Ligue 1:Saison 2009-2010
Ligue 1:Saison 2009-2010
Marseille a parfaitement géré sa rentrée en allant s'imposer à Grenoble 2-0. Lyon et Paris ont été tenus en échec.
L'OL a arraché le nul au Mans grâce à un but de sa recrue Lisandro (2-2). Le PSG concède le nul à Montpellier dans les arrêts de jeu (1-1). Saint-Etienne s'incline déjà à domicile, dominé par Nice (2-0). Bien que réduit à 10, Monaco a battu Toulouse 1-0. Fort de sa large victoire sur le promu Boulogne (3-0), Rennes s'empare de la 1re place de L1.
Avant même la sortie de Bordeaux dimanche, la première journée de Ligue 1 a apporté de premiers enseignements, même si ce ne sont pas encore des certitudes: L'OM a du répondant, Lyon et le PSG sont encore en rodage, et l'année risque d'être encore bien longue du côté de Saint-Etienne.
Particulièrement attendu, Marseille n'a pas raté sa première sortie officielle de l'année. Et le club phocéen a même rapidement donné le ton. A peine le coup d'envoi donné, Mamadou Niang se faufilait sur la gauche, se débarrassant un à un des défenseurs isérois, avant d'ajuster un Viviani mal placé et d'ouvrir le score. Quelques secondes de jeu et l'OM inscrivait déjà son nom au tableau de l'édition 2009-2010 sur la ligne "premier but de la saison". Didier Deschamps avait réclamé les trois points dès la 1re journée. L'envie était en tout cas déjà là. C'est pourtant une équipe amoindrie, avec l'absence de Lucho blessé et Mbia suspendu, qui était aligné. Mais la faible opposition proposée par le GF38 ne malmenait pas des Olympiens maîtres de la rencontre. Les occasions se sont ainsi multipliées sur le but isérois, Viviani repoussant aisément un tir de Koné (24e) et plus difficilement un coup franc puissant de Taiwo (33e). Physiquement et techniquement, Marseille ne parvenait pourtant pas à doubler son avantage. L'entrée en jeu de Ljuboja pour Grenoble gênait notamment les défenseurs de l'OM. Batlles était tout près de réaliser un beau hold-up en contrant un ballon mal dégagé par Mandanda (2-0, 74e), mais c'est finalement Cheyrou du gauche qui concrétisait le travail collectif de l'OM.
Paris se fait surprendre
Si Marseille a pris un bon départ, Lyon et le PSG ont affiché quelques lacunes face à des adversaires largement à leur portée. L'OL a longtemps balbutié son football face à une équipe du Mans surmotivée. Claude Puel peut néanmoins respirer et remercier son onéreuse recrue Lisandro Lopez, auteur d'une passe décisive et du but égalisateur sur coup franc (2-2, 90e). Toute la rencontre, les Gones auront dû courir après le score. Sans son maillot polémique arborant le logo de la société de pari en ligne Betclic, Lyon a manqué de créativité et de fluidité dans le jeu. Le MUC bien en place ouvrait logiquement la marque par Maïga (1-0, 22e) et manquait de peu de corser l'addition deux minutes plus tard. Mais Lloris détournait sur la transversale la reprise de la tête de Le Tallec. Bodmer égalait une première fois (1-1, 28e) avant que Cris ne commette l'irréparable sur Lamah et que Coutadeur se charge de transformer le penalty (2-1, 59e). Plus agressifs en seconde période, Toulalan et les siens se jetaient à corps perdu dans la bataille pour l'égalisation. L'Argentin, meilleur Lyonnais du match, faisait honneur à son transfert en assumant avec autorité le coup franc sifflé et en expédiant la balle au fond du but adverse.
Côté PSG, le scénario s'est écrit à l'envers à La Mosson. Volontaire, Paris, sans Hoarau convalescent, a payé cher ses approximations techniques. Sous la houlette de son nouvel entraîneur Antoine Kombouaré, cantonné aux tribunes en raison d'une suspension, l'équipe de la capitale a néanmoins balbutié longtemps son football offensivement. Plus que sur le plan du jeu, la partie a été marquée par quelques échauffourées qui ont causé l'expulsion de Jeunechamps (33e) après deux cartons jaunes pour deux prises de bec avec Makelele et Giuly. A 11 contre 10, le PSG avait la mainmise sur le match, mais sans parvenir à concrétiser cet avantage. Nouveau venu, Erding a été à l'image de l'équipe parisienne: volontaire, mais maladroite. Giuly pensait avoir fait le plus dur en ouvrant la marque (1-0, 71e). Mais, certaines choses restent immuables à Paris et notamment la déconcentration. Cinq ans après sa dernière apparition parmi l'élite, Montpellier s'arrachait pour égaliser à la toute dernière seconde du match (90+4). Le héros du soir se nomme Spahic, le défenseur central qui avait multiplié les bévues jusque-là.
Rennes, premier leader
S'il n'avait pas senti un fol enthousiasme lors de son arrivée en Bretagne, Frédéric Antonetti va sentir un peu mieux la ferveur populaire avec la place tout en haut de la Ligue 1 au soir de la 1re journée de championnat. Le Corse a réussi son baptême du feu rennais en dominant le promu Boulogne-sur-Mer au stade de la Route-de-Lorient (3-0). Un dur apprentissage pour le club nordiste qui a rapidement senti la différence entre la L1 et la L2. Nouvelle tête en Bretagne, Ismaël Bangoura n'avait besoin que de cinq minutes pour lancer le festival breton d'une reprise acrobatique. Maîtrisant leur sujet, les Rennais ne laissaient guère d'espoir à leurs invités du soir, même si Thil aurait pu profiter d'un ballon mal contrôlé par Douchez (11e). Trop timide, le promu encaissait un second but avant la pause du revenant Mangane (2-0, 45e). En fin de partie, Leroy, sur coup franc, aggravait le score (3-0, 90e) et propulsait le Stade rennais tout en haut de la L1, grâce à une meilleure différence de buts.
Sans Pelé blessé, Toulouse a subi la loi de Monaco à Louis-II. Ce ne sera pourtant pas la faute de son suppléent, Blondel, auteur de quelques arrêts splendides et qui a longtemps retardé l'échéance pour le Téfécé. Bien que réduit à 10 avec le carton rouge de Diego Perez, l'ASM offre à son nouvel entraîneur Guy Lacombe un succès important pour le moral, après une saison morne sur le Rocher. L'autre surprise est venue de l'Abbé-Deschamps où Auxerre n'a pas réussi à garder l'influx de sa folle fin de saison. Les Bourguignons s'inclinent face à Sochaux sur une réalisation de Sverkos (1-0).
La saison débute aussi mal que la précédente pour Saint-Etienne qui a bu la tasse à domicile, terrassé par une équipe niçoise enthousiasmante. Venu jouer le contre, l'OGCN a parfaitement tenu sa feuille de route, profitant des moindres faiblesses adverses. Contre le cours du jeu, Traoré d'une reprise du droit à l'entrée de la surface trompait Janot, préféré à Planté dans le but vert. Malgré une véritable envie en seconde période, l'ASSE ne parvenait pas à déstabiliser le bloc défensif azuréen et manquait de percussion offensive. En toute fin de match, Rémy montrait que son envie de jouer pour les Aiglons était toujours aussi forte. L'international tricolore dribblait toute la défense forézienne pour clore la marque (2-0, 88e). Valenciennes sait sans doute aussi que la saison sera longue après sa lourde défaite à domicile face à Nancy (1-3). VA avait pourtant rapidement ouvert la marque grâce à sa recrue marseillaise Samassa (6e), mais Ayité (17e), Brison (60e) et Traoré sur penalty (70e) inversaient la tendance pour l'ASNL qui terminait à 11 contre 10 après l'exclusion de Penneteau, coupable d'une main en dehors de la surface.
Réactions
Didier Deschamps (entraîneur de Marseille): "Ce n'est jamais évident de débuter, mais prendre un bon départ est toujours important. Nous avons bien maîtrisé la rencontre surtout au cours de la première période. Avec plus de réalisme et d'efficacité, nous aurions pu obtenir un avantage plus conséquent. Sur le plan physique, je pense que notre performance est satisfaisante. La température était clémente. Il y a encore des disparités physiques entre les joueurs et nous faisons attention à utiliser les remplaçants présents sur le banc. Avec plus de réalisme et de conviction ou d'agressivité, comme vous voulez, l'addition aurait aussi pu être plus lourde. L'important est de se créer des occasions. Nous continuerons à travailler cela".
Guy Lacombe (entraîneur de Monaco): "On rêve toujours de gagner. On savait que c'est un col très difficile. On a eu quelques circonstances favorables, on les a utilisées. L'équipe a joué sur ses atouts. On savait que Toulouse jouait le contre, l'équipe ne s'est pas jetée et a été intelligente à ce niveau-là. Mon équipe m'a plu dans la solidarité. Mais il y a encore des réglages à faire."
Claude Puel (entraîneur de Lyon): "Même si on égalise à la fin, il y a un peu de frustration compte tenu de notre 2e mi-temps. On prend ce 2e but dans notre période de domination. Ils nous ont fait mal avec des longs ballons notamment. Et on prend un penalty sévère sur une touche. Il y a beaucoup de signes encourageants. Etre mené deux fois au score, revenir puis pousser encore pour mettre le troisième, c'est bien. Cela montre que cette équipe a du caractère. Il faudra faire un match plein et mettre plus de coeur et de densité physique. (Sur Lisandro Lopez, ndlr) Il symbolise un peu le caractère qu'a eu notre équipe ce soir, d'être mené deux fois au score et de revenir. C'est quelqu'un qui est altruiste".
Alain Perrin (entraîneur de l'AS Saint-Etienne): "C'est bien évidement une déception de débuter la saison par une défaite à domicile. Il va d'ores et déjà falloir cravacher pour prendre des points durant le mois d'août. Il faut rendre hommage aux Niçois qui étaient bien en place et ont su attendre patiemment. Nous, on a buté sur une défense bien regroupée, et face à une telle défense, il faut plus de créativité. Il faudra être vigilant, parce que ce genre de scénario risque de se reproduire souvent à Saint-Etienne. En fin de match, il nous a manqué de la fraîcheur et donc du dynamisme."
Frédéric Antonetti (entraîneur de Rennes): "Le résultat est favorable avec une belle première période. Je pense que le score à la pause est mérité. Quand une équipe mène 2-0 à la pause, il y a deux scénarios: soit elle se relâche, soit elle explose l'adversaire. Nous, on s'est relâché et cela a fait une mauvaise deuxième mi-temps. Il reste des progrès à faire dans la gestion du match."
L'OL a arraché le nul au Mans grâce à un but de sa recrue Lisandro (2-2). Le PSG concède le nul à Montpellier dans les arrêts de jeu (1-1). Saint-Etienne s'incline déjà à domicile, dominé par Nice (2-0). Bien que réduit à 10, Monaco a battu Toulouse 1-0. Fort de sa large victoire sur le promu Boulogne (3-0), Rennes s'empare de la 1re place de L1.
Avant même la sortie de Bordeaux dimanche, la première journée de Ligue 1 a apporté de premiers enseignements, même si ce ne sont pas encore des certitudes: L'OM a du répondant, Lyon et le PSG sont encore en rodage, et l'année risque d'être encore bien longue du côté de Saint-Etienne.
Particulièrement attendu, Marseille n'a pas raté sa première sortie officielle de l'année. Et le club phocéen a même rapidement donné le ton. A peine le coup d'envoi donné, Mamadou Niang se faufilait sur la gauche, se débarrassant un à un des défenseurs isérois, avant d'ajuster un Viviani mal placé et d'ouvrir le score. Quelques secondes de jeu et l'OM inscrivait déjà son nom au tableau de l'édition 2009-2010 sur la ligne "premier but de la saison". Didier Deschamps avait réclamé les trois points dès la 1re journée. L'envie était en tout cas déjà là. C'est pourtant une équipe amoindrie, avec l'absence de Lucho blessé et Mbia suspendu, qui était aligné. Mais la faible opposition proposée par le GF38 ne malmenait pas des Olympiens maîtres de la rencontre. Les occasions se sont ainsi multipliées sur le but isérois, Viviani repoussant aisément un tir de Koné (24e) et plus difficilement un coup franc puissant de Taiwo (33e). Physiquement et techniquement, Marseille ne parvenait pourtant pas à doubler son avantage. L'entrée en jeu de Ljuboja pour Grenoble gênait notamment les défenseurs de l'OM. Batlles était tout près de réaliser un beau hold-up en contrant un ballon mal dégagé par Mandanda (2-0, 74e), mais c'est finalement Cheyrou du gauche qui concrétisait le travail collectif de l'OM.
Paris se fait surprendre
Si Marseille a pris un bon départ, Lyon et le PSG ont affiché quelques lacunes face à des adversaires largement à leur portée. L'OL a longtemps balbutié son football face à une équipe du Mans surmotivée. Claude Puel peut néanmoins respirer et remercier son onéreuse recrue Lisandro Lopez, auteur d'une passe décisive et du but égalisateur sur coup franc (2-2, 90e). Toute la rencontre, les Gones auront dû courir après le score. Sans son maillot polémique arborant le logo de la société de pari en ligne Betclic, Lyon a manqué de créativité et de fluidité dans le jeu. Le MUC bien en place ouvrait logiquement la marque par Maïga (1-0, 22e) et manquait de peu de corser l'addition deux minutes plus tard. Mais Lloris détournait sur la transversale la reprise de la tête de Le Tallec. Bodmer égalait une première fois (1-1, 28e) avant que Cris ne commette l'irréparable sur Lamah et que Coutadeur se charge de transformer le penalty (2-1, 59e). Plus agressifs en seconde période, Toulalan et les siens se jetaient à corps perdu dans la bataille pour l'égalisation. L'Argentin, meilleur Lyonnais du match, faisait honneur à son transfert en assumant avec autorité le coup franc sifflé et en expédiant la balle au fond du but adverse.
Côté PSG, le scénario s'est écrit à l'envers à La Mosson. Volontaire, Paris, sans Hoarau convalescent, a payé cher ses approximations techniques. Sous la houlette de son nouvel entraîneur Antoine Kombouaré, cantonné aux tribunes en raison d'une suspension, l'équipe de la capitale a néanmoins balbutié longtemps son football offensivement. Plus que sur le plan du jeu, la partie a été marquée par quelques échauffourées qui ont causé l'expulsion de Jeunechamps (33e) après deux cartons jaunes pour deux prises de bec avec Makelele et Giuly. A 11 contre 10, le PSG avait la mainmise sur le match, mais sans parvenir à concrétiser cet avantage. Nouveau venu, Erding a été à l'image de l'équipe parisienne: volontaire, mais maladroite. Giuly pensait avoir fait le plus dur en ouvrant la marque (1-0, 71e). Mais, certaines choses restent immuables à Paris et notamment la déconcentration. Cinq ans après sa dernière apparition parmi l'élite, Montpellier s'arrachait pour égaliser à la toute dernière seconde du match (90+4). Le héros du soir se nomme Spahic, le défenseur central qui avait multiplié les bévues jusque-là.
Rennes, premier leader
S'il n'avait pas senti un fol enthousiasme lors de son arrivée en Bretagne, Frédéric Antonetti va sentir un peu mieux la ferveur populaire avec la place tout en haut de la Ligue 1 au soir de la 1re journée de championnat. Le Corse a réussi son baptême du feu rennais en dominant le promu Boulogne-sur-Mer au stade de la Route-de-Lorient (3-0). Un dur apprentissage pour le club nordiste qui a rapidement senti la différence entre la L1 et la L2. Nouvelle tête en Bretagne, Ismaël Bangoura n'avait besoin que de cinq minutes pour lancer le festival breton d'une reprise acrobatique. Maîtrisant leur sujet, les Rennais ne laissaient guère d'espoir à leurs invités du soir, même si Thil aurait pu profiter d'un ballon mal contrôlé par Douchez (11e). Trop timide, le promu encaissait un second but avant la pause du revenant Mangane (2-0, 45e). En fin de partie, Leroy, sur coup franc, aggravait le score (3-0, 90e) et propulsait le Stade rennais tout en haut de la L1, grâce à une meilleure différence de buts.
Sans Pelé blessé, Toulouse a subi la loi de Monaco à Louis-II. Ce ne sera pourtant pas la faute de son suppléent, Blondel, auteur de quelques arrêts splendides et qui a longtemps retardé l'échéance pour le Téfécé. Bien que réduit à 10 avec le carton rouge de Diego Perez, l'ASM offre à son nouvel entraîneur Guy Lacombe un succès important pour le moral, après une saison morne sur le Rocher. L'autre surprise est venue de l'Abbé-Deschamps où Auxerre n'a pas réussi à garder l'influx de sa folle fin de saison. Les Bourguignons s'inclinent face à Sochaux sur une réalisation de Sverkos (1-0).
La saison débute aussi mal que la précédente pour Saint-Etienne qui a bu la tasse à domicile, terrassé par une équipe niçoise enthousiasmante. Venu jouer le contre, l'OGCN a parfaitement tenu sa feuille de route, profitant des moindres faiblesses adverses. Contre le cours du jeu, Traoré d'une reprise du droit à l'entrée de la surface trompait Janot, préféré à Planté dans le but vert. Malgré une véritable envie en seconde période, l'ASSE ne parvenait pas à déstabiliser le bloc défensif azuréen et manquait de percussion offensive. En toute fin de match, Rémy montrait que son envie de jouer pour les Aiglons était toujours aussi forte. L'international tricolore dribblait toute la défense forézienne pour clore la marque (2-0, 88e). Valenciennes sait sans doute aussi que la saison sera longue après sa lourde défaite à domicile face à Nancy (1-3). VA avait pourtant rapidement ouvert la marque grâce à sa recrue marseillaise Samassa (6e), mais Ayité (17e), Brison (60e) et Traoré sur penalty (70e) inversaient la tendance pour l'ASNL qui terminait à 11 contre 10 après l'exclusion de Penneteau, coupable d'une main en dehors de la surface.
Réactions
Didier Deschamps (entraîneur de Marseille): "Ce n'est jamais évident de débuter, mais prendre un bon départ est toujours important. Nous avons bien maîtrisé la rencontre surtout au cours de la première période. Avec plus de réalisme et d'efficacité, nous aurions pu obtenir un avantage plus conséquent. Sur le plan physique, je pense que notre performance est satisfaisante. La température était clémente. Il y a encore des disparités physiques entre les joueurs et nous faisons attention à utiliser les remplaçants présents sur le banc. Avec plus de réalisme et de conviction ou d'agressivité, comme vous voulez, l'addition aurait aussi pu être plus lourde. L'important est de se créer des occasions. Nous continuerons à travailler cela".
Guy Lacombe (entraîneur de Monaco): "On rêve toujours de gagner. On savait que c'est un col très difficile. On a eu quelques circonstances favorables, on les a utilisées. L'équipe a joué sur ses atouts. On savait que Toulouse jouait le contre, l'équipe ne s'est pas jetée et a été intelligente à ce niveau-là. Mon équipe m'a plu dans la solidarité. Mais il y a encore des réglages à faire."
Claude Puel (entraîneur de Lyon): "Même si on égalise à la fin, il y a un peu de frustration compte tenu de notre 2e mi-temps. On prend ce 2e but dans notre période de domination. Ils nous ont fait mal avec des longs ballons notamment. Et on prend un penalty sévère sur une touche. Il y a beaucoup de signes encourageants. Etre mené deux fois au score, revenir puis pousser encore pour mettre le troisième, c'est bien. Cela montre que cette équipe a du caractère. Il faudra faire un match plein et mettre plus de coeur et de densité physique. (Sur Lisandro Lopez, ndlr) Il symbolise un peu le caractère qu'a eu notre équipe ce soir, d'être mené deux fois au score et de revenir. C'est quelqu'un qui est altruiste".
Alain Perrin (entraîneur de l'AS Saint-Etienne): "C'est bien évidement une déception de débuter la saison par une défaite à domicile. Il va d'ores et déjà falloir cravacher pour prendre des points durant le mois d'août. Il faut rendre hommage aux Niçois qui étaient bien en place et ont su attendre patiemment. Nous, on a buté sur une défense bien regroupée, et face à une telle défense, il faut plus de créativité. Il faudra être vigilant, parce que ce genre de scénario risque de se reproduire souvent à Saint-Etienne. En fin de match, il nous a manqué de la fraîcheur et donc du dynamisme."
Frédéric Antonetti (entraîneur de Rennes): "Le résultat est favorable avec une belle première période. Je pense que le score à la pause est mérité. Quand une équipe mène 2-0 à la pause, il y a deux scénarios: soit elle se relâche, soit elle explose l'adversaire. Nous, on s'est relâché et cela a fait une mauvaise deuxième mi-temps. Il reste des progrès à faire dans la gestion du match."
Frodon- Nounou d'enfer
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Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Ligue 1:Saison 2009-2010
Bordeaux annonce la couleur
Le champion de France en titre a battu Lens (4-1) en match décalé de la 1ere journée de L1.
Les Girondins sont finalement venus à bout de courageux Lensois pour signer leur 12e victoire rang en championnat et un 34e match sans défaite à Chaban-Delmas. Grâce à une fin de match flamboyante, Bordeaux prend la tête du championnat à la différence du buts.
Dans l'autre match du jour, des Lorientais opportunistes ont crée la surprise en s'imposant sur la pelouse d'un LOSC décevant (1-2).
Signé Gourcuff
Le tenant a tenu bon. Ce ne fut pas sans peine, mais Bordeaux a poursuivi sa série de succès entamée la saison passée en enchaînant une 12e victoire consécutive. Cette dernière aura permis aux hommes de Laurent Blanc de se rassurer, voire de s'enflammer en fin de match. Laurent Blanc, éternel perfectionniste, retiendra que tout n'a pas été parfait lors de cette première levée de la saison. Mais l'essentiel, c'est-à-dire la victoire, est là, et comme l'an passé à la même époque, Bordeaux se retrouve leader du championnat après la première journée. Un heureux présage ?
Pour son entrée en lice, et la défense de son titre, Bordeaux pouvait compter sur un stade plein et sur un Marouane Chamakh titulaire ! Le Marocain, qui n'a jamais caché sa volonté de changer d'air, faisait contre mauvaise fortune bon cœur et participait à la mainmise des Girondins sur le jeu. Cette domination territoriale devenait une réalité brute au tableau d'affichage quand Wendel, si souvent transparent la saison passée, retrouvait son pied gauche magique. Le Brésilien, cerné par quatre Lensois, parvenait à pivoter et enchaîner une frappe lucarne opposé qui laissait Runje pantois (1-0, 13e).
Entrés timidement dans le match, les Sang et Or ne cédaient pas à la panique mais, manquant visiblement encore d'automatisme, de profondeur dans leurs attaques et de confiance, ils ne parvenaient pas à ébranler la maison marine. Pourtant, après une première demi-heure parfaitement maîtrisée, les partenaires de Diarra commençaient à baisser de pied. Coup de pompe physique ou simple déconcentration ? Les Lensois se moquaient de la réponse et égalisaient par un superbe coup de tête de Jemma qui coupait au premier poteau un centre de Demont (1-1, 40e). Au courage, sans se précipiter, les champions de Ligue 2 accrochaient les champions de Ligue 1.
La seconde période ne montrait pas de grands signes de révolte de la part des Bordelais, un peu confus dans leurs offensives. C'est là qu'avoir un joueur d'exception dans ses rangs peut servir. Assez discret jusque-là, Yoann Gourcuff surgissait de sa boîte pour exécuter un double contact magistral avant d'expédier du gauche, une frappe détournée par le malheureux Demont dans ses propres filets (2-1, 53e). Le meilleur joueur de L1 de la saison dernière répond déjà présent…
Si, dans la foulée, Lens égalisait mais voyait le but de Boukari annulé en raison d'un hors-jeu pas évident, la fin de rencontre était girondine. Comme un symbole, Chamakh inscrivait le but du break, celui de la libération à la 90e minute en reprenant tranquillement un centre au deuxième poteau. Son dernier but en Marine et Blanc ? Puis, dans la foulée et comme à la parade, Yoann Gourcuff, après plusieurs tentatives de ses coéquipiers repoussées par Runje, marquait son 2e but de la soirée. Celui qui permettait à Bordeaux de dépasser Rennes à la différence de buts pour prendre la tête du championnat de France. Un air de déjà-vu…
Des Merlus bien frais
Sans Fanchone et l'Argentin Penalba mais avec tout de même trois recrues - Koscielny, Baca et Monterrubio -, Lorient a d'abord peiné face à la domination nordiste, mais n'a pas craqué. Lille, avec un onze qui aurait pu figurer sur la feuille de match à la fin de la saison passée, n'a lui pas su se détacher quand il aurait pu le faire. Sans Gervinho (suspendu), le LOSC mettait d'entrée le pied sur le ballon. Et sans des interventions bienvenues d'Audard, les Nordistes, qui ont aussi manqué parfois de précision dans la dernière passe, auraient pu ouvrir le score par Obraniak (11, 19), Emerson (22) ou Cabaye (23).
Au lieu de ça, contre le cours du jeu - Butelle n'ayant été jusque là
inquiété que par un coup-franc de Monterrubio (32) - Lorient prenait l'avantage. A l'origine, un nouveau coup-franc de la droite de Monterrubio sur lequel Gameiro profitait de l'apathie de la défense pour placer une tête victorieuse (33). Le jeu des Nordistes se décomposait alors. Les Bretons, sans prendre vraiment le contrôle, prenaient le large. Monterrubio, très en jambe comme Amalfitano ou Gameiro, récupérait une mauvaise relance de Plestan et offrait le deuxième but à Vahirua (52).
Le LOSC revenait pourtant dans la rencontre, grâce à... Monterrubio. A l'entrée de la surface Cabaye qui venait de tacler le ballon dans les pieds de Morel, décalait à droite Balmont, dont le centre était dévié d'une tête plongeante par le néo-lorientais (66). Lille poussait ensuite un peu mais se montrait trop brouillon et manquait de précision. Aubameyang, pour son premier match en L1, perdait notamment son duel face à Audard (69).
Réactions
Rudi Garcia, entraîneur de Lille : "On a concédé un but sur la seule occasion lorientaise. Cela n'aurait pas dû nous abattre. Mais on a mis du temps à retrouver nos esprits. On a eu du mal à retrouver de l'allant. Je ne suis pas certain que le score soit mérité. Mais on a eu trop d'accasions pour ne marquer qu'un seul but. On prend un but sur coup de pied arrêté, un autre sur une erreur individuelle. Lorient est déjà une équipe difficile à jouer en temps normal. Mais si en plus on fait des cadeaux..."
Christian Gourcuff (entraîneur de Lorient): "J'ai été inquiet jusqu'au bout. On savait qu'on venait à Lille et que ce ne serait pas une promenade de santé. On a été dominé. En ouvrant le score, on s'est facilité la tâche. En seconde période, Lille a perdu de sa sérénité, a allongé les ballons encore plus. Ce n'était pas un match maîtrisé. On a eu trop de pertes de balles. En deuxième période, Lille a beaucoup poussé, avec des ballons sur De Melo, il y a eu beaucoup de pression physique. On n'a pas pu rivaliser. On n'a pas été aidé par les décisions de l'arbitre. Il y avait des moyens d'éviter les frayeurs."
Marouane Chamakh (attaquant de Bordeaux): "Je voulais rester sur la dynamique de la saison passée et essayer de faire mon maximum. J'ai joué le jeu, je n'ai pas triché. On verra si la direction change ses positions (concernant un éventuel transfert, ndlr). Peut-être qu'inconsciemment j'ai peut-être été en-dessous parfois mais j'essaie toujours de tout donner".
Laurent Blanc (entraîneur de Bordeaux): "Ce soir, les garçons ont montré un état d'esprit dont ils ont fait preuve la saison dernière. Toute l'équipe n'est pas encore bien huilée dans tous les secteurs. La vidéo, cette semaine, nous permettra de travailler les phases de coups de pied arrêtés. Avec la participation de tous, on va remédier à cela. On recommence une saison, c'est une feuille blanche. Marouane (Chamakh) a marqué et cela m'a fait plaisir. Tout au long du match, il a essayé, c'est une belle récompense. Yoann a marqué deux buts, cela rehausse sa participation. Lui aussi digère cette préparation. Il a raté deux ou trois choses techniques. Cela prouve qu'il ne s'est pas économisé pendant la préparation. Celle-ci lui permettra de faire une bonne saison avec Bordeaux et l'équipe de France".
Jean-Guy Wallemme (entraîneur de Lens): "Ce soir, le talent et le réalisme ont fait la différence. Le score est trop lourd et sévère au regard de la physionomie du match. Je ne serai pas trop présomptueux en pensant que l'on pouvait gagner. Ce soir, cela se joue à quelques détails. Sur les deux ou trois bons ballons de la première mi-temps, on ne concrétise pas, c'est dommage. Le deuxième, qui nous est refusé, est important. Il y a des choses intéressantes à retenir et puis nous ne rencontrerons pas toujours des équipes aussi talentueuses que Bordeaux".
Le champion de France en titre a battu Lens (4-1) en match décalé de la 1ere journée de L1.
Les Girondins sont finalement venus à bout de courageux Lensois pour signer leur 12e victoire rang en championnat et un 34e match sans défaite à Chaban-Delmas. Grâce à une fin de match flamboyante, Bordeaux prend la tête du championnat à la différence du buts.
Dans l'autre match du jour, des Lorientais opportunistes ont crée la surprise en s'imposant sur la pelouse d'un LOSC décevant (1-2).
Signé Gourcuff
Le tenant a tenu bon. Ce ne fut pas sans peine, mais Bordeaux a poursuivi sa série de succès entamée la saison passée en enchaînant une 12e victoire consécutive. Cette dernière aura permis aux hommes de Laurent Blanc de se rassurer, voire de s'enflammer en fin de match. Laurent Blanc, éternel perfectionniste, retiendra que tout n'a pas été parfait lors de cette première levée de la saison. Mais l'essentiel, c'est-à-dire la victoire, est là, et comme l'an passé à la même époque, Bordeaux se retrouve leader du championnat après la première journée. Un heureux présage ?
Pour son entrée en lice, et la défense de son titre, Bordeaux pouvait compter sur un stade plein et sur un Marouane Chamakh titulaire ! Le Marocain, qui n'a jamais caché sa volonté de changer d'air, faisait contre mauvaise fortune bon cœur et participait à la mainmise des Girondins sur le jeu. Cette domination territoriale devenait une réalité brute au tableau d'affichage quand Wendel, si souvent transparent la saison passée, retrouvait son pied gauche magique. Le Brésilien, cerné par quatre Lensois, parvenait à pivoter et enchaîner une frappe lucarne opposé qui laissait Runje pantois (1-0, 13e).
Entrés timidement dans le match, les Sang et Or ne cédaient pas à la panique mais, manquant visiblement encore d'automatisme, de profondeur dans leurs attaques et de confiance, ils ne parvenaient pas à ébranler la maison marine. Pourtant, après une première demi-heure parfaitement maîtrisée, les partenaires de Diarra commençaient à baisser de pied. Coup de pompe physique ou simple déconcentration ? Les Lensois se moquaient de la réponse et égalisaient par un superbe coup de tête de Jemma qui coupait au premier poteau un centre de Demont (1-1, 40e). Au courage, sans se précipiter, les champions de Ligue 2 accrochaient les champions de Ligue 1.
La seconde période ne montrait pas de grands signes de révolte de la part des Bordelais, un peu confus dans leurs offensives. C'est là qu'avoir un joueur d'exception dans ses rangs peut servir. Assez discret jusque-là, Yoann Gourcuff surgissait de sa boîte pour exécuter un double contact magistral avant d'expédier du gauche, une frappe détournée par le malheureux Demont dans ses propres filets (2-1, 53e). Le meilleur joueur de L1 de la saison dernière répond déjà présent…
Si, dans la foulée, Lens égalisait mais voyait le but de Boukari annulé en raison d'un hors-jeu pas évident, la fin de rencontre était girondine. Comme un symbole, Chamakh inscrivait le but du break, celui de la libération à la 90e minute en reprenant tranquillement un centre au deuxième poteau. Son dernier but en Marine et Blanc ? Puis, dans la foulée et comme à la parade, Yoann Gourcuff, après plusieurs tentatives de ses coéquipiers repoussées par Runje, marquait son 2e but de la soirée. Celui qui permettait à Bordeaux de dépasser Rennes à la différence de buts pour prendre la tête du championnat de France. Un air de déjà-vu…
Des Merlus bien frais
Sans Fanchone et l'Argentin Penalba mais avec tout de même trois recrues - Koscielny, Baca et Monterrubio -, Lorient a d'abord peiné face à la domination nordiste, mais n'a pas craqué. Lille, avec un onze qui aurait pu figurer sur la feuille de match à la fin de la saison passée, n'a lui pas su se détacher quand il aurait pu le faire. Sans Gervinho (suspendu), le LOSC mettait d'entrée le pied sur le ballon. Et sans des interventions bienvenues d'Audard, les Nordistes, qui ont aussi manqué parfois de précision dans la dernière passe, auraient pu ouvrir le score par Obraniak (11, 19), Emerson (22) ou Cabaye (23).
Au lieu de ça, contre le cours du jeu - Butelle n'ayant été jusque là
inquiété que par un coup-franc de Monterrubio (32) - Lorient prenait l'avantage. A l'origine, un nouveau coup-franc de la droite de Monterrubio sur lequel Gameiro profitait de l'apathie de la défense pour placer une tête victorieuse (33). Le jeu des Nordistes se décomposait alors. Les Bretons, sans prendre vraiment le contrôle, prenaient le large. Monterrubio, très en jambe comme Amalfitano ou Gameiro, récupérait une mauvaise relance de Plestan et offrait le deuxième but à Vahirua (52).
Le LOSC revenait pourtant dans la rencontre, grâce à... Monterrubio. A l'entrée de la surface Cabaye qui venait de tacler le ballon dans les pieds de Morel, décalait à droite Balmont, dont le centre était dévié d'une tête plongeante par le néo-lorientais (66). Lille poussait ensuite un peu mais se montrait trop brouillon et manquait de précision. Aubameyang, pour son premier match en L1, perdait notamment son duel face à Audard (69).
Réactions
Rudi Garcia, entraîneur de Lille : "On a concédé un but sur la seule occasion lorientaise. Cela n'aurait pas dû nous abattre. Mais on a mis du temps à retrouver nos esprits. On a eu du mal à retrouver de l'allant. Je ne suis pas certain que le score soit mérité. Mais on a eu trop d'accasions pour ne marquer qu'un seul but. On prend un but sur coup de pied arrêté, un autre sur une erreur individuelle. Lorient est déjà une équipe difficile à jouer en temps normal. Mais si en plus on fait des cadeaux..."
Christian Gourcuff (entraîneur de Lorient): "J'ai été inquiet jusqu'au bout. On savait qu'on venait à Lille et que ce ne serait pas une promenade de santé. On a été dominé. En ouvrant le score, on s'est facilité la tâche. En seconde période, Lille a perdu de sa sérénité, a allongé les ballons encore plus. Ce n'était pas un match maîtrisé. On a eu trop de pertes de balles. En deuxième période, Lille a beaucoup poussé, avec des ballons sur De Melo, il y a eu beaucoup de pression physique. On n'a pas pu rivaliser. On n'a pas été aidé par les décisions de l'arbitre. Il y avait des moyens d'éviter les frayeurs."
Marouane Chamakh (attaquant de Bordeaux): "Je voulais rester sur la dynamique de la saison passée et essayer de faire mon maximum. J'ai joué le jeu, je n'ai pas triché. On verra si la direction change ses positions (concernant un éventuel transfert, ndlr). Peut-être qu'inconsciemment j'ai peut-être été en-dessous parfois mais j'essaie toujours de tout donner".
Laurent Blanc (entraîneur de Bordeaux): "Ce soir, les garçons ont montré un état d'esprit dont ils ont fait preuve la saison dernière. Toute l'équipe n'est pas encore bien huilée dans tous les secteurs. La vidéo, cette semaine, nous permettra de travailler les phases de coups de pied arrêtés. Avec la participation de tous, on va remédier à cela. On recommence une saison, c'est une feuille blanche. Marouane (Chamakh) a marqué et cela m'a fait plaisir. Tout au long du match, il a essayé, c'est une belle récompense. Yoann a marqué deux buts, cela rehausse sa participation. Lui aussi digère cette préparation. Il a raté deux ou trois choses techniques. Cela prouve qu'il ne s'est pas économisé pendant la préparation. Celle-ci lui permettra de faire une bonne saison avec Bordeaux et l'équipe de France".
Jean-Guy Wallemme (entraîneur de Lens): "Ce soir, le talent et le réalisme ont fait la différence. Le score est trop lourd et sévère au regard de la physionomie du match. Je ne serai pas trop présomptueux en pensant que l'on pouvait gagner. Ce soir, cela se joue à quelques détails. Sur les deux ou trois bons ballons de la première mi-temps, on ne concrétise pas, c'est dommage. Le deuxième, qui nous est refusé, est important. Il y a des choses intéressantes à retenir et puis nous ne rencontrerons pas toujours des équipes aussi talentueuses que Bordeaux".
Frodon- Nounou d'enfer
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Re: Ligue 1:Saison 2009-2010
Foot - L1 - Dopage Deux joueurs sanctionnés ?
Info L'Equipe : deux joueurs professionnels français encourent une suspension pour ne pas avoir indiqué leur localisation pour d'éventuels contrôles inopinés à l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). Cette obligation incombe à tous les capitaines des équipes de L1 et de L2 depuis le 1er janvier 2009. A la mi-juillet, dix-neuf joueurs avaient fait l'objet d'un rappel, treize autres s'étaient vus infliger un avertissement. Deux footballeurs sont sous la menace d'un troisième, qui serait alors synonyme de sanction. Les instances du foot, sans s'opposer sur le fond, jugent excessives les obligations faites aux joueurs. Le président de la FFF, Jean-Pierre Escalettes estime «que la localisation des joueurs est matériellement très peu réaliste».
Info L'Equipe : deux joueurs professionnels français encourent une suspension pour ne pas avoir indiqué leur localisation pour d'éventuels contrôles inopinés à l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). Cette obligation incombe à tous les capitaines des équipes de L1 et de L2 depuis le 1er janvier 2009. A la mi-juillet, dix-neuf joueurs avaient fait l'objet d'un rappel, treize autres s'étaient vus infliger un avertissement. Deux footballeurs sont sous la menace d'un troisième, qui serait alors synonyme de sanction. Les instances du foot, sans s'opposer sur le fond, jugent excessives les obligations faites aux joueurs. Le président de la FFF, Jean-Pierre Escalettes estime «que la localisation des joueurs est matériellement très peu réaliste».
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Re: Ligue 1:Saison 2009-2010
Paris et Lyon montent en puissance
Le PSG et l'OL ont vraiment décollé lors de la 2e journée de Ligue 1 samedi.
Menés 1-0 par Le Mans, les Parisiens ont renversé la vapeur grâce à Erding, Thomas (csc) et Giuly. Gomis a permis à Lyon de battre Valenciennes 1-0. Attendu à Sochaux, Bordeaux a confirmé son bon début de saison en s'imposant 3-2, tout comme Nancy qui a écrasé Monaco 4-0. Victoire du promus lensois contre Auxerre 2-0. Le TFC mate les Verts 3-1.
Lyon et Paris passent la première
Attendus de pied ferme par leur public, Lyonnais et Parisiens ont rempli leur contrat. Le beau jeu attendra mais pas la victoire. A Gerland, Puel avait décidé de titulariser Gomis à la pointe de l'attaque. Fraîchement accueilli, l'ancien vert a mis tout le monde d'accord sur un centre de Bastos repris victorieusement de la tête (37e). Si l'OL avait ensuite plusieurs occasions de tuer le match, il restait sous la menace d'un VA accrocheur. Après le nul arraché au Mans, Lyon s'est envolé.
Pris à défaut en fin de match à Montpellier, le PSG s'est lui aussi mis dans le bain face au Mans. Les grands gabarits sarthois ont pris le dessus en début de match. Sur un long dégagement de Roche, Maïga déviait pour Helstad qui grillait deux défenseurs avant de tromper Coupet (21e). A la taille, Paris répondait par la vitesse et la puissance d'Erding. Auteur d'un grand numéro en solo, le Turc grillait toute la défense mancelle et marquait en finesse (34e). En 2e mi-temps, le PSG a pris l'avantage grâce à un but contre son camp de Thomas (60e) et un 3e de Giuly (81e).
Avec quatre points, l'OL et le PSG pointent à deux unités de Bordeaux et Nancy. Sur la lancée de leur match contre Lens (4-1), les Girondins ont été prendre trois points à Sochaux. Toujours sur le départ, Chamakh a ajouté un doublé à son compteur (31e, 80e). Wendel a lui aussi marqué (42e) mais les Lionceaux pourront nourrir quelques regrets de n'avoir joué qu'une mi-temps, surtout après les deux buts de Davies (61e, 92e). Le match fût plus limpide à Nancy où Monaco a très vite oublié son succès initial contre Toulouse (1-0). Pris à la gorge par une équipe euphorique, l'ASM a sombré 4-0 sur des buts de Dia (30e), Andre Luiz Silva (41e, sp) et Alo'o (50e, 80e). Et voilà Nancy en tête de la L1 à la différence de buts (+6 contre +4).
Tous deux vainqueurs lors de la première journée, Nice et Rennes tenteront chacun de jouer la partition du vainqueur pour tenir la note et rester ainsi dans le haut du classement. Frédéric Antonetti, désormais "Breton", fera son grand retour au Stade du Ray. Pour admirer le duel à distance que se livreront Ismaël Bangoura et Loïc Rémy, buteurs lors de la première journée ? Quant à l'OM, il peut lui aussi rejoindre les leaders en battant Lille en clôture dimanche soir. Dans les deux autres matches, les promus ont tenu leur rang. Pour son premier match à Bollaert, Lens a logiquement battu Auxerre 2-0 sur des buts de Monnet-Paquet (14e) et Boukari (60e). Montpellier a lui vécu le même coup que Paris la semaine dernière à la Mosson. Les Héraultais menaient 2-0 à Lorient (Costa 60 et Spahic 67e) avant de se faire rejoindre en fin de match sur un but de Koscielny (92e), Gameiro ayant réduit le score à la 68e minute.
En soirée, Toulouse a lui aussi profité de la faiblesse de St-Etienne en ce début de saison. Ultra-dominateur, le Téfécé a ouvert le score grâce à un coup franc de l'ancien vert Machado (10e). Combatif, Rivière égalisait pour l'ASSE (25e) mais son équipe ne tenait pas le coup en deuxième période. En pleine réussite, Gignac débloquait la situation sur une frappe lointaine qui touchait le poteau avant de rentrer dans le but du pauvre Janot (67e). Le portier stéphanois n'y pouvait rien non plus le tir croisée de Sissoko, parti en contre (81e). Toulouse a retrouvé des couleurs. St-Etienne en manque cruellement...
Réactions
Francis Gillot (entraîneur de Sochaux): "En première période, on ne pense qu'à défendre, on n'attaque pas. On se fait punir sur un coup de pied arrêté et une erreur de relance. En seconde on se lâche, on est dangereux, on marque deux buts. Si Chamakh ne marque pas le troisième but, on se demande... Il faut positiver. Il faut garder ce qui est bien, corriger ce qui n'a pas marché. On a le potentiel pour s'en sortir. Deux coups de pied et une erreur: on est frustré de n'avoir pas ramené quelque chose. On a joué trop défensif, on n'est pas sorti. Sur le premier ballon, j'avais déjà compris. On met le ballon en touche et on ne va pas presser. On a été trop respectueux. Dans le jeu, on n'a pas été inquiété. Mais on n'a pas su attaquer. On n'est pas arrivé à faire courir Bordeaux. On a une équipe pour jouer, pas pour attendre. C'est ce qu'on a fait en première période. Le bloc, on peut le mettre très haut. Je n'avais pas donné la consigne de jouer bas. Or, on a joué trop bas. On n'a pas su repartir. J'avais demandé aux latéraux de participer, ils ne l'ont pas fait. Chamakh est l'un des meilleurs joueurs de tête du championnat. On a des regrets qu'il... ne soit pas parti".
Kim Källström (milieu de Lyon): "Nous avons les occasions pour tuer le match mais malheureusement nous ne sommes pas parvenus à inscrire le deuxième but. Nous nous sommes fait un peu peur sur la fin. Ce qui manque sur le match d'aujourd'hui, c'est le second but que nous n'avons pas su marquer. Maintenant, pour mercredi (au 3e tour préliminaire de la C1 contre Anderlecht, ndlr), plus on monte de niveau, moins on a des occasions et plus il faut être réaliste. Nous n'aurons pas cinq ou six occasions par match en Ligue des champions. Toutefois, si nous continuons à jouer de la sorte et à nous créer autant d'occasions, nous savons que cela va venir. C'est quand même une rencontre rassurante pour nous".
Paulo Duarte (entraîneur du Mans): "Le match avait bien commencé. Mais sur ces buts encaissés, on peut arrêter les actions en milieu de terrain. J'avais pourtant dit que la force de Paris, c'était la mobilité. Mais à domicile, le PSG a peut-être eu un meilleur contrôle du match et l'a gagné dans la transition attaque-défense. Bon, ce n'est pas anormal de perdre ici et je suis quand même un entraîneur content. On ne perd pas à cause d'un joueur en particulier, on n'encaise pas de but sur une désorganisation ou un déséquilibre causé par l'adversaire mais à cause de la qualité des joueurs de Paris. A 2-1, on a la possibilité de revenir grâce à Maïga et Lamah. Le calendrier n'était pas gentil avec nous et maintenant notre championnat va commencer."
Stéphane Sessegnon (milieu de Paris): "C'était important de ne pas douter car on savait que l'on serait capable de continuer à se créer des occasions. C'est un bon début de saison. L'an passé, on avait commencé par une défaite à l'extérieur et là, on a la chance de mettre trois buts. C'est bon pour la confiance. Il faut continuer à croire en ses chances et défensivement être plus solide, plus méchant. On est passé sur les côtés, dans l'axe, on a varié le jeu. Après Montpellier, on a essayé de corriger le tir mais pour l'instant, on n'a pas vraiment encore d'automatismes. Il faut du temps pour se connaître et Mevlut (Erding) n'a pas joué beaucoup de matches amicaux. Mais il a marqué un super but et c'est important pour lui, qui vient d'arriver, de se mettre tout de suite en confiance. C'est un joueur qui a du tempérament et il a répondu présent."
Alain Perrin (entraîneur de St-Etienne): "Le match bascule sur une action de classe de Gignac. Ensuite nous avons été obligés de nous découvrir et nous avons pris un contre. Il nous a manqué du réalisme en attaque comme en défense. Il nous manque des attaquants et nous suivons plusieurs pistes. Les choses devraient se décanter bientôt. Ce qui est dommageable, c'est surtout notre défaite à domicile car il n'y a rien d'infâmant à s'incliner à Toulouse qui est une très bonne équipe".
Alain Casanova (entraîneur de Toulouse): "J'attendais une réaction de mes joueurs car je savais qu'ils n'avaient pas joué sur leur vraie valeur à Monaco (défaite 0-1, ndlr). Ce soir je suis très satisfait. Nous aurions mérité de mener au score à la pause. Ils n'ont quasiment eu aucune occasion. C'est une victoire très satisfaisante avant de se déplacer à Trabzonspor (en barrages de l'Europa League), où une ambiance chaude nous attend. André-Pierre Gignac a confirmé ce soir qu'il était sans doute le meilleur attaquant français du moment".
Jean Fernandez (entraîneur d'Auxerre): "Nous avons encore connu un problème offensif. A cela s'est ajouté ce soir un problème défensif. Nous avions déjà été naïfs contre Sochaux. Ce soir, nous mettons Lens dans de bonnes conditions. Nous faisons trois têtes sans contrôler le ballon, sur ce premier but. Et quand on sait l'importance du premier but au haut niveau... Nous sommes dans une situation compliquée, notre championnat démarre mal. Je veux bien démarrer comme ça, si nous finissons comme la saison dernière. Mais cette nouvelle saison débute sans deux attaquants. Ce soir, on ne parle même pas de buts, mais d'occasions de buts. Et nous n'en avons pas eu beaucoup. Deux défaites ne doivent pas tout remettre en question. Le championnat est un marathon. Nous avons montré nos lacunes, le plus inquiétant étant nos lacunes défensives. Ce n'est pas un joueur au mercato qui va régler tous nos problèmes. Les solutions existent à l'intérieur du groupe. C'est un groupe de qualité mais avec deux blessés importants".
Kevin Monnet-Paquet (attaquant de Lens): "Nous avions à coeur de réussir notre entame pour nos supporters. Nous devions prendre du recul par rapport à la défaite contre Bordeaux, c'était quand même le champion de France. Je suis satisfait d'avoir marqué, je courais après cela depuis pas mal de temps. Ce but a permis de mettre l'équipe sur de bons rails, c'est cela l'important. Cette victoire est bonne pour la confiance, celle des supporters et la nôtre".
Philippe Montanier (entraîneur de Valenciennes) : "Après une défaite, c'est toujours une déception. C'est le sentiment qui domine ce soir. Nous étions venus pour obtenir un résultat et nous ne sommes pas parvenus à l'avoir. Nous savions que le début de saison serait difficile, mais démarrer dans l'adversité est peut-être aussi une bonne chose. Collectivement, nous l'avons vu sur la fin, nous aurions pu porter un peu plus le danger. Il y a eu des périodes où nous nous sentions hermétiques et d'autres où nous semblions plus fragiles. Le but a tout fait basculer. C'était plus compliqué au niveau du jeu."
René Girard (entraîneur de Montpellier): "On n'a pas été récompensé avec ce but sur la fin. Contre Paris c'était nous qui en avions inscrit un, là c'est l'inverse. On a fait un match plein mais je dirais que c'est l'apprentissage du haut niveau. On a fait beaucoup de bonnes choses, mais à la moindre incartade on paye comptant. En fait, c'est le premier but qui nous fait le plus de mal, plus que le second. Mais je dis chapeau à mes garçons, on a joué notre coup à fond et si on continue comme ça, on en gagnera d'autres."
Christian Gourcuff (entraîneur de Lorient): "C'est un point et on le prend. Mais c'est à l'arraché. C'est très insuffisant dans le jeu et même très inquiétant. J'espère que cette insuffisance est ponctuelle. Ce qui est sûr, c'est que quand il n'y a pas de mouvement, il n'y a pas de jeu collectif possible. On a fait beaucoup de fautes techniques, il fallait davantage de sérénité dans la maîtrise. On a des atouts mais ce sont des aspects individuels avec les coups de patte de Vahirua et Monterrubio. Mais notre milieu de terrain a été dominé dans tous les domaines, et notre secteur défensif est encore fragile. L'équipe est beaucoup trop déséquilibrée."
Le PSG et l'OL ont vraiment décollé lors de la 2e journée de Ligue 1 samedi.
Menés 1-0 par Le Mans, les Parisiens ont renversé la vapeur grâce à Erding, Thomas (csc) et Giuly. Gomis a permis à Lyon de battre Valenciennes 1-0. Attendu à Sochaux, Bordeaux a confirmé son bon début de saison en s'imposant 3-2, tout comme Nancy qui a écrasé Monaco 4-0. Victoire du promus lensois contre Auxerre 2-0. Le TFC mate les Verts 3-1.
Lyon et Paris passent la première
Attendus de pied ferme par leur public, Lyonnais et Parisiens ont rempli leur contrat. Le beau jeu attendra mais pas la victoire. A Gerland, Puel avait décidé de titulariser Gomis à la pointe de l'attaque. Fraîchement accueilli, l'ancien vert a mis tout le monde d'accord sur un centre de Bastos repris victorieusement de la tête (37e). Si l'OL avait ensuite plusieurs occasions de tuer le match, il restait sous la menace d'un VA accrocheur. Après le nul arraché au Mans, Lyon s'est envolé.
Pris à défaut en fin de match à Montpellier, le PSG s'est lui aussi mis dans le bain face au Mans. Les grands gabarits sarthois ont pris le dessus en début de match. Sur un long dégagement de Roche, Maïga déviait pour Helstad qui grillait deux défenseurs avant de tromper Coupet (21e). A la taille, Paris répondait par la vitesse et la puissance d'Erding. Auteur d'un grand numéro en solo, le Turc grillait toute la défense mancelle et marquait en finesse (34e). En 2e mi-temps, le PSG a pris l'avantage grâce à un but contre son camp de Thomas (60e) et un 3e de Giuly (81e).
Avec quatre points, l'OL et le PSG pointent à deux unités de Bordeaux et Nancy. Sur la lancée de leur match contre Lens (4-1), les Girondins ont été prendre trois points à Sochaux. Toujours sur le départ, Chamakh a ajouté un doublé à son compteur (31e, 80e). Wendel a lui aussi marqué (42e) mais les Lionceaux pourront nourrir quelques regrets de n'avoir joué qu'une mi-temps, surtout après les deux buts de Davies (61e, 92e). Le match fût plus limpide à Nancy où Monaco a très vite oublié son succès initial contre Toulouse (1-0). Pris à la gorge par une équipe euphorique, l'ASM a sombré 4-0 sur des buts de Dia (30e), Andre Luiz Silva (41e, sp) et Alo'o (50e, 80e). Et voilà Nancy en tête de la L1 à la différence de buts (+6 contre +4).
Tous deux vainqueurs lors de la première journée, Nice et Rennes tenteront chacun de jouer la partition du vainqueur pour tenir la note et rester ainsi dans le haut du classement. Frédéric Antonetti, désormais "Breton", fera son grand retour au Stade du Ray. Pour admirer le duel à distance que se livreront Ismaël Bangoura et Loïc Rémy, buteurs lors de la première journée ? Quant à l'OM, il peut lui aussi rejoindre les leaders en battant Lille en clôture dimanche soir. Dans les deux autres matches, les promus ont tenu leur rang. Pour son premier match à Bollaert, Lens a logiquement battu Auxerre 2-0 sur des buts de Monnet-Paquet (14e) et Boukari (60e). Montpellier a lui vécu le même coup que Paris la semaine dernière à la Mosson. Les Héraultais menaient 2-0 à Lorient (Costa 60 et Spahic 67e) avant de se faire rejoindre en fin de match sur un but de Koscielny (92e), Gameiro ayant réduit le score à la 68e minute.
En soirée, Toulouse a lui aussi profité de la faiblesse de St-Etienne en ce début de saison. Ultra-dominateur, le Téfécé a ouvert le score grâce à un coup franc de l'ancien vert Machado (10e). Combatif, Rivière égalisait pour l'ASSE (25e) mais son équipe ne tenait pas le coup en deuxième période. En pleine réussite, Gignac débloquait la situation sur une frappe lointaine qui touchait le poteau avant de rentrer dans le but du pauvre Janot (67e). Le portier stéphanois n'y pouvait rien non plus le tir croisée de Sissoko, parti en contre (81e). Toulouse a retrouvé des couleurs. St-Etienne en manque cruellement...
Réactions
Francis Gillot (entraîneur de Sochaux): "En première période, on ne pense qu'à défendre, on n'attaque pas. On se fait punir sur un coup de pied arrêté et une erreur de relance. En seconde on se lâche, on est dangereux, on marque deux buts. Si Chamakh ne marque pas le troisième but, on se demande... Il faut positiver. Il faut garder ce qui est bien, corriger ce qui n'a pas marché. On a le potentiel pour s'en sortir. Deux coups de pied et une erreur: on est frustré de n'avoir pas ramené quelque chose. On a joué trop défensif, on n'est pas sorti. Sur le premier ballon, j'avais déjà compris. On met le ballon en touche et on ne va pas presser. On a été trop respectueux. Dans le jeu, on n'a pas été inquiété. Mais on n'a pas su attaquer. On n'est pas arrivé à faire courir Bordeaux. On a une équipe pour jouer, pas pour attendre. C'est ce qu'on a fait en première période. Le bloc, on peut le mettre très haut. Je n'avais pas donné la consigne de jouer bas. Or, on a joué trop bas. On n'a pas su repartir. J'avais demandé aux latéraux de participer, ils ne l'ont pas fait. Chamakh est l'un des meilleurs joueurs de tête du championnat. On a des regrets qu'il... ne soit pas parti".
Kim Källström (milieu de Lyon): "Nous avons les occasions pour tuer le match mais malheureusement nous ne sommes pas parvenus à inscrire le deuxième but. Nous nous sommes fait un peu peur sur la fin. Ce qui manque sur le match d'aujourd'hui, c'est le second but que nous n'avons pas su marquer. Maintenant, pour mercredi (au 3e tour préliminaire de la C1 contre Anderlecht, ndlr), plus on monte de niveau, moins on a des occasions et plus il faut être réaliste. Nous n'aurons pas cinq ou six occasions par match en Ligue des champions. Toutefois, si nous continuons à jouer de la sorte et à nous créer autant d'occasions, nous savons que cela va venir. C'est quand même une rencontre rassurante pour nous".
Paulo Duarte (entraîneur du Mans): "Le match avait bien commencé. Mais sur ces buts encaissés, on peut arrêter les actions en milieu de terrain. J'avais pourtant dit que la force de Paris, c'était la mobilité. Mais à domicile, le PSG a peut-être eu un meilleur contrôle du match et l'a gagné dans la transition attaque-défense. Bon, ce n'est pas anormal de perdre ici et je suis quand même un entraîneur content. On ne perd pas à cause d'un joueur en particulier, on n'encaise pas de but sur une désorganisation ou un déséquilibre causé par l'adversaire mais à cause de la qualité des joueurs de Paris. A 2-1, on a la possibilité de revenir grâce à Maïga et Lamah. Le calendrier n'était pas gentil avec nous et maintenant notre championnat va commencer."
Stéphane Sessegnon (milieu de Paris): "C'était important de ne pas douter car on savait que l'on serait capable de continuer à se créer des occasions. C'est un bon début de saison. L'an passé, on avait commencé par une défaite à l'extérieur et là, on a la chance de mettre trois buts. C'est bon pour la confiance. Il faut continuer à croire en ses chances et défensivement être plus solide, plus méchant. On est passé sur les côtés, dans l'axe, on a varié le jeu. Après Montpellier, on a essayé de corriger le tir mais pour l'instant, on n'a pas vraiment encore d'automatismes. Il faut du temps pour se connaître et Mevlut (Erding) n'a pas joué beaucoup de matches amicaux. Mais il a marqué un super but et c'est important pour lui, qui vient d'arriver, de se mettre tout de suite en confiance. C'est un joueur qui a du tempérament et il a répondu présent."
Alain Perrin (entraîneur de St-Etienne): "Le match bascule sur une action de classe de Gignac. Ensuite nous avons été obligés de nous découvrir et nous avons pris un contre. Il nous a manqué du réalisme en attaque comme en défense. Il nous manque des attaquants et nous suivons plusieurs pistes. Les choses devraient se décanter bientôt. Ce qui est dommageable, c'est surtout notre défaite à domicile car il n'y a rien d'infâmant à s'incliner à Toulouse qui est une très bonne équipe".
Alain Casanova (entraîneur de Toulouse): "J'attendais une réaction de mes joueurs car je savais qu'ils n'avaient pas joué sur leur vraie valeur à Monaco (défaite 0-1, ndlr). Ce soir je suis très satisfait. Nous aurions mérité de mener au score à la pause. Ils n'ont quasiment eu aucune occasion. C'est une victoire très satisfaisante avant de se déplacer à Trabzonspor (en barrages de l'Europa League), où une ambiance chaude nous attend. André-Pierre Gignac a confirmé ce soir qu'il était sans doute le meilleur attaquant français du moment".
Jean Fernandez (entraîneur d'Auxerre): "Nous avons encore connu un problème offensif. A cela s'est ajouté ce soir un problème défensif. Nous avions déjà été naïfs contre Sochaux. Ce soir, nous mettons Lens dans de bonnes conditions. Nous faisons trois têtes sans contrôler le ballon, sur ce premier but. Et quand on sait l'importance du premier but au haut niveau... Nous sommes dans une situation compliquée, notre championnat démarre mal. Je veux bien démarrer comme ça, si nous finissons comme la saison dernière. Mais cette nouvelle saison débute sans deux attaquants. Ce soir, on ne parle même pas de buts, mais d'occasions de buts. Et nous n'en avons pas eu beaucoup. Deux défaites ne doivent pas tout remettre en question. Le championnat est un marathon. Nous avons montré nos lacunes, le plus inquiétant étant nos lacunes défensives. Ce n'est pas un joueur au mercato qui va régler tous nos problèmes. Les solutions existent à l'intérieur du groupe. C'est un groupe de qualité mais avec deux blessés importants".
Kevin Monnet-Paquet (attaquant de Lens): "Nous avions à coeur de réussir notre entame pour nos supporters. Nous devions prendre du recul par rapport à la défaite contre Bordeaux, c'était quand même le champion de France. Je suis satisfait d'avoir marqué, je courais après cela depuis pas mal de temps. Ce but a permis de mettre l'équipe sur de bons rails, c'est cela l'important. Cette victoire est bonne pour la confiance, celle des supporters et la nôtre".
Philippe Montanier (entraîneur de Valenciennes) : "Après une défaite, c'est toujours une déception. C'est le sentiment qui domine ce soir. Nous étions venus pour obtenir un résultat et nous ne sommes pas parvenus à l'avoir. Nous savions que le début de saison serait difficile, mais démarrer dans l'adversité est peut-être aussi une bonne chose. Collectivement, nous l'avons vu sur la fin, nous aurions pu porter un peu plus le danger. Il y a eu des périodes où nous nous sentions hermétiques et d'autres où nous semblions plus fragiles. Le but a tout fait basculer. C'était plus compliqué au niveau du jeu."
René Girard (entraîneur de Montpellier): "On n'a pas été récompensé avec ce but sur la fin. Contre Paris c'était nous qui en avions inscrit un, là c'est l'inverse. On a fait un match plein mais je dirais que c'est l'apprentissage du haut niveau. On a fait beaucoup de bonnes choses, mais à la moindre incartade on paye comptant. En fait, c'est le premier but qui nous fait le plus de mal, plus que le second. Mais je dis chapeau à mes garçons, on a joué notre coup à fond et si on continue comme ça, on en gagnera d'autres."
Christian Gourcuff (entraîneur de Lorient): "C'est un point et on le prend. Mais c'est à l'arraché. C'est très insuffisant dans le jeu et même très inquiétant. J'espère que cette insuffisance est ponctuelle. Ce qui est sûr, c'est que quand il n'y a pas de mouvement, il n'y a pas de jeu collectif possible. On a fait beaucoup de fautes techniques, il fallait davantage de sérénité dans la maîtrise. On a des atouts mais ce sont des aspects individuels avec les coups de patte de Vahirua et Monterrubio. Mais notre milieu de terrain a été dominé dans tous les domaines, et notre secteur défensif est encore fragile. L'équipe est beaucoup trop déséquilibrée."
Frodon- Nounou d'enfer
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Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Ligue 1:Saison 2009-2010
Bordeaux, leader insatiable
Les Girondins ont enregistré leur 14e victoire consécutive en laminant Nice (4-0) lors de la 3e journée de L1.
Invaincu depuis 35 matches à domicile, Bordeaux a très bien passé le test face aux Aiglons dans le sillage d'un Gourcuff auteur d'un doublé. Bordeaux est seul 1er avant d'aller à Marseille dans 7 jours. Lens enfonce Grenoble en s'imposant dans l'Isère (2-1). En soirée, les Européens Lille et Toulouse n'ont pas pu se départager (1-1).
Bordeaux porte le record à 14 victoires de suite
Cela fait désormais 35 matches que Bordeaux n'a plus perdu à domicile. Et cela fait 14 matches consécutifs que Bordeaux s'impose, repoussant un peu plus loin les limites de ce record national. En venant à Chaban-Delmas, les Niçois savaient que leur tâche serait ardue. Les hommes d'Olle-Nicolle parvenaient tout de même à bousculer la défense locale, notamment grâce à un Loïc Rémy très remuant. Mais sur un centre de Trémoulinas, Jussiê, seul aux 6m, ouvrait la marque d'une superbe tête (43e). Cette ouverture du score juste avant la pause plaçait idéalement les hommes de Laurent Blanc et donnait un coup au moral à des Niçois qui avaient été un peu bousculés en début de rencontre. Au retour des vestiaires, Yoann Gourcuff doublait la mise (53e) après un superbe une-deux avec Chamakh à l'entrée de la surface de réparation. Rémy avait ensuite l'occasion d'égaliser. parti dans le dos de la défense, coupable d'un mauvais alignement, il dribblait Carrasso mais était gêné par le retour de Planus, et son tir était repoussé sur sa ligne par Ciani, titulaire pour la première fois cetet saison (60e). Puis, sur une mauvaise relance de Nice, Fernando récupérait le ballon au miliu de terrain, le glissait à Gouffran qui trouvait Gourcuff, dans le dos de la défense, qui fusillait Ospina du droit pour son premier doublé de la saison (70e). A (3-0), la messe était dite, mais les Girondins ajoutaient un but supplémentaire par leur capitaine Diarra. Le milieu de terrain était à la retombée d'un coup franc de Wendel, tapé des 40m, et il propulsait, depuis le point de penalty, sa tête au fond des filets (76e). Pour la deuxième fois de la saison, les hommes de Laurent Blanc inscrivent quatre buts à Chaban-Delmas. Et en inscrivant ces deux buts, Yoann Gourcuff devient le meilleur buteur de la Ligue 1. Mais comme il le disait lui-même après la rencontre, "c'est anecdotique". Car le plus important pour eux, c'est cette première place occupée désormais en solitaire. Et c'est avec ce statut que Bordeaux se rendra au Vélodrome la semaine prochaine pour le choc entre les deux premiers du championnat précédent. Et sa série de 14 victoires consécutives y sera plus que jamais en danger.
A Grenoble, rien ne va. Et la venue de Lens n'a pas arrangé les affaires de Bazdarevic. L'équipe iséroise n'a toujours pas inscrit le moindre point après cette 3e journée, après s'être inclinée (2-1) dans son stade des Alpes. Mais cette fois, elle n'a pas totalement raté sa première période, ce qui avait été son problème lors des deux premières journées. Certes, Eduardo fêtait sa première apparition sous le maillot nordiste par son premier but, dès la 7e minute, sur une frappe puissante du gauche après avoir récupéré le ballon en milieu de terrain. Avec ce Brésilien venu de Guingamp, les Lensois ont semble-t-il réalisé une très bonne pioche. Mais comme depuis le début de la saison, c'est Ljuboja qui sonnait le rappel des troupes du GF38, bien aidé par un mauvais dégagement de la tête de Robin suite à un corner de Batlles. L'ancien Parisien, avec une reprise en pivot, égalisait (1-1). Mais à la 70e minute, sur un coup franc de Milanovic, Boukari redonnait l'avantage aux Sang et Or qui engrangeaient leur deuxième victoire consécutive, prouvant que le maintien est largement à leur portée. C'est pas du tout le cas des Grenoblois, qui doivent rapidement trouver des solutions après trois défaites en autant de matches.
Lille ne gagne toujours pas
Les Lillois ont pris leur premier point de la saison contre Toulouse ce dimanche au Stadium Nord. Mais, après deux échecs contre Lorient et Marseille, ce sont bien trois points qu'espéraient les Nordistes qui n'ont toujours pas véritablement lancé leur saison. A l'image de leur entame de rencontre d'alleurs. C'est simple, rien d'important ne s'est produit durant les 25 premières minutes !
A la demi-heure de jeu, les Dogues se procuraient leur première très grosse occasion : Plestan catapultait de la tête le ballon en direction de la cage de Blondel mais Gignac, collé au poteau droit, sauvait sur sa ligne. Après un début de rencontre médiocre –dû au pressing intelligent des Toulousains, les hommes de Rudy Garcia prenaient enfin les affaires à leur compte.
Mais le Téfécé procédait en contre et de fort belle manière : sur l’un d’eux, le Norvégien Braaten . Dans la foulée, Congé reprenait de la tête un coup franc tiré par Machado mais le ballon frôlait le montant droit du but gardé par Ludovic Butelle (40e). Puis Machado tirait en force un coup franc lointain, sans réussite.
Juste avant la pause, ce sont pourtant les Lillois qui ouvraient la marque juste avant la pause : Emerson, empêtré sur l’aile gauche, trouvait Vittek en point d’appui. L’ancien attaquant de Nuremberg repiquait vers le centre et s’apprêtait à frapper quand un tacle de Congré redonnait involontairement le ballon à Ludovic Obraniak décalé sur la gauche de la surface. Le centre tir de l’ancien Messin était repoussé par le portier toulousain malheureusement pour lui dans l’axe. Vittek, bien placé, reprenait en force et son tir contré lobait Blondel, impuissant. Lille regagnait les vestiaires avec un petit but d’avance (1-0).
En début de seconde période, Obraniak tirait un coup franc excentré de façon vicieuse. Le ballon fuyant terminait sa course sur le petit filet extérieur de la cage de Blondel (50e). Mais ce sont les joueurs d’Alain Casanova qui tentaient de repartir à l’abordage, certes de façon assez désordonnée. Quoique.
Une action d’école des Violets (Gris d’un soir) faisait passer un frisson dans le Stadium Nord : Didot alertait Gignac qui, dos au but à l’entrée de la surface, talonnait sur le côté de manière à lancer Moussa Sissokho. Le tir croisé et puissant du néo-international frôlait le poteau droit du but lillois. Lille conservait la mainmise sur le match (domination territoriale et possession de balles) mais sans véritable marge face à des Toulousains toujours dangereux sur coups de pied arrêtés.
Et juste avant le dernier quart d’heure, le TFC revenait au score sur un très beau mouvement : montée énergique de M’Bengue dans l’axe, décalage de Capoue côté gauche qui centrait au « troisième poteau » pour Braaten dont la reprise instantanée (ou le tir manqué ?) revenait sur la tête de M’Bengue resté devant le but (1-1). Une égalisation pas imméritée. Rudy Garcia, décu, faisait alors rentrer Gervinho pour épauler De Melo en attaque. Mais rien n’y faisait. Même pas une ultime tête de Plestan juste à côté dans les arrêts de jeu. Les deux équipes devaient se contenter du partage des points. Un résultat qui fait plus l’affaire du Téfécé que du Losc, englué en bas de classement avec un seul point.
Réactions
Mécha Bazdarevic (entraîneur de Grenoble): "C'est une grosse déception, notre troisième défaite en trois matches. On a pris un but très vite et on a dépensé beaucoup d'énergie pour revenir. Mais ils ont pu marquer ce deuxième but sur un coup de pied arrêté, c'est aussi un problème qu'il va falloir corriger sur le plan défensif. Il nous a manqué de la fraîcheur et surtout du mental. On sait que ce sera dur mais on va travailler et s'accrocher".
Jean-Guy Wallemme (entraîneur de Lens): "C'était important de confirmer à l'extérieur notre première victoire à domicile et c'est bien d'avoir pris trois points face à une équipe qui va jouer ce championnat dans la même zone que nous. Pourtant, on n'a pas eu le temps d'apprécier notre premier but dans la mesure où ils ont vite égalisé sur coup de pied arrêté. On a manqué là de concentration. Mais je leur ai dit à la mi-temps que le mental allait faire la différence et c'est ce qui s'est passé".
Laurent Blanc (entraîneur de Bordeaux): "Vu la première mi-temps, il y a peu de personnes qui auraient pu penser que la rencontre allait se terminer à 4-0. Le premier but juste avant la mi-temps nous a fait un bien énorme, puisqu'on a eu énormément de difficultés à produire du jeu. Je pense que la chaleur était beaucoup plus handicapante pour Bordeaux que pour Nice dans la mesure où c'était à nous de faire le jeu. En 2e mi-temps, cela a été beaucoup mieux, on a créé du mouvement, des actions de but, Nice a eu des opportunités aussi de marquer. Les garçons ont fait énormément d'efforts et quand vous gagnez 4-0, cela veut dire que les garçons sont récompensés. Ils mettent tous les atouts de leur côté pour réussir des matches et quand ils le font, ils ont rempli leurs contrats individuels et collectifs. Gagner des matches, on y prend goût, il faut avoir horreur de la défaite et essayer de s'habituer à la victoire".
Didier Ollé-Nicole (entraîneur de Nice ): "Sur une période du match, je trouve le score sévère, sur l'autre non. Une fois que la machine bordelaise s'est mise en route et a creusé l'écart, c'est devenu très compliqué pour nous. Quand on voit le score, on pourrait penser qu'il n'y a eu qu'une équipe sur le terrain alors que sur la première mi-temps, Nice a fait une production très intéressante, où on a fait déjouer les Bordelais et on eu des situations pour ouvrir le score et les emmerder. Mais il faut qu'on apprenne à être plus prédateur. On prend un but au mauvais moment. La maîtrise collective et l'expérience des Bordelais ont fait la différence. A une période du match, on a manqué d'expérience. On s'est jeté un peu la fleur au fusil, on s'est éparpillé et le 2e but vient beaucoup trop tôt et a mis psychologiquement nos plans à l'eau. Bordeaux a attendu son heure pour dégainer".
Les Girondins ont enregistré leur 14e victoire consécutive en laminant Nice (4-0) lors de la 3e journée de L1.
Invaincu depuis 35 matches à domicile, Bordeaux a très bien passé le test face aux Aiglons dans le sillage d'un Gourcuff auteur d'un doublé. Bordeaux est seul 1er avant d'aller à Marseille dans 7 jours. Lens enfonce Grenoble en s'imposant dans l'Isère (2-1). En soirée, les Européens Lille et Toulouse n'ont pas pu se départager (1-1).
Bordeaux porte le record à 14 victoires de suite
Cela fait désormais 35 matches que Bordeaux n'a plus perdu à domicile. Et cela fait 14 matches consécutifs que Bordeaux s'impose, repoussant un peu plus loin les limites de ce record national. En venant à Chaban-Delmas, les Niçois savaient que leur tâche serait ardue. Les hommes d'Olle-Nicolle parvenaient tout de même à bousculer la défense locale, notamment grâce à un Loïc Rémy très remuant. Mais sur un centre de Trémoulinas, Jussiê, seul aux 6m, ouvrait la marque d'une superbe tête (43e). Cette ouverture du score juste avant la pause plaçait idéalement les hommes de Laurent Blanc et donnait un coup au moral à des Niçois qui avaient été un peu bousculés en début de rencontre. Au retour des vestiaires, Yoann Gourcuff doublait la mise (53e) après un superbe une-deux avec Chamakh à l'entrée de la surface de réparation. Rémy avait ensuite l'occasion d'égaliser. parti dans le dos de la défense, coupable d'un mauvais alignement, il dribblait Carrasso mais était gêné par le retour de Planus, et son tir était repoussé sur sa ligne par Ciani, titulaire pour la première fois cetet saison (60e). Puis, sur une mauvaise relance de Nice, Fernando récupérait le ballon au miliu de terrain, le glissait à Gouffran qui trouvait Gourcuff, dans le dos de la défense, qui fusillait Ospina du droit pour son premier doublé de la saison (70e). A (3-0), la messe était dite, mais les Girondins ajoutaient un but supplémentaire par leur capitaine Diarra. Le milieu de terrain était à la retombée d'un coup franc de Wendel, tapé des 40m, et il propulsait, depuis le point de penalty, sa tête au fond des filets (76e). Pour la deuxième fois de la saison, les hommes de Laurent Blanc inscrivent quatre buts à Chaban-Delmas. Et en inscrivant ces deux buts, Yoann Gourcuff devient le meilleur buteur de la Ligue 1. Mais comme il le disait lui-même après la rencontre, "c'est anecdotique". Car le plus important pour eux, c'est cette première place occupée désormais en solitaire. Et c'est avec ce statut que Bordeaux se rendra au Vélodrome la semaine prochaine pour le choc entre les deux premiers du championnat précédent. Et sa série de 14 victoires consécutives y sera plus que jamais en danger.
A Grenoble, rien ne va. Et la venue de Lens n'a pas arrangé les affaires de Bazdarevic. L'équipe iséroise n'a toujours pas inscrit le moindre point après cette 3e journée, après s'être inclinée (2-1) dans son stade des Alpes. Mais cette fois, elle n'a pas totalement raté sa première période, ce qui avait été son problème lors des deux premières journées. Certes, Eduardo fêtait sa première apparition sous le maillot nordiste par son premier but, dès la 7e minute, sur une frappe puissante du gauche après avoir récupéré le ballon en milieu de terrain. Avec ce Brésilien venu de Guingamp, les Lensois ont semble-t-il réalisé une très bonne pioche. Mais comme depuis le début de la saison, c'est Ljuboja qui sonnait le rappel des troupes du GF38, bien aidé par un mauvais dégagement de la tête de Robin suite à un corner de Batlles. L'ancien Parisien, avec une reprise en pivot, égalisait (1-1). Mais à la 70e minute, sur un coup franc de Milanovic, Boukari redonnait l'avantage aux Sang et Or qui engrangeaient leur deuxième victoire consécutive, prouvant que le maintien est largement à leur portée. C'est pas du tout le cas des Grenoblois, qui doivent rapidement trouver des solutions après trois défaites en autant de matches.
Lille ne gagne toujours pas
Les Lillois ont pris leur premier point de la saison contre Toulouse ce dimanche au Stadium Nord. Mais, après deux échecs contre Lorient et Marseille, ce sont bien trois points qu'espéraient les Nordistes qui n'ont toujours pas véritablement lancé leur saison. A l'image de leur entame de rencontre d'alleurs. C'est simple, rien d'important ne s'est produit durant les 25 premières minutes !
A la demi-heure de jeu, les Dogues se procuraient leur première très grosse occasion : Plestan catapultait de la tête le ballon en direction de la cage de Blondel mais Gignac, collé au poteau droit, sauvait sur sa ligne. Après un début de rencontre médiocre –dû au pressing intelligent des Toulousains, les hommes de Rudy Garcia prenaient enfin les affaires à leur compte.
Mais le Téfécé procédait en contre et de fort belle manière : sur l’un d’eux, le Norvégien Braaten . Dans la foulée, Congé reprenait de la tête un coup franc tiré par Machado mais le ballon frôlait le montant droit du but gardé par Ludovic Butelle (40e). Puis Machado tirait en force un coup franc lointain, sans réussite.
Juste avant la pause, ce sont pourtant les Lillois qui ouvraient la marque juste avant la pause : Emerson, empêtré sur l’aile gauche, trouvait Vittek en point d’appui. L’ancien attaquant de Nuremberg repiquait vers le centre et s’apprêtait à frapper quand un tacle de Congré redonnait involontairement le ballon à Ludovic Obraniak décalé sur la gauche de la surface. Le centre tir de l’ancien Messin était repoussé par le portier toulousain malheureusement pour lui dans l’axe. Vittek, bien placé, reprenait en force et son tir contré lobait Blondel, impuissant. Lille regagnait les vestiaires avec un petit but d’avance (1-0).
En début de seconde période, Obraniak tirait un coup franc excentré de façon vicieuse. Le ballon fuyant terminait sa course sur le petit filet extérieur de la cage de Blondel (50e). Mais ce sont les joueurs d’Alain Casanova qui tentaient de repartir à l’abordage, certes de façon assez désordonnée. Quoique.
Une action d’école des Violets (Gris d’un soir) faisait passer un frisson dans le Stadium Nord : Didot alertait Gignac qui, dos au but à l’entrée de la surface, talonnait sur le côté de manière à lancer Moussa Sissokho. Le tir croisé et puissant du néo-international frôlait le poteau droit du but lillois. Lille conservait la mainmise sur le match (domination territoriale et possession de balles) mais sans véritable marge face à des Toulousains toujours dangereux sur coups de pied arrêtés.
Et juste avant le dernier quart d’heure, le TFC revenait au score sur un très beau mouvement : montée énergique de M’Bengue dans l’axe, décalage de Capoue côté gauche qui centrait au « troisième poteau » pour Braaten dont la reprise instantanée (ou le tir manqué ?) revenait sur la tête de M’Bengue resté devant le but (1-1). Une égalisation pas imméritée. Rudy Garcia, décu, faisait alors rentrer Gervinho pour épauler De Melo en attaque. Mais rien n’y faisait. Même pas une ultime tête de Plestan juste à côté dans les arrêts de jeu. Les deux équipes devaient se contenter du partage des points. Un résultat qui fait plus l’affaire du Téfécé que du Losc, englué en bas de classement avec un seul point.
Réactions
Mécha Bazdarevic (entraîneur de Grenoble): "C'est une grosse déception, notre troisième défaite en trois matches. On a pris un but très vite et on a dépensé beaucoup d'énergie pour revenir. Mais ils ont pu marquer ce deuxième but sur un coup de pied arrêté, c'est aussi un problème qu'il va falloir corriger sur le plan défensif. Il nous a manqué de la fraîcheur et surtout du mental. On sait que ce sera dur mais on va travailler et s'accrocher".
Jean-Guy Wallemme (entraîneur de Lens): "C'était important de confirmer à l'extérieur notre première victoire à domicile et c'est bien d'avoir pris trois points face à une équipe qui va jouer ce championnat dans la même zone que nous. Pourtant, on n'a pas eu le temps d'apprécier notre premier but dans la mesure où ils ont vite égalisé sur coup de pied arrêté. On a manqué là de concentration. Mais je leur ai dit à la mi-temps que le mental allait faire la différence et c'est ce qui s'est passé".
Laurent Blanc (entraîneur de Bordeaux): "Vu la première mi-temps, il y a peu de personnes qui auraient pu penser que la rencontre allait se terminer à 4-0. Le premier but juste avant la mi-temps nous a fait un bien énorme, puisqu'on a eu énormément de difficultés à produire du jeu. Je pense que la chaleur était beaucoup plus handicapante pour Bordeaux que pour Nice dans la mesure où c'était à nous de faire le jeu. En 2e mi-temps, cela a été beaucoup mieux, on a créé du mouvement, des actions de but, Nice a eu des opportunités aussi de marquer. Les garçons ont fait énormément d'efforts et quand vous gagnez 4-0, cela veut dire que les garçons sont récompensés. Ils mettent tous les atouts de leur côté pour réussir des matches et quand ils le font, ils ont rempli leurs contrats individuels et collectifs. Gagner des matches, on y prend goût, il faut avoir horreur de la défaite et essayer de s'habituer à la victoire".
Didier Ollé-Nicole (entraîneur de Nice ): "Sur une période du match, je trouve le score sévère, sur l'autre non. Une fois que la machine bordelaise s'est mise en route et a creusé l'écart, c'est devenu très compliqué pour nous. Quand on voit le score, on pourrait penser qu'il n'y a eu qu'une équipe sur le terrain alors que sur la première mi-temps, Nice a fait une production très intéressante, où on a fait déjouer les Bordelais et on eu des situations pour ouvrir le score et les emmerder. Mais il faut qu'on apprenne à être plus prédateur. On prend un but au mauvais moment. La maîtrise collective et l'expérience des Bordelais ont fait la différence. A une période du match, on a manqué d'expérience. On s'est jeté un peu la fleur au fusil, on s'est éparpillé et le 2e but vient beaucoup trop tôt et a mis psychologiquement nos plans à l'eau. Bordeaux a attendu son heure pour dégainer".
Frodon- Nounou d'enfer
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Date d'inscription : 05/02/2007
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Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
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Re: Ligue 1:Saison 2009-2010
L'ASSE passe au vert, Lyon déroule
On respire à nouveau dans le Forez après la première victoire de Saint-Etienne cette saison. Un succès 1-0 sur Grenoble.
Sochaux s'est rassuré face à Monaco (1-0). A défaut de succès, Auxerre a pris un point à Boulogne (0-0). Rennes est resté invaincu en arrachant le nul 2-2 à Lens, tout comme Montpellier, vainqueur 3-0 à Nice dans un match interrompu 20 minutes par des jets de pétards. En soirée, Lyon a étrillé Nancy 3-1 et prend la tête provisoire du classement.
Dans la soirée, c'est un Lyon en forme qui reçoit Nancy.
Les Verts se réveillent
Ce n'est pas encore le sprint final mais ça sentait le match à gros enjeu entre Stéphanois et Grenoblois, battus trois fois en trois journées. Sous pression les Verts étaient toutefois soutenu par leurs supporters tandis que les deux recrues argentines, Bergessio et Augusto Fernandez, étaient dans les tribunes. Ils seront du prochain déplacement de l'ASSE à Rennes. Sauget a lui filé du Forez à l'Isère avec une 4e défaite. Le GF38 n'a pas réussi à résister à la furia stéphanoise, plus tranchante que face à Boulogne la semaine dernière. Avec le retour d'Ilan et la présence de Sanogo, les Verts gagnaient précision et percussion. Ce dernier était d'ailleurs décisif en remisant - involontairement ?- pour Landrin. Le milieu stéphanois ne se posait pas de question et frappait dans le petit filet de Viviani (1-0, 23e). Dans la foulée, Mirallas trouvait le poteau (27e) mais à force de se créer des occasions sans les concrétiser, Saint-Etienne restait sous la menace d'une égalisation de Grenoble. Ce scénario tant de fois vécu la saison dernière allait-il se reproduire à nouveau ? Le public retenait son souffle mais son équipe tenait bon et empochait ses trois premiers points. "C'est un réel soulagement parce que nous avions hâte de démarrer enfin
ce championnat, a expliqué le capitaine Blaise Matuidi. On l'a fait et ça fait évidemment du bien. Maintenant, il faut continuer."
L'OL à toute allure
Et si l'adversaire N.1 de Bordeaux se prénommait Lyon ? Depuis sa petite mise en route au Mans (2-2), l'OL ne cesse de monter en régime et la liste des victimes s'allonge (Valenciennes, Auxerre, Anderlecht et Nancy). Après sa démonstration en barrage de la C1, Lyon a remis le couvert face aux Lorrains. Une victoire nette 3-1 et un nouveau match plein des Gones. Bernard Lacombe peut même jubiler car les recrues du mercato continuent de briller sous leur nouveau maillot, comme buteu, passeur et même les deux. Les trois buts de la soirée sont l'oeuvre de Gomis (38e), Lisandro Lopez (51e) et Bastos (68e). Trois belles réalisations qui ont vaincu les rares velléités nancéiennes. Opportuniste, Hadji avait réduit le score à la 57e minute et relancé son équipe. Moins fringant après l'heure du jeu, l'OL s'en remettait à Lloris pour éviter une égalisation devant Marange (64e) et Efoulou (64e). La pression est désormais sur Bordeaux et Marseille qui s'affrontent dimanche en clôture de la journée. Lyon est lui serein et va enchaîner avec une réception de Lorient avant son déplacement à Paris. Pour un premier test.
Montpellier met le feu à la L1
Le retour de Montpellier parmi l'élite ne passe inaperçu. Les hommes de Girard en sont déjà à 8 pts (2 victoires et 2 nuls) dans ce championnat avec du spectacle sur le terrain et ...dans les tribunes. Répertorié par les forces de police, le match à Nice a malheureusement tenu ses promesses avec plusieurs incidents et une interruption de 20 minutes en raison de jets de pétards venus de la tribune visiteur. Le ton montait car une partie du public niçois montrait sa frustration après la domination héraultaise qui s'est traduite par trois buts de Dernis (4e), Montano (49) et Compan (77e). En attendant les suites données par la Ligue à ces incidents, Montpellier peut savourer sa 2e place provisoire derrière Bordeaux. Avec Bordeaux, Marseille, Paris, Lyon et Montpellier, une 6e équipe est encore invaincue. Il s'agit de Rennes qui a sauvé sa série en arrachant le nul 2-2 dans les arrêts de jeu grâce à Gyan. Ce n'est pas un hold-up pour autant car les Bretons ont démontré beaucoup de qualités à Bollaert, notamment Bangoura qui a ouvert le score à la 4e. Plus brouillon, le Racing a eu sa chance en menant au score par Demont (21e sp) et Jemâa (72e).
En bas de tableau, le vent de la révolte a sonné à St-Etienne et à Sochaux. A l'arrêt depuis la première journée, les Doubistes ont remis les gaz face aux inconstants monégasques. Sous la houlette d'un bon Dalmat, les Lionceaux se sont imposés 1-0 sur un penalty de Sverkos (20e). Sans le point, Auxerre a mis fin à cette série noire contre Boulogne. Pas avec une victoire mais un petit nul 0-0. En revanche, ça va mal au Mans qui n'a pas réussi à enchaîner une 2e victoire de suite à Lorient. Vahirua débloquait la rencontre sur un coup franc à deux mètres de la ligne de but. Auteur de son 2e but de la saison, le Tahitien enroulait parfaitement son ballon et trouvait la lucarne opposée d'un Ovono dans la lune (1-0, 63e).
On respire à nouveau dans le Forez après la première victoire de Saint-Etienne cette saison. Un succès 1-0 sur Grenoble.
Sochaux s'est rassuré face à Monaco (1-0). A défaut de succès, Auxerre a pris un point à Boulogne (0-0). Rennes est resté invaincu en arrachant le nul 2-2 à Lens, tout comme Montpellier, vainqueur 3-0 à Nice dans un match interrompu 20 minutes par des jets de pétards. En soirée, Lyon a étrillé Nancy 3-1 et prend la tête provisoire du classement.
Dans la soirée, c'est un Lyon en forme qui reçoit Nancy.
Les Verts se réveillent
Ce n'est pas encore le sprint final mais ça sentait le match à gros enjeu entre Stéphanois et Grenoblois, battus trois fois en trois journées. Sous pression les Verts étaient toutefois soutenu par leurs supporters tandis que les deux recrues argentines, Bergessio et Augusto Fernandez, étaient dans les tribunes. Ils seront du prochain déplacement de l'ASSE à Rennes. Sauget a lui filé du Forez à l'Isère avec une 4e défaite. Le GF38 n'a pas réussi à résister à la furia stéphanoise, plus tranchante que face à Boulogne la semaine dernière. Avec le retour d'Ilan et la présence de Sanogo, les Verts gagnaient précision et percussion. Ce dernier était d'ailleurs décisif en remisant - involontairement ?- pour Landrin. Le milieu stéphanois ne se posait pas de question et frappait dans le petit filet de Viviani (1-0, 23e). Dans la foulée, Mirallas trouvait le poteau (27e) mais à force de se créer des occasions sans les concrétiser, Saint-Etienne restait sous la menace d'une égalisation de Grenoble. Ce scénario tant de fois vécu la saison dernière allait-il se reproduire à nouveau ? Le public retenait son souffle mais son équipe tenait bon et empochait ses trois premiers points. "C'est un réel soulagement parce que nous avions hâte de démarrer enfin
ce championnat, a expliqué le capitaine Blaise Matuidi. On l'a fait et ça fait évidemment du bien. Maintenant, il faut continuer."
L'OL à toute allure
Et si l'adversaire N.1 de Bordeaux se prénommait Lyon ? Depuis sa petite mise en route au Mans (2-2), l'OL ne cesse de monter en régime et la liste des victimes s'allonge (Valenciennes, Auxerre, Anderlecht et Nancy). Après sa démonstration en barrage de la C1, Lyon a remis le couvert face aux Lorrains. Une victoire nette 3-1 et un nouveau match plein des Gones. Bernard Lacombe peut même jubiler car les recrues du mercato continuent de briller sous leur nouveau maillot, comme buteu, passeur et même les deux. Les trois buts de la soirée sont l'oeuvre de Gomis (38e), Lisandro Lopez (51e) et Bastos (68e). Trois belles réalisations qui ont vaincu les rares velléités nancéiennes. Opportuniste, Hadji avait réduit le score à la 57e minute et relancé son équipe. Moins fringant après l'heure du jeu, l'OL s'en remettait à Lloris pour éviter une égalisation devant Marange (64e) et Efoulou (64e). La pression est désormais sur Bordeaux et Marseille qui s'affrontent dimanche en clôture de la journée. Lyon est lui serein et va enchaîner avec une réception de Lorient avant son déplacement à Paris. Pour un premier test.
Montpellier met le feu à la L1
Le retour de Montpellier parmi l'élite ne passe inaperçu. Les hommes de Girard en sont déjà à 8 pts (2 victoires et 2 nuls) dans ce championnat avec du spectacle sur le terrain et ...dans les tribunes. Répertorié par les forces de police, le match à Nice a malheureusement tenu ses promesses avec plusieurs incidents et une interruption de 20 minutes en raison de jets de pétards venus de la tribune visiteur. Le ton montait car une partie du public niçois montrait sa frustration après la domination héraultaise qui s'est traduite par trois buts de Dernis (4e), Montano (49) et Compan (77e). En attendant les suites données par la Ligue à ces incidents, Montpellier peut savourer sa 2e place provisoire derrière Bordeaux. Avec Bordeaux, Marseille, Paris, Lyon et Montpellier, une 6e équipe est encore invaincue. Il s'agit de Rennes qui a sauvé sa série en arrachant le nul 2-2 dans les arrêts de jeu grâce à Gyan. Ce n'est pas un hold-up pour autant car les Bretons ont démontré beaucoup de qualités à Bollaert, notamment Bangoura qui a ouvert le score à la 4e. Plus brouillon, le Racing a eu sa chance en menant au score par Demont (21e sp) et Jemâa (72e).
En bas de tableau, le vent de la révolte a sonné à St-Etienne et à Sochaux. A l'arrêt depuis la première journée, les Doubistes ont remis les gaz face aux inconstants monégasques. Sous la houlette d'un bon Dalmat, les Lionceaux se sont imposés 1-0 sur un penalty de Sverkos (20e). Sans le point, Auxerre a mis fin à cette série noire contre Boulogne. Pas avec une victoire mais un petit nul 0-0. En revanche, ça va mal au Mans qui n'a pas réussi à enchaîner une 2e victoire de suite à Lorient. Vahirua débloquait la rencontre sur un coup franc à deux mètres de la ligne de but. Auteur de son 2e but de la saison, le Tahitien enroulait parfaitement son ballon et trouvait la lucarne opposée d'un Ovono dans la lune (1-0, 63e).
Frodon- Nounou d'enfer
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Re: Ligue 1:Saison 2009-2010
Réactions
Mehmed Bazdarevic (entraîneur de Grenoble): "C'est une grosse déception. Saint-Etienne n'était pas dans une bonne situation et il aurait fallu en profiter. Ca fait deux matches que l'arbitre ne siffle pas un penalty en notre faveur. Je suis vexé. Mais nous aurions dû prendre plus d'initiative avant. Nous nous sommes réveillés en seconde mi-temps, c'était un peu tard. Aujourd'hui avec quatre défaites et un prochain déplacement à Bordeaux, je suis évidemment inquiet. J'espère qu'avec les joueurs blessés qui vont revenir, ce sera autre chose."
Alain Perrin (entraîneur de l'AS Saint-Etienne): "Compte tenu du scénario du match et de cette équipe grenobloise qui, jusqu'au bout, a poussé, cette victoire est évidemment la bienvenue. Elle récompense le travail fourni par les joueurs tout au long de la semaine. Ces trois points étaient une nécessité surtout avec deux matches à domicile consécutifs, mais la situation reste toujours déficitaire d'un point de vue comptable et du classement. Il nous a manqué encore d'efficacité devant le but, alors que nous avons eu de nombreuses occasions de tuer le match. En revanche, alors que nous avions encaissé six buts lors des trois premières journées, nous n'avons pris aucun ce soir. Il faut également regarder les points positifs."
Francis Gillot (entraîneur de Sochaux): "On a fait une très grosse première mi-temps. On aurait dû atteindre la pause avec deux ou trois buts d'avance. Mais on n'a hélas pas réussi à le faire, ce qui nous a maintenu sous pression jusqu'au coup de sifflet final. Mais on a su se montrer régulier jusqu'à la fin du match, sans connaître de temps mort. On peut donc parler de match référence. On avait profité de la semaine qui a suivi notre défaite à Montpellier pour rectifier des choses à partir de séances vidéo. Je constate que cela a bien fonctionné. On a une équipe joueuse. Ce soir, elle a montré qu'elle ne balançait pas, qu'elle savait repartir de derrière avec du mouvement, en produisant du jeu".
Guy Lacombe (entraîneur de Monaco): "C'était déjà un peu mieux qu'à Nancy où on avait explosé de tous les côtés. Ce match a été un peu bizarre. Nous avions plutôt bien commencé la partie en se procurant les premières occasions. Et comme cela se produit souvent dans pareil cas à l'extérieur, il y a un fait de jeu qui change tout. Je ne sais pas s'il y avait penalty mais à la sortie il y a but pour Sochaux. Après, on a flotté pendant un gros quart d'heure face à une équipe sochalienne virevoltante comme elle sait le faire. On a su courber l'échine sans prendre de but. En deuxième mi-temps, on a vu une équipe monégasque peut-être un peu brouillonne mais combative et ne renonçant pas et ça c'est plutôt positif pour la suite".
Nenad Kovacevic (milieu de terrain de Lens): "Il faut plus travailler pour apprendre à contenir les défenseurs. Je pensais qu'on en avait terminé avec nos erreurs de concentration, mais le deuxième but rennais prouve que non. Durant les dix dernières minutes, on a oublié de jouer simple. On a abusé du jeu latéral, on s'est comporté comme des enfants, ce qui offre en partie l'égalisation à Rennes. On a quinze jours pour travailler et hausser notre niveau de jeu et de concentration".
Frédéric Antonetti (entraîneur de Rennes): "C'est un match rageant. On le maîtrise jusqu'à l'expulsion de (Marco) Ramos (défenseur lensois). On le maîtrise sans concrétiser, avec un peu de précipitation, un manque de clairvoyance, un peu de malchance et un bon Runje. Lens a atteint la pause à 1-1, sans avoir eu une seule occasion. Les joueurs, à onze contre dix, ont voulu bien faire. Ils se sont dits qu'à onze contre dix, ce serait plus facile, et ils ont sauté les étapes, se sont mis à déjouer. (Sur le bilan rennais après 4 matches ?) Bon élève, mais peut mieux faire".
Laurent Guyot (entraîneur de Boulogne): "Je suis satisfait du résultat et du point pris. On avait en face de nous une bonne équipe capable collectivement de faire du jeu. On attend le cinquième match pour faire un bilan. J'ai découpé la saison en périodes. Pour la première, on a déjà sept points alors qu'on souhaitait en prendre six. Il faut être capable d'exister en L1. On a eu plus de difficulté dans l'utilisation du ballon en première période. Globalement, on n'arrive pas à marquer un but. Cela correspond à ce qu'on a fait. On en est à se chercher entre l'énergie qu'il faut pour récupérer le ballon et l'énergie qu'il faut pour l'utiliser. On a manqué de justesse avec le ballon, notamment dans les 20-30 derniers mètres. Il y a eu peu de situations avantageuses. Les deux gardiens n'ont pas eu d'arrêt déterminant à faire. J'attribue cela a notre manque de justesse".
Benoît Pedretti (Auxerre): "Le point pris est plutôt pas mal. On est rassuré défensivement. On n'a pas pris de but. On a eu des occasions. Je ne sais pas si c'est la confiance. On n'a pas l'agressivité nécessaire devant le but. On attend avec impatience le retour de nos blessés qui sont capables de faire la différence. En attendant, on fait ce qu'on peut pour marquer. Mais on n'y est pas parvenu".
Paulo Duarte (entraîneur du Mans): "Quand il n'y a pas de marquage, pas de pression, surtout au milieu de terrain, c'est difficile. En 2e mi-temps, on a été plus proches de nos qualités mais mon équipe n'a pas fait un bon match. On a quoi ? Deux ou trois occasions de but ? Je regrette aussi qu'on prenne un but sur un coup franc sifflé à la suite d'une faute qui n'existe pas. Lorient a bien géré le match. C'est la mauvaise qualité du Mans qui donne la victoire à Lorient."
Claude Puel (entraîneur de Lyon) : "Nous terminons un mois d'août très probant pour nous avec des objectifs atteints. Nous avons su puiser dans nos réserves. C'était très difficile face à une très bonne équipe qui laissait peu d'espace et faisait un bon pressing. Nous avons su gérer ce match. Nancy a eu des balles d'égalisation et nous avons pu compter sur un Lloris exceptionnel pour éviter que notre adversaire n'égalise. C'est bien pour nos trois attaquants de marquer. Même si nous sommes en difficulté, nous savons que l'on peut faire la différence offensivement. Par moments, nous avons manqué d'équilibre car nous étions un peu fatigués. Nous nous sommes un peu moins bien replacés et avons manqué des ballons de relance. Cela aurait pu nous coûter cher. C'est déjà bien d'avoir terminé ce mois d'août de cette manière et sur une bonne note".
Pablo Correa (entraîneur de Nancy) : "Le résultat ne nous convient évidemment pas. Les années précédentes, nous avions la sensation d'être repartis sans avoir tenter des choses. Cette saison, nous avons vu que nous n'aurions pas toujours en face de nous un adversaire d'un tel niveau. Le 3e but nous a mis par terre, KO, car à 2-1 nous avons eu des occasions d'égaliser. Malheureusement, cela n'est pas passé. Nous les avons fait douter mais le talent a fait la différence. En défense, nous avons été approximatifs et notamment sur le premier ballon de relance. Nous sommes en phase de reconstruction. Ce sont des erreurs payées chèrement aujourd'hui. Il faut se rendre à l'évidence qu'il faut être plus précis dans la relance. Cette équipe est capable de jouer et de chercher un résultat mais il faudra gommer les erreurs individuelles qui nous ont fait mal ce soir".
Mehmed Bazdarevic (entraîneur de Grenoble): "C'est une grosse déception. Saint-Etienne n'était pas dans une bonne situation et il aurait fallu en profiter. Ca fait deux matches que l'arbitre ne siffle pas un penalty en notre faveur. Je suis vexé. Mais nous aurions dû prendre plus d'initiative avant. Nous nous sommes réveillés en seconde mi-temps, c'était un peu tard. Aujourd'hui avec quatre défaites et un prochain déplacement à Bordeaux, je suis évidemment inquiet. J'espère qu'avec les joueurs blessés qui vont revenir, ce sera autre chose."
Alain Perrin (entraîneur de l'AS Saint-Etienne): "Compte tenu du scénario du match et de cette équipe grenobloise qui, jusqu'au bout, a poussé, cette victoire est évidemment la bienvenue. Elle récompense le travail fourni par les joueurs tout au long de la semaine. Ces trois points étaient une nécessité surtout avec deux matches à domicile consécutifs, mais la situation reste toujours déficitaire d'un point de vue comptable et du classement. Il nous a manqué encore d'efficacité devant le but, alors que nous avons eu de nombreuses occasions de tuer le match. En revanche, alors que nous avions encaissé six buts lors des trois premières journées, nous n'avons pris aucun ce soir. Il faut également regarder les points positifs."
Francis Gillot (entraîneur de Sochaux): "On a fait une très grosse première mi-temps. On aurait dû atteindre la pause avec deux ou trois buts d'avance. Mais on n'a hélas pas réussi à le faire, ce qui nous a maintenu sous pression jusqu'au coup de sifflet final. Mais on a su se montrer régulier jusqu'à la fin du match, sans connaître de temps mort. On peut donc parler de match référence. On avait profité de la semaine qui a suivi notre défaite à Montpellier pour rectifier des choses à partir de séances vidéo. Je constate que cela a bien fonctionné. On a une équipe joueuse. Ce soir, elle a montré qu'elle ne balançait pas, qu'elle savait repartir de derrière avec du mouvement, en produisant du jeu".
Guy Lacombe (entraîneur de Monaco): "C'était déjà un peu mieux qu'à Nancy où on avait explosé de tous les côtés. Ce match a été un peu bizarre. Nous avions plutôt bien commencé la partie en se procurant les premières occasions. Et comme cela se produit souvent dans pareil cas à l'extérieur, il y a un fait de jeu qui change tout. Je ne sais pas s'il y avait penalty mais à la sortie il y a but pour Sochaux. Après, on a flotté pendant un gros quart d'heure face à une équipe sochalienne virevoltante comme elle sait le faire. On a su courber l'échine sans prendre de but. En deuxième mi-temps, on a vu une équipe monégasque peut-être un peu brouillonne mais combative et ne renonçant pas et ça c'est plutôt positif pour la suite".
Nenad Kovacevic (milieu de terrain de Lens): "Il faut plus travailler pour apprendre à contenir les défenseurs. Je pensais qu'on en avait terminé avec nos erreurs de concentration, mais le deuxième but rennais prouve que non. Durant les dix dernières minutes, on a oublié de jouer simple. On a abusé du jeu latéral, on s'est comporté comme des enfants, ce qui offre en partie l'égalisation à Rennes. On a quinze jours pour travailler et hausser notre niveau de jeu et de concentration".
Frédéric Antonetti (entraîneur de Rennes): "C'est un match rageant. On le maîtrise jusqu'à l'expulsion de (Marco) Ramos (défenseur lensois). On le maîtrise sans concrétiser, avec un peu de précipitation, un manque de clairvoyance, un peu de malchance et un bon Runje. Lens a atteint la pause à 1-1, sans avoir eu une seule occasion. Les joueurs, à onze contre dix, ont voulu bien faire. Ils se sont dits qu'à onze contre dix, ce serait plus facile, et ils ont sauté les étapes, se sont mis à déjouer. (Sur le bilan rennais après 4 matches ?) Bon élève, mais peut mieux faire".
Laurent Guyot (entraîneur de Boulogne): "Je suis satisfait du résultat et du point pris. On avait en face de nous une bonne équipe capable collectivement de faire du jeu. On attend le cinquième match pour faire un bilan. J'ai découpé la saison en périodes. Pour la première, on a déjà sept points alors qu'on souhaitait en prendre six. Il faut être capable d'exister en L1. On a eu plus de difficulté dans l'utilisation du ballon en première période. Globalement, on n'arrive pas à marquer un but. Cela correspond à ce qu'on a fait. On en est à se chercher entre l'énergie qu'il faut pour récupérer le ballon et l'énergie qu'il faut pour l'utiliser. On a manqué de justesse avec le ballon, notamment dans les 20-30 derniers mètres. Il y a eu peu de situations avantageuses. Les deux gardiens n'ont pas eu d'arrêt déterminant à faire. J'attribue cela a notre manque de justesse".
Benoît Pedretti (Auxerre): "Le point pris est plutôt pas mal. On est rassuré défensivement. On n'a pas pris de but. On a eu des occasions. Je ne sais pas si c'est la confiance. On n'a pas l'agressivité nécessaire devant le but. On attend avec impatience le retour de nos blessés qui sont capables de faire la différence. En attendant, on fait ce qu'on peut pour marquer. Mais on n'y est pas parvenu".
Paulo Duarte (entraîneur du Mans): "Quand il n'y a pas de marquage, pas de pression, surtout au milieu de terrain, c'est difficile. En 2e mi-temps, on a été plus proches de nos qualités mais mon équipe n'a pas fait un bon match. On a quoi ? Deux ou trois occasions de but ? Je regrette aussi qu'on prenne un but sur un coup franc sifflé à la suite d'une faute qui n'existe pas. Lorient a bien géré le match. C'est la mauvaise qualité du Mans qui donne la victoire à Lorient."
Claude Puel (entraîneur de Lyon) : "Nous terminons un mois d'août très probant pour nous avec des objectifs atteints. Nous avons su puiser dans nos réserves. C'était très difficile face à une très bonne équipe qui laissait peu d'espace et faisait un bon pressing. Nous avons su gérer ce match. Nancy a eu des balles d'égalisation et nous avons pu compter sur un Lloris exceptionnel pour éviter que notre adversaire n'égalise. C'est bien pour nos trois attaquants de marquer. Même si nous sommes en difficulté, nous savons que l'on peut faire la différence offensivement. Par moments, nous avons manqué d'équilibre car nous étions un peu fatigués. Nous nous sommes un peu moins bien replacés et avons manqué des ballons de relance. Cela aurait pu nous coûter cher. C'est déjà bien d'avoir terminé ce mois d'août de cette manière et sur une bonne note".
Pablo Correa (entraîneur de Nancy) : "Le résultat ne nous convient évidemment pas. Les années précédentes, nous avions la sensation d'être repartis sans avoir tenter des choses. Cette saison, nous avons vu que nous n'aurions pas toujours en face de nous un adversaire d'un tel niveau. Le 3e but nous a mis par terre, KO, car à 2-1 nous avons eu des occasions d'égaliser. Malheureusement, cela n'est pas passé. Nous les avons fait douter mais le talent a fait la différence. En défense, nous avons été approximatifs et notamment sur le premier ballon de relance. Nous sommes en phase de reconstruction. Ce sont des erreurs payées chèrement aujourd'hui. Il faut se rendre à l'évidence qu'il faut être plus précis dans la relance. Cette équipe est capable de jouer et de chercher un résultat mais il faudra gommer les erreurs individuelles qui nous ont fait mal ce soir".
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Re: Ligue 1:Saison 2009-2010
Bordeaux résiste à l'OM
Marseille a mis fin à une série de 14 victoires consécutives de Bordeaux lors de la 4e journée de L1 (0-0).
Les Olympiens auraient pu l'emporter, Brandao et Cheyrou ayant tiré sur les montants, mais le champion a tenu et manqué la balle de match. Les Girondins restent leaders avec le même nombre de points que Paris et Lyon. Le PSG a disposé de Lille 3-0 (buts de Clément, Luyindula et Jallet). Valenciennes, vainqueur à Toulouse 1-0 (Samassa 87e), respire.
Marseille pas chanceux
Les Marseillais décidaient de prendre le match à leur compte d’entrée et Carrasso était obligé de se coucher sur un premier tir croisé de M’Bia (3e). Quatre minutes plus tard, Mandanda sauvait l’OM en sortant promptement au devant de Wendel, bien lancé dans l’axe par Fernando. Dès la 13e minute, Baky Koné était contraint de sortir, remplacé par Valbuena. L’ancien Niçois, convalescent, s’était de nouveau blessé, Planus étant retombé sur sa cuisse douloureuse. Dans la foulée, Planus déséquilibrait Cheyrou qui tentait un grand pont sur lui et s’ouvrait l’axe du but bordelais. Le coup franc tiré par Edouard Cissé était bien freiné par Chalmé –sorti du mur- et finalement capté par Carrasso (16e). La bataille tactique faisait rage entre deux formations décidées à gagner les ballons. Les petites fautes se multipliaient des deux côtés. A la 21e minute, Diawara chargeait Chamakh aux 30 mètres. Le coup franc tiré par Gourcuff était bien capté par un Mandanda vigilant. Les Olympiens se créaient la première grosse occasion à la 28e : Valbuena débordait côté droit et centrait au cordeau pour Brandao qui ne cadrait pas sa tête alors que Carrasso semblait battu. Deux minutes plus tard, Mandanda captait sans problème une tête de Chamakh. Puis une frappe puissante et détournée de Cheyrou frôlait la cage adverse (32e). Le match s’animait un tantinet mais les espaces se faisaient plutôt rares. A dix minutes de la pause, Brandao expédiait un missile du pied gauche qui fracassait le poteau droit du but girondin. Le coup était passé très près. Bordeaux réagissait et M’Bia sauvait en dégageant sa surface in extremis alors que Wendell arrivait lancé pour reprendre un centre en retrait de Gourcuff. A cinq minutes de la pause, Tremoulinas écopait d’un avertissement pour un tacle appuyé sur Valbuena. Avant qu’un tir fuyant de Cheyrou ne passe à côté et qu’une tête de Taïwo ne soit arrêtée par Carrasso (43e). Les deux équipes regagnaient les vestiaires sur un score vierge.
L’OM attaquait plus fort la seconde période mais c’est un coup franc de Wendel qui faisait passer un frisson dans les travées du stade Vélodrome. Les Phocéens dominaient légèrement territorialement mais le leader ne pliait pas. Planus couvrait parfaitement l’arrière garde des visiteurs. A l’heure de jeu, Chamakh manquait de très peu la réception d’un centre fuyant de Wendel qui aurait pu se transformer en but. Les Girondins commençaient à prendre leurs aises ce que ressentait bien les supporters marseillais qui soutenaient leur équipe de plus belle. L’OM réagissait et une contre-attaque était tout près d’aboutir, Niang donnant un ballon un poil trop long pour Brandao. Dans la foulée, profitant d’une mauvaise relance de la tête de Diarra, Cheyrou tirait en force sur la barre transversale de Carrasso, archi battu (64e). Dans la minute suivante, Mandanda se couchait bien sur un tir écrasé de Chamakh. Et à la 68e, un centre de Chalmé était repris de la tête par Gourcuff qui obligeait le gardien marseillais à une superbe détente verticale. Blanc décidait alors de remplacer Gouffran par Plasil, juste avant que Cissé ne prenne un jaune pour un tacle sur Fernando. Le milieu de terrain sortait à un quart d’heure de la fin, remplacé par Jussié. Juste avant que Chalmé récolte un avertissement pour avoir dit à l’arbitre ce qu’il pensait après un tacle du Brésilien sur Heinze parti en contre-attaque. Morientes, rentré quelques minutes auparavant, plaçait ensuite une tête au dessus (79e). L’arbitre avertissait Plasil après une charge sur Brandao qui partait en contre. A deux minutes du terme, Carrasso sauvait les siens en stoppant un tir excentré de Ben Arfa puis une frappe puissante de Cissé (88e). Mais, dans les arrêts de jeu, c’est tout Marseille qui soufflait lorsque Monsieur Gautier refusait un but à Bordeaux pour une légère poussée de Ciani sur Taïwo alors que Jussié avait marqué de la tête. Le choc se terminait finalement sans vainqueur. L’OM avait eu les meilleures occasions mais Bordeaux avait su plier sans rompre.
Bordeaux bloqué à 14
Bordeaux, obligé de partager les points à Marseille (0-0) dimanche en clôture de la 4e journée de L1, a arrêté à 14 le nombre de ses victoires consécutives en Championnat de France, record historique. Bordeaux avait entamé sa série victorieuse le 14 mars dernier en dominant Nice (2-1, 28e journée de la saison 2008-2009), et son dernier succès a été réalisé contre cette même équipe de Nice, le week-end dernier (4-0). Au niveau européen (prise en compte des cinq grands championnats), l'équipe de Laurent Blanc rejoint à 14 victoires de rang le club anglais d'Arsenal (2002), mais est toujours devancée par le club italien de l'Inter Milan (17 succès consécutifs en 2006-2007), le club espagnol du Real Madrid (15 en 1960-1961) et le club allemand du Bayern Munich (15 en 2005). La dernière défaite de Bordeaux en L1 remonte au 7 mars dernier à Toulouse (victoire du TFC 3-0, 27e journée).
Marseille a mis fin à une série de 14 victoires consécutives de Bordeaux lors de la 4e journée de L1 (0-0).
Les Olympiens auraient pu l'emporter, Brandao et Cheyrou ayant tiré sur les montants, mais le champion a tenu et manqué la balle de match. Les Girondins restent leaders avec le même nombre de points que Paris et Lyon. Le PSG a disposé de Lille 3-0 (buts de Clément, Luyindula et Jallet). Valenciennes, vainqueur à Toulouse 1-0 (Samassa 87e), respire.
Marseille pas chanceux
Les Marseillais décidaient de prendre le match à leur compte d’entrée et Carrasso était obligé de se coucher sur un premier tir croisé de M’Bia (3e). Quatre minutes plus tard, Mandanda sauvait l’OM en sortant promptement au devant de Wendel, bien lancé dans l’axe par Fernando. Dès la 13e minute, Baky Koné était contraint de sortir, remplacé par Valbuena. L’ancien Niçois, convalescent, s’était de nouveau blessé, Planus étant retombé sur sa cuisse douloureuse. Dans la foulée, Planus déséquilibrait Cheyrou qui tentait un grand pont sur lui et s’ouvrait l’axe du but bordelais. Le coup franc tiré par Edouard Cissé était bien freiné par Chalmé –sorti du mur- et finalement capté par Carrasso (16e). La bataille tactique faisait rage entre deux formations décidées à gagner les ballons. Les petites fautes se multipliaient des deux côtés. A la 21e minute, Diawara chargeait Chamakh aux 30 mètres. Le coup franc tiré par Gourcuff était bien capté par un Mandanda vigilant. Les Olympiens se créaient la première grosse occasion à la 28e : Valbuena débordait côté droit et centrait au cordeau pour Brandao qui ne cadrait pas sa tête alors que Carrasso semblait battu. Deux minutes plus tard, Mandanda captait sans problème une tête de Chamakh. Puis une frappe puissante et détournée de Cheyrou frôlait la cage adverse (32e). Le match s’animait un tantinet mais les espaces se faisaient plutôt rares. A dix minutes de la pause, Brandao expédiait un missile du pied gauche qui fracassait le poteau droit du but girondin. Le coup était passé très près. Bordeaux réagissait et M’Bia sauvait en dégageant sa surface in extremis alors que Wendell arrivait lancé pour reprendre un centre en retrait de Gourcuff. A cinq minutes de la pause, Tremoulinas écopait d’un avertissement pour un tacle appuyé sur Valbuena. Avant qu’un tir fuyant de Cheyrou ne passe à côté et qu’une tête de Taïwo ne soit arrêtée par Carrasso (43e). Les deux équipes regagnaient les vestiaires sur un score vierge.
L’OM attaquait plus fort la seconde période mais c’est un coup franc de Wendel qui faisait passer un frisson dans les travées du stade Vélodrome. Les Phocéens dominaient légèrement territorialement mais le leader ne pliait pas. Planus couvrait parfaitement l’arrière garde des visiteurs. A l’heure de jeu, Chamakh manquait de très peu la réception d’un centre fuyant de Wendel qui aurait pu se transformer en but. Les Girondins commençaient à prendre leurs aises ce que ressentait bien les supporters marseillais qui soutenaient leur équipe de plus belle. L’OM réagissait et une contre-attaque était tout près d’aboutir, Niang donnant un ballon un poil trop long pour Brandao. Dans la foulée, profitant d’une mauvaise relance de la tête de Diarra, Cheyrou tirait en force sur la barre transversale de Carrasso, archi battu (64e). Dans la minute suivante, Mandanda se couchait bien sur un tir écrasé de Chamakh. Et à la 68e, un centre de Chalmé était repris de la tête par Gourcuff qui obligeait le gardien marseillais à une superbe détente verticale. Blanc décidait alors de remplacer Gouffran par Plasil, juste avant que Cissé ne prenne un jaune pour un tacle sur Fernando. Le milieu de terrain sortait à un quart d’heure de la fin, remplacé par Jussié. Juste avant que Chalmé récolte un avertissement pour avoir dit à l’arbitre ce qu’il pensait après un tacle du Brésilien sur Heinze parti en contre-attaque. Morientes, rentré quelques minutes auparavant, plaçait ensuite une tête au dessus (79e). L’arbitre avertissait Plasil après une charge sur Brandao qui partait en contre. A deux minutes du terme, Carrasso sauvait les siens en stoppant un tir excentré de Ben Arfa puis une frappe puissante de Cissé (88e). Mais, dans les arrêts de jeu, c’est tout Marseille qui soufflait lorsque Monsieur Gautier refusait un but à Bordeaux pour une légère poussée de Ciani sur Taïwo alors que Jussié avait marqué de la tête. Le choc se terminait finalement sans vainqueur. L’OM avait eu les meilleures occasions mais Bordeaux avait su plier sans rompre.
Bordeaux bloqué à 14
Bordeaux, obligé de partager les points à Marseille (0-0) dimanche en clôture de la 4e journée de L1, a arrêté à 14 le nombre de ses victoires consécutives en Championnat de France, record historique. Bordeaux avait entamé sa série victorieuse le 14 mars dernier en dominant Nice (2-1, 28e journée de la saison 2008-2009), et son dernier succès a été réalisé contre cette même équipe de Nice, le week-end dernier (4-0). Au niveau européen (prise en compte des cinq grands championnats), l'équipe de Laurent Blanc rejoint à 14 victoires de rang le club anglais d'Arsenal (2002), mais est toujours devancée par le club italien de l'Inter Milan (17 succès consécutifs en 2006-2007), le club espagnol du Real Madrid (15 en 1960-1961) et le club allemand du Bayern Munich (15 en 2005). La dernière défaite de Bordeaux en L1 remonte au 7 mars dernier à Toulouse (victoire du TFC 3-0, 27e journée).
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Re: Ligue 1:Saison 2009-2010
Paris réaliste, VA heureux
Le Paris Saint-Germain a rejoint Lyon au sommet de la Ligue 1 grâce à un succès 3-0 à domicile contre Lille, avant le choc dans la soirée au Vélodrome entre Marseille et Bordeaux. Comme Lyon, vainqueur 3-1 de Nancy samedi soir, le PSG a remporté une troisième victoire consécutive en championnat. Les deux équipes comptent 10 points. Pour battre Lille, le PSG s'est montré plus réaliste que brillant. Mais il a su déjouer le piège nordiste et s'est même découvert un héros plutôt inattendu en la personne de Jérémy Clément. Alors que les Lillois pensaient devoir se méfier d'Erding, de Giuly (2 buts chacun depuis le début de la saison) ou des facéties de Sessegnon, c'est le milieu défensif parisien qui a ouvert le score sur une magnifique reprise en demi-volée qui est allée se loger dans la lucarne de Butelle (27e). Luyindula a ensuite doublé la mise en fin de match et tué les derniers espoirs lillois en profitant d'une grossière erreur de la défense du Losc (78e) avant une reprise de volée victorieuse de Jallet, déjà buteur à Valenciennes la semaine dernière, à la suite d'une faute de main de Butelle et un magnifique travail de Sessegnon (90e+1). Malgré quelques alertes chaudes en début de rencontre (têtes de Rami, 3e et 32e, frappes de Cabaye et d'Obameyang, 10e et 11e), les arrières parisiens ont bien tenu le choc et étouffé un adversaire bien timide après la pause. Pour les Lillois, à la recherche d'un succès depuis le début du championnat et désormais en position de relégables (18e), la situation devient en revanche critique.
Enfin, au Stadium, Toulouse a été surpris par Valenciennes lors de ce match de deuxième partie de tableau. Le "Téfécé" reste à la traîne en ce début de saison. La venue d'un VA qui n'avait pas marqué le moindre point après trois journées semblait une occasion toute trouvée pour vraiment accélérer. Las, les hommes d'Alain Casanova se sont montrés par trop maladroits ou malchanceux pour battre des Nordistes qui ont bénéficié du grand match de leur gardien, Guy Rolland Ndy Assembé. En fait, Valenciennes a réalisé le hold-up parfait face à une petite équipe de Toulouse (1-0). Incapables de se montrer dangereux en début de match, les locaux étaient tout prés de profiter d'une grossière mésentente entre Bong et son gardien Ndy Assembé mais Sissoko, seul à quatre mètres des buts, trouvaient le moyen de ne même pas cadrer sa frappe (19e). Privés de ballon et beaucoup trop approximatifs techniquement, les visiteurs subissaient la domination du milieu de terrain toulousain qui péchait en revanche dans la dernière passe. Malgré ce net avantage aux points, les coéquipiers de Cetto ne se procuraient en effet aucune occasion digne de ce nom. Conviés à un bien triste spectacle les spectateurs du Stadium laissaient même entendre leur frustration. Un sublime coup franc de Machado excentré sur la gauche trouvait ainsi le poteau d'un Ndy Assembé battu (53e) avant que Bisevac ne sauve sur sa ligne une frappe de Gignac (55e). Enfin percutants, les Toulousains dominaient toujours autant mais Braaten, bien lancé par Didot, butait sur le gardien valenciennois au moment de concrétiser cette emprise au tableau d'affichage (63e). Comme souvent dans ces cas-là les locaux allaient se mordre les doigts devant tant d'occasions manquées quand Samassa, entré quatre minutes plus tôt, trompait Blondel pour donner une inestimable première victoire aux siens (1-0, 87e), avant un superbe sauvetage de Ndy Assembé sur une ultime tentative de Sissoko (90e).
Réactions
Didier Deschamps (entraîneur de Marseille): "Disons que Bordeaux a eu beaucoup de réussite défensive, et que nous avons été malchanceux offensivement. Nous avons eu de bonnes opportunités devant une équipe pas facile à jouer. Mais mon équipe a livré le match que j'attendais, je suis globalement très satisfait du contenu. Malheureusement, le résultat est un peu décevant".
Laurent Blanc (entraîneur de Bordeaux): "C'était un match très tactique, car nous on savait ce que l'OM allait proposer. On sait que l'OM aime jouer, avec un jeu très direct, avec des joueurs pour faire cela. Ils ont un atout offensif avec trois attaquants, qui ne développent pas beaucoup de jeu mais qui sont de suite dans le camp adverse. J'avais dit de bien défendre, et on a tout lieu d'être satisfaits, mais j'ai des regrets de ne pas avoir pu installer notre jeu. On ne peut pas toujours faire du jeu et gagner nos matches 3-0. Au ras de pelouse, j'ai vu des duels nombreux et durs, beaucoup de fautes commises parce que personne ne voulait lâcher. Il y avait peu d'espaces dans le coeur du jeu, il aurait fallu un exploit individuel. Mais pour nous, c'est un point de gagné".
Guillaume Hoarau (attaquant du Paris SG): "Je me sens de mieux en mieux. Par rapport à Valenciennes, j'étais en progrès. Ce soir, les remplaçants ont eu leur rôle à jouer, à l'instar de Jallet, qui n'a joué que 20 minutes et est l'homme du match. Le PSG est leader ce soir, on savoure. C'est une belle récompense. L'équipe commence à prendre forme. On est là, bien en place mais la saison est longue. Il va falloir bosser pour conserver ce classement."
Philippe Montanier (entraîneur de Valenciennes): "Après trois défaites en autant de journées c'est un vrai soulagement car ce bilan était lourd à porter même si le groupe ne lâchait rien. Nous avons eu un peu de réussite ce soir, mais il en faut pour provoquer un déclic. Cela faisait plus de deux ans que Valenciennes ne s'était pas imposé à l'extérieur et je crois que l'on va fêter ça (sourires). On savait qu'en fin de match on aurait des opportunités. Nous avons eu un bon gardien, une volonté de nous battre sur tous les ballons et il faut de tout cela pour faire un bon résultat à Toulouse, qui est une bonne équipe. Il nous manquait encore onze joueurs et je pense que quand on aura récupéré du monde on sera encore plus compétitif".
Alain Casanova (entraîneur de Toulouse): "C'est cruel, vraiment injuste car on rencontre une équipe qui ne pense qu'à défendre et qui joue à onze dans son camp. Nous avons eu de très grosses occasions durant cette rencontre, au moins une douzaine mais nous ne sommes jamais parvenus à les concrétiser. Il faut ajouter que leur gardien a fait un match que je qualifierai d'exceptionnel. C'est quand même injuste de perdre car les joueurs auraient mérité d'être récompensé."
Rudy Garcia (entraîneur de Lille): "3-0, cela me paraît cher payé. Mais on a été trop stérile sur le plan offensif et quand vous ne marquez pas, vous n'êtes pas à l'abri d'un but chanceux ou de Champions League comme celui de Clément en première période. C'est notre 8e match au mois d'août, c'est donc logique que l'on ait eu du mal en termes physiques dans la dernière demi-heure. Le réalisme était du côté parisien. Il va falloir bien récupérer. On aurait aimé rejouer dans trois jours mais pour les organismes, la trêve internationale sera la bienvenue."
Le Paris Saint-Germain a rejoint Lyon au sommet de la Ligue 1 grâce à un succès 3-0 à domicile contre Lille, avant le choc dans la soirée au Vélodrome entre Marseille et Bordeaux. Comme Lyon, vainqueur 3-1 de Nancy samedi soir, le PSG a remporté une troisième victoire consécutive en championnat. Les deux équipes comptent 10 points. Pour battre Lille, le PSG s'est montré plus réaliste que brillant. Mais il a su déjouer le piège nordiste et s'est même découvert un héros plutôt inattendu en la personne de Jérémy Clément. Alors que les Lillois pensaient devoir se méfier d'Erding, de Giuly (2 buts chacun depuis le début de la saison) ou des facéties de Sessegnon, c'est le milieu défensif parisien qui a ouvert le score sur une magnifique reprise en demi-volée qui est allée se loger dans la lucarne de Butelle (27e). Luyindula a ensuite doublé la mise en fin de match et tué les derniers espoirs lillois en profitant d'une grossière erreur de la défense du Losc (78e) avant une reprise de volée victorieuse de Jallet, déjà buteur à Valenciennes la semaine dernière, à la suite d'une faute de main de Butelle et un magnifique travail de Sessegnon (90e+1). Malgré quelques alertes chaudes en début de rencontre (têtes de Rami, 3e et 32e, frappes de Cabaye et d'Obameyang, 10e et 11e), les arrières parisiens ont bien tenu le choc et étouffé un adversaire bien timide après la pause. Pour les Lillois, à la recherche d'un succès depuis le début du championnat et désormais en position de relégables (18e), la situation devient en revanche critique.
Enfin, au Stadium, Toulouse a été surpris par Valenciennes lors de ce match de deuxième partie de tableau. Le "Téfécé" reste à la traîne en ce début de saison. La venue d'un VA qui n'avait pas marqué le moindre point après trois journées semblait une occasion toute trouvée pour vraiment accélérer. Las, les hommes d'Alain Casanova se sont montrés par trop maladroits ou malchanceux pour battre des Nordistes qui ont bénéficié du grand match de leur gardien, Guy Rolland Ndy Assembé. En fait, Valenciennes a réalisé le hold-up parfait face à une petite équipe de Toulouse (1-0). Incapables de se montrer dangereux en début de match, les locaux étaient tout prés de profiter d'une grossière mésentente entre Bong et son gardien Ndy Assembé mais Sissoko, seul à quatre mètres des buts, trouvaient le moyen de ne même pas cadrer sa frappe (19e). Privés de ballon et beaucoup trop approximatifs techniquement, les visiteurs subissaient la domination du milieu de terrain toulousain qui péchait en revanche dans la dernière passe. Malgré ce net avantage aux points, les coéquipiers de Cetto ne se procuraient en effet aucune occasion digne de ce nom. Conviés à un bien triste spectacle les spectateurs du Stadium laissaient même entendre leur frustration. Un sublime coup franc de Machado excentré sur la gauche trouvait ainsi le poteau d'un Ndy Assembé battu (53e) avant que Bisevac ne sauve sur sa ligne une frappe de Gignac (55e). Enfin percutants, les Toulousains dominaient toujours autant mais Braaten, bien lancé par Didot, butait sur le gardien valenciennois au moment de concrétiser cette emprise au tableau d'affichage (63e). Comme souvent dans ces cas-là les locaux allaient se mordre les doigts devant tant d'occasions manquées quand Samassa, entré quatre minutes plus tôt, trompait Blondel pour donner une inestimable première victoire aux siens (1-0, 87e), avant un superbe sauvetage de Ndy Assembé sur une ultime tentative de Sissoko (90e).
Réactions
Didier Deschamps (entraîneur de Marseille): "Disons que Bordeaux a eu beaucoup de réussite défensive, et que nous avons été malchanceux offensivement. Nous avons eu de bonnes opportunités devant une équipe pas facile à jouer. Mais mon équipe a livré le match que j'attendais, je suis globalement très satisfait du contenu. Malheureusement, le résultat est un peu décevant".
Laurent Blanc (entraîneur de Bordeaux): "C'était un match très tactique, car nous on savait ce que l'OM allait proposer. On sait que l'OM aime jouer, avec un jeu très direct, avec des joueurs pour faire cela. Ils ont un atout offensif avec trois attaquants, qui ne développent pas beaucoup de jeu mais qui sont de suite dans le camp adverse. J'avais dit de bien défendre, et on a tout lieu d'être satisfaits, mais j'ai des regrets de ne pas avoir pu installer notre jeu. On ne peut pas toujours faire du jeu et gagner nos matches 3-0. Au ras de pelouse, j'ai vu des duels nombreux et durs, beaucoup de fautes commises parce que personne ne voulait lâcher. Il y avait peu d'espaces dans le coeur du jeu, il aurait fallu un exploit individuel. Mais pour nous, c'est un point de gagné".
Guillaume Hoarau (attaquant du Paris SG): "Je me sens de mieux en mieux. Par rapport à Valenciennes, j'étais en progrès. Ce soir, les remplaçants ont eu leur rôle à jouer, à l'instar de Jallet, qui n'a joué que 20 minutes et est l'homme du match. Le PSG est leader ce soir, on savoure. C'est une belle récompense. L'équipe commence à prendre forme. On est là, bien en place mais la saison est longue. Il va falloir bosser pour conserver ce classement."
Philippe Montanier (entraîneur de Valenciennes): "Après trois défaites en autant de journées c'est un vrai soulagement car ce bilan était lourd à porter même si le groupe ne lâchait rien. Nous avons eu un peu de réussite ce soir, mais il en faut pour provoquer un déclic. Cela faisait plus de deux ans que Valenciennes ne s'était pas imposé à l'extérieur et je crois que l'on va fêter ça (sourires). On savait qu'en fin de match on aurait des opportunités. Nous avons eu un bon gardien, une volonté de nous battre sur tous les ballons et il faut de tout cela pour faire un bon résultat à Toulouse, qui est une bonne équipe. Il nous manquait encore onze joueurs et je pense que quand on aura récupéré du monde on sera encore plus compétitif".
Alain Casanova (entraîneur de Toulouse): "C'est cruel, vraiment injuste car on rencontre une équipe qui ne pense qu'à défendre et qui joue à onze dans son camp. Nous avons eu de très grosses occasions durant cette rencontre, au moins une douzaine mais nous ne sommes jamais parvenus à les concrétiser. Il faut ajouter que leur gardien a fait un match que je qualifierai d'exceptionnel. C'est quand même injuste de perdre car les joueurs auraient mérité d'être récompensé."
Rudy Garcia (entraîneur de Lille): "3-0, cela me paraît cher payé. Mais on a été trop stérile sur le plan offensif et quand vous ne marquez pas, vous n'êtes pas à l'abri d'un but chanceux ou de Champions League comme celui de Clément en première période. C'est notre 8e match au mois d'août, c'est donc logique que l'on ait eu du mal en termes physiques dans la dernière demi-heure. Le réalisme était du côté parisien. Il va falloir bien récupérer. On aurait aimé rejouer dans trois jours mais pour les organismes, la trêve internationale sera la bienvenue."
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Ligue 1:Saison 2009-2010
Ligue 1: Rennes diffusera l'hymne breton
L'hymne breton sera désormais diffusé avant chaque rencontre à domicile du Stade Rennais, au Parc des Sports de la route de Lorient, lors des matches de championnat et de coupe.
Le "Bro gozh mazadoù" (vieux pays de mes ancêtres) devrait retentir pour la 1re fois de la saison à l'occasion de la venue de Saint-Etienne, le dimanche 13 septembre, pour la 5e journée de L1.
Sa musique est inspirée du chant national gallois "Hen Wlad fy Nhadau" et les paroles, rédigées en 1898, sont de François Jaffrenou.
L'hymne breton sera désormais diffusé avant chaque rencontre à domicile du Stade Rennais, au Parc des Sports de la route de Lorient, lors des matches de championnat et de coupe.
Le "Bro gozh mazadoù" (vieux pays de mes ancêtres) devrait retentir pour la 1re fois de la saison à l'occasion de la venue de Saint-Etienne, le dimanche 13 septembre, pour la 5e journée de L1.
Sa musique est inspirée du chant national gallois "Hen Wlad fy Nhadau" et les paroles, rédigées en 1898, sont de François Jaffrenou.
Frodon- Nounou d'enfer
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Re: Ligue 1:Saison 2009-2010
Marseille renversé, Lyon au pouvoir
Mené deux fois au score par Marseille, V.A a réussi à s'imposer finalement 3-2 lors de la 7e journée de Ligue 1.
C’est la première défaite de la saison pour l’OM. Lyon, qui a battu Toulouse (2-1), en a profité pour prendre la tête du classement en attendant le résultat de Bordeaux face à Rennes dimanche.
Le PSG a été tenu en échec à Lorient (1-1) tandis que Grenoble a encaissé à Auxerre sa 7e défaite (2-0) en autant de matches. A noter également la victoire de Saint-Etienne à Monaco 2-1.
Le PSG piétine, Saint-Etienne confirme
Fin de série pour Marseille. Les Phocéens n’avaient plus perdu un match depuis le 1er février dernier. Et rien n’indiquait que cette spirale allait prendre fin à Nungesser. Après l’ouverture du score par Morientes (13e), qui inscrivait au passage son premier but sous ses nouvelles couleurs, Bivesac égalisait rapidement pour Valenciennes (1-1, 21e). Mais l’OM reprenait vite ses distances, une minute plus tard grâce à l’inévitable Niang qui profitait des largesses de la défense nordiste (1-2, 22e). Cependant les partenaires d’Audel ont du cœur. Ils le prouvaient en recollant une nouvelle fois au score, Ducourtioux expédiant un missile de la tête que Mandanda ne pouvait que regarder passer (2-2, 29e). Si la seconde période était incontestablement marseillaise, les hommes de Deschamps ne parvenaient pas à faire le break et, comme souvent dans ces cas-là, c’est l’équipe dominée qui parvient à marquer. Démonstration par Schmitz qui s’élevait plus haut que tout le monde pour placer un nouveau coup de tête victorieux (3-2, 84e). Cette fois-ci, Marseille ne se relevait pas et devait concéder son premier revers de la saison.
Un cas de figure auquel les Lyonnais ont échappé, mais de justesse. Menés par des surprenants Toulousains (but de Sissoko), et privés de nombreux joueurs clés comme Lissandro, Bastos ou Boumsong, les Rhodaniens sont parvenus, eux aussi, à renverser la vapeur. Transfiguré en seconde période, l'OL a tout d'abord égalisé par Tafer avant que Gomis, déjà décisif contre le PSG, ne donne la victoire aux Gones (2-1). Ce succès à l'arraché permet à Lyon de prendre seul la tête du championnat avec un point d'avance sur Bordeaux qui joue dimanche face à Rennes.
Le PSG aurait pu profiter du faux-pas marseillais pour se rapprocher du haut du classement mais les Parisiens devront se contenter du match nul sur le terrain de Lorient (1-1). Au vu de la forme affichée par les Bretons ces dernières journée, et des grosses occasions obtenues par Vahirua et Gameiro durant le match, l’opération n’est pas si mauvaise pour le PSG qui décroche le point du nul grâce au premier but de la saison de Hoarau. Toujours au contact du peloton de tête, Montpellier s’est relancé après deux revers cuisants (4-2 à Marseille en Ligue 1 et 4-5 face à Lens en Coupe de la Ligue). Le MHSC a en effet battu Boulogne sur le plus petit des scores mais sans prendre de but (1-0, but de Dzodic).
Saint-Etienne confirme quant à lui son redressement. Et surtout que le recrutement de Bergessio était une excellente idée ! C’est encore l’Argentin qui a débloqué la situation des Verts en leur offrant la victoire à Monaco à la toute dernière minute sur un coup de tête chanceux mais rageur (1-2). Nancy a battu Sochaux dans le duel de l’Est (2-1) alors que Grenoble s’est encore un peu plus enfoncé dans la crise en s’inclinant à Auxerre (2-0). Septième défaite en sept matches pour les Isérois : les jours de Bazdarevic semblent comptés.
Réactions
Alain Perrin (entraîneur de Saint-Etienne): "On prend trois points, on est content. On était venu avec des ambitions à Monaco. On a pu marqué sur coup de pied arrêté en fin de match, c'est bien. Les changements à la pause sont dus à des blessures de Varrault et Fernandez. Mais il y a eu beaucoup de solidarité dans la formation. J'avais dit aux gars que le match de nice devait être un déclic. On devait prendre conscience de nos moyens. ce soir, il était donc très important pour nous de ne pas rentrer bredouille. D'autant plus qu'on reçoit Bordeaux, la semaine prochaine. Actuellement, un groupe se met en place, c'est de bon augure. Les recrues s'intègrent progressivement. On est en progrès. Mais c'est assez étroit et assez fragile, surtout sur coups de pied arrêtés défensifs. D'ailleurs, on a pris un but au cours de l'un d'entre eux."
Philippe Montanier (entraîneur du VAFC): "On est très heureux de cette première victoire, et surtout de l'offrir à nos supporters qui ont été patients. En plus contre une équipe qui était invaincue jusqu'à maintenant. Il y a eu une très bonne première période des deux équipes. C'était plus tactique en seconde période. On a eu les vertus morales de revenir deux fois au score. Ca fait plusieurs fois. Avoir les jambes, la tête et le coeur, c'est important. Mais comme on n'a pas été excessif après trois défaites de suite, on ne le sera pas après ces quatre matches sans défaite. On a des convictions mais pas de certitudes. C'est une bonne période, à nous de la faire durer le plus longtemps possible."
Antoine Kombouaré (entraîneur du Paris SG): "C'est un nul heureux. Il y avait en face une belle équipe de Lorient qui nous a posé beaucoup de problèmes. On a eu du mal à défendre et à mettre en place notre jeu. Il y a satisfaction au niveau du résultat mais je suis déçu par le jeu qu'on a montré. Mais il faut mettre en avant la valeur de Lorient, avec un gros pressing. Ca jouait très vite vers l'avant, avec beaucoup de mobilité. On a eu du mal à ressortir le ballon en première mi-temps. On a beaucoup trop usé de jeu long. Après une première mi-temps catastrophique, on a fait une bien meilleure deuxième période. Après, c'est vrai que ça ne passe pas loin, même si Gameiro a une très belle occasion
en contre en fin de match. On a eu aussi de grosses occasions en deuxième mi-temps mais une victoire, peut-être que ça n'aurait pas été mérité."
Francis Gillot (entraîneur de Sochaux) : "Il faut se responsabiliser, il faut une prise de conscience des joueurs. Je leur ai demandé de se prendre en charge. On ne peut pas à chaque rencontre donner les buts à l'adversaire. L'adversaire ne le fait pas mais de notre côté, tous les samedis, c'est Noël avant l'heure. Sur le premier but, c'est plusieurs erreurs consécutives, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre, et sur le deuxième, c'est un manque d'agressivité. Cela ne nous arrive jamais de marquer ainsi. C'est la différence entre une équipe qui en voulait et une qui en voulait moins. Nancy en a voulu pendant 90 minutes et nous 45, mais je ne pense pas que Nancy nous soit supérieur. Ils ont plus de mental sur la durée. Chez nous, c'est un problème collectif, nous n'arrivons pas à nous faire violence. Nous sommes dans un confort psychologique qui fait que nous n'arrivons pas à emballer ce match".
Claude Puel (entraîneur de Lyon) : "Notre première période n'a pas été mauvaise mais on prend un +but gag+. Sur notre euxième période, revenir au score et s'imposer était logique. C'est très costaud de la part des joueurs et c'est important de se faire respecter. (Sur la blessure de Bodmer aux adducteurs, nldr). Mathieu, qui a été opéré la saison dernière, traîne un mal sournois qui part et qui revient. C'est dommage pour nous."
André-Pierre Gignac (attaquant de Toulouse): "On les a
gênés lors d'une très belle première mi-temps. Ensuite, ils reviennent à la 52e minute je crois et cela nous fait mal. On est acculé sur notre but. Je suis déçu car prendre deux buts comme ça, c'est embêtant, surtout quand on a aussi bien défendu pendant les 45 premières minutes. On se bat sur plusieurs tableaux et il
faut se remettre au travail."
Mehmed Bazdarevic (entraîneur de Grenoble) : "Vous savez, notre équipe est en plein doute et c'est très difficile. A un moment où on n'était pas mal du tout dans le match, il fallait accélérer et essayer de donner encore plus dans deux ou trois situations. Et alors on prend un but sur un petit rien, comme une équipe en plein doute. Il nous a manqué un petit quelque chose dans la conclusion, manqué de lucidité. Pourtant, j'ai senti mon équipe bien en place ce soir, une équipe qui pouvait aller au bout pour chercher un résultat. On a gêné Auxerre, et puis à un moment donné, on a reculé pour mieux contrer. Le but auxerrois est alors arrivé et a fait basculer le match."
Mené deux fois au score par Marseille, V.A a réussi à s'imposer finalement 3-2 lors de la 7e journée de Ligue 1.
C’est la première défaite de la saison pour l’OM. Lyon, qui a battu Toulouse (2-1), en a profité pour prendre la tête du classement en attendant le résultat de Bordeaux face à Rennes dimanche.
Le PSG a été tenu en échec à Lorient (1-1) tandis que Grenoble a encaissé à Auxerre sa 7e défaite (2-0) en autant de matches. A noter également la victoire de Saint-Etienne à Monaco 2-1.
Le PSG piétine, Saint-Etienne confirme
Fin de série pour Marseille. Les Phocéens n’avaient plus perdu un match depuis le 1er février dernier. Et rien n’indiquait que cette spirale allait prendre fin à Nungesser. Après l’ouverture du score par Morientes (13e), qui inscrivait au passage son premier but sous ses nouvelles couleurs, Bivesac égalisait rapidement pour Valenciennes (1-1, 21e). Mais l’OM reprenait vite ses distances, une minute plus tard grâce à l’inévitable Niang qui profitait des largesses de la défense nordiste (1-2, 22e). Cependant les partenaires d’Audel ont du cœur. Ils le prouvaient en recollant une nouvelle fois au score, Ducourtioux expédiant un missile de la tête que Mandanda ne pouvait que regarder passer (2-2, 29e). Si la seconde période était incontestablement marseillaise, les hommes de Deschamps ne parvenaient pas à faire le break et, comme souvent dans ces cas-là, c’est l’équipe dominée qui parvient à marquer. Démonstration par Schmitz qui s’élevait plus haut que tout le monde pour placer un nouveau coup de tête victorieux (3-2, 84e). Cette fois-ci, Marseille ne se relevait pas et devait concéder son premier revers de la saison.
Un cas de figure auquel les Lyonnais ont échappé, mais de justesse. Menés par des surprenants Toulousains (but de Sissoko), et privés de nombreux joueurs clés comme Lissandro, Bastos ou Boumsong, les Rhodaniens sont parvenus, eux aussi, à renverser la vapeur. Transfiguré en seconde période, l'OL a tout d'abord égalisé par Tafer avant que Gomis, déjà décisif contre le PSG, ne donne la victoire aux Gones (2-1). Ce succès à l'arraché permet à Lyon de prendre seul la tête du championnat avec un point d'avance sur Bordeaux qui joue dimanche face à Rennes.
Le PSG aurait pu profiter du faux-pas marseillais pour se rapprocher du haut du classement mais les Parisiens devront se contenter du match nul sur le terrain de Lorient (1-1). Au vu de la forme affichée par les Bretons ces dernières journée, et des grosses occasions obtenues par Vahirua et Gameiro durant le match, l’opération n’est pas si mauvaise pour le PSG qui décroche le point du nul grâce au premier but de la saison de Hoarau. Toujours au contact du peloton de tête, Montpellier s’est relancé après deux revers cuisants (4-2 à Marseille en Ligue 1 et 4-5 face à Lens en Coupe de la Ligue). Le MHSC a en effet battu Boulogne sur le plus petit des scores mais sans prendre de but (1-0, but de Dzodic).
Saint-Etienne confirme quant à lui son redressement. Et surtout que le recrutement de Bergessio était une excellente idée ! C’est encore l’Argentin qui a débloqué la situation des Verts en leur offrant la victoire à Monaco à la toute dernière minute sur un coup de tête chanceux mais rageur (1-2). Nancy a battu Sochaux dans le duel de l’Est (2-1) alors que Grenoble s’est encore un peu plus enfoncé dans la crise en s’inclinant à Auxerre (2-0). Septième défaite en sept matches pour les Isérois : les jours de Bazdarevic semblent comptés.
Réactions
Alain Perrin (entraîneur de Saint-Etienne): "On prend trois points, on est content. On était venu avec des ambitions à Monaco. On a pu marqué sur coup de pied arrêté en fin de match, c'est bien. Les changements à la pause sont dus à des blessures de Varrault et Fernandez. Mais il y a eu beaucoup de solidarité dans la formation. J'avais dit aux gars que le match de nice devait être un déclic. On devait prendre conscience de nos moyens. ce soir, il était donc très important pour nous de ne pas rentrer bredouille. D'autant plus qu'on reçoit Bordeaux, la semaine prochaine. Actuellement, un groupe se met en place, c'est de bon augure. Les recrues s'intègrent progressivement. On est en progrès. Mais c'est assez étroit et assez fragile, surtout sur coups de pied arrêtés défensifs. D'ailleurs, on a pris un but au cours de l'un d'entre eux."
Philippe Montanier (entraîneur du VAFC): "On est très heureux de cette première victoire, et surtout de l'offrir à nos supporters qui ont été patients. En plus contre une équipe qui était invaincue jusqu'à maintenant. Il y a eu une très bonne première période des deux équipes. C'était plus tactique en seconde période. On a eu les vertus morales de revenir deux fois au score. Ca fait plusieurs fois. Avoir les jambes, la tête et le coeur, c'est important. Mais comme on n'a pas été excessif après trois défaites de suite, on ne le sera pas après ces quatre matches sans défaite. On a des convictions mais pas de certitudes. C'est une bonne période, à nous de la faire durer le plus longtemps possible."
Antoine Kombouaré (entraîneur du Paris SG): "C'est un nul heureux. Il y avait en face une belle équipe de Lorient qui nous a posé beaucoup de problèmes. On a eu du mal à défendre et à mettre en place notre jeu. Il y a satisfaction au niveau du résultat mais je suis déçu par le jeu qu'on a montré. Mais il faut mettre en avant la valeur de Lorient, avec un gros pressing. Ca jouait très vite vers l'avant, avec beaucoup de mobilité. On a eu du mal à ressortir le ballon en première mi-temps. On a beaucoup trop usé de jeu long. Après une première mi-temps catastrophique, on a fait une bien meilleure deuxième période. Après, c'est vrai que ça ne passe pas loin, même si Gameiro a une très belle occasion
en contre en fin de match. On a eu aussi de grosses occasions en deuxième mi-temps mais une victoire, peut-être que ça n'aurait pas été mérité."
Francis Gillot (entraîneur de Sochaux) : "Il faut se responsabiliser, il faut une prise de conscience des joueurs. Je leur ai demandé de se prendre en charge. On ne peut pas à chaque rencontre donner les buts à l'adversaire. L'adversaire ne le fait pas mais de notre côté, tous les samedis, c'est Noël avant l'heure. Sur le premier but, c'est plusieurs erreurs consécutives, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre, et sur le deuxième, c'est un manque d'agressivité. Cela ne nous arrive jamais de marquer ainsi. C'est la différence entre une équipe qui en voulait et une qui en voulait moins. Nancy en a voulu pendant 90 minutes et nous 45, mais je ne pense pas que Nancy nous soit supérieur. Ils ont plus de mental sur la durée. Chez nous, c'est un problème collectif, nous n'arrivons pas à nous faire violence. Nous sommes dans un confort psychologique qui fait que nous n'arrivons pas à emballer ce match".
Claude Puel (entraîneur de Lyon) : "Notre première période n'a pas été mauvaise mais on prend un +but gag+. Sur notre euxième période, revenir au score et s'imposer était logique. C'est très costaud de la part des joueurs et c'est important de se faire respecter. (Sur la blessure de Bodmer aux adducteurs, nldr). Mathieu, qui a été opéré la saison dernière, traîne un mal sournois qui part et qui revient. C'est dommage pour nous."
André-Pierre Gignac (attaquant de Toulouse): "On les a
gênés lors d'une très belle première mi-temps. Ensuite, ils reviennent à la 52e minute je crois et cela nous fait mal. On est acculé sur notre but. Je suis déçu car prendre deux buts comme ça, c'est embêtant, surtout quand on a aussi bien défendu pendant les 45 premières minutes. On se bat sur plusieurs tableaux et il
faut se remettre au travail."
Mehmed Bazdarevic (entraîneur de Grenoble) : "Vous savez, notre équipe est en plein doute et c'est très difficile. A un moment où on n'était pas mal du tout dans le match, il fallait accélérer et essayer de donner encore plus dans deux ou trois situations. Et alors on prend un but sur un petit rien, comme une équipe en plein doute. Il nous a manqué un petit quelque chose dans la conclusion, manqué de lucidité. Pourtant, j'ai senti mon équipe bien en place ce soir, une équipe qui pouvait aller au bout pour chercher un résultat. On a gêné Auxerre, et puis à un moment donné, on a reculé pour mieux contrer. Le but auxerrois est alors arrivé et a fait basculer le match."
Frodon- Nounou d'enfer
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Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Ligue 1:Saison 2009-2010
Lyon et Bordeaux perdent des plumes
Le leader lyonnais et son futur ex-dauphin girondin ont tous deux chuté lors de la 9e journée de L1.
Lyon a chuté 2-0 face à Sochaux, alors que Bordeaux a perdu 1-0 contre Auxerre, deux défaites qui profitent à Montpellier, vainqueur de l'ASSE 2-1. Le club héraultais se place à hauteur de l'OL (moins bonne différence de buts), et passe devant l'équipe girondine. L'OM profite aussi de la situation et revient à 3 points après un succès 3-0 à Nancy.
Première défaite de Lyon
Cette première défaite en L1 de la saison n'intervient sûrement pas au meilleur moment pour les Lyonnais, au moment d'entamer une périlleuse série de matches, avec une double confrontation contre Liverpool en Ligue des champions, puis l'ASSE ou encore l'OM... Sochaux qui était pourtant mal en point avec cinq défaites en huit matches ne devait théoriquement pas faire peur à Lyon, mais Claude Puel s'était montré très méfiant avant la rencontre. Le coach lyonnais avait prévenu que l'accident qui a failli coûter la vie à l'Américain Charles Davies pouvait faire réagir positivement l'équipe sochalienne. "Quand un problème pareil touche une équipe, celle-ci est souvent deux fois plus costaude. Je m'attends donc à une équipe solide, encore plus solidaire", avait-il prédit. Et ce fut le cas à Gerland. Faty a d'abord ouvert la marque à la 19e minute, puis Privat a mis tout le monde d'accord à une minute du coup de sifflet final (2-0).
La défaite à Saint-Etienne (3-1) n'a visiblement pas été digérée par Bordeaux. Face à l'AJA, la réaction du champion de France se fait toujours attendre... Laurent Blanc qui attendait beaucoup de cette rencontre ne peut que constater les dégâts: une deuxième défaite de suite (1-0), et surtout Montpellier qui s'intercalle entre Lyon et son équipe. Alors que Cavenaghi a raté son pénalty, les Bourguignons ont eu raison des Girondins grâce à un pénalty justifié et transformé par Birsa (73e), soit trois minutes après l'entrée en jeu de Gourcuff, volontairement ménagé par Blanc.
Montpellier n'en finit pas d'étonner son monde et s'offre le luxe de se placer à hauteur du leader lyonnais. Opposé à Saint-Etienne -l'équipe qui avait mis un terme à l'invincibilité girondine- le club héraultais n'a pas raté le coche en s'imposant 2-1. Le tournant du match est arrivé à la 45e minute lorsque les Verts se sont retrouvés à dix après l'expulsion pour un deuxième carton jaune d'Andreu. Les Montpelliérains en ont profité pour inscrire deux buts au retour des vestiaires, avec Fana (55e) puis camara (60e). Le pénalty transformé par Bergessio (72e), n'aura pas changé grand chose.
Distancé de six points avant le début de cette neuvième journée, l'OM se trouvait déjà à un tournant de sa saison. A Nancy, les Phocéens ont pri le match par le bon bout et mis un terme à leur série de trois défaites successives (face à Valenciennes, Madrid et Monaco). Didier Deschamps peut être content de la prestation de ses joueurs, auteurs d'un match plein à l'extérieur. Titularisé, Valbuena débloquait le compteur à la 5e minute, puis Brandao (78e) et Abriel (81e) terminaient le travail (3-0). L'OM revient ainsi à trois longueurs de Lyon et relance complètement sa saison.
Par ailleurs, Valenciennes a dominé (2-0) une équipe de Grenoble qui enregistre tout simplement sa neuvième défaite de la saison... Le Mans a été tenu en échec par Boulogne 1-1. Lille qui ne cache pas ses ambitions européennes, a eu bien du mal à le prouver sur le terrain face à une équipe de Rennes qui n'a pour le moment rien à lui envier. Lille s'est même vu refuser un but. Les deux équipes se sont donc quittées sur un score de parité (0-0), ce qui n'arrange guère les Lillois, désormais à dix longueurs de la tête du classement. Les Bretons se trouvent à sept points de l'OL.
Déclarations
Claude Puel (entraîneur de Lyon) : "Sochaux a mérité sa victoire et nous avons eu trop d'approximations en première période pour faire quelque chose d'intéressant. Le match de mardi à Liverpool sera un autre match dans un autre contexte. Ce soir, c'était un jour sans de notre part. Nous sommes tombés sur une équipe sochalienne bien organisée, très dangereuse, qui a mis de la qualité. Notre première période a été très poussive et nous avons eu du mal à entrer dans la partie face à un adversaire dynamique qui ressortait très bien les ballons et qui était beaucoup plus agressive que nous. Nous avons été menés au score et durant tout le match, il a fallu courir après ce but de retard. Après la mi-temps, nous avons fait une attaque-défense. Nous avons largement dominé de manière stérile malgré quelques opportunités."
Damien Perquis (défenseur de Sochaux) : "Cela faisait sept ans que Sochaux n'avait plus gagné à Gerland et c'est la première défaite de l'OL cette saison. C'est un petit exploit mais c'est aussi une victoire importante pour nous et nous sommes contents. A partir du moment où tout le monde est concerné par la récupération du ballon avant d'attaquer, cela devient plus facile et on est moins en danger. C'est ce qui s'est passé ce soir. Nous l'avons vu, nous avons profité de la moindre opportunité pour marquer. Nous avons livré une très grosse première période avant de jouer une seconde période au courage de chacun. C'est bien. Les médias disent beaucoup de choses. Il y a trois matches, nous étions nuls en attaque et en défense et que nous serions peut-être dans la charrette en fin de saison. Laissez-nous travailler tranquillement et avec l'humilité que
nous avons chez nous et nous verrons par la suite."
Jean Fernandez (entraîneur de l'AJ Auxerre): "J'avais dit avant le match que prendre un point face à Bordeaux, ce serait bien. Là, en prendre trois, c'est un petit exploit de l'AJA! Mais sur la physionomie de la deuxième mi-temps, je pense que cette victoire est méritée, alors qu'en première mi-temps Bordeaux nous a dominés. Ils étaient alors très bons dans la récupération du ballon, mais nous les avons trop respectés. Nous avons alors manqué d'agressivité. Et puis Sorin, en arrêtant le penalty de Cavenaghi, nous a permis de rester dans le match. La rentrée de Chafni nous a fait aussi beaucoup de bien pour mieux garder le ballon et trouver les espaces derrière leurs défenseurs. Dommage tout de même d'avoir manqué autant d'occasions dans le tête-à-tête de nos attaquants avec Carrasso. Ce qui fait que nous avons tremblé jusqu'à la fin, mais nous avons tenu le résultat, c'est l'essentiel."
Laurent Blanc (entraîneur de Bordeaux): "Je suis très déçu de ne pas avoir pris au moins un point à Auxerre. Et puis on ne peut jamais se satisfaire d'une défaite. Je pense aussi qu'on pouvait perdre ce match en prenant plus d'un but. Le bât blesse chez nous au niveau de l'efficacité de nos attaquants. Il y a bien sûr des enseignements positifs à retirer de la première mi-temps, mais on n'a pas su les exploiter. Et donc la déception est pour nous plus grande que le reste. Maintenant, il faut vite se replonger dans le prochain match, celui de la ligue des champions à venir. C'est fondamental! "
Mehmet Bazdarevic (entraîneur de Grenoble): "Nous sommes vraiment noirs. C'est difficile d'analyser. Nous sommes déçus, très déçus, on avait l'impression d'avoir fait un match correct. Sur une demi-occasion, ils marquent un but et il y a ce deuxième but qui vient d'un autre monde. Je suis marqué comme après chaque défaite. C'est la neuvième, je ne peux pas vivre tranquillement. On a eu des situations, du jeu mais tout sauf de la réussite. On va continuer à bosser. Je ne me sens pas menacé mais c'est difficile de trouver les mots, aujourd'hui, pour motiver mes joueurs".
Philippe Montanier (entraîneur de Valenciennes): "Depuis le début, on savait que Grenoble était une équipe difficile à manoeuvrer, qui n'est pas en réussite. On a bien fait de se méfier. Treize point ce soir, je suis content. En plus on n'a pas pris de but. J'aurais aimé tuer ce match plus tôt. On n'était pas à l'abri, mais je ne vais pas faire la fine bouche: 2-0, c'est une belle victoire. J'ai particulièrement apprécié l'attitude du public qui n'a cessé de nous encourager. Même avec quatre titulaires en moins, on n'est jamais affaibli, il y a de la qualité, de l'osmose. C'était important de gagner ce soir, car on a deux déplacements difficiles, à Saint-Etienne et Rennes".
Laurent Guyot (entraîneur de Boulogne): "Je suis très satisfait à la fois du résultat et de la manière. On a vu une équipe de Boulogne courageuse, solidaire et enthousiaste. Ca ce n'est pas une surprise car on l'avait déjà été, mais allier autant de qualités et d'état d'esprit avec de bonnes périodes dans le jeu et autant d'occasions de but, c'est forcément une grosse satisfaction. La Ligue 1 est parfois cruelle et on a été mené au score et on a craint jusqu'à la fin du match. Mais grâce à notre force mentale et la force de caractère de ce soir, on a réussi à revenir au score, et de manière assez logique. J'en suis très satisfait".
Paulo Duarte (entraîneur du Mans): "Ce soir on perd deux points, malheureusement c'est la 2e fois après Lyon que ça se passe dans le temps additionnel. Boulogne a pratiqué un jeu direct dans les 5-6 dernières minutes. On s'est créé beaucoup d'opportunités, Boulogne aussi. Normalement, Le Mans commence bien ses saisons et les termine mal, j'espère que cette année ce sera l'inverse. En tout cas, j'ai dit à mes joueurs de continuer. Un point, ce n'est pas mal pour une équipe qui est mal classé, même si elle n'a pas donné la meilleure réponse possible. Sur Ovono, je ne l'ai pas sorti car il me dit qu'il peut continuer à jouer".
Pablo Correa (entraîneur de Nancy): "C'est une déception. Toutes les défaites sont des déceptions. On était en très bonnes conditions pour aborder ce match, le problème c'est qu'on n'a pas su trouver la manière de les mettre en danger. Trop imprécis pour chercher de l'efficacité. Marseille ne nous a pas été trop supérieur dans l'impact. Marseille a joué pour gagner, nous on n'a pas joué pour gagner. On a été très imprécis, trop imprécis dans les 30 derniers mètres. On a fait des choses intéressantes. Mais on n'a pas pu, pas su enchaîner. J'espère qu'à l'avenir on saura être plus précis. C'est dommage".
Edouard Cissé (Marseille): "Cette victoire fait du bien, elle était attendue, souhaitée et il y a eu la manière aussi, beaucoup de plaisir. C'est de bon augure pour les prochains matches. Dans le jeu, nous nous sommes fait plaisir. Nous étions revanchards, nous avions à coeur de faire un gros match. Nous avons bien travaillé pendant quinze jours. Nous sommes doublement satisfaits, nous voulions absolument les trois points et il y a la manière. Nous avons gagné les duels dès le début, on a bien joué en bloc. Quand on a marqué le deuxième but, on a senti Nancy reculer, être moins présent".
Souleymane Camara (attaquant de Montpellier): "Cela a été un match difficile comme on s'y attendait face à Saint-Etienne. On a fait ce qu'il fallait pour remporter ce match. On va continuer à travailler pour être plus réaliste car nous avons manqué des occasions. Notre place de co-leader est une bonne chose, mais notre objectif reste le maintien. Tout ce que l'on réussit depuis le début de saison n'est que du bonus".
Alain Perrin (entraîneur de Saint-Etienne): "On devait confirmer dans ce match. Malheureusement, nous n'y sommes pas parvenus. Cela montre l'étendue du travail qu'il nous reste à faire. Ce match est un bon révélateur de certaines insuffisances. Beaucoup de joueurs peuvent avoir une super motivation, comme face à Bordeaux. Seulement il faut être capable d'enchaîner dans la foulée. Un niveau de jeu dépend d'une régularité dans la performance. Montpellier a fait preuve de plus de détermination lors de la première période. Quand on joue à l'extérieur, il faut savoir répondre dans ce domaine. L'absence de conviction s'est traduit pas les approximations sur le plan technique. On n'a pas été présent au rendez-vous face à Montpellier qui mérite sa victoire".
Le leader lyonnais et son futur ex-dauphin girondin ont tous deux chuté lors de la 9e journée de L1.
Lyon a chuté 2-0 face à Sochaux, alors que Bordeaux a perdu 1-0 contre Auxerre, deux défaites qui profitent à Montpellier, vainqueur de l'ASSE 2-1. Le club héraultais se place à hauteur de l'OL (moins bonne différence de buts), et passe devant l'équipe girondine. L'OM profite aussi de la situation et revient à 3 points après un succès 3-0 à Nancy.
Première défaite de Lyon
Cette première défaite en L1 de la saison n'intervient sûrement pas au meilleur moment pour les Lyonnais, au moment d'entamer une périlleuse série de matches, avec une double confrontation contre Liverpool en Ligue des champions, puis l'ASSE ou encore l'OM... Sochaux qui était pourtant mal en point avec cinq défaites en huit matches ne devait théoriquement pas faire peur à Lyon, mais Claude Puel s'était montré très méfiant avant la rencontre. Le coach lyonnais avait prévenu que l'accident qui a failli coûter la vie à l'Américain Charles Davies pouvait faire réagir positivement l'équipe sochalienne. "Quand un problème pareil touche une équipe, celle-ci est souvent deux fois plus costaude. Je m'attends donc à une équipe solide, encore plus solidaire", avait-il prédit. Et ce fut le cas à Gerland. Faty a d'abord ouvert la marque à la 19e minute, puis Privat a mis tout le monde d'accord à une minute du coup de sifflet final (2-0).
La défaite à Saint-Etienne (3-1) n'a visiblement pas été digérée par Bordeaux. Face à l'AJA, la réaction du champion de France se fait toujours attendre... Laurent Blanc qui attendait beaucoup de cette rencontre ne peut que constater les dégâts: une deuxième défaite de suite (1-0), et surtout Montpellier qui s'intercalle entre Lyon et son équipe. Alors que Cavenaghi a raté son pénalty, les Bourguignons ont eu raison des Girondins grâce à un pénalty justifié et transformé par Birsa (73e), soit trois minutes après l'entrée en jeu de Gourcuff, volontairement ménagé par Blanc.
Montpellier n'en finit pas d'étonner son monde et s'offre le luxe de se placer à hauteur du leader lyonnais. Opposé à Saint-Etienne -l'équipe qui avait mis un terme à l'invincibilité girondine- le club héraultais n'a pas raté le coche en s'imposant 2-1. Le tournant du match est arrivé à la 45e minute lorsque les Verts se sont retrouvés à dix après l'expulsion pour un deuxième carton jaune d'Andreu. Les Montpelliérains en ont profité pour inscrire deux buts au retour des vestiaires, avec Fana (55e) puis camara (60e). Le pénalty transformé par Bergessio (72e), n'aura pas changé grand chose.
Distancé de six points avant le début de cette neuvième journée, l'OM se trouvait déjà à un tournant de sa saison. A Nancy, les Phocéens ont pri le match par le bon bout et mis un terme à leur série de trois défaites successives (face à Valenciennes, Madrid et Monaco). Didier Deschamps peut être content de la prestation de ses joueurs, auteurs d'un match plein à l'extérieur. Titularisé, Valbuena débloquait le compteur à la 5e minute, puis Brandao (78e) et Abriel (81e) terminaient le travail (3-0). L'OM revient ainsi à trois longueurs de Lyon et relance complètement sa saison.
Par ailleurs, Valenciennes a dominé (2-0) une équipe de Grenoble qui enregistre tout simplement sa neuvième défaite de la saison... Le Mans a été tenu en échec par Boulogne 1-1. Lille qui ne cache pas ses ambitions européennes, a eu bien du mal à le prouver sur le terrain face à une équipe de Rennes qui n'a pour le moment rien à lui envier. Lille s'est même vu refuser un but. Les deux équipes se sont donc quittées sur un score de parité (0-0), ce qui n'arrange guère les Lillois, désormais à dix longueurs de la tête du classement. Les Bretons se trouvent à sept points de l'OL.
Déclarations
Claude Puel (entraîneur de Lyon) : "Sochaux a mérité sa victoire et nous avons eu trop d'approximations en première période pour faire quelque chose d'intéressant. Le match de mardi à Liverpool sera un autre match dans un autre contexte. Ce soir, c'était un jour sans de notre part. Nous sommes tombés sur une équipe sochalienne bien organisée, très dangereuse, qui a mis de la qualité. Notre première période a été très poussive et nous avons eu du mal à entrer dans la partie face à un adversaire dynamique qui ressortait très bien les ballons et qui était beaucoup plus agressive que nous. Nous avons été menés au score et durant tout le match, il a fallu courir après ce but de retard. Après la mi-temps, nous avons fait une attaque-défense. Nous avons largement dominé de manière stérile malgré quelques opportunités."
Damien Perquis (défenseur de Sochaux) : "Cela faisait sept ans que Sochaux n'avait plus gagné à Gerland et c'est la première défaite de l'OL cette saison. C'est un petit exploit mais c'est aussi une victoire importante pour nous et nous sommes contents. A partir du moment où tout le monde est concerné par la récupération du ballon avant d'attaquer, cela devient plus facile et on est moins en danger. C'est ce qui s'est passé ce soir. Nous l'avons vu, nous avons profité de la moindre opportunité pour marquer. Nous avons livré une très grosse première période avant de jouer une seconde période au courage de chacun. C'est bien. Les médias disent beaucoup de choses. Il y a trois matches, nous étions nuls en attaque et en défense et que nous serions peut-être dans la charrette en fin de saison. Laissez-nous travailler tranquillement et avec l'humilité que
nous avons chez nous et nous verrons par la suite."
Jean Fernandez (entraîneur de l'AJ Auxerre): "J'avais dit avant le match que prendre un point face à Bordeaux, ce serait bien. Là, en prendre trois, c'est un petit exploit de l'AJA! Mais sur la physionomie de la deuxième mi-temps, je pense que cette victoire est méritée, alors qu'en première mi-temps Bordeaux nous a dominés. Ils étaient alors très bons dans la récupération du ballon, mais nous les avons trop respectés. Nous avons alors manqué d'agressivité. Et puis Sorin, en arrêtant le penalty de Cavenaghi, nous a permis de rester dans le match. La rentrée de Chafni nous a fait aussi beaucoup de bien pour mieux garder le ballon et trouver les espaces derrière leurs défenseurs. Dommage tout de même d'avoir manqué autant d'occasions dans le tête-à-tête de nos attaquants avec Carrasso. Ce qui fait que nous avons tremblé jusqu'à la fin, mais nous avons tenu le résultat, c'est l'essentiel."
Laurent Blanc (entraîneur de Bordeaux): "Je suis très déçu de ne pas avoir pris au moins un point à Auxerre. Et puis on ne peut jamais se satisfaire d'une défaite. Je pense aussi qu'on pouvait perdre ce match en prenant plus d'un but. Le bât blesse chez nous au niveau de l'efficacité de nos attaquants. Il y a bien sûr des enseignements positifs à retirer de la première mi-temps, mais on n'a pas su les exploiter. Et donc la déception est pour nous plus grande que le reste. Maintenant, il faut vite se replonger dans le prochain match, celui de la ligue des champions à venir. C'est fondamental! "
Mehmet Bazdarevic (entraîneur de Grenoble): "Nous sommes vraiment noirs. C'est difficile d'analyser. Nous sommes déçus, très déçus, on avait l'impression d'avoir fait un match correct. Sur une demi-occasion, ils marquent un but et il y a ce deuxième but qui vient d'un autre monde. Je suis marqué comme après chaque défaite. C'est la neuvième, je ne peux pas vivre tranquillement. On a eu des situations, du jeu mais tout sauf de la réussite. On va continuer à bosser. Je ne me sens pas menacé mais c'est difficile de trouver les mots, aujourd'hui, pour motiver mes joueurs".
Philippe Montanier (entraîneur de Valenciennes): "Depuis le début, on savait que Grenoble était une équipe difficile à manoeuvrer, qui n'est pas en réussite. On a bien fait de se méfier. Treize point ce soir, je suis content. En plus on n'a pas pris de but. J'aurais aimé tuer ce match plus tôt. On n'était pas à l'abri, mais je ne vais pas faire la fine bouche: 2-0, c'est une belle victoire. J'ai particulièrement apprécié l'attitude du public qui n'a cessé de nous encourager. Même avec quatre titulaires en moins, on n'est jamais affaibli, il y a de la qualité, de l'osmose. C'était important de gagner ce soir, car on a deux déplacements difficiles, à Saint-Etienne et Rennes".
Laurent Guyot (entraîneur de Boulogne): "Je suis très satisfait à la fois du résultat et de la manière. On a vu une équipe de Boulogne courageuse, solidaire et enthousiaste. Ca ce n'est pas une surprise car on l'avait déjà été, mais allier autant de qualités et d'état d'esprit avec de bonnes périodes dans le jeu et autant d'occasions de but, c'est forcément une grosse satisfaction. La Ligue 1 est parfois cruelle et on a été mené au score et on a craint jusqu'à la fin du match. Mais grâce à notre force mentale et la force de caractère de ce soir, on a réussi à revenir au score, et de manière assez logique. J'en suis très satisfait".
Paulo Duarte (entraîneur du Mans): "Ce soir on perd deux points, malheureusement c'est la 2e fois après Lyon que ça se passe dans le temps additionnel. Boulogne a pratiqué un jeu direct dans les 5-6 dernières minutes. On s'est créé beaucoup d'opportunités, Boulogne aussi. Normalement, Le Mans commence bien ses saisons et les termine mal, j'espère que cette année ce sera l'inverse. En tout cas, j'ai dit à mes joueurs de continuer. Un point, ce n'est pas mal pour une équipe qui est mal classé, même si elle n'a pas donné la meilleure réponse possible. Sur Ovono, je ne l'ai pas sorti car il me dit qu'il peut continuer à jouer".
Pablo Correa (entraîneur de Nancy): "C'est une déception. Toutes les défaites sont des déceptions. On était en très bonnes conditions pour aborder ce match, le problème c'est qu'on n'a pas su trouver la manière de les mettre en danger. Trop imprécis pour chercher de l'efficacité. Marseille ne nous a pas été trop supérieur dans l'impact. Marseille a joué pour gagner, nous on n'a pas joué pour gagner. On a été très imprécis, trop imprécis dans les 30 derniers mètres. On a fait des choses intéressantes. Mais on n'a pas pu, pas su enchaîner. J'espère qu'à l'avenir on saura être plus précis. C'est dommage".
Edouard Cissé (Marseille): "Cette victoire fait du bien, elle était attendue, souhaitée et il y a eu la manière aussi, beaucoup de plaisir. C'est de bon augure pour les prochains matches. Dans le jeu, nous nous sommes fait plaisir. Nous étions revanchards, nous avions à coeur de faire un gros match. Nous avons bien travaillé pendant quinze jours. Nous sommes doublement satisfaits, nous voulions absolument les trois points et il y a la manière. Nous avons gagné les duels dès le début, on a bien joué en bloc. Quand on a marqué le deuxième but, on a senti Nancy reculer, être moins présent".
Souleymane Camara (attaquant de Montpellier): "Cela a été un match difficile comme on s'y attendait face à Saint-Etienne. On a fait ce qu'il fallait pour remporter ce match. On va continuer à travailler pour être plus réaliste car nous avons manqué des occasions. Notre place de co-leader est une bonne chose, mais notre objectif reste le maintien. Tout ce que l'on réussit depuis le début de saison n'est que du bonus".
Alain Perrin (entraîneur de Saint-Etienne): "On devait confirmer dans ce match. Malheureusement, nous n'y sommes pas parvenus. Cela montre l'étendue du travail qu'il nous reste à faire. Ce match est un bon révélateur de certaines insuffisances. Beaucoup de joueurs peuvent avoir une super motivation, comme face à Bordeaux. Seulement il faut être capable d'enchaîner dans la foulée. Un niveau de jeu dépend d'une régularité dans la performance. Montpellier a fait preuve de plus de détermination lors de la première période. Quand on joue à l'extérieur, il faut savoir répondre dans ce domaine. L'absence de conviction s'est traduit pas les approximations sur le plan technique. On n'a pas été présent au rendez-vous face à Montpellier qui mérite sa victoire".
Frodon- Nounou d'enfer
-
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Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
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Classe: Roublard
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Re: Ligue 1:Saison 2009-2010
Bordeaux et Lyon s'échappent
La 12e journée de L1 a souri à Bordeaux et Lyon, vainqueurs respectifs de Monaco et l'ASSE 1-0.
Grâce à un but de renard de Planus, les Girondins ont battu leur dauphin et distancent tous leurs rivaux ...sauf l'OL, intraitable dans le derby à St-Etienne (but de Gomis à la 83e). Montpellier a été défait 2-1 à Auxerre, nouveau 5e, et l'OM a concédé le nul contre Toulouse 1-1. En bas de tableau, Grenoble, Lens et Boulogne ne s'en sortent pas.
Bordeaux s'envole
Le choc de cette 12e journée avait bien lieu à Chaban-Delmas entre Bordelais et Monégasques. Ces derniers ont parfaitement tenu leur rôle mais ont fini par céder face à l'arme fatale des Girondins : le coup de pied arrêté. Wendel était à la manoeuvre. Une première tête plongeante de Chamakh était repoussée par Ruffier. Pas le tir de Planus, à bout portant (63e). Si Carrasso a été sollicité en début de rencontre, les locaux ont été plus dangereux et mérite ce court succès. Après un début de mois difficile, Laurent Blanc a retrouvé de sa superbe et ses aises au classement. Les Girondins possèdent 2 pts d'avance sur Lyon, 4 sur Monaco, 5 sur Montpellier, 6 sur Auxerre et 8 sur l'OM. Un début de grand écart !
En quête de rachat, Marseille a buté sur une belle équipe de Toulouse, rapidement réduite à dix après l'exclusion de Pelé après un tacle sur Niang. Le TFC ouvrait le score sur un magnifique coup franc indirect de Sissoko (28e) et s'attendait à souffrir. Remplaçant de Pelé, Blondel faisait parfaitement le job sur toutes les actions chaudes mais relançait un peu vite un ballon. Koné centrait pour Brandao qui reprenait victorieusement de façon acrobatique (75e). Le siège marseillais se poursuivait jusqu'au bout mais en vain pour Niang et ses coéquipiers qui voient le titre s'éloigner. Pour ne rien arranger, les Phocéens ont perdu Lucho Gonzalez, blessé à la cheville. "Cela ne m'inquiète pas, a réagi Didier Deschamps. Je sais qu'il y a ici une attente, qu'on pense que l'OM va tout écraser. Mais, sans vouloir donner l'impression de me plaindre, on n'a pas été gâté par les événements depuis le début de saison". Et qui pointent son nez ? Auxerre ! Auteur d'une série de 5 succès de rang, l'AJA n'en finit plus de renaître de ses cendres. Cette fois, ils ont fait le trou dans la première demi-heure grâce à l'inévitable Jelen (16e, 29e). Montpellier rentrait dans le rang même si Dzodic réduisait la marque en fin de match (90e+2).
Les autres matches concernaient surtout le bas de classement avec trois équipes en grand danger, à commencer par Grenoble. C'était au tour de Lille de profiter des largesses du GF 38. Cabaye était à la conclusion d'un superbe une-deux avec Balmont (24e). Réduit à 10, le GF 38 a tenté de revenir mais en fin de match, Gervinho passait en revue la défense iséroise et libèrait le Losc. De son côté, Boulogne n'a pas fait mieux face à Nancy. C'est parti vite avec Dia (10e) mais les Nordistes ont répliqué par Cuvillier (15e). Mais Hadji redonnait l'avantage aux Lorrains de la tête (81e). La saison va être longue pour les hommes de Guyot. Non loin de là, à Lens, Jean-Guy Wallemme a obtenu un petit sursis en accrochant le nul 1-1 face à Lorient. Les Merlus ont dégainé les premiers. Sosa était à la conclusion d'un jeu en triangle avec Vahiruha et Gameiro (42e). La patte Gourcuff. La mi-temps redonnnait des couleurs aux Sang et Or. Monnet-Paquet centrait pour Eduardo qui égalisait de la tête (39e). Plus rien n'était marqué.
Les Verts toujours grippés
Contre vents, marées, Tony Chapron et grippe A (porteur du virus, Ilan était cloué au lit), l'ASSE a tenté de remporter un derby qui les fuit depuis 15 ans. Même après la blessure précoce du capitaine Blaise Matuidi (15e minutes), les Verts ont mis la pression sur Lyon. Dominateurs pendant une mi-temps avec un penalty refusé à Bergessio (3e), un tir difficilement stoppé par Lloris et une tête sur la barre du goléador argentin, ils ont laissé passer leur chance. Pas l'OL qui a résisté aux choeurs de Geoffroy-Guichard avant de porter l'estocade au retour des vestiaires. Par deux fois, les Gones ont touché du bois puis ont buté sur un excellent Jérémy Janot. Mais le portier stéphanois manquait un renvoi sur corner de Källström. Le ballon revenait sur Bafé Gomis, entré en jeu peu de temps avant(71e), qui fusillait son ancien partenaire et clouait le Chaudron au pilori (0-1, 83e). L'International français n'a pas fait la panthère mais ses griffes ont fait mal au peuple vert, incrédule. L'OL remporte un beau derby et se replace dans la roue de Bordeaux (à deux points). Si l'ASSE aurait mérité mieux au vu de la première période, cette 3e défaite de rang replonge l'équipe d'Alain Perrin dans le doute.
Réactions
Laurent Blanc (entraîneur de Bordeaux): "Si on se réfère au score, on peut penser qu'on a eu des difficultés à battre cette équipe de Monaco. En revanche, si on analyse le match, on s'aperçoit que Bordeaux a été très dominateur. Il fallait être patient. Monaco avait des joueurs offensifs à surveiller. Ils avaient l'option de nous laisser le ballon et d'empêcher Bordeaux de relancer, cela nous a un peu gênés dans la mesure où on a l'habitude de construire le jeu. Là, on a sauté les lignes et on s'aperçoit que quand on a des joueurs comme Marouane Chamakh, c'est très appréciable. On produit du jeu, des occasions, on a eu un gardien (adverse, ndlr) qui fait un bon match voire un grand match. Selon mes statistiques, on a 17 occasions de but et on en concrétise une. Je suis satisfait de la victoire et du jeu. C'est agréable de voir le classement, ce soir. En cas de victoire, on savait très bien qu'on serait premier et on s'aperçoit que des équipes peuvent perdre des points. Mais pour moi, il faut toujours se concentrer sur notre performance."
Guy Lacombe (entraîneur de Monaco): "Sur le plan des actions, le résultat est logique. Le problème est qu'on a des possibilités mais il ne faut pas les rater. A Bordeaux, c'est toujours comme ça. Sur un coup de pied arrêté, ils vous marquent toujours un but. C'est dommage qu'on n'ait pas pu concrétiser. Le danger sur les coups de pied arrêtés vient du fait qu'ils ont trois joueurs à 1,90 m et très bons de la tête et deux tireurs hors pair. Et comme les autres peuvent aussi marquer... On l'a vu ce soir avec Planus. On les a quand même inquiétés. A un moment donné, il faut un peu de réussite et on ne l'a pas eue. On doit progresser dans la maturité, notamment sur les fautes près de la surface et sur les contres qu'on aurait pu mieux élaborer. Le positif est qu'on a bien tenu dans le jeu et qu'on n'a pas concédé beaucoup d'occasions. Dans ces cas-là, il faut être bon sur les contres et d'habitude on est meilleurs. Il y a des choses que l'on avait travaillées que je n'ai pas revues. Peut-être du fait de Bordeaux."
Alain Perrin (entraîneur de Saint-Etienne) : "Il y a beaucoup de frustration. Nous avons le sentiment d'avoir fait ce qu'il fallait pour bousculer l'OL et d'avoir livré le match qu'il fallait faire. Nous avons fait jeu égal mais nous avons manqué le coche en première période. Il y a eu un peu de fatigue, un fait de jeu, un coup de pied arrêté. Il n'y a rien qui va. C'est une succession. Il y a eu une grosse débauche d'énergie. Nous avons été rattrapés par notre valeur athlétique et la valeur individuelle de l'adversaire. Regardez les images, nous aurions dû obtenir deux penalties (pour une faute de Cris sur Bergessio et une faute de main de Cris). Cela fait partie des choses qui s'accumulent quand rien ne va. En reproduisant des matches de même facture, la tendance va s'inverser. Je n'ai rien à reprocher aux joueurs. Il ne faut rien lâcher et rester dans le même état d'esprit".
Claude Puel (entraîneur de Lyon) : "Je suis satisfait. Nous avons livré un très bon match surtout en seconde période. Avant la mi-temps, c'était difficile face à une équipe stéphanoise entreprenante. Le jeu était équilibré. Il est légitime d'avoir gagné au vu de l'emprise que nous avons eu en deuxième période. Nous avons obtenu une grosse performance dans un endroit très spécial mais tout joueur rêve de jouer ce genre de match. C'est bien d'avoir gagné ce derby pour nous et les supporteurs. C'était notre troisième match consécutif à l'extérieur (Liverpool, Nice, Saint-Etienne)".
Alain Casanova (entraîneur de Toulouse) : "Nous ne sommes pas passés loin de la victoire. Il aura fallu une relance hâtive et, au bout du compte, je suis presque heureux de ne pas concéder une défaite. Mais je retiens le contenu défensif de mon équipe, qui a donné énormément de fil à retordre à Marseille. Nous nous sommes bien réorganisés après l'exclusion de notre gardien (Pelé, à la 8e minute, NDLR). Je regrette seulement que nous ayons manqué de maîtrise à la récupération du ballon, car nous aurions pu aller au bout. Je pensais que cela allait être difficile, mais cela l'a été finalement moins que je ne l'aurais cru. Je félicite les joueurs pour leur don de soi et leur esprit de sacrifice."
Christian Gourcuff (entraîneur de Lorient): "Le match est décevant dans la maîtrise d'autant plus que le scénario a été favorable car on a marqué en premier. On pouvait pressentir ce que serait la deuxième période. On a été incapable de faire face, incapable de contrôler le ballon. Le match nul est satisfaisant. On aurait pu faire douter Lens davantage en tenant le ballon, en restant mieux. Au lieu de ça, on a été très poussif. Lens nous a posé des problèmes sur des contres, des rushes. Il fallait être davantage collectif. C'est en net retrait de ce qu'on faisait. Une saison n'est pas linéaire. On fait moins d'efforts quand tout baigne. On doit retrouver la générosité dans le jeu. La maîtrise accompagnera certainement. On n'a pas été assez costaud dans le pressing, on n'a pas sorti le ballon correctement. On a trop subi à mon goût. Le nul n'est pas catastrophique. Il faut retrouver les sensations d'il y a quinze jours".
Romain Sartre (joueur de Lens): "On aurait aimé gagner. Mais on a donné tout ce qu'on avait. C'est déjà positif par rapport au dernier match. On a donné le maximum. On a des barres qui sont sortantes. Dès la première période, on a mis la pression. On a pris un but sur la première frappe et aurait pu craquer. Il faudra rééditer ce genre de match. C'est important psychologiquement d'arrêter de perdre. Vu le match, il y a de gros espoirs. Il faut s'appuyer sur ce match et faire plus d'efforts pour avoir la réussite. Il y a la frustration de ne pas avoir gagné. Le coach a fait son travail (avec des déclarations sévères). On a en parlé entre nous. On n'a qu'une envie: rester en première division. On a du mal à retranscrire ce qu'on fait à l'entraînement mais on ne doit pas lâcher".
Mecha Bazdarevic (entraîneur de Grenoble): "C'est difficile d'être lucide et d'analyser cette onzième défaite. Sur l'expulsion, je ne sais pas ce qu'a fait David (Jemmali), mais ça a compliqué notre situation même si on a ensuite eu des occasions d'égaliser. On a encore pris un but de gamin. Quand on fait de telles erreurs et qu'on n'est pas décisif offensivement, c'est dur. Mais tout nous tombe dessus. Et on perd encore David (Jemmali) mais aussi Danijel (Ljuboja) qui s'est blessé."
Rudi Garcia (entraîneur de Lille): "On a pris les trois points et c'est une victoire essentielle pour nous dans un contexte difficile. Mais les joueurs de Grenoble ont été très combatifs, ils n'ont rien lâché. On pensait avoir fait le plus dur en ouvrant le score mais il aurait fallu marquer plus vite le deuxième but. On est resté à portée de Grenoble et on a même reculé dans les dix dernières minutes. Ils ont eu des occasions, on a eu de la réussite".
Laurent Guyot (entraîneur de Boulogne-sur-Mer) : "Je suis évidemment très déçu. J'avais parlé de progrès dans le jeu depuis quelque temps. On en a vu par bribes. Malheureusement, le constat est sévère. Autant après notre défaite face à Monaco (1-3, 10e journée, NDLR) j'étais déçu parce que le contenu était bon, autant aujourd'hui, les rares phases de jeu développées ont été en nombre trop insuffisant pour espérer mieux. Notre état d'esprit nous permet de revenir au score. Il nous reste ça, mais il ne faut pas se leurrer, ça ne suffit pas. On prend le deuxième but alors que nous jouions à onze contre dix. C'est sans doute significatif de nos insuffisances. Ce sera compliqué, il ne faut pas se le cacher, mais il faut garder espoir."
Pablo Correa (entraîneur de Nancy) : "Notre victoire à Grenoble (2-1, 10e journée, NDLR) avait été mise sur le compte d'un brin de chance, mais je n'étais pas d'accord. On a montré du caractère. La preuve encore ce soir. On a fait la différence à dix. Boulogne est un promu et on connaît, pour l'avoir été, l'esprit qui anime un promu. Il a fallu beaucoup de caractère pour s'imposer ici, face à un adversaire qui boxe dans la même catégorie que nous. On a joué sept fois à l'extérieur et quatre matches à domicile depuis le début du championnat et cela nous réussit plutôt bien. Si ça ne tenait qu'à moi, on jouerait tous les matches à l'extérieur. Tant pis pour nos supporteurs, mais on leur paiera des bus."
Jean Fernandez (entraîneur d'Auxerre): "C'est bien ce que les joueurs ont fait ce soir. Gagner deux matches de suite à domicile, c'est difficile, alors trois matches de suite, c'est encore plus difficile. Nous avons joué très compact en première mi-temps, en laissant peu d'espaces à l'adversaire pour récupérer le ballon. Et en contre avec Jelen et Niculae, c'était plus facile. Mais on a joué une très bonne équipe de Montpellier qui nous a posé beaucoup de problèmes avec la rentrée de Ait Fana. Heureusement qu'ils ont terminé à dix, et qu'ils ne réduisent la marque que dans les arrêts de jeu. Mais nous avons eu beaucoup de réussite et c'est très important aussi dans la football".
René Girard (entraîneur de Montpellier): "Je suis un peu en rogne, car on est trop vite mené 2-0, et ça change un petit peu les choses dans le match. Il y a alors une équipe qui joue un peu moins. Ce que je regrette, c'est que nous avons oublié ce qui était prévu au départ. Nous n'avons pas été attentifs du tout, et on se fait contrer deux fois. Par ailleurs, encore une fois, je trouve lamentable qu'un garçon comme Costa, qui a certes du répondant, soit expulsé pour deux cartons jaunes, alors que c'est lui qui se fait agresser. C'est d'une tristesse accablante. Quand on voit le nombre d'occasions que l'on a à 10, on ne sait pas à onze ce que nous aurions pu faire. Il faut comprendre que le football ne s'arrête pas ce soir à Auxerre. Samedi prochain, il y aura un match, notre troisième en déplacement, où on aura encore un joueur en moins!".
La 12e journée de L1 a souri à Bordeaux et Lyon, vainqueurs respectifs de Monaco et l'ASSE 1-0.
Grâce à un but de renard de Planus, les Girondins ont battu leur dauphin et distancent tous leurs rivaux ...sauf l'OL, intraitable dans le derby à St-Etienne (but de Gomis à la 83e). Montpellier a été défait 2-1 à Auxerre, nouveau 5e, et l'OM a concédé le nul contre Toulouse 1-1. En bas de tableau, Grenoble, Lens et Boulogne ne s'en sortent pas.
Bordeaux s'envole
Le choc de cette 12e journée avait bien lieu à Chaban-Delmas entre Bordelais et Monégasques. Ces derniers ont parfaitement tenu leur rôle mais ont fini par céder face à l'arme fatale des Girondins : le coup de pied arrêté. Wendel était à la manoeuvre. Une première tête plongeante de Chamakh était repoussée par Ruffier. Pas le tir de Planus, à bout portant (63e). Si Carrasso a été sollicité en début de rencontre, les locaux ont été plus dangereux et mérite ce court succès. Après un début de mois difficile, Laurent Blanc a retrouvé de sa superbe et ses aises au classement. Les Girondins possèdent 2 pts d'avance sur Lyon, 4 sur Monaco, 5 sur Montpellier, 6 sur Auxerre et 8 sur l'OM. Un début de grand écart !
En quête de rachat, Marseille a buté sur une belle équipe de Toulouse, rapidement réduite à dix après l'exclusion de Pelé après un tacle sur Niang. Le TFC ouvrait le score sur un magnifique coup franc indirect de Sissoko (28e) et s'attendait à souffrir. Remplaçant de Pelé, Blondel faisait parfaitement le job sur toutes les actions chaudes mais relançait un peu vite un ballon. Koné centrait pour Brandao qui reprenait victorieusement de façon acrobatique (75e). Le siège marseillais se poursuivait jusqu'au bout mais en vain pour Niang et ses coéquipiers qui voient le titre s'éloigner. Pour ne rien arranger, les Phocéens ont perdu Lucho Gonzalez, blessé à la cheville. "Cela ne m'inquiète pas, a réagi Didier Deschamps. Je sais qu'il y a ici une attente, qu'on pense que l'OM va tout écraser. Mais, sans vouloir donner l'impression de me plaindre, on n'a pas été gâté par les événements depuis le début de saison". Et qui pointent son nez ? Auxerre ! Auteur d'une série de 5 succès de rang, l'AJA n'en finit plus de renaître de ses cendres. Cette fois, ils ont fait le trou dans la première demi-heure grâce à l'inévitable Jelen (16e, 29e). Montpellier rentrait dans le rang même si Dzodic réduisait la marque en fin de match (90e+2).
Les autres matches concernaient surtout le bas de classement avec trois équipes en grand danger, à commencer par Grenoble. C'était au tour de Lille de profiter des largesses du GF 38. Cabaye était à la conclusion d'un superbe une-deux avec Balmont (24e). Réduit à 10, le GF 38 a tenté de revenir mais en fin de match, Gervinho passait en revue la défense iséroise et libèrait le Losc. De son côté, Boulogne n'a pas fait mieux face à Nancy. C'est parti vite avec Dia (10e) mais les Nordistes ont répliqué par Cuvillier (15e). Mais Hadji redonnait l'avantage aux Lorrains de la tête (81e). La saison va être longue pour les hommes de Guyot. Non loin de là, à Lens, Jean-Guy Wallemme a obtenu un petit sursis en accrochant le nul 1-1 face à Lorient. Les Merlus ont dégainé les premiers. Sosa était à la conclusion d'un jeu en triangle avec Vahiruha et Gameiro (42e). La patte Gourcuff. La mi-temps redonnnait des couleurs aux Sang et Or. Monnet-Paquet centrait pour Eduardo qui égalisait de la tête (39e). Plus rien n'était marqué.
Les Verts toujours grippés
Contre vents, marées, Tony Chapron et grippe A (porteur du virus, Ilan était cloué au lit), l'ASSE a tenté de remporter un derby qui les fuit depuis 15 ans. Même après la blessure précoce du capitaine Blaise Matuidi (15e minutes), les Verts ont mis la pression sur Lyon. Dominateurs pendant une mi-temps avec un penalty refusé à Bergessio (3e), un tir difficilement stoppé par Lloris et une tête sur la barre du goléador argentin, ils ont laissé passer leur chance. Pas l'OL qui a résisté aux choeurs de Geoffroy-Guichard avant de porter l'estocade au retour des vestiaires. Par deux fois, les Gones ont touché du bois puis ont buté sur un excellent Jérémy Janot. Mais le portier stéphanois manquait un renvoi sur corner de Källström. Le ballon revenait sur Bafé Gomis, entré en jeu peu de temps avant(71e), qui fusillait son ancien partenaire et clouait le Chaudron au pilori (0-1, 83e). L'International français n'a pas fait la panthère mais ses griffes ont fait mal au peuple vert, incrédule. L'OL remporte un beau derby et se replace dans la roue de Bordeaux (à deux points). Si l'ASSE aurait mérité mieux au vu de la première période, cette 3e défaite de rang replonge l'équipe d'Alain Perrin dans le doute.
Réactions
Laurent Blanc (entraîneur de Bordeaux): "Si on se réfère au score, on peut penser qu'on a eu des difficultés à battre cette équipe de Monaco. En revanche, si on analyse le match, on s'aperçoit que Bordeaux a été très dominateur. Il fallait être patient. Monaco avait des joueurs offensifs à surveiller. Ils avaient l'option de nous laisser le ballon et d'empêcher Bordeaux de relancer, cela nous a un peu gênés dans la mesure où on a l'habitude de construire le jeu. Là, on a sauté les lignes et on s'aperçoit que quand on a des joueurs comme Marouane Chamakh, c'est très appréciable. On produit du jeu, des occasions, on a eu un gardien (adverse, ndlr) qui fait un bon match voire un grand match. Selon mes statistiques, on a 17 occasions de but et on en concrétise une. Je suis satisfait de la victoire et du jeu. C'est agréable de voir le classement, ce soir. En cas de victoire, on savait très bien qu'on serait premier et on s'aperçoit que des équipes peuvent perdre des points. Mais pour moi, il faut toujours se concentrer sur notre performance."
Guy Lacombe (entraîneur de Monaco): "Sur le plan des actions, le résultat est logique. Le problème est qu'on a des possibilités mais il ne faut pas les rater. A Bordeaux, c'est toujours comme ça. Sur un coup de pied arrêté, ils vous marquent toujours un but. C'est dommage qu'on n'ait pas pu concrétiser. Le danger sur les coups de pied arrêtés vient du fait qu'ils ont trois joueurs à 1,90 m et très bons de la tête et deux tireurs hors pair. Et comme les autres peuvent aussi marquer... On l'a vu ce soir avec Planus. On les a quand même inquiétés. A un moment donné, il faut un peu de réussite et on ne l'a pas eue. On doit progresser dans la maturité, notamment sur les fautes près de la surface et sur les contres qu'on aurait pu mieux élaborer. Le positif est qu'on a bien tenu dans le jeu et qu'on n'a pas concédé beaucoup d'occasions. Dans ces cas-là, il faut être bon sur les contres et d'habitude on est meilleurs. Il y a des choses que l'on avait travaillées que je n'ai pas revues. Peut-être du fait de Bordeaux."
Alain Perrin (entraîneur de Saint-Etienne) : "Il y a beaucoup de frustration. Nous avons le sentiment d'avoir fait ce qu'il fallait pour bousculer l'OL et d'avoir livré le match qu'il fallait faire. Nous avons fait jeu égal mais nous avons manqué le coche en première période. Il y a eu un peu de fatigue, un fait de jeu, un coup de pied arrêté. Il n'y a rien qui va. C'est une succession. Il y a eu une grosse débauche d'énergie. Nous avons été rattrapés par notre valeur athlétique et la valeur individuelle de l'adversaire. Regardez les images, nous aurions dû obtenir deux penalties (pour une faute de Cris sur Bergessio et une faute de main de Cris). Cela fait partie des choses qui s'accumulent quand rien ne va. En reproduisant des matches de même facture, la tendance va s'inverser. Je n'ai rien à reprocher aux joueurs. Il ne faut rien lâcher et rester dans le même état d'esprit".
Claude Puel (entraîneur de Lyon) : "Je suis satisfait. Nous avons livré un très bon match surtout en seconde période. Avant la mi-temps, c'était difficile face à une équipe stéphanoise entreprenante. Le jeu était équilibré. Il est légitime d'avoir gagné au vu de l'emprise que nous avons eu en deuxième période. Nous avons obtenu une grosse performance dans un endroit très spécial mais tout joueur rêve de jouer ce genre de match. C'est bien d'avoir gagné ce derby pour nous et les supporteurs. C'était notre troisième match consécutif à l'extérieur (Liverpool, Nice, Saint-Etienne)".
Alain Casanova (entraîneur de Toulouse) : "Nous ne sommes pas passés loin de la victoire. Il aura fallu une relance hâtive et, au bout du compte, je suis presque heureux de ne pas concéder une défaite. Mais je retiens le contenu défensif de mon équipe, qui a donné énormément de fil à retordre à Marseille. Nous nous sommes bien réorganisés après l'exclusion de notre gardien (Pelé, à la 8e minute, NDLR). Je regrette seulement que nous ayons manqué de maîtrise à la récupération du ballon, car nous aurions pu aller au bout. Je pensais que cela allait être difficile, mais cela l'a été finalement moins que je ne l'aurais cru. Je félicite les joueurs pour leur don de soi et leur esprit de sacrifice."
Christian Gourcuff (entraîneur de Lorient): "Le match est décevant dans la maîtrise d'autant plus que le scénario a été favorable car on a marqué en premier. On pouvait pressentir ce que serait la deuxième période. On a été incapable de faire face, incapable de contrôler le ballon. Le match nul est satisfaisant. On aurait pu faire douter Lens davantage en tenant le ballon, en restant mieux. Au lieu de ça, on a été très poussif. Lens nous a posé des problèmes sur des contres, des rushes. Il fallait être davantage collectif. C'est en net retrait de ce qu'on faisait. Une saison n'est pas linéaire. On fait moins d'efforts quand tout baigne. On doit retrouver la générosité dans le jeu. La maîtrise accompagnera certainement. On n'a pas été assez costaud dans le pressing, on n'a pas sorti le ballon correctement. On a trop subi à mon goût. Le nul n'est pas catastrophique. Il faut retrouver les sensations d'il y a quinze jours".
Romain Sartre (joueur de Lens): "On aurait aimé gagner. Mais on a donné tout ce qu'on avait. C'est déjà positif par rapport au dernier match. On a donné le maximum. On a des barres qui sont sortantes. Dès la première période, on a mis la pression. On a pris un but sur la première frappe et aurait pu craquer. Il faudra rééditer ce genre de match. C'est important psychologiquement d'arrêter de perdre. Vu le match, il y a de gros espoirs. Il faut s'appuyer sur ce match et faire plus d'efforts pour avoir la réussite. Il y a la frustration de ne pas avoir gagné. Le coach a fait son travail (avec des déclarations sévères). On a en parlé entre nous. On n'a qu'une envie: rester en première division. On a du mal à retranscrire ce qu'on fait à l'entraînement mais on ne doit pas lâcher".
Mecha Bazdarevic (entraîneur de Grenoble): "C'est difficile d'être lucide et d'analyser cette onzième défaite. Sur l'expulsion, je ne sais pas ce qu'a fait David (Jemmali), mais ça a compliqué notre situation même si on a ensuite eu des occasions d'égaliser. On a encore pris un but de gamin. Quand on fait de telles erreurs et qu'on n'est pas décisif offensivement, c'est dur. Mais tout nous tombe dessus. Et on perd encore David (Jemmali) mais aussi Danijel (Ljuboja) qui s'est blessé."
Rudi Garcia (entraîneur de Lille): "On a pris les trois points et c'est une victoire essentielle pour nous dans un contexte difficile. Mais les joueurs de Grenoble ont été très combatifs, ils n'ont rien lâché. On pensait avoir fait le plus dur en ouvrant le score mais il aurait fallu marquer plus vite le deuxième but. On est resté à portée de Grenoble et on a même reculé dans les dix dernières minutes. Ils ont eu des occasions, on a eu de la réussite".
Laurent Guyot (entraîneur de Boulogne-sur-Mer) : "Je suis évidemment très déçu. J'avais parlé de progrès dans le jeu depuis quelque temps. On en a vu par bribes. Malheureusement, le constat est sévère. Autant après notre défaite face à Monaco (1-3, 10e journée, NDLR) j'étais déçu parce que le contenu était bon, autant aujourd'hui, les rares phases de jeu développées ont été en nombre trop insuffisant pour espérer mieux. Notre état d'esprit nous permet de revenir au score. Il nous reste ça, mais il ne faut pas se leurrer, ça ne suffit pas. On prend le deuxième but alors que nous jouions à onze contre dix. C'est sans doute significatif de nos insuffisances. Ce sera compliqué, il ne faut pas se le cacher, mais il faut garder espoir."
Pablo Correa (entraîneur de Nancy) : "Notre victoire à Grenoble (2-1, 10e journée, NDLR) avait été mise sur le compte d'un brin de chance, mais je n'étais pas d'accord. On a montré du caractère. La preuve encore ce soir. On a fait la différence à dix. Boulogne est un promu et on connaît, pour l'avoir été, l'esprit qui anime un promu. Il a fallu beaucoup de caractère pour s'imposer ici, face à un adversaire qui boxe dans la même catégorie que nous. On a joué sept fois à l'extérieur et quatre matches à domicile depuis le début du championnat et cela nous réussit plutôt bien. Si ça ne tenait qu'à moi, on jouerait tous les matches à l'extérieur. Tant pis pour nos supporteurs, mais on leur paiera des bus."
Jean Fernandez (entraîneur d'Auxerre): "C'est bien ce que les joueurs ont fait ce soir. Gagner deux matches de suite à domicile, c'est difficile, alors trois matches de suite, c'est encore plus difficile. Nous avons joué très compact en première mi-temps, en laissant peu d'espaces à l'adversaire pour récupérer le ballon. Et en contre avec Jelen et Niculae, c'était plus facile. Mais on a joué une très bonne équipe de Montpellier qui nous a posé beaucoup de problèmes avec la rentrée de Ait Fana. Heureusement qu'ils ont terminé à dix, et qu'ils ne réduisent la marque que dans les arrêts de jeu. Mais nous avons eu beaucoup de réussite et c'est très important aussi dans la football".
René Girard (entraîneur de Montpellier): "Je suis un peu en rogne, car on est trop vite mené 2-0, et ça change un petit peu les choses dans le match. Il y a alors une équipe qui joue un peu moins. Ce que je regrette, c'est que nous avons oublié ce qui était prévu au départ. Nous n'avons pas été attentifs du tout, et on se fait contrer deux fois. Par ailleurs, encore une fois, je trouve lamentable qu'un garçon comme Costa, qui a certes du répondant, soit expulsé pour deux cartons jaunes, alors que c'est lui qui se fait agresser. C'est d'une tristesse accablante. Quand on voit le nombre d'occasions que l'on a à 10, on ne sait pas à onze ce que nous aurions pu faire. Il faut comprendre que le football ne s'arrête pas ce soir à Auxerre. Samedi prochain, il y aura un match, notre troisième en déplacement, où on aura encore un joueur en moins!".
Frodon- Nounou d'enfer
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Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Ligue 1:Saison 2009-2010
OL-OM : les portiers de la gloire
Le choc de la 13e journée de L1 entre Lyon et Marseille vaudra par l'opposition à distance entre Lloris et Mandanda.
Les deux gardiens joueront une carte importante à Gerland. En jeu : la place de titulaire en équipe de France pour le barrage face à l'Eire. Au-delà de ce match dans le match, Lyon cherchera à distancer des Marseillais à la peine en championnat mais revigorés par la démonstration européenne face à Zurich (6-1).
En préambule à cette affiche, Toulouse aura accueilli Lille et Bordeaux se sera déplacé à Lille. Les Girondins, qui possèdent deux points d'avance sur les Lyonnais seront-ils toujours leaders dimanche soir ?
Entre des Lyonnais revigorés (victoire dans le derby à Saint-Etienne, billet pour les 8e de finale de la C1) et des Marseillais en plein doute en Championnat (1 victoire en 4 matches), le choc de cette 13e journée pourrait faire de gros dégâts. Les deux gardiens internationaux Hugo Lloris et Steve Mandanda seront particulièrement sous surveillance, à une semaine du barrage aller du Mondial 2010 contre l'Eire à Dublin. Un faux-pas de l'un ou de l'autre pourrait coûter cher alors que Raymond Domenech refuse toujours d'établir une hiérarchie claire à leur poste. "On va attendre encore un peu, un ou deux matches, voir ce qui se passe", a ainsi prudemment déclaré le sélectionneur.
Il n'empêche, il apparaît que le portier lyonnais possède désormais une petite longueur d'avance sur son homologue marseillais. A 22 ans, l'ex-gardien de Nice a multiplié les exploits ces dernières semaines avec son club. "Ce sont de grands matches qui donnent la possibilité de s'exprimer. Mes arrêts, cela fait partie du jeu. J'ai été mis à contribution et j'ai réussi à me mettre en évidence, tant mieux pour moi et surtout pour l'équipe", déclarait Lloris après sa prestation de haute volée face à Liverpool (1-1). Ça tombe bien, un OL-OM est également un grand match…
Reste que Lloris n'a toujours pas accompli le match référence qui lui donnerait les clés définitives de l'équipe de France. Sa chance, c'est que Steve Mandanda non plus. Le gardien marseillais, à l'image de son équipe, semble encore parfois se chercher. Avec une victoire lors de ses quatre derniers matchs en championnat, le club phocéen s'est offert une bouffée d'air frais en atomisant Zurich en Ligue des Champions. "Nous sommes en confiance après une telle victoire mais gagner 6-1 ne suffit pas pour battre Lyon", tempère Benoît Cheyrou.
D'autant que l'OL recommence à faire peur. C'est en tout cas l'avis du milieu phocéen. "L’équipe est plus homogène par rapport aux années précédentes. Elle n’est plus dépendante de une ou deux individualités. Lyon développe un bon football, joue assez haut. Peut-être que cela nous conviendra plus mais ça reste une grosse équipe. L’an passé, ils ont été vexés de ne pas remporter le titre. Cette saison, ils veulent prouver qu’ils sont encore là, qu’ils ne sont pas morts".
Bordeaux sur sa lancée ?
La venue du champion bordelais, galvanisé par son double succès contre le Bayern Munich et sa qualification en 8e de finale de la Ligue des champions, tombe mal pour des Lillois qui peinent à refaire surface. Les hommes de Laurent Blanc vont en effet vouloir jeter toutes leurs forces dans la bataille afin de garder leurs distances avec leurs principaux rivaux avant la mini-trêve internationale. A contrario, le Losc, battu à la dernière minute par le Genoa en Europa League (3-2) et donc toujours pas qualifié, ne gardera pas un grand souvenir de sa dernière joute européenne. Autant dire que tous les feux ne sont pas au vert au moment d'affronter l'ogre bordelais : "Dans leur jeu, leur régularité et leur efficacité, on sent que les Girondins ont franchi un palier cette saison. De notre côté, nous nous devons de réagir après ce revers enregistré en Italie", résume Rio Mavuba, un ancien de la maison bleu marine.
Toulouse-Rennes, pour s'extirper du "ventre mou"
Entre le Téfécé, parti très lentement mais qui revient fort et un Stade Rennais qui a subi la trajectoire inverse, il était normal de retrouver les deux formations aux 11e et 12e places de la Ligue 1. Secoués par la claque reçue à domicile face à Valenciennes (0-3), les Bretons doivent rebondir en Haute-Garonne. "On n’a pas encore trouvé ni notre vitesse de croisière ni notre équipe-type à cause des blessures et d’autres facteurs, note Frédéric Antonetti. Le coach rennais sait très bien que le déplacement à Toulouse ne sera pas une partie de plaisir. "On va affronter une équipe qui a terminé 4e l’année dernière. Ce sera difficile. Il va falloir répondre présent dans le jeu et l’état d’esprit. Ils ont acquis de l’expérience et joue aujourd’hui l’Europe. C’est l’une des formations les plus physiques du championnat".
Le choc de la 13e journée de L1 entre Lyon et Marseille vaudra par l'opposition à distance entre Lloris et Mandanda.
Les deux gardiens joueront une carte importante à Gerland. En jeu : la place de titulaire en équipe de France pour le barrage face à l'Eire. Au-delà de ce match dans le match, Lyon cherchera à distancer des Marseillais à la peine en championnat mais revigorés par la démonstration européenne face à Zurich (6-1).
En préambule à cette affiche, Toulouse aura accueilli Lille et Bordeaux se sera déplacé à Lille. Les Girondins, qui possèdent deux points d'avance sur les Lyonnais seront-ils toujours leaders dimanche soir ?
Entre des Lyonnais revigorés (victoire dans le derby à Saint-Etienne, billet pour les 8e de finale de la C1) et des Marseillais en plein doute en Championnat (1 victoire en 4 matches), le choc de cette 13e journée pourrait faire de gros dégâts. Les deux gardiens internationaux Hugo Lloris et Steve Mandanda seront particulièrement sous surveillance, à une semaine du barrage aller du Mondial 2010 contre l'Eire à Dublin. Un faux-pas de l'un ou de l'autre pourrait coûter cher alors que Raymond Domenech refuse toujours d'établir une hiérarchie claire à leur poste. "On va attendre encore un peu, un ou deux matches, voir ce qui se passe", a ainsi prudemment déclaré le sélectionneur.
Il n'empêche, il apparaît que le portier lyonnais possède désormais une petite longueur d'avance sur son homologue marseillais. A 22 ans, l'ex-gardien de Nice a multiplié les exploits ces dernières semaines avec son club. "Ce sont de grands matches qui donnent la possibilité de s'exprimer. Mes arrêts, cela fait partie du jeu. J'ai été mis à contribution et j'ai réussi à me mettre en évidence, tant mieux pour moi et surtout pour l'équipe", déclarait Lloris après sa prestation de haute volée face à Liverpool (1-1). Ça tombe bien, un OL-OM est également un grand match…
Reste que Lloris n'a toujours pas accompli le match référence qui lui donnerait les clés définitives de l'équipe de France. Sa chance, c'est que Steve Mandanda non plus. Le gardien marseillais, à l'image de son équipe, semble encore parfois se chercher. Avec une victoire lors de ses quatre derniers matchs en championnat, le club phocéen s'est offert une bouffée d'air frais en atomisant Zurich en Ligue des Champions. "Nous sommes en confiance après une telle victoire mais gagner 6-1 ne suffit pas pour battre Lyon", tempère Benoît Cheyrou.
D'autant que l'OL recommence à faire peur. C'est en tout cas l'avis du milieu phocéen. "L’équipe est plus homogène par rapport aux années précédentes. Elle n’est plus dépendante de une ou deux individualités. Lyon développe un bon football, joue assez haut. Peut-être que cela nous conviendra plus mais ça reste une grosse équipe. L’an passé, ils ont été vexés de ne pas remporter le titre. Cette saison, ils veulent prouver qu’ils sont encore là, qu’ils ne sont pas morts".
Bordeaux sur sa lancée ?
La venue du champion bordelais, galvanisé par son double succès contre le Bayern Munich et sa qualification en 8e de finale de la Ligue des champions, tombe mal pour des Lillois qui peinent à refaire surface. Les hommes de Laurent Blanc vont en effet vouloir jeter toutes leurs forces dans la bataille afin de garder leurs distances avec leurs principaux rivaux avant la mini-trêve internationale. A contrario, le Losc, battu à la dernière minute par le Genoa en Europa League (3-2) et donc toujours pas qualifié, ne gardera pas un grand souvenir de sa dernière joute européenne. Autant dire que tous les feux ne sont pas au vert au moment d'affronter l'ogre bordelais : "Dans leur jeu, leur régularité et leur efficacité, on sent que les Girondins ont franchi un palier cette saison. De notre côté, nous nous devons de réagir après ce revers enregistré en Italie", résume Rio Mavuba, un ancien de la maison bleu marine.
Toulouse-Rennes, pour s'extirper du "ventre mou"
Entre le Téfécé, parti très lentement mais qui revient fort et un Stade Rennais qui a subi la trajectoire inverse, il était normal de retrouver les deux formations aux 11e et 12e places de la Ligue 1. Secoués par la claque reçue à domicile face à Valenciennes (0-3), les Bretons doivent rebondir en Haute-Garonne. "On n’a pas encore trouvé ni notre vitesse de croisière ni notre équipe-type à cause des blessures et d’autres facteurs, note Frédéric Antonetti. Le coach rennais sait très bien que le déplacement à Toulouse ne sera pas une partie de plaisir. "On va affronter une équipe qui a terminé 4e l’année dernière. Ce sera difficile. Il va falloir répondre présent dans le jeu et l’état d’esprit. Ils ont acquis de l’expérience et joue aujourd’hui l’Europe. C’est l’une des formations les plus physiques du championnat".
Frodon- Nounou d'enfer
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Re: Ligue 1:Saison 2009-2010
Lille garde toujours le rythme
Lille a conforté sa deuxième place au classement en dominant le PSG 3-1, lors de la 20e journée de Ligue 1.
Après cette 7e victoire consécutive, Lille compte toujour six points de moins que Bordeaux, qui accueillera Marseille dimanche soir. Montpellier est 3e, un point derrière Lille, après son succès 1-0 contre Nice. Lyon, victorieux 2-0 à Nancy, est quatrième avec un point d'avance sur Lorient qui s'est imposé 3-0 au Mans.
Lille en patron, Montpellier s'accroche
Les Lillois ont encore fait belle impression lors de cette journée en s'imposant 3-1 face au PSG. Sortis mercredi de la Coupe de la Ligue par Guingamp 1-0, les hommes de Kombouré ont paru une nouvelle fois perdu sur le terrain. Le LOSC a assommé d'entrée les joueurs parisiens par l'intermédiaire de Ludovic Obraniak dès la 5e minute de jeu avec une frappe à une vingtaine de mètres du but d'Edel. Le même Obraniak, suite à un dégagement manqué du Brésilien Ceara, déposait le ballon sur la tête de Florent Balmont (52e) pour aggraver le score. Un nouveau but de Béria, encore de la tête, pour les Lillois, à la 68e, réglait le sort de la rencontre... Erding (83e) sauvait l'honneur pour les joueurs de la Capitale en inscivant son 8e but de la saison.
Mais côté parisien, personne ne s'est fait vraiment remarquer. A l'exception des supporteurs du PSG, à l'orgine d'incidents avec pétards, fumigènes et échauffourées entre eux pendant la première période. Le calme n'est revenu qu'après l'intervention des force de l'ordre et l'évacuation à la pause d'une partie de la tribune. Les hommes de Garcia, eux, s'accrochent donc et restent seul dauphin à six points des Bordelais, qui joueront dimanche face à Marseille.
Le promu montpelliérain n'a pas non plus lâché prise et reste sur le podium (3e) après avoir battu Nice (1-0). Les hommes de René Girard se sont bien rachetés après la gifle prise mercredi à Monaco (4-0) en coupe de la Ligue. Montpellier a trouvé l'ouverture à la suite d'un corner de Costa relâché par Ospina. Au bout d'une série de tirs, Camara marquait de près son quatrième but de la saison (57e). Match à sens unique du côté du Mans, puisque les Lorientais se sont imposés 3-0 dans la Sarthe. Privés pourtant de leur attaquant Kevin Gameiro (5e) après une douleur à la cuisse, les Bretons n'ont jamais tremblé dans cette rencontre. Sur un terrain en mauvais état, un but du défenseur Koscielny (23e) et un doublé d'Olivier Monterrubio (42e et 53e) auront eu raison de la volonté mancelle.
Une fois de plus cette saison Lyon aura souffert pour prendre les trois points. Mais deux corners dans le dernier quart d'heure auront suffi pour venir à bout de Nancy 2-0. Cris (79e) et Gonalons (87e) - premier but en Ligue 1 pour le milieu de terrain lyonnais - sont les buteurs de la soirée pour les hommes de Puel. Belle soirée pour les Toulousains, victorieux à Valenciennes 3 buts à 1. Le TFC décroche ainsi son deuxième succès à l'extérieur de la saison. Le jeune espoir tricolore Franck Tabanou (21 ans) a signé un doublé (16e et 84e), Sissoko scellant la marque (87e). A noter que le buteur vedette André-Pierre Gignac s'est transformé en passeur sur les trois buts. Yohan Audel avait pourtant égalisé à la 44e pour les Valenciennois.
Monaco, qui a battu Sochaux 2-0, a enchaîné avec un 5e match d'affilée sans revers et occupe à présent la 5e place grâce à un doublé de Nene, à présent meilleur buteur de L1 (12 buts) devant le Lillois Gervinho (11 buts). De son côté, Auxerre marque le pas, incapable de battre sa pelouse Boulogne 0-0. Décevant dans le jeu, Rennes a concédé un nul logique à domicile contre Lens 1-1 et rate une nouvelle occasion de prendre place dans les cinq premiers du championnat. Les Rennais pensaient peut-être avoir fait le plus dur en ouvrant le score avant l'heure de jeu par Moussa Sow (55e). Rapidement, les Lensois sont revenus dans le match par Kevin Monnet-Paquet (65e).
En bas de tableau, Saint-Etienne et son nouvel entraîneur peuvent respirer. Les Verts ont décroché à Grenoble (2-1) leur première victoire depuis la nomination de Christophe Galtier et se sont extraits de la zone de relégation (17e). Perrin (31e) et Rivière (40e) ont donc été sans pitié face à Viviani, ancien portier stéphanois. Ce succès devrait calmer les agitations en coulisses même si les supporteurs stéphanois se sont distingués en affrontant les forces de l'ordre et en faisant retarder d'un quart d'heure le début de la seconde période.
Réactions
Antoine Kombouaré (entraîneur de Paris). "On a fait une entame catastrophique. On a été battu dans tous les duels, on a joué à reculons, on a joué trop bas. On a eu les chocottes. Ce but en début de match plombe notre match. Dès que Lille a des espaces, il fait très mal. Je dis simplement bravo à Lille. A la mi-temps, j'avais le sentiment qu'on avait des possibilités car notre fin de première période avait été assez bonne. Le deuxième but nous fait très mal et à deux à zéro, le match est plié. Il y a de la colère et de la frustration quand on a le sentiment qu'on peut revenir. Là, c'est la première fois qu'on prend trois buts. J'avais dit que Lille ravage tout sur son passage. J'espère que ce n'est qu'un match. Il faut vite se remobiliser. Il faut préparer le match contre Monaco de mercredi. La force des grands joueurs et des grandes équipes c'est de relever de la tête".
Frédéric Antonetti (entraîneur de Rennes): "Je bouille beaucoup, oui. Je suis déçu de notre première mi-temps, on n'a jamais mis de rythme, on n'est jamais rentré dans le match. On était battu dans la conquête, il fallait faire plus et être présent tout le temps. Après, on est bien rentré en 2e mi-temps, on pensait qu'on tenait le bon bout, mais on n'a pas gardé le rythme. Pourquoi on s'est désuni ? Je ne sais pas. On est tombé sur une équipe coriace, qui ne se met pas en danger. Je ne m'explique pas pourquoi on le fait bien 10 minutes en première mi-temps, 15 en 2e. Il faut avoir une circulation rapide pour déstabiliser le bloc adverse mais on ne l'a pas fait. Ce soir on n'a pas vu un bon Rennes. On a raté notre match, ou les trois quarts de notre match. On n'en fait pas toujours des bons, mais surtout ce qui nous manque dans notre parcours, ce sont des victoires à l'extérieur. Aujourd'hui, le problème du Stade Rennais, ce n'est pas à domicile, mais à l'extérieur où on a pris que 10 pts. On a des progrès à faire de partout. Fabien Lemoine avait fait 120 minutes mercredi, j'ai fait une gestion sur deux matches, malheureusement ça n'a pas payé au niveau des points."
Arnaud Cormier (entraîneur du Mans): "Tout bascule peut-être sur notre première action où l'on est les premiers dangereux. Ensuite Lorient marque et ça change tout. On savait que les coups de pied arrêtés seraient déterminants, on prend cuff (entraîneur de Lorient): "On craignait ce match sur un terrain très difficile et dans des conditions météo très délicates. La sortie de Gameiro touché à un genou n'arrangeait pas les choses mais on a fait une première période intelligente. On a marqué au bon moment et ensuite on a pu gérer. Désormais on est dans une situation intéressante malgré un calendrier très exigeant et un effectif qui a tendance à s'amenuiser avec les blessures."
Laurent Guyot (entraîneur de Boulogne): "Prendre un point à Auxerre, c'est une bonne opération car, quand vous connaissez les qualités de cette équipe, son parcours lors de la première partie de saison, on peut dire que c'est bien. C'est notre deuxième match sans encaisser de but et on peut même avoir des regrets de ne pas avoir mis cette belle occasion par Blayac. Mais Auxerre a eu aussi, dans les arrêts de jeu, l'occasion d'enlever la rencontre et, sans cet arrêt de Bedenik, nous aurions perdu. Le match nul est somme toute logique. C'est bon pour la confiance puisque nous sommes invaincus depuis quatre matches. Je pense que ce qu'il nous a manqué ce soir, c'est dans le dernier geste, nous n'avons pas su être un peu plus juste".
Guy Lacombe (entraîneur de Monaco): "En première mi-temps, Sochaux est mieux rentré que nous dans la rencontre. On a eu du déchet. En 2e mi-temps, en revanche, on a été plus haut et agressif. Sur cette période, c'est logique que l'on gagne. Les deux rentrants (Gudjohnsen et Sagbo, ndlr) ont été importants. Cela se passe sur des petits détails. On a été dangereux et on sait que l'on peut marquer à tout moment, à l'instar de Nenê. Mais cela a été à l'arrachée. Au bilan, cette semaine, on ne peut pas avoir mieux: une qualification en Coupe et 6 buts sans en prendre un. Maintenant, deux gros matches (Paris en L1 et Lyon en
Coupe, ndlr) arrivent. On va se tester. J'ai parlé aux joueurs de série à poursuivre. Il faudrait que l'on bonifie ce que l'on fait. Mais à Paris ce sera difficile."
Lille a conforté sa deuxième place au classement en dominant le PSG 3-1, lors de la 20e journée de Ligue 1.
Après cette 7e victoire consécutive, Lille compte toujour six points de moins que Bordeaux, qui accueillera Marseille dimanche soir. Montpellier est 3e, un point derrière Lille, après son succès 1-0 contre Nice. Lyon, victorieux 2-0 à Nancy, est quatrième avec un point d'avance sur Lorient qui s'est imposé 3-0 au Mans.
Lille en patron, Montpellier s'accroche
Les Lillois ont encore fait belle impression lors de cette journée en s'imposant 3-1 face au PSG. Sortis mercredi de la Coupe de la Ligue par Guingamp 1-0, les hommes de Kombouré ont paru une nouvelle fois perdu sur le terrain. Le LOSC a assommé d'entrée les joueurs parisiens par l'intermédiaire de Ludovic Obraniak dès la 5e minute de jeu avec une frappe à une vingtaine de mètres du but d'Edel. Le même Obraniak, suite à un dégagement manqué du Brésilien Ceara, déposait le ballon sur la tête de Florent Balmont (52e) pour aggraver le score. Un nouveau but de Béria, encore de la tête, pour les Lillois, à la 68e, réglait le sort de la rencontre... Erding (83e) sauvait l'honneur pour les joueurs de la Capitale en inscivant son 8e but de la saison.
Mais côté parisien, personne ne s'est fait vraiment remarquer. A l'exception des supporteurs du PSG, à l'orgine d'incidents avec pétards, fumigènes et échauffourées entre eux pendant la première période. Le calme n'est revenu qu'après l'intervention des force de l'ordre et l'évacuation à la pause d'une partie de la tribune. Les hommes de Garcia, eux, s'accrochent donc et restent seul dauphin à six points des Bordelais, qui joueront dimanche face à Marseille.
Le promu montpelliérain n'a pas non plus lâché prise et reste sur le podium (3e) après avoir battu Nice (1-0). Les hommes de René Girard se sont bien rachetés après la gifle prise mercredi à Monaco (4-0) en coupe de la Ligue. Montpellier a trouvé l'ouverture à la suite d'un corner de Costa relâché par Ospina. Au bout d'une série de tirs, Camara marquait de près son quatrième but de la saison (57e). Match à sens unique du côté du Mans, puisque les Lorientais se sont imposés 3-0 dans la Sarthe. Privés pourtant de leur attaquant Kevin Gameiro (5e) après une douleur à la cuisse, les Bretons n'ont jamais tremblé dans cette rencontre. Sur un terrain en mauvais état, un but du défenseur Koscielny (23e) et un doublé d'Olivier Monterrubio (42e et 53e) auront eu raison de la volonté mancelle.
Une fois de plus cette saison Lyon aura souffert pour prendre les trois points. Mais deux corners dans le dernier quart d'heure auront suffi pour venir à bout de Nancy 2-0. Cris (79e) et Gonalons (87e) - premier but en Ligue 1 pour le milieu de terrain lyonnais - sont les buteurs de la soirée pour les hommes de Puel. Belle soirée pour les Toulousains, victorieux à Valenciennes 3 buts à 1. Le TFC décroche ainsi son deuxième succès à l'extérieur de la saison. Le jeune espoir tricolore Franck Tabanou (21 ans) a signé un doublé (16e et 84e), Sissoko scellant la marque (87e). A noter que le buteur vedette André-Pierre Gignac s'est transformé en passeur sur les trois buts. Yohan Audel avait pourtant égalisé à la 44e pour les Valenciennois.
Monaco, qui a battu Sochaux 2-0, a enchaîné avec un 5e match d'affilée sans revers et occupe à présent la 5e place grâce à un doublé de Nene, à présent meilleur buteur de L1 (12 buts) devant le Lillois Gervinho (11 buts). De son côté, Auxerre marque le pas, incapable de battre sa pelouse Boulogne 0-0. Décevant dans le jeu, Rennes a concédé un nul logique à domicile contre Lens 1-1 et rate une nouvelle occasion de prendre place dans les cinq premiers du championnat. Les Rennais pensaient peut-être avoir fait le plus dur en ouvrant le score avant l'heure de jeu par Moussa Sow (55e). Rapidement, les Lensois sont revenus dans le match par Kevin Monnet-Paquet (65e).
En bas de tableau, Saint-Etienne et son nouvel entraîneur peuvent respirer. Les Verts ont décroché à Grenoble (2-1) leur première victoire depuis la nomination de Christophe Galtier et se sont extraits de la zone de relégation (17e). Perrin (31e) et Rivière (40e) ont donc été sans pitié face à Viviani, ancien portier stéphanois. Ce succès devrait calmer les agitations en coulisses même si les supporteurs stéphanois se sont distingués en affrontant les forces de l'ordre et en faisant retarder d'un quart d'heure le début de la seconde période.
Réactions
Antoine Kombouaré (entraîneur de Paris). "On a fait une entame catastrophique. On a été battu dans tous les duels, on a joué à reculons, on a joué trop bas. On a eu les chocottes. Ce but en début de match plombe notre match. Dès que Lille a des espaces, il fait très mal. Je dis simplement bravo à Lille. A la mi-temps, j'avais le sentiment qu'on avait des possibilités car notre fin de première période avait été assez bonne. Le deuxième but nous fait très mal et à deux à zéro, le match est plié. Il y a de la colère et de la frustration quand on a le sentiment qu'on peut revenir. Là, c'est la première fois qu'on prend trois buts. J'avais dit que Lille ravage tout sur son passage. J'espère que ce n'est qu'un match. Il faut vite se remobiliser. Il faut préparer le match contre Monaco de mercredi. La force des grands joueurs et des grandes équipes c'est de relever de la tête".
Frédéric Antonetti (entraîneur de Rennes): "Je bouille beaucoup, oui. Je suis déçu de notre première mi-temps, on n'a jamais mis de rythme, on n'est jamais rentré dans le match. On était battu dans la conquête, il fallait faire plus et être présent tout le temps. Après, on est bien rentré en 2e mi-temps, on pensait qu'on tenait le bon bout, mais on n'a pas gardé le rythme. Pourquoi on s'est désuni ? Je ne sais pas. On est tombé sur une équipe coriace, qui ne se met pas en danger. Je ne m'explique pas pourquoi on le fait bien 10 minutes en première mi-temps, 15 en 2e. Il faut avoir une circulation rapide pour déstabiliser le bloc adverse mais on ne l'a pas fait. Ce soir on n'a pas vu un bon Rennes. On a raté notre match, ou les trois quarts de notre match. On n'en fait pas toujours des bons, mais surtout ce qui nous manque dans notre parcours, ce sont des victoires à l'extérieur. Aujourd'hui, le problème du Stade Rennais, ce n'est pas à domicile, mais à l'extérieur où on a pris que 10 pts. On a des progrès à faire de partout. Fabien Lemoine avait fait 120 minutes mercredi, j'ai fait une gestion sur deux matches, malheureusement ça n'a pas payé au niveau des points."
Arnaud Cormier (entraîneur du Mans): "Tout bascule peut-être sur notre première action où l'on est les premiers dangereux. Ensuite Lorient marque et ça change tout. On savait que les coups de pied arrêtés seraient déterminants, on prend cuff (entraîneur de Lorient): "On craignait ce match sur un terrain très difficile et dans des conditions météo très délicates. La sortie de Gameiro touché à un genou n'arrangeait pas les choses mais on a fait une première période intelligente. On a marqué au bon moment et ensuite on a pu gérer. Désormais on est dans une situation intéressante malgré un calendrier très exigeant et un effectif qui a tendance à s'amenuiser avec les blessures."
Laurent Guyot (entraîneur de Boulogne): "Prendre un point à Auxerre, c'est une bonne opération car, quand vous connaissez les qualités de cette équipe, son parcours lors de la première partie de saison, on peut dire que c'est bien. C'est notre deuxième match sans encaisser de but et on peut même avoir des regrets de ne pas avoir mis cette belle occasion par Blayac. Mais Auxerre a eu aussi, dans les arrêts de jeu, l'occasion d'enlever la rencontre et, sans cet arrêt de Bedenik, nous aurions perdu. Le match nul est somme toute logique. C'est bon pour la confiance puisque nous sommes invaincus depuis quatre matches. Je pense que ce qu'il nous a manqué ce soir, c'est dans le dernier geste, nous n'avons pas su être un peu plus juste".
Guy Lacombe (entraîneur de Monaco): "En première mi-temps, Sochaux est mieux rentré que nous dans la rencontre. On a eu du déchet. En 2e mi-temps, en revanche, on a été plus haut et agressif. Sur cette période, c'est logique que l'on gagne. Les deux rentrants (Gudjohnsen et Sagbo, ndlr) ont été importants. Cela se passe sur des petits détails. On a été dangereux et on sait que l'on peut marquer à tout moment, à l'instar de Nenê. Mais cela a été à l'arrachée. Au bilan, cette semaine, on ne peut pas avoir mieux: une qualification en Coupe et 6 buts sans en prendre un. Maintenant, deux gros matches (Paris en L1 et Lyon en
Coupe, ndlr) arrivent. On va se tester. J'ai parlé aux joueurs de série à poursuivre. Il faudrait que l'on bonifie ce que l'on fait. Mais à Paris ce sera difficile."
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