Augmentation des tarifs, des amendes et emprunts pour financer le Grand Paris
Augmentation des tarifs, des amendes et emprunts pour financer le Grand Paris
Au cours d'une conférence de presse, le rapporteur général du budget à l'assemblée nationale a expliqué qu'il souhaitait, alors que la dette publique française "augmente dans des proportions extrêmement inquiétantes", "limiter l'emprunt au strict nécessaire et le calibrer par rapport aux possibilités de remboursement des générations futures". M. Carrez a émis l'hypothèse d'un "emprunt d'une dizaine de milliards d'euros" pour "la totalité de la dépense liée au matériel roulant et à son renouvellement et celle liée à la mise en accessibilité" du réseau, notamment pour les personnes handicapées.
Il préconise également une augmentation de 0,1 point du versement transport des entreprises et une évolution de la "masse tarifaire" - le prix des abonnements et tickets - de deux points au dessus de l'inflation. Il n'a écarté ni le recours à l'emprunt national ni le partenariat public-privé, qui "peut être très intéressant pour réaliser des travaux d'infrastructures".
AUGMENTER LES AMENDES DE PREMIER DEGRÉ
Cependant, le montant des amendes dite de 1er degré – actuellement de 11 euros, quand par exemple l'automobiliste oublie de passer par la case horodateur – pourait être revu à la hausse. "Le tarif des amendes du premier degré a été fixé à 70 francs en 1986. Depuis cela n'a pas été réevalué. Comment voulez-vous qu'ils soient dissuadés avec un prix si faible ? Si l'amende passe à 20 euros, ce sera plus efficace", affirme Gilles Carrez, avant de préciser, "on ne va pas passer de 11 à 20 euros instantanément. La question c'est de savoir pourquoi on ne l'a pas fait avant. J'espère faire bouger les lignes là-dessus".
Le député du Val-de-Marne prévoit ainsi de réaliser les 35 milliards d'investissements annoncés par Nicolas Sarkozy en deux phases, la première à horizon "2025" portant sur une vingtaine de milliards d'euros (21 milliards si le réseau allait jusqu'à Pleyel-Le Bourget et deux de plus pour aller du Bourget à Roissy.)
DES TGV ENTRE LA DÉFENSE ET LE BOURGET
La première phase inclut le plan de mobilisation Huchon (notamment prolongement de la ligne 14 du métro jusqu'à Saint-Ouen, pour désaturer la ligne 13, deux branches de la rocade Arc Express, prolongement d'Eole jusqu'à La Défense, amélioration des RER A,B,C,D). Est intégré "le bouclage d'Arc Express", dont le tracé comporte "deux variantes à l'Est, qu'il nous parait légitime de soumettre au débat public", a-t-il dit. La question de faire passer des TGV entre La Défense, Pleyel et Le Bourget, poussée par la SNCF, "pourra éventuellement se poser".
Sans attendre la remise du rapport définitif, prévu pour début septembre, l'ancien secrétaire d'Etat Roger Karoutchi a rejeté certaines propositions du pré-rapport. "Tout recours à une augmentation de tarif pour les particuliers ou une augmentation de versement transport pour les entreprises me paraît une aberration tant qu'il n y a pas d'amélioration de l'offre", a déclaré M. Karoutchi.
Selon lui, il manque l'"effet levier" de l'emprunt. "Il faut qu'une part de l'emprunt national soit consacrée à l'investissement sur les transports publics pour avoir un effet levier sur le reste", a expliqué l'ancien ministre. Il réclame "des réformes de structure" passant par "une gestion unifiée des RER, voire à terme une entreprise unifiée de transport public", faute de quoi "on aura des dépenses de fonctionnement trop lourdes". M. Karoutchi est également en désaccord avec le phasage retenu par M. Carrez; Selon lui, "les gens ne veulent pas attendre, si on fait une vraie révolution des transports publics, il faut que ce soit massif sur l'Ile-de-France, très vite".
Il préconise également une augmentation de 0,1 point du versement transport des entreprises et une évolution de la "masse tarifaire" - le prix des abonnements et tickets - de deux points au dessus de l'inflation. Il n'a écarté ni le recours à l'emprunt national ni le partenariat public-privé, qui "peut être très intéressant pour réaliser des travaux d'infrastructures".
AUGMENTER LES AMENDES DE PREMIER DEGRÉ
Cependant, le montant des amendes dite de 1er degré – actuellement de 11 euros, quand par exemple l'automobiliste oublie de passer par la case horodateur – pourait être revu à la hausse. "Le tarif des amendes du premier degré a été fixé à 70 francs en 1986. Depuis cela n'a pas été réevalué. Comment voulez-vous qu'ils soient dissuadés avec un prix si faible ? Si l'amende passe à 20 euros, ce sera plus efficace", affirme Gilles Carrez, avant de préciser, "on ne va pas passer de 11 à 20 euros instantanément. La question c'est de savoir pourquoi on ne l'a pas fait avant. J'espère faire bouger les lignes là-dessus".
Le député du Val-de-Marne prévoit ainsi de réaliser les 35 milliards d'investissements annoncés par Nicolas Sarkozy en deux phases, la première à horizon "2025" portant sur une vingtaine de milliards d'euros (21 milliards si le réseau allait jusqu'à Pleyel-Le Bourget et deux de plus pour aller du Bourget à Roissy.)
DES TGV ENTRE LA DÉFENSE ET LE BOURGET
La première phase inclut le plan de mobilisation Huchon (notamment prolongement de la ligne 14 du métro jusqu'à Saint-Ouen, pour désaturer la ligne 13, deux branches de la rocade Arc Express, prolongement d'Eole jusqu'à La Défense, amélioration des RER A,B,C,D). Est intégré "le bouclage d'Arc Express", dont le tracé comporte "deux variantes à l'Est, qu'il nous parait légitime de soumettre au débat public", a-t-il dit. La question de faire passer des TGV entre La Défense, Pleyel et Le Bourget, poussée par la SNCF, "pourra éventuellement se poser".
Sans attendre la remise du rapport définitif, prévu pour début septembre, l'ancien secrétaire d'Etat Roger Karoutchi a rejeté certaines propositions du pré-rapport. "Tout recours à une augmentation de tarif pour les particuliers ou une augmentation de versement transport pour les entreprises me paraît une aberration tant qu'il n y a pas d'amélioration de l'offre", a déclaré M. Karoutchi.
Selon lui, il manque l'"effet levier" de l'emprunt. "Il faut qu'une part de l'emprunt national soit consacrée à l'investissement sur les transports publics pour avoir un effet levier sur le reste", a expliqué l'ancien ministre. Il réclame "des réformes de structure" passant par "une gestion unifiée des RER, voire à terme une entreprise unifiée de transport public", faute de quoi "on aura des dépenses de fonctionnement trop lourdes". M. Karoutchi est également en désaccord avec le phasage retenu par M. Carrez; Selon lui, "les gens ne veulent pas attendre, si on fait une vraie révolution des transports publics, il faut que ce soit massif sur l'Ile-de-France, très vite".
Frodon- Nounou d'enfer
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