à nous de gommer ces quelques petites erreurs pour la fin du Championat".

Jean-Louis Triaud (président des Girondins de Bordeaux): "Moi je suis heureux, mais moi ça ne compte pas trop, ce qui compte c'est que les joueurs, le staff, le public soient heureux. C'est vrai que dix ans de résultats négatifs à Bordeaux, ça suffisait (dernier titre de champion en 1999, ndlr). L'entraîneur a trouvé les mots justes, parce qu'il avait remarqué que (contre Lyon, ndlr) chaque fois on était mené au score. Il fallait donc éviter de prendre le premier but. Parce que quand Lyon marque, c'est difficile de revenir. On a souffert dix minutes, puis après on a fait souffrir à notre tour cette équipe. On gagne avec le plus petit des écarts, mais je vous avoue que ça me suffit".

Alou Diarra (milieu de Bordeaux): "(le but) Sur un coup de pied arrêté, je monte comme j'ai l'habitude de le faire. Il y a un joueur qui la dévie sur le poteau, elle me retombe dessus, je tente ma chance, je ne suis pas très loin. C'était plus difficile de la mettre à côté que dedans. C'est le but qui fait la différence et nous ramène les trois points. On a mis tous les ingrédients pour faire un résultat contre Lyon. On l'a fait mais c'est juste un match à trois points même si cela à une saveur particulière. On sait qu'ils sont très difficiles à battre, cela prouve que l'on a progressé par rapport à la saison dernière, qu'on est plus présent dans les confrontations avec nos concurrents directs. Un autre point positif, c'est notre série de cinq victoires d'affilée. C'est de bon augure pour cette fin de saison, on est bien psychologiquement, physiquement et efficace. C'est ce qui fait la différence avec le début de saison, on prend moins de buts et on est plus efficace. Maintenant, il faut continuer à enchaîner et cette fin de saison peut réserver des surprises. Mathématiquement, on est pas loin, on est 2e, on va jouer notre chance à fond. Sur le terrain, on a prouvé qu'on visait le titre. C'est un signe fort de battre le champion en titre, il faut continuer dans cette série positive, cela va donner une fin de saison excitante".
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