Le Parlement japonais autorise les dons d'organes pour les enfants
Le Parlement japonais autorise les dons d'organes pour les enfants
Le Parlement japonais a adopté définitivement lundi un amendement autorisant les dons d'organes pour les enfants de moins de 15 ans, qui étaient jusqu'ici interdits par la loi.
Le texte, qui avait été approuvé par les députés le 18 juin, a été voté lundi par les sénateurs, mettant ainsi fin à plusieurs années de débat enflammé autour du concept, très controversé au Japon, de "mort cérébrale".
L'amendement abolit en outre le système du "double consentement", selon lequel un donneur potentiel doit avoir spécifié son intention par écrit et la famille doit également donner son accord.
Le texte prévoit qu'en l'absence de document écrit, une personne est considérée par principe comme donneuse potentielle, sauf si la famille s'y oppose.
Le concept de mort cérébrale, état pendant lequel les organes majeurs, comme le coeur, continuent à fonctionner sous assistance en attendant une transplantation, est souvent confondu au Japon avec le coma végétatif, ce qui dissuadait les familles d'autoriser un prélèvement d'organes sur le corps de leur proche.
Le texte adopté par le Parlement précise désormais qu'un individu prononcé en "mort cérébrale" est considéré comme mort aux yeux de la loi.
La loi sur les transplantations d'organes a été adoptée en 1997, mais en raison de ses critères très restrictifs, seules 81 greffes ont été pratiquées au Japon depuis cette date, contre plusieurs milliers chaque année aux Etats-Unis et plusieurs centaines dans les pays européens.
Plus de 12.000 patients attendent de recevoir un don d'organes dans l'archipel, où pourtant 10.000 personnes sont déclarées chaque année en mort cérébrale.
Les familles d'enfants malades n'avaient jusqu'à aujourd'hui pas d'autre solution que de partir à l'étranger, notamment aux Etats-Unis, pour obtenir une greffe cardiaque, souvent à prix d'or.
Pour une greffe de rein ou de foie, les Japonais allaient plutôt en Chine ou aux Philippines, où le trafic d'organes est florissant.
La réforme adoptée lundi a été accélérée par la volonté de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de mettre un terme au "tourisme des greffes".
L'OMS a prévu de recommander au début 2010 que les transplantations soient effectuées dans le pays du donneur et du receveur. Si cette décision est suivie d'effet, elle empêcherait les Japonais d'aller à l'étranger pour se faire greffer.
L'Australie, la Grande-Bretagne et l'Allemagne ont déjà annoncé qu'elles refuseraient à l'avenir les patients japonais pour les transplantations
Le texte, qui avait été approuvé par les députés le 18 juin, a été voté lundi par les sénateurs, mettant ainsi fin à plusieurs années de débat enflammé autour du concept, très controversé au Japon, de "mort cérébrale".
L'amendement abolit en outre le système du "double consentement", selon lequel un donneur potentiel doit avoir spécifié son intention par écrit et la famille doit également donner son accord.
Le texte prévoit qu'en l'absence de document écrit, une personne est considérée par principe comme donneuse potentielle, sauf si la famille s'y oppose.
Le concept de mort cérébrale, état pendant lequel les organes majeurs, comme le coeur, continuent à fonctionner sous assistance en attendant une transplantation, est souvent confondu au Japon avec le coma végétatif, ce qui dissuadait les familles d'autoriser un prélèvement d'organes sur le corps de leur proche.
Le texte adopté par le Parlement précise désormais qu'un individu prononcé en "mort cérébrale" est considéré comme mort aux yeux de la loi.
La loi sur les transplantations d'organes a été adoptée en 1997, mais en raison de ses critères très restrictifs, seules 81 greffes ont été pratiquées au Japon depuis cette date, contre plusieurs milliers chaque année aux Etats-Unis et plusieurs centaines dans les pays européens.
Plus de 12.000 patients attendent de recevoir un don d'organes dans l'archipel, où pourtant 10.000 personnes sont déclarées chaque année en mort cérébrale.
Les familles d'enfants malades n'avaient jusqu'à aujourd'hui pas d'autre solution que de partir à l'étranger, notamment aux Etats-Unis, pour obtenir une greffe cardiaque, souvent à prix d'or.
Pour une greffe de rein ou de foie, les Japonais allaient plutôt en Chine ou aux Philippines, où le trafic d'organes est florissant.
La réforme adoptée lundi a été accélérée par la volonté de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de mettre un terme au "tourisme des greffes".
L'OMS a prévu de recommander au début 2010 que les transplantations soient effectuées dans le pays du donneur et du receveur. Si cette décision est suivie d'effet, elle empêcherait les Japonais d'aller à l'étranger pour se faire greffer.
L'Australie, la Grande-Bretagne et l'Allemagne ont déjà annoncé qu'elles refuseraient à l'avenir les patients japonais pour les transplantations
Frodon- Nounou d'enfer
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