Le FMI pense que le pire est passé, mais...
Le FMI pense que le pire est passé, mais...
Le Fonds monétaire international a estimé mercredi que le pire de la crise financière mondiale était passé
Mais le FMI a averti, dans l'actualisation de son rapport sur la stabilité financière dans le monde, que la stabilisation intervenue depuis quelques mois sur nombre de marchés n'était pas suffisante pour se permettre de "baisser la garde".
Le Fonds a revu en hausse de 0,6 point sa prévision de croissance pour l'économie mondiale en 2010, à 2,5%.
Et il a également prévenu que "le groupe des pays avancés ne devrait pas connaître de reprise soutenue de l'activité avant le second semestre de 2010".
"L'économie mondiale commence à sortir d'une récession sans précédent depuis la fin de la seconde guerre mondiale, mais la stabilisation est inégale et la reprise sera probablement timide", écrit le FMI dans ce document qui actualise ses prévisions publiées en avril. "Après un premier trimestre décevant", les indicateurs "laissent entrevoir le retour d'une croissance modérée au niveau mondial", ajoute le FMI, mettant néanmoins en garde sur le fait que "la récession n'est pas terminée".
Ainsi, pour 2009, le Fonds prévoit une contraction de l'activité économique mondiale de 1,4%, soit 0,1 point de plus que ce qu'il prévoyait en avril. Selon le FMI, le volume du commerce mondial de biens et services devrait plonger de 12,2% (soit 1,2 point de plus que prévu au printemps) en 2009, avant de se reprendre de 1,0% (+0,4 pt par rapport à l'estimation d'avril) en 2010.
Japon, USA, Chine...
Le Fonds a néanmoins revu en forte hausse (+1,2 pt) sa prévision de croissance pour le Japon, deuxième puissance économique mondiale, à 1,7% en 2010. L'économie des pays avancés devrait se contracter de 3,8% en 2009, comme prévu en avril, avant de se reprendre de 0,6% en 2010, indique encore le FMI.
Les Etats-Unis, première puissance économique mondiale, devraient voir leur activité reculer de 2,6% en 2009, avant de connaître une reprise de 0,8% en 2010, écrit le Fonds, ce qui est globalement conforme à ce que le FMI avait indiqué mi-juin.
Pour les pays émergents et en développement, la croissance devrait être de 1,5% en 2009 (-0,1 pt par rapport à la prévision d'avril) et de 4,7% (+0,7 pt) en 2010. La Chine verrait sa croissance ralentir à 7,5% en 2009, avant d'accélérer à 8,5% en 2010.
Ne pas devancer le rythme de la reprise
En une allusion à la forte reprise des Bourses mondiales depuis mars, le FMI a relevé que "les marchés pourraient connaître un sérieux revers s'ils devançaient par trop le rythme de la reprise économique".
Dans son rapport d'avril, le FMI avait chiffré à 4.054 milliards de dollars le coût de la crise pour les institutions financières mondiales. Il n'a pas modifié cette évaluation mais a laissé entendre que la facture finale pourrait être moins importante grâce au redressement des valorisations des actifs, dans le sillage de la reprise des marchés financiers. Pour autant, il ne faut pas abandonner le projet de racheter aux banques leurs actifs invendables accumulés pendant la dernière "bulle" spéculative, comme le gouvernement américain semblerait tenté de le faire.
Selon le Fonds, "il faut continuer à aider les banques à prendre effectivement en main les actifs dépréciés". "Il est cependant difficile des deux côtés de l'Atlantique de mettre effectivement en oeuvre des mesures capables de prendre pleinement en charge le problème des actifs dépréciés dans les bilans bancaires", a concédé l'institution qui note que le risque est donc que les banques se retrouvent "à la merci d'une détérioration encore plus grave de la qualité de ces actifs si le ralentissement de l'économie mondiale venait à s'aggraver et à durer plus longtemps que prévu."
Mais le FMI a averti, dans l'actualisation de son rapport sur la stabilité financière dans le monde, que la stabilisation intervenue depuis quelques mois sur nombre de marchés n'était pas suffisante pour se permettre de "baisser la garde".
Le Fonds a revu en hausse de 0,6 point sa prévision de croissance pour l'économie mondiale en 2010, à 2,5%.
Et il a également prévenu que "le groupe des pays avancés ne devrait pas connaître de reprise soutenue de l'activité avant le second semestre de 2010".
"L'économie mondiale commence à sortir d'une récession sans précédent depuis la fin de la seconde guerre mondiale, mais la stabilisation est inégale et la reprise sera probablement timide", écrit le FMI dans ce document qui actualise ses prévisions publiées en avril. "Après un premier trimestre décevant", les indicateurs "laissent entrevoir le retour d'une croissance modérée au niveau mondial", ajoute le FMI, mettant néanmoins en garde sur le fait que "la récession n'est pas terminée".
Ainsi, pour 2009, le Fonds prévoit une contraction de l'activité économique mondiale de 1,4%, soit 0,1 point de plus que ce qu'il prévoyait en avril. Selon le FMI, le volume du commerce mondial de biens et services devrait plonger de 12,2% (soit 1,2 point de plus que prévu au printemps) en 2009, avant de se reprendre de 1,0% (+0,4 pt par rapport à l'estimation d'avril) en 2010.
Japon, USA, Chine...
Le Fonds a néanmoins revu en forte hausse (+1,2 pt) sa prévision de croissance pour le Japon, deuxième puissance économique mondiale, à 1,7% en 2010. L'économie des pays avancés devrait se contracter de 3,8% en 2009, comme prévu en avril, avant de se reprendre de 0,6% en 2010, indique encore le FMI.
Les Etats-Unis, première puissance économique mondiale, devraient voir leur activité reculer de 2,6% en 2009, avant de connaître une reprise de 0,8% en 2010, écrit le Fonds, ce qui est globalement conforme à ce que le FMI avait indiqué mi-juin.
Pour les pays émergents et en développement, la croissance devrait être de 1,5% en 2009 (-0,1 pt par rapport à la prévision d'avril) et de 4,7% (+0,7 pt) en 2010. La Chine verrait sa croissance ralentir à 7,5% en 2009, avant d'accélérer à 8,5% en 2010.
Ne pas devancer le rythme de la reprise
En une allusion à la forte reprise des Bourses mondiales depuis mars, le FMI a relevé que "les marchés pourraient connaître un sérieux revers s'ils devançaient par trop le rythme de la reprise économique".
Dans son rapport d'avril, le FMI avait chiffré à 4.054 milliards de dollars le coût de la crise pour les institutions financières mondiales. Il n'a pas modifié cette évaluation mais a laissé entendre que la facture finale pourrait être moins importante grâce au redressement des valorisations des actifs, dans le sillage de la reprise des marchés financiers. Pour autant, il ne faut pas abandonner le projet de racheter aux banques leurs actifs invendables accumulés pendant la dernière "bulle" spéculative, comme le gouvernement américain semblerait tenté de le faire.
Selon le Fonds, "il faut continuer à aider les banques à prendre effectivement en main les actifs dépréciés". "Il est cependant difficile des deux côtés de l'Atlantique de mettre effectivement en oeuvre des mesures capables de prendre pleinement en charge le problème des actifs dépréciés dans les bilans bancaires", a concédé l'institution qui note que le risque est donc que les banques se retrouvent "à la merci d'une détérioration encore plus grave de la qualité de ces actifs si le ralentissement de l'économie mondiale venait à s'aggraver et à durer plus longtemps que prévu."
Frodon- Nounou d'enfer
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