Ligue des champions
Ligue des champions
Les trois clubs français engagés en phase de poules de la Ligue des champions ont hérité d'adversaires redoutables.
Le moins chanceux est a priori Marseille, qui se retrouve dans le groupe le plus coriace (Real Madrid, Milan, Zürich) même si à ce niveau, difficile de trouver de modestes adversaires... Et Bordeaux aura également fort à faire face au Bayern, la Juve, et au Maccabi. Lyon s'en tire relativement mieux avec Liverpool, la Fiorentina et Debrecen.
Lyon épargné
La tradition veut que l'on désigne toujours un groupe de la mort dans un tirage au sort. Devant les clubs engagés pour cette phase de poules, on aurait tendance à dire que tous les groupes sont redoutables. Mais puisqu'il faut en dégager un, ce sera le C, où Marseille devra batailler face aux deux clubs les plus titrés de la compétition, à commencer par le Real Madrid -accessoirement vainqueur de neuf Ligue des Champions-. L'OM a déjà été battu deux fois (4-2, 2-1) par les Galactiques dans leur première version (en 2003-04), mais cette nouvelle génération de Galactiques avec Cristiano Ronaldo, Kaka et Benzema n'a rien à envier à son aînée. Pour ne rien arranger, un sûrement très revanchard AC Milan (sept Ligue des Champions), aimerait bien faire oublier sa finale perdue face au club phocéen en 1993. Enfin, l'OM affrontera le FC Zürich, champion de Suisse en titre et qu'il faudra donc prendre très au sérieux pour optimiser les chances de passer...
Le champion de France peut toujours se consoler en regardant le groupe de l'OM, mais Bordeaux devra sortir le grand jeu face à des clubs qu'il a rencontré par le passé: le Bayern Munich (rencontré en 1996) de Ribéry (quatre Ligue des Champions), et la Juventus qui curieusement n'a remporté que deux titres en C1 (et 27 titres en Serie A). Les Girondins avaient d'ailleurs croisé la "Vieille Dame" lors de leur seule demi-finale de C1, en 1985. A l'époque un certain Platini jouait pour la Juve face à un certain Giresse, qui a fait les belles heures de Bordeaux. La Juve s'était qualifiée 3-0, 0-2... Mais comme le dit lui-même le joueur du Bayern Bastian Schweinsteiger, "Bordeaux n'est pas devenu champion de France par hasard" et il aura donc un coup à jouer.
Protégé en raison de son récent passé en Ligue des Champions, Lyon a été relativement épargné. Le plus grand danger viendra de Liverpool et ses 5 titres de C1, dont le dernier remonte à quatre ans. Pour franchi le cap de la phase de poules, l'OL retrouvera comme l'an passé la Fiorentina. L'an passé, les Gones avaient eu raison des Toscans 2-2, 2-1. Claude Puel aura sans doute constater que la Viola a eu de la peine à se qualifier en phase préliminaire face au Sporting Lisbonne. "L'objectif, c'est de passer la poule. Point. Après, nous verrons. Nous avons l'ambition de gagner tous les matches de la poule et nous verrons ce que cela donne", a sobrement expliqué le coach lyonnais. Ce dernier sait sûrement que le troisième larron, le champion de Hongrie Debrecen n'aura rien à perdre.
A noter que le champion d'Europe en titre, le FC Barcelone retrouvera l'Inter Milan de son ancien joueur Samuel Eto'o. Les hommes de José Mourinho, également ancien entraîneur adjoint du club catalan, aimeraient bien retrouver les sommets européens après quelques années décevantes. Le champion d'Espagne et le Champion d'Italie retrouveront le Dynamo Kiev et le Rubin Kazan, promis à des rôles faire-valoir.
Triaud y croit, Deschamps plus réservé
Jean-Louis Triaud (président de Bordeaux): "C'est jouable. Cela reste accessible, il faudra être sérieux et jouer sans complexe. On peut y croire. C'est un retour sur le passé. La Juve (en 1985), cela s'était joué à pas grand chose. Munich (en 1996), on avait joué la finale (de l'UEFA) dans la semaine avant de la jouer sur le terrain et on n'avait pas été très bon, sur les deux matches il n'y avait pas eu photo. Maccabi Haïfa, on ne connaît pas trop, les équipes israéliennes sont toujours difficiles à jouer. Quant au groupe, il y en a qui paraissaient plus abordables, celui d'Arsenal, Séville ou même celui de Lyon, qui est accessible pour Lyon. Par contre, cela parait un peu plus compliqué pour Marseille, il aurait difficilement pu avoir pire. Avoir Wolfsburg en 4e, cela aurait été vraiment compliqué."
Didier Deschamps (entraîneur de Marseille, sur OM TV): "Le risque en étant dans le chapeau 3, c'est de prendre deux grosses équipes et on les a avec le Real et Milan... Il faudra faire un exploit face à ces deux clubs tout en ne négligeant pas Zurich. Il faudra faire attention à l'ordre des matches. Il faudra un OM à son meilleur niveau pour sortir des poules. Ce n'est pas le Milan d'il y a quatre ou cinq ans mais, quand même, il y a beaucoup de talent."
Jean-Michel Aulas, président de Lyon: "C'est équilibré, on retrouve à nouveau la Fiorentina. Debrecen nous est inférieur sur le papier. Et on a un grand rendez-vous avec Liverpool, surtout pour notre public. On espère sortir des poules comme on en pris l'habitude. Mais je pense aussi aux trois équipes françaises, qui doivent aller en 8e pour faire remonter la France à l'indice UEFA. C'est mon voeu le plus cher".
Rafael Yuste (vice-président sportif du FC Barcelone, qui jouera dans le groupe F avec l'Inter Milan, le Dynamo Kiev et Rubin Kazan, sur Radio Marca): "C'est une coïncidence (de tomber contre l'Inter de Samuel Eto'o), les boules sortent au hasard. Nous aborderons ce match normalement. Eto'o est un grand joueur, toujours motivé quel que soit l'adversaire. Nul doute qu'il se comportera en grand professionnel. Nous sommes l'équipe à battre, le champion d'Europe en titre. Je crois qu'aucune équipe n'a réussi à gagner deux fois consécutives cette compétition (la Ligue des champions nouvelle formule, ndlr). Mais nous y croyons et nous allons essayer de refaire le coup de l'année dernière."
Les groupes
Groupe A: Bayern Munich, Juventus Turin, Bordeaux, Maccabi Haifa
Groupe B: Manchester United, CSKA Moscou, Besiktas, Wolfsburg
Groupe C: AC Milan, Real Madrid, Marseille, FC Zurich
Groupe D: Chelsea, FC Porto, Atlético Madrid, Apoël Tel Aviv
Groupe E: Liverpool, Lyon, Fiorentina, Debrecen
Groupe F: FC Barcelone, Inter Milan, Dynamo Kiev, Rubin Kazan
Groupe G: FC Seville, Rangers FC, Stuttgart, Unirea Urziceni
Groupe H: Arsenal, Alkmaar, Olympiakos, Standard
Le moins chanceux est a priori Marseille, qui se retrouve dans le groupe le plus coriace (Real Madrid, Milan, Zürich) même si à ce niveau, difficile de trouver de modestes adversaires... Et Bordeaux aura également fort à faire face au Bayern, la Juve, et au Maccabi. Lyon s'en tire relativement mieux avec Liverpool, la Fiorentina et Debrecen.
Lyon épargné
La tradition veut que l'on désigne toujours un groupe de la mort dans un tirage au sort. Devant les clubs engagés pour cette phase de poules, on aurait tendance à dire que tous les groupes sont redoutables. Mais puisqu'il faut en dégager un, ce sera le C, où Marseille devra batailler face aux deux clubs les plus titrés de la compétition, à commencer par le Real Madrid -accessoirement vainqueur de neuf Ligue des Champions-. L'OM a déjà été battu deux fois (4-2, 2-1) par les Galactiques dans leur première version (en 2003-04), mais cette nouvelle génération de Galactiques avec Cristiano Ronaldo, Kaka et Benzema n'a rien à envier à son aînée. Pour ne rien arranger, un sûrement très revanchard AC Milan (sept Ligue des Champions), aimerait bien faire oublier sa finale perdue face au club phocéen en 1993. Enfin, l'OM affrontera le FC Zürich, champion de Suisse en titre et qu'il faudra donc prendre très au sérieux pour optimiser les chances de passer...
Le champion de France peut toujours se consoler en regardant le groupe de l'OM, mais Bordeaux devra sortir le grand jeu face à des clubs qu'il a rencontré par le passé: le Bayern Munich (rencontré en 1996) de Ribéry (quatre Ligue des Champions), et la Juventus qui curieusement n'a remporté que deux titres en C1 (et 27 titres en Serie A). Les Girondins avaient d'ailleurs croisé la "Vieille Dame" lors de leur seule demi-finale de C1, en 1985. A l'époque un certain Platini jouait pour la Juve face à un certain Giresse, qui a fait les belles heures de Bordeaux. La Juve s'était qualifiée 3-0, 0-2... Mais comme le dit lui-même le joueur du Bayern Bastian Schweinsteiger, "Bordeaux n'est pas devenu champion de France par hasard" et il aura donc un coup à jouer.
Protégé en raison de son récent passé en Ligue des Champions, Lyon a été relativement épargné. Le plus grand danger viendra de Liverpool et ses 5 titres de C1, dont le dernier remonte à quatre ans. Pour franchi le cap de la phase de poules, l'OL retrouvera comme l'an passé la Fiorentina. L'an passé, les Gones avaient eu raison des Toscans 2-2, 2-1. Claude Puel aura sans doute constater que la Viola a eu de la peine à se qualifier en phase préliminaire face au Sporting Lisbonne. "L'objectif, c'est de passer la poule. Point. Après, nous verrons. Nous avons l'ambition de gagner tous les matches de la poule et nous verrons ce que cela donne", a sobrement expliqué le coach lyonnais. Ce dernier sait sûrement que le troisième larron, le champion de Hongrie Debrecen n'aura rien à perdre.
A noter que le champion d'Europe en titre, le FC Barcelone retrouvera l'Inter Milan de son ancien joueur Samuel Eto'o. Les hommes de José Mourinho, également ancien entraîneur adjoint du club catalan, aimeraient bien retrouver les sommets européens après quelques années décevantes. Le champion d'Espagne et le Champion d'Italie retrouveront le Dynamo Kiev et le Rubin Kazan, promis à des rôles faire-valoir.
Triaud y croit, Deschamps plus réservé
Jean-Louis Triaud (président de Bordeaux): "C'est jouable. Cela reste accessible, il faudra être sérieux et jouer sans complexe. On peut y croire. C'est un retour sur le passé. La Juve (en 1985), cela s'était joué à pas grand chose. Munich (en 1996), on avait joué la finale (de l'UEFA) dans la semaine avant de la jouer sur le terrain et on n'avait pas été très bon, sur les deux matches il n'y avait pas eu photo. Maccabi Haïfa, on ne connaît pas trop, les équipes israéliennes sont toujours difficiles à jouer. Quant au groupe, il y en a qui paraissaient plus abordables, celui d'Arsenal, Séville ou même celui de Lyon, qui est accessible pour Lyon. Par contre, cela parait un peu plus compliqué pour Marseille, il aurait difficilement pu avoir pire. Avoir Wolfsburg en 4e, cela aurait été vraiment compliqué."
Didier Deschamps (entraîneur de Marseille, sur OM TV): "Le risque en étant dans le chapeau 3, c'est de prendre deux grosses équipes et on les a avec le Real et Milan... Il faudra faire un exploit face à ces deux clubs tout en ne négligeant pas Zurich. Il faudra faire attention à l'ordre des matches. Il faudra un OM à son meilleur niveau pour sortir des poules. Ce n'est pas le Milan d'il y a quatre ou cinq ans mais, quand même, il y a beaucoup de talent."
Jean-Michel Aulas, président de Lyon: "C'est équilibré, on retrouve à nouveau la Fiorentina. Debrecen nous est inférieur sur le papier. Et on a un grand rendez-vous avec Liverpool, surtout pour notre public. On espère sortir des poules comme on en pris l'habitude. Mais je pense aussi aux trois équipes françaises, qui doivent aller en 8e pour faire remonter la France à l'indice UEFA. C'est mon voeu le plus cher".
Rafael Yuste (vice-président sportif du FC Barcelone, qui jouera dans le groupe F avec l'Inter Milan, le Dynamo Kiev et Rubin Kazan, sur Radio Marca): "C'est une coïncidence (de tomber contre l'Inter de Samuel Eto'o), les boules sortent au hasard. Nous aborderons ce match normalement. Eto'o est un grand joueur, toujours motivé quel que soit l'adversaire. Nul doute qu'il se comportera en grand professionnel. Nous sommes l'équipe à battre, le champion d'Europe en titre. Je crois qu'aucune équipe n'a réussi à gagner deux fois consécutives cette compétition (la Ligue des champions nouvelle formule, ndlr). Mais nous y croyons et nous allons essayer de refaire le coup de l'année dernière."
Les groupes
Groupe A: Bayern Munich, Juventus Turin, Bordeaux, Maccabi Haifa
Groupe B: Manchester United, CSKA Moscou, Besiktas, Wolfsburg
Groupe C: AC Milan, Real Madrid, Marseille, FC Zurich
Groupe D: Chelsea, FC Porto, Atlético Madrid, Apoël Tel Aviv
Groupe E: Liverpool, Lyon, Fiorentina, Debrecen
Groupe F: FC Barcelone, Inter Milan, Dynamo Kiev, Rubin Kazan
Groupe G: FC Seville, Rangers FC, Stuttgart, Unirea Urziceni
Groupe H: Arsenal, Alkmaar, Olympiakos, Standard
Dernière édition par Frodon le Mer 16 Sep 2009 - 11:51, édité 1 fois
Frodon- Nounou d'enfer
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Re: Ligue des champions
Milan piège l'OM
Seize ans après la finale de 1993, le Milan AC a pris sa revanche sur l'OM en s'imposant 2-1 en Ligue des champions.
Un doublé de l'inusable Filippo Inzaghi a coulé Marseille, battu 2-1 sur sa pelouse. L'expérimenté buteur italien a d'abord ouvert le score (28e) puis il a douché les efforts marseillais après l'égalisation de la tête d'Heinze (49e) en inscrivant le but de la victoire (74e). Dans l'autre match du groupe, le Real s'est imposé 5-2 à Zurich.
Insatiable Inzaghi
Dès l’entame de match, la technique milanaise se faisait sentir et les Marseillais se retrouvaient contraints de défendre. Un coup franc de Pirlo puis un sauvetage de Kaboré quasiment sur sa ligne montraient que le Milan n’était pas venu pour se contenter du partage des points. Inzaghi cadrait bien son tir mais Mandanda se couchait bien (13e) juste avant une superbe intervention de Diawara au devant de Pato. Dans la foulée, Niang échappait à l’arrière garde italienne mais son tir passait nettement au dessus de la cage de Storari. L’OM, bloqué dans sa moitié de terrain, procédait en contres. Le centre tir du remuant Kaboré frôlait la transversale (19e).
Après un premier quart d’heure difficile, les hommes de Didier Deschamps s’enhardissaient et s’approchaient du but italien. Niang ne cadrait pas sa frappe puissante (25e) mais les Phocéens commençaient à bien combiner et à perturber les transmissions adverses. Ce sont pourtant les Milanais qui ouvraient le score : Pato échappait à deux défenseurs dans un petit périmètre dans le coin gauche à l’entrée de la surface, Seedorf le relayait et enchainait : après un bon crochet sur son vis-à-vis, le Batave adressait un superbe centre au second poteau pour Inzaghi, esseulé, qui trompait Mandanda d’un plat du pied à bout portant. Le buteur italien prouvait encore une fois son efficacité (43e but en C1) même s’il se trouvait légèrement en position de hors jeu (0-1, 28e).
Les Olympiens venaient de prendre un coup sur la tête et ils n’allaient pas pouvoir s’en relever avant la pause. Malgré deux tirs lointains mais non cadrés de Niang puis Cissé et une frappe du gauche de Cheyrou bien repoussée par Storari (45e), l’AC Milan regagnait les vestiaires avec un but d’avance.
Milan plie mais gagne
Dès le début de la seconde période, l’OM tentait de revenir au score. Trois minutes après la reprise, un centre de Kaboré légèrement dévié par Cissé était repris d’une volée du gauche par Lucho Gonzalez : le ballon passait à quelques centimètres du poteau gauche. Dans la foulée, Heinze inscrivait d’une tête imparable le but de l’égalisation sur un coup franc travaillé de Cheyrou, le cuir passant entre les jambes du portier italien (1-1, 49e).
Le stade Vélodrome explosait et l’OM revenait dans le match. Très actif, Edouard Cissé s’essayait de loin, sans succès. Les supporters marseillais poussaient leurs joueurs qui exerçaient enfin un pressing gênant pour le collectif blanc. Storari devait de nouveau se coucher sur un tir vicieux de Taïwo (54e). Puis s’employer sur un coup franc du précieux Cheyrou (58e). A l’heure de jeu, Mathieu Flamini écopait d’un carton jaune (qui aurait dû être rouge) pour un vilain tacle les deux pieds décollés sur Mbia. Un autre avertissement avait été donné à Zambrotta pour une faute d’antijeu sur Niang peu auparavant. Dominés, les Milanais s’énervaient.
A la 66e minute, l’OM manquait le break, Lucho Gonzalez reprenant juste à côté un tir contré du Taïwo, beaucoup plus actif qu’en première période. Mais le réalisme italien allait encore faire des siennes : Pato, décalé sur le côté gauche, remettait en retrait pour Seedorf, idéalement placé à l’entrée de la surface marseillaise. L’extérieur du pied droit de l’international néerlandais trouvait Pippo Inzaghi –plus vif que la défense centrale phocéenne. La reprise du renard des surfaces était imparable et Milan frappait un grand coup à un gros quart d’heure de la fin (1-2, 74e). Le 44e ( !) but de Superpippo dans la compétition phare européenne et le 67e en Coupes d'Europe (ex aequo avec Raul qui a également marqué ce mardi). L’OM repartait alors à l’abordage pour les ultimes minutes de la partie mais rien n’y faisait : la culture de la gagne du Milan avait parlé.
Le Real choisit la formule offensive
Le Real Madrid, qui menait tranquillement à la pause à Zurich (3-0) mardi, a dû serrer le jeu en seconde période pour ramener les trois points (5-2), après avoir vu l'équipe suisse revenir à un but, lors de la 1re journée de la Ligue des champions (groupe C). Un relâchement incompréhensible chez le plus faible du groupe (l'AC Milan et Marseille complètent la poule) alors que le Real avait à coeur de bien démarrer sa nouvelle campagne européenne après cinq saisons décevantes et la perspective d'une finale dans son stade en mai.
Un coup franc de Cristiano Ronaldo (27e, 1-0), un nouveau but de Raul en Ligue des champions (34e, 2-0) et le coup de massue juste avant la mi-temps de Gonzalo Higuain (45+1e, 3-0): le Real avait pourtant tout fait pour passer une soirée tranquille. Mais un penalty généreusement accordé au FC Zurich et transformé par Margairaz (64e, 1-3) et une tête d'Aegerter une minute plus tard (2-3) ont contraint le Real à serrer le jeu et les dents en seconde période. Jusqu'au coup de pouce du gardien Leoni sur un nouveau coup franc de Ronaldo (89e, 4-2) et au point final de Guti (90+4e, 5-2).
Réactions
Souleymane Diawara (défenseur de Marseille): "C'est ça la différence entre une bonne équipe du Championnat de France et un très, très grand d'Europe. Malheureusement, sur deux occasions où on était un peu moins bien, ils réussissent à marquer deux buts. On a fait deux erreurs de concentration, on l'a payé. Ca va nous servir pour le prochain match. En deuxième mi-temps, on était beaucoup mieux, mais dominer n'est pas gagner en football. Le plus important, c'est de marquer plus de buts que l'adversaire, malheureusement on n'a pas pu le faire. Il faut être confiant, il y a encore de la place pour faire quelque chose."
Benoît Cheyrou (milieu de Marseille): "J'ai l'impression de revivre le même genre de match que l'an dernier... Nous n'avons pas fait un mauvais match, mais ça se joue à des détails, qui font la différence au haut niveau. Forcément nous sommes déçus, mais tout reste possible même si nous savons que ce groupe est très relevé."
Didier Deschamps (entraîneur de Marseille): "Au haut niveau, seul compte le résultat. On pourra certes dire qu'on a fait de bonnes choses, on a été prêt de prendre l'avantage à un moment donné, mais, comme je le disais la veille de ce match, le Milan reste le Milan! Ce sont de grandes équipes, habituées au haut niveau. Je n'ai pas souvenir que Steve Mandanda ait dû faire un arrêt. Mais il suffit de peu, d'une seconde d'inattention, face à des joueurs comme Inzaghi. Mais l'efficacité prime, même s'il y a eu de notre côté de très bonnes choses, surtout en 2e mi-temps. Globalement, on a fait un match de haut niveau, mais le réalisme italien comme souvent a fait la différence, avec des joueurs de grande expérience et habitués à gérer de grands rendez-vous. Le match se joue sur des détails, ce n'est pas faute d'avoir averti les joueurs. Nous avons nous aussi des joueurs de haut niveau, mais notre vécu collectif est moins important que celui d'équipes comme le Milan. Nous sommes désormais dans la pire des situations pour un début de compétition".
Adriano Galliani (administrateur-délégué de l'AC Milan): "+Pippo+ (Inzaghi) est extraordinaire, le second but est incroyable, je ne vois pas autre chose à dire. Seedorf a fait un partie somptueuse. Nous (les Milanais, NDLR) quand on entend la musique de la Ligue des Champions, on se transforme. Pour l'expliquer, il faudrait un psychiatre. Ne parlons pas toujours de Ronaldinho, mais de cette grande satisfaction, celle d'avoir battu Marseille. En plus, l'éclairage a bien fonctionné. Vraiment, la soirée est très positive. Florentino Perez (le président du Real Madrid, NDLR) vient à peine de m'appeler pour me dire que nous passerons le 1er tour avec eux. J'espère qu'il aura raison".
Gonzalo Higuain (attaquant du Real Madrid): "Nous n'avions pas à souffrir autant. On aurait dû mieux gérer notre avantage. Mais l'important est quand même d'avoir gagné. C'est un bon départ en Ligue des champions."
Seize ans après la finale de 1993, le Milan AC a pris sa revanche sur l'OM en s'imposant 2-1 en Ligue des champions.
Un doublé de l'inusable Filippo Inzaghi a coulé Marseille, battu 2-1 sur sa pelouse. L'expérimenté buteur italien a d'abord ouvert le score (28e) puis il a douché les efforts marseillais après l'égalisation de la tête d'Heinze (49e) en inscrivant le but de la victoire (74e). Dans l'autre match du groupe, le Real s'est imposé 5-2 à Zurich.
Insatiable Inzaghi
Dès l’entame de match, la technique milanaise se faisait sentir et les Marseillais se retrouvaient contraints de défendre. Un coup franc de Pirlo puis un sauvetage de Kaboré quasiment sur sa ligne montraient que le Milan n’était pas venu pour se contenter du partage des points. Inzaghi cadrait bien son tir mais Mandanda se couchait bien (13e) juste avant une superbe intervention de Diawara au devant de Pato. Dans la foulée, Niang échappait à l’arrière garde italienne mais son tir passait nettement au dessus de la cage de Storari. L’OM, bloqué dans sa moitié de terrain, procédait en contres. Le centre tir du remuant Kaboré frôlait la transversale (19e).
Après un premier quart d’heure difficile, les hommes de Didier Deschamps s’enhardissaient et s’approchaient du but italien. Niang ne cadrait pas sa frappe puissante (25e) mais les Phocéens commençaient à bien combiner et à perturber les transmissions adverses. Ce sont pourtant les Milanais qui ouvraient le score : Pato échappait à deux défenseurs dans un petit périmètre dans le coin gauche à l’entrée de la surface, Seedorf le relayait et enchainait : après un bon crochet sur son vis-à-vis, le Batave adressait un superbe centre au second poteau pour Inzaghi, esseulé, qui trompait Mandanda d’un plat du pied à bout portant. Le buteur italien prouvait encore une fois son efficacité (43e but en C1) même s’il se trouvait légèrement en position de hors jeu (0-1, 28e).
Les Olympiens venaient de prendre un coup sur la tête et ils n’allaient pas pouvoir s’en relever avant la pause. Malgré deux tirs lointains mais non cadrés de Niang puis Cissé et une frappe du gauche de Cheyrou bien repoussée par Storari (45e), l’AC Milan regagnait les vestiaires avec un but d’avance.
Milan plie mais gagne
Dès le début de la seconde période, l’OM tentait de revenir au score. Trois minutes après la reprise, un centre de Kaboré légèrement dévié par Cissé était repris d’une volée du gauche par Lucho Gonzalez : le ballon passait à quelques centimètres du poteau gauche. Dans la foulée, Heinze inscrivait d’une tête imparable le but de l’égalisation sur un coup franc travaillé de Cheyrou, le cuir passant entre les jambes du portier italien (1-1, 49e).
Le stade Vélodrome explosait et l’OM revenait dans le match. Très actif, Edouard Cissé s’essayait de loin, sans succès. Les supporters marseillais poussaient leurs joueurs qui exerçaient enfin un pressing gênant pour le collectif blanc. Storari devait de nouveau se coucher sur un tir vicieux de Taïwo (54e). Puis s’employer sur un coup franc du précieux Cheyrou (58e). A l’heure de jeu, Mathieu Flamini écopait d’un carton jaune (qui aurait dû être rouge) pour un vilain tacle les deux pieds décollés sur Mbia. Un autre avertissement avait été donné à Zambrotta pour une faute d’antijeu sur Niang peu auparavant. Dominés, les Milanais s’énervaient.
A la 66e minute, l’OM manquait le break, Lucho Gonzalez reprenant juste à côté un tir contré du Taïwo, beaucoup plus actif qu’en première période. Mais le réalisme italien allait encore faire des siennes : Pato, décalé sur le côté gauche, remettait en retrait pour Seedorf, idéalement placé à l’entrée de la surface marseillaise. L’extérieur du pied droit de l’international néerlandais trouvait Pippo Inzaghi –plus vif que la défense centrale phocéenne. La reprise du renard des surfaces était imparable et Milan frappait un grand coup à un gros quart d’heure de la fin (1-2, 74e). Le 44e ( !) but de Superpippo dans la compétition phare européenne et le 67e en Coupes d'Europe (ex aequo avec Raul qui a également marqué ce mardi). L’OM repartait alors à l’abordage pour les ultimes minutes de la partie mais rien n’y faisait : la culture de la gagne du Milan avait parlé.
Le Real choisit la formule offensive
Le Real Madrid, qui menait tranquillement à la pause à Zurich (3-0) mardi, a dû serrer le jeu en seconde période pour ramener les trois points (5-2), après avoir vu l'équipe suisse revenir à un but, lors de la 1re journée de la Ligue des champions (groupe C). Un relâchement incompréhensible chez le plus faible du groupe (l'AC Milan et Marseille complètent la poule) alors que le Real avait à coeur de bien démarrer sa nouvelle campagne européenne après cinq saisons décevantes et la perspective d'une finale dans son stade en mai.
Un coup franc de Cristiano Ronaldo (27e, 1-0), un nouveau but de Raul en Ligue des champions (34e, 2-0) et le coup de massue juste avant la mi-temps de Gonzalo Higuain (45+1e, 3-0): le Real avait pourtant tout fait pour passer une soirée tranquille. Mais un penalty généreusement accordé au FC Zurich et transformé par Margairaz (64e, 1-3) et une tête d'Aegerter une minute plus tard (2-3) ont contraint le Real à serrer le jeu et les dents en seconde période. Jusqu'au coup de pouce du gardien Leoni sur un nouveau coup franc de Ronaldo (89e, 4-2) et au point final de Guti (90+4e, 5-2).
Réactions
Souleymane Diawara (défenseur de Marseille): "C'est ça la différence entre une bonne équipe du Championnat de France et un très, très grand d'Europe. Malheureusement, sur deux occasions où on était un peu moins bien, ils réussissent à marquer deux buts. On a fait deux erreurs de concentration, on l'a payé. Ca va nous servir pour le prochain match. En deuxième mi-temps, on était beaucoup mieux, mais dominer n'est pas gagner en football. Le plus important, c'est de marquer plus de buts que l'adversaire, malheureusement on n'a pas pu le faire. Il faut être confiant, il y a encore de la place pour faire quelque chose."
Benoît Cheyrou (milieu de Marseille): "J'ai l'impression de revivre le même genre de match que l'an dernier... Nous n'avons pas fait un mauvais match, mais ça se joue à des détails, qui font la différence au haut niveau. Forcément nous sommes déçus, mais tout reste possible même si nous savons que ce groupe est très relevé."
Didier Deschamps (entraîneur de Marseille): "Au haut niveau, seul compte le résultat. On pourra certes dire qu'on a fait de bonnes choses, on a été prêt de prendre l'avantage à un moment donné, mais, comme je le disais la veille de ce match, le Milan reste le Milan! Ce sont de grandes équipes, habituées au haut niveau. Je n'ai pas souvenir que Steve Mandanda ait dû faire un arrêt. Mais il suffit de peu, d'une seconde d'inattention, face à des joueurs comme Inzaghi. Mais l'efficacité prime, même s'il y a eu de notre côté de très bonnes choses, surtout en 2e mi-temps. Globalement, on a fait un match de haut niveau, mais le réalisme italien comme souvent a fait la différence, avec des joueurs de grande expérience et habitués à gérer de grands rendez-vous. Le match se joue sur des détails, ce n'est pas faute d'avoir averti les joueurs. Nous avons nous aussi des joueurs de haut niveau, mais notre vécu collectif est moins important que celui d'équipes comme le Milan. Nous sommes désormais dans la pire des situations pour un début de compétition".
Adriano Galliani (administrateur-délégué de l'AC Milan): "+Pippo+ (Inzaghi) est extraordinaire, le second but est incroyable, je ne vois pas autre chose à dire. Seedorf a fait un partie somptueuse. Nous (les Milanais, NDLR) quand on entend la musique de la Ligue des Champions, on se transforme. Pour l'expliquer, il faudrait un psychiatre. Ne parlons pas toujours de Ronaldinho, mais de cette grande satisfaction, celle d'avoir battu Marseille. En plus, l'éclairage a bien fonctionné. Vraiment, la soirée est très positive. Florentino Perez (le président du Real Madrid, NDLR) vient à peine de m'appeler pour me dire que nous passerons le 1er tour avec eux. J'espère qu'il aura raison".
Gonzalo Higuain (attaquant du Real Madrid): "Nous n'avions pas à souffrir autant. On aurait dû mieux gérer notre avantage. Mais l'important est quand même d'avoir gagné. C'est un bon départ en Ligue des champions."
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Re: Ligue des champions
Bordeaux prend un point à la Juve
Bordeaux a réussi son entrée en Ligue des Champions en obtenant le nul (1-1) mardi à Turin.
Les Bordelais ont copieusement dominé la première période sans parvenir à faire sauter le verrou de la Juventus, avant de s'incliner à l'heure de jeu suite à un contre italien concrétisé par Iaquinta. Ils ont égalisé ensuite sur coup-franc par Plasil, pour signer un nul mérité entre deux équipes qui ont eu chacune leur période.
Dans l'autre match de ce groupe, le Maccabi Haifa n'a pas pesé lourd face au Bayern Munich, large vainqueur en Israël (3-0). La puissance bavaroise a finit par payer en fin de match (3-0) alors que le Maccabi Haïfa s'accrochait. Van Buyten,ouvrait ainsi la marque à l'heure de jeu avant que le doublé tardif de Müller (85, 88) ne cloture le score.
Une mi-temps chacun
Sous une pluie battante, qui a causé aux vingt-deux acteurs quelques soucis techniques, les Girondis sont entrés dans la partie avec beaucoup d'envie et d'engagements. Dominateurs en milieu de terrain, pressant bien dans toutes les zone, plus présents à la récupération, ils avaient comme souci majeur d'aller vers l'avant, en prenant le meilleur sur une équipe turinoise peu inspirée. Sous la houlette de Gourcuff, les Bordelais se créaient plusieurs occasions dangereuses par Fernando ou Chamakh, mais sans jamis tromper Buffon. Pourtant ils avaient beaucoup à gagner dans cette première période, face à des Italiens qui connaissaient bien des difficultés à enchaîner leurs schémas, et perdaient beaucoup de ballons.
Malgré cela, les Italiens conscient de subir physiquement contenait le domination bordelaise, en aspirant leurs adversaires, pour tenter de les contrer. D'autant que sentant le bloc italien moins solide qu'ils ne le redoutaient, les Bordelais avaient tendance à se précipiter un peu trop, tombant dans un jeu imprécis. Dans l'ensemble, les joueurs de lJuve, peu brillants,n'avaiernt que peu de ballons à exploiter dans cette première période, mais grâce à leur expérience, ils mettaient du danger dans ces quelques ballons, se créant notamment deux occasions chaudes par Amauri... Les deux équipes rentraient au vestiaire sur le score de 0-0 oe qui n'était pas en soi une mauvaise opération pour les Girondins, mais ils avaient sans doute laissé passer quelques possibilités. Il fallait espérer qu'il n'aurait pas à la regretter.
La Juve réagit
Dès l'entame de la deuxième période, avec l'arrêt de la pluie, les Bordelais reprenaient la direction des opérations en essayant d'être un peu plus rigoureux techniquement pour se montre plus inciisifs dans leurs actions, après avoir récupéré les ballons. Mais petit à petit, les Juventus reprenait du poil de la bête, et retrouvait ses automatismes dans son jeu collectif. La blessure de Cédric Carasso, touché à une jambe et remplacé par l'ancien et expérimenté Ulrich Ramé, déstabilisait un peu la défense bordelais; ce dont profitaient les Turinois pour venir jouer dans le camps des Girondins.
Les Italiens restaient sur leur schéma, en attendant la faute adverse mais dans leurs mouvements, indiscutablement, ils passaient la vitesse supérieure et a contrario les Bordelais reculaient. Et face à une équipe comme la Juventus, il ne faut pas faiblir. A la 63e, sur un ballon perdu par Fernando, pris dans la nasse, la relance italienne était immédiate et Iaquinta trompait Ramé qui avait jusqu'alors, en deux ou trois fois, retardé l'échéance. Après une heure au cours de laquelle ils avaient subi un impact bordelais hélas désordonné, les Italiens trouvaient encore une fois les ressources pour faire la différence avec un froid réalisme. Les Bordelais se décidaient alors à se montrer plus entreprenants, mais ils avaient du mal à sortir. Pourtant, Fernando se procurait une balle d'égalisation mais il perdait son duel avec Buffon. La rencontre prenait davantage de rythme et d'intensité, et au fil des minutes, les Italiens mettaient le feu dans la défense girondine, profitant d'une nette baisse de régile des champions de France pour qui la situation devenait de plus en plus difficile alors que. Ramé sauvait encore un but devant Amauri.
Mais autre paradoxe de ce match, alors que l'on voyait la Juventus mettre la main sur le match, et les Bordelais courber l'échine, ces derniers revenaient au score. Sur un coup- franc adressé par Gourcuff, Fernando déviait le ballon vers Plasil qui du bout du pied droit ajustait Buffon (1-1, 75e). Le dernier quart d'heure s'annonçait incertain. Chamakh était à deux doigts de dounler la mise sur un dégagement mal assuré du gardien italien trompé par la pelouse en mauvaise état. De part et d'autres, on évoluait de plus en plus en sautant le milieu de terrain, pour amener des ballons devant, alors que la fatigue se faisait sentir et que le rythme retombait. Mais les Italiens n'entendaient pas abandonner la victoire sur leur pelouse. Ils étaient même tout près de marquzer un 2e but, lorsque un tir de Marchisio s'écrasait sur la transversale de Ramé, qui avait auparavant sauvé encore nombre de balles dangereuses.Avec le retour de la pluie, les Italiens tentaient vainement le tout pour le tout profitant de la fébrilité des Bordelais, qui pourtant défendaient crânement leur point acquis.
Réactions
Laurent Blanc (entraîneur de Bordeaux) : "Non seulement les joueurs ont fait le match qu'on attendait d'eux, mais ils ont également retenu les leçons du matches de Chelsea (4-0) l'an passé. Je me suis régalé ce soir. J'avais été agacé à Grenoble (1-0, samedi), ce soir, j'ai pris beaucoup de plaisir à voir jouer mon équipe, à combattre, à poser des problèmes à la Juve. Et sans un grand gardien (Buffon), Bordeaux pouvait gagner ce match. Ullrich (Ramé) a remplacé Cédric (Carrasso) au pied levé et il a été au diapason de ce que faisaient les autres depuis la première seconde. C'est la preuve de la force de notre groupe. Après l'ouverture du score de la Juve, je n'ai pas eu peur. J'avais insisté auprès des joueurs, je leur avait dit de ne pas être timides, car c'est souvent le complexe des équipes française devant les équipes italiennes. J'ai toujours eu confiance, j'ai toujours cru qu'ils étaient capables non seulement de revenir au score mais également de gagner. On a joué en confiance, cela montre qu'on va peut-être mieux faire cette année en Europe. C'est le meilleur match qu'on ait joué en Ligue des Champions à l'extérieur. Enfin, je tiens à dire que même quand les joueurs gagnent des matches, je ne suis pas forcément satisfait du contenu. Là, je suis content du résultat et du contenu, je les félicite."
Yoann Gourcuff (milieu de terrain de Bordeaux): "C'est un bon point de pris, surtout qu'ils avaient réussi à ouvrir le score. Par rapport à la première période on méritait de marquer. Ce n'était vraiment pas facile car il y avait un grand gardien (Buffon) en face et nous il nous a manqué un peu de précision dans le dernier geste. Mais l'important c'est qu'on se soit remobilisés après le but de la Juve. On méritait le match nul. Maintenant ce n'est que le premier match, il ne faut pas tirer de conclusion. Mais ce qui est satisfaisant c'est l'état d'esprit et l'engagement qu'on a montré sur un terrain qui n'était pas facile".
Gianluigi Buffon (gardien de la Juventus): "On a rencontré un équipe difficile qui m'a fait grosse impression par son jeu et son organisation tactique. Nous, on a manqué le coup de grâce, le but du 2 à 0, mais au final le résultat nul me semble juste".
Ciro Ferrara (entraîneur de la Juventus): "Je suis déçu. On voulait vraiment commencer par une victoire. On a affronté une équipe organisée et qui, surtout en première période, nous a posé beaucoup de difficultés. Buffon a souvent été phénoménal. Après c'est une question de centimètres: le but de Bordeaux était peut être hors jeu de quelques centimètres et, juste avant, sur une occasion d'Amauri, le gardien a détourné le ballon pour quelques centimètres. Bordeaux a des milieux offensifs et des attaquants très rapides et en première période, on a eu du mal à presser haut. En deuxième période, on s'est amélioré et on est parvenu à poser des difficultés à Bordeaux. Diego (blessé, NDLR) n'était pas là, mais je ne veux pas chercher de justifications".
Louis van Gaal (entraîneur du Bayern Munich): "Je m'attendais à un tel match, j'ai trouvé que nous avons réalisé une très belle première période avec Ribéry et Robben, avant de perdre un peu le fil du match en seconde période avec trop de ballons perdus. Les remplaçants ont réussi à corriger le tir. On a pu voir que Franck Ribéry (remplacé à l'heure de jeu) n'était pas encore au sommet de sa forme, il n'est pas encore prêt pour 90 minutes. Le Maccabi a une belle équipe, je pense que la Juventus et Bordeaux auront du mal à s'imposer ici. Le nul entre la Juve et Bordeaux fait notre affaire, je suis vraiment très content".
Bordeaux a réussi son entrée en Ligue des Champions en obtenant le nul (1-1) mardi à Turin.
Les Bordelais ont copieusement dominé la première période sans parvenir à faire sauter le verrou de la Juventus, avant de s'incliner à l'heure de jeu suite à un contre italien concrétisé par Iaquinta. Ils ont égalisé ensuite sur coup-franc par Plasil, pour signer un nul mérité entre deux équipes qui ont eu chacune leur période.
Dans l'autre match de ce groupe, le Maccabi Haifa n'a pas pesé lourd face au Bayern Munich, large vainqueur en Israël (3-0). La puissance bavaroise a finit par payer en fin de match (3-0) alors que le Maccabi Haïfa s'accrochait. Van Buyten,ouvrait ainsi la marque à l'heure de jeu avant que le doublé tardif de Müller (85, 88) ne cloture le score.
Une mi-temps chacun
Sous une pluie battante, qui a causé aux vingt-deux acteurs quelques soucis techniques, les Girondis sont entrés dans la partie avec beaucoup d'envie et d'engagements. Dominateurs en milieu de terrain, pressant bien dans toutes les zone, plus présents à la récupération, ils avaient comme souci majeur d'aller vers l'avant, en prenant le meilleur sur une équipe turinoise peu inspirée. Sous la houlette de Gourcuff, les Bordelais se créaient plusieurs occasions dangereuses par Fernando ou Chamakh, mais sans jamis tromper Buffon. Pourtant ils avaient beaucoup à gagner dans cette première période, face à des Italiens qui connaissaient bien des difficultés à enchaîner leurs schémas, et perdaient beaucoup de ballons.
Malgré cela, les Italiens conscient de subir physiquement contenait le domination bordelaise, en aspirant leurs adversaires, pour tenter de les contrer. D'autant que sentant le bloc italien moins solide qu'ils ne le redoutaient, les Bordelais avaient tendance à se précipiter un peu trop, tombant dans un jeu imprécis. Dans l'ensemble, les joueurs de lJuve, peu brillants,n'avaiernt que peu de ballons à exploiter dans cette première période, mais grâce à leur expérience, ils mettaient du danger dans ces quelques ballons, se créant notamment deux occasions chaudes par Amauri... Les deux équipes rentraient au vestiaire sur le score de 0-0 oe qui n'était pas en soi une mauvaise opération pour les Girondins, mais ils avaient sans doute laissé passer quelques possibilités. Il fallait espérer qu'il n'aurait pas à la regretter.
La Juve réagit
Dès l'entame de la deuxième période, avec l'arrêt de la pluie, les Bordelais reprenaient la direction des opérations en essayant d'être un peu plus rigoureux techniquement pour se montre plus inciisifs dans leurs actions, après avoir récupéré les ballons. Mais petit à petit, les Juventus reprenait du poil de la bête, et retrouvait ses automatismes dans son jeu collectif. La blessure de Cédric Carasso, touché à une jambe et remplacé par l'ancien et expérimenté Ulrich Ramé, déstabilisait un peu la défense bordelais; ce dont profitaient les Turinois pour venir jouer dans le camps des Girondins.
Les Italiens restaient sur leur schéma, en attendant la faute adverse mais dans leurs mouvements, indiscutablement, ils passaient la vitesse supérieure et a contrario les Bordelais reculaient. Et face à une équipe comme la Juventus, il ne faut pas faiblir. A la 63e, sur un ballon perdu par Fernando, pris dans la nasse, la relance italienne était immédiate et Iaquinta trompait Ramé qui avait jusqu'alors, en deux ou trois fois, retardé l'échéance. Après une heure au cours de laquelle ils avaient subi un impact bordelais hélas désordonné, les Italiens trouvaient encore une fois les ressources pour faire la différence avec un froid réalisme. Les Bordelais se décidaient alors à se montrer plus entreprenants, mais ils avaient du mal à sortir. Pourtant, Fernando se procurait une balle d'égalisation mais il perdait son duel avec Buffon. La rencontre prenait davantage de rythme et d'intensité, et au fil des minutes, les Italiens mettaient le feu dans la défense girondine, profitant d'une nette baisse de régile des champions de France pour qui la situation devenait de plus en plus difficile alors que. Ramé sauvait encore un but devant Amauri.
Mais autre paradoxe de ce match, alors que l'on voyait la Juventus mettre la main sur le match, et les Bordelais courber l'échine, ces derniers revenaient au score. Sur un coup- franc adressé par Gourcuff, Fernando déviait le ballon vers Plasil qui du bout du pied droit ajustait Buffon (1-1, 75e). Le dernier quart d'heure s'annonçait incertain. Chamakh était à deux doigts de dounler la mise sur un dégagement mal assuré du gardien italien trompé par la pelouse en mauvaise état. De part et d'autres, on évoluait de plus en plus en sautant le milieu de terrain, pour amener des ballons devant, alors que la fatigue se faisait sentir et que le rythme retombait. Mais les Italiens n'entendaient pas abandonner la victoire sur leur pelouse. Ils étaient même tout près de marquzer un 2e but, lorsque un tir de Marchisio s'écrasait sur la transversale de Ramé, qui avait auparavant sauvé encore nombre de balles dangereuses.Avec le retour de la pluie, les Italiens tentaient vainement le tout pour le tout profitant de la fébrilité des Bordelais, qui pourtant défendaient crânement leur point acquis.
Réactions
Laurent Blanc (entraîneur de Bordeaux) : "Non seulement les joueurs ont fait le match qu'on attendait d'eux, mais ils ont également retenu les leçons du matches de Chelsea (4-0) l'an passé. Je me suis régalé ce soir. J'avais été agacé à Grenoble (1-0, samedi), ce soir, j'ai pris beaucoup de plaisir à voir jouer mon équipe, à combattre, à poser des problèmes à la Juve. Et sans un grand gardien (Buffon), Bordeaux pouvait gagner ce match. Ullrich (Ramé) a remplacé Cédric (Carrasso) au pied levé et il a été au diapason de ce que faisaient les autres depuis la première seconde. C'est la preuve de la force de notre groupe. Après l'ouverture du score de la Juve, je n'ai pas eu peur. J'avais insisté auprès des joueurs, je leur avait dit de ne pas être timides, car c'est souvent le complexe des équipes française devant les équipes italiennes. J'ai toujours eu confiance, j'ai toujours cru qu'ils étaient capables non seulement de revenir au score mais également de gagner. On a joué en confiance, cela montre qu'on va peut-être mieux faire cette année en Europe. C'est le meilleur match qu'on ait joué en Ligue des Champions à l'extérieur. Enfin, je tiens à dire que même quand les joueurs gagnent des matches, je ne suis pas forcément satisfait du contenu. Là, je suis content du résultat et du contenu, je les félicite."
Yoann Gourcuff (milieu de terrain de Bordeaux): "C'est un bon point de pris, surtout qu'ils avaient réussi à ouvrir le score. Par rapport à la première période on méritait de marquer. Ce n'était vraiment pas facile car il y avait un grand gardien (Buffon) en face et nous il nous a manqué un peu de précision dans le dernier geste. Mais l'important c'est qu'on se soit remobilisés après le but de la Juve. On méritait le match nul. Maintenant ce n'est que le premier match, il ne faut pas tirer de conclusion. Mais ce qui est satisfaisant c'est l'état d'esprit et l'engagement qu'on a montré sur un terrain qui n'était pas facile".
Gianluigi Buffon (gardien de la Juventus): "On a rencontré un équipe difficile qui m'a fait grosse impression par son jeu et son organisation tactique. Nous, on a manqué le coup de grâce, le but du 2 à 0, mais au final le résultat nul me semble juste".
Ciro Ferrara (entraîneur de la Juventus): "Je suis déçu. On voulait vraiment commencer par une victoire. On a affronté une équipe organisée et qui, surtout en première période, nous a posé beaucoup de difficultés. Buffon a souvent été phénoménal. Après c'est une question de centimètres: le but de Bordeaux était peut être hors jeu de quelques centimètres et, juste avant, sur une occasion d'Amauri, le gardien a détourné le ballon pour quelques centimètres. Bordeaux a des milieux offensifs et des attaquants très rapides et en première période, on a eu du mal à presser haut. En deuxième période, on s'est amélioré et on est parvenu à poser des difficultés à Bordeaux. Diego (blessé, NDLR) n'était pas là, mais je ne veux pas chercher de justifications".
Louis van Gaal (entraîneur du Bayern Munich): "Je m'attendais à un tel match, j'ai trouvé que nous avons réalisé une très belle première période avec Ribéry et Robben, avant de perdre un peu le fil du match en seconde période avec trop de ballons perdus. Les remplaçants ont réussi à corriger le tir. On a pu voir que Franck Ribéry (remplacé à l'heure de jeu) n'était pas encore au sommet de sa forme, il n'est pas encore prêt pour 90 minutes. Le Maccabi a une belle équipe, je pense que la Juventus et Bordeaux auront du mal à s'imposer ici. Le nul entre la Juve et Bordeaux fait notre affaire, je suis vraiment très content".
Frodon- Nounou d'enfer
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Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Ligue des champions
Lyon déjà au rendez-vous
La 10e campagne en Ligue des champions de l'Olympique Lyonnais a débuté par une victoire.
Longtemps mis en échec par la défense, parfois limite, de la Fiorentina (réduite à 10 après l'exclusion de Gilardino 45e), les Gones ont fini par trouver la clé du succès sur un but du jeune Pjanic (76e). Un lancement idéal pour cette C1. Dans l'autre match du groupe E, Liverpool a remporté un succès étriqué face à Debrecen 1-0 (Kuyt 45e+1).
Lyon force le verrou florentin
Avec son quatuor offensif Gomis – Lisandro – Bastos – Govou, Lyon se présentait avec des ambitions pour le retour de la Ligue des champions. Ça partait fort avec une première tentative de Källstrom mais son tir était trop imprécis (5e). Il flottait pourtant comme un air de déjà vu à Gerland où on se souvenait de la saison dernière et de la terrible entrée en matière florentine (0-2 puis 2-2). La Fiorentina aussi. Bien en place, les Italiens monopolisaient le ballon et commençaient à pousser en direction du but de Lloris. Comme l'an passé, le danger numéro 1 était porté par Gilardino. Toujours tranchant, il était repris in extremis par Toulalan (24e). Mais le danger était partout. Gamberini de la tête (35e). Donadel sur un tir dévié par Makoun (42e). Plusieurs situations chaudes qui pesaient sur le but lyonnais. L'OL devait vite réagir et accélérer. C'était le cas dans les duels, virils mais de moins en moins corrects. La goutte d'eau était dans le coup de coude de Gilardino en fin de première mi-temps. L'International écopait logiquement d'un carton rouge dans le temps additionnel. Une nouvelle donne qui allait peut-être changer le cours du match alors que le corps arbitral avait refusé un but à Gomis pour un ballon sorti du terrain avant de revenir dans les pieds de l'ancien stéphanois. Sur les ralentis, ce n'était vraiment pas évident (44e).
Davantage regroupée en défense, la Fiorentina abandonnait le cuir à des Lyonnais bien plus dynamiques. Lisandro repiquait vers le centre et frappait de peu à côté (50e) alors qu'une géniale déviation de Bastos obligeait Frey à sortir le grand jeu (53e). Plus du tout le même match ! Il restait à concrétiser. Le plus dur pour les équipes françaises en ce moment… Cela se rapprochait sérieusement lors d'un bon décalage de Govou qui centrait pour trois lyonnais mais Comotto intervenait proprement par un superbe tacle (69e). Jean II Makoun croisait lui trop sa tête (75e). Les Italiens étaient mûrs. A force de pousser, Lyon finissait par trouver l'ouverture après une partie de billard reprise par Pjanic aux 6 m (1-0, 76e). Libérés par ce but, les Gones déferlaient sur le but adverse. Le KO n'était pas loin sur une reprise de Lisandro puis de Govou à bout portant. Heureusement pour la Viola, Frey se montrait impérial sur sa ligne (82e). Il l'était également en boxant une frappe puissante de Källstrom (87e). Cela laissait la Viola dans le match. Et Lyon tremblait dans les dernières minutes mais Lloris soulageait sa défense avec deux sorties décisive. La victoire était bien là.
Liverpool au petit trot
A l'image de son début de saison, Liverpool est entré sur la pointe des pieds en Ligue des champions. Face aux modestes hongrois de Debrecen, les Reds n'avaient pas leur dynamisme et leur envie habituelle. Pepe Reina a même été le premier sollicité, sauvant son camp d'une claquette sur une frappe cadrée de Peter Czvitkovics (30e). Mais il a suffi d'un quart d'heure de folie pour faire plier Debrecen. Poleksic retardait l'échéance devant Albert Riera (38e, 39e), Steve Gerrard manquait inexplicablement le cadre sur un centre en retrait (44e), mais Kuyt était le plus prompt à exploiter une frappe en pivot de Fernando Torres repoussée par le gardien hongrois (45e+1). Hormis une volée de Gerrard (55e), c'était à peu près tout dans ce match terne. L'attaquant français de Debrecen, Adamo Coulibaly, encore ouvrier chez Peugeot il y a trois ans, testait même la vigilance de la défense locale (79e et 82e) mais sans succès. Dommage pour une formation hongroise qui repart d'Anfield avec les honneurs.
Réactions
Claude Puel (entraîneur de Lyon): "Nous avions dit qu'il fallait être capable d'élever notre niveau de jeu. La Fiorentina a livré une très grande opposition avec beaucoup de densité physique. Elle a haussé son niveau par rapport à ce qu'elle produit dans son championnat. Le match est longtemps resté indécis mais nous n'avons pas perdu le fil, restant très concentrés. En fin de partie, j'aurais préféré que nous marquions un second but qui nous aurait mis à l'abri alors que nous sommes restés sous la menace d'une égalisation ou d'un coup heureux de notre adversaire. Tous les joueurs sont à créditer d'un très bon match. L'arbitrage a été ce qu'il a été. Il a fallu s'adapter que ce soit pour nous ou les Italiens. Nous l'avons bien fait en seconde période en évitant de nous focaliser sur les décisions de l'arbitre et en pensant surtout à notre jeu. En première période, nous avons éprouvé des difficultés à sortir le ballon car l'adversaire était bien organisé et à la perte du ballon, il présentait un bloc très compact avec des lignes resserrées. Nous n'avons pas assez varié le jeu, pas assez utilisé la largeur. Cela a conforté la Fiorentina dans son schéma de jeu. Nous avons pu le faire en seconde période en provoquant des décalages et en passant par les ailes. Nous avons réussi à déplacer notre adversaire."
Cesare Prandelli (entraîneur de la Fiorentina): "Notre équipe a été très organisée mais l'exclusion de Gilardino a faussé la deuxième partie du match. L'exclusion était injuste mais je ne veux pas commenter l'arbitrage. C'est dommage car l'équipe a beaucoup donné d'elle-même. La Fiorentina joue toujours pour gagner chaque match. Nous avons affiché de la personnalité et c'est la Fiorentina que j'aime. Nous avons toujours nos chances de qualification. L'arbitrage a-t-il tout changé ? Cela me fait plaisir que cette remarque provienne de la presse française. Notre équipe croit en ce qu'elle fait. De son côté, Lyon a une belle équipe même si elle a changé par rapport à l'an dernier. Elle a démontré toute sa valeur contre nous."
Miralem Pjanic (milieu de Lyon et auteur du but): "Nous savions qu'il nous fallait débuter par une victoire à domicile. Nous l'avons fait. 1-0 cela suffit. Nous aurions pu marquer deux ou trois buts de plus, mais nous sommes tombés sur un excellent gardien. Nous savons que nous sommes dans un groupe qui n'est pas facile à négocier."
Cris (défenseur et capitaine de Lyon): "Il est toujours important de gagner le premier match. Nous avions la chance de débuter à domicile avant de disputer deux rencontres à l'extérieur qui s'annoncent très difficiles. La Fiorentina était un adversaire très costaud avec des joueurs qui aiment bien les duels. En première période, nous avons été en difficulté mais après l'exclusion de Gilardino c'était plus facile pour nous. Nous avons mieux joué au ballon, nous avons été meilleurs dans la conservation. Nous avons aussi plus tourné le jeu, utilisé la largeur pour bouger, faire courir notre adversaire. C'est devenu alors plus facile pour nous."
Rafael Benitez (entraîneur de Liverpool): "On a eu des occasions qu'on n'a pas prises. Et au final, on se met sous pression. Dans ce genre de matches, contre des équipes qui travaillent autant, il faut marquer. Mais nous avions la maîtrise du match, ils n'avaient pas beaucoup de solutions, si ce n'est sur quelques contre-attaques. Ils ont de bons joueurs, ils sont bien organisés. Nous connaissions leur qualité et leurs forces. Nous voulions marquer tôt pour tuer le match. Cela n'a pas été le cas."
Andras Herczeg (entraîneur de Debrecen): "On savait que Liverpool qui est une équipe de classe mondiale se procurerait de nombreuses occasions. Mais on a bien géré. Avec quelques occasions de plus, on aurait peut-être pu arracher le nul. En première période, nous avons été nerveux, mais en seconde nous avons très bien joué. Je suis un peu déçu du but encaissé dans le temps additionnel de la première période. On a manqué de concentration. Dans l'absolu, nous souhaiterions gagner tous nos matches. Mais nous sommes réalistes, nous connaissons notre place. Nous faisons de notre mieux dans cette Ligue des champions."
La 10e campagne en Ligue des champions de l'Olympique Lyonnais a débuté par une victoire.
Longtemps mis en échec par la défense, parfois limite, de la Fiorentina (réduite à 10 après l'exclusion de Gilardino 45e), les Gones ont fini par trouver la clé du succès sur un but du jeune Pjanic (76e). Un lancement idéal pour cette C1. Dans l'autre match du groupe E, Liverpool a remporté un succès étriqué face à Debrecen 1-0 (Kuyt 45e+1).
Lyon force le verrou florentin
Avec son quatuor offensif Gomis – Lisandro – Bastos – Govou, Lyon se présentait avec des ambitions pour le retour de la Ligue des champions. Ça partait fort avec une première tentative de Källstrom mais son tir était trop imprécis (5e). Il flottait pourtant comme un air de déjà vu à Gerland où on se souvenait de la saison dernière et de la terrible entrée en matière florentine (0-2 puis 2-2). La Fiorentina aussi. Bien en place, les Italiens monopolisaient le ballon et commençaient à pousser en direction du but de Lloris. Comme l'an passé, le danger numéro 1 était porté par Gilardino. Toujours tranchant, il était repris in extremis par Toulalan (24e). Mais le danger était partout. Gamberini de la tête (35e). Donadel sur un tir dévié par Makoun (42e). Plusieurs situations chaudes qui pesaient sur le but lyonnais. L'OL devait vite réagir et accélérer. C'était le cas dans les duels, virils mais de moins en moins corrects. La goutte d'eau était dans le coup de coude de Gilardino en fin de première mi-temps. L'International écopait logiquement d'un carton rouge dans le temps additionnel. Une nouvelle donne qui allait peut-être changer le cours du match alors que le corps arbitral avait refusé un but à Gomis pour un ballon sorti du terrain avant de revenir dans les pieds de l'ancien stéphanois. Sur les ralentis, ce n'était vraiment pas évident (44e).
Davantage regroupée en défense, la Fiorentina abandonnait le cuir à des Lyonnais bien plus dynamiques. Lisandro repiquait vers le centre et frappait de peu à côté (50e) alors qu'une géniale déviation de Bastos obligeait Frey à sortir le grand jeu (53e). Plus du tout le même match ! Il restait à concrétiser. Le plus dur pour les équipes françaises en ce moment… Cela se rapprochait sérieusement lors d'un bon décalage de Govou qui centrait pour trois lyonnais mais Comotto intervenait proprement par un superbe tacle (69e). Jean II Makoun croisait lui trop sa tête (75e). Les Italiens étaient mûrs. A force de pousser, Lyon finissait par trouver l'ouverture après une partie de billard reprise par Pjanic aux 6 m (1-0, 76e). Libérés par ce but, les Gones déferlaient sur le but adverse. Le KO n'était pas loin sur une reprise de Lisandro puis de Govou à bout portant. Heureusement pour la Viola, Frey se montrait impérial sur sa ligne (82e). Il l'était également en boxant une frappe puissante de Källstrom (87e). Cela laissait la Viola dans le match. Et Lyon tremblait dans les dernières minutes mais Lloris soulageait sa défense avec deux sorties décisive. La victoire était bien là.
Liverpool au petit trot
A l'image de son début de saison, Liverpool est entré sur la pointe des pieds en Ligue des champions. Face aux modestes hongrois de Debrecen, les Reds n'avaient pas leur dynamisme et leur envie habituelle. Pepe Reina a même été le premier sollicité, sauvant son camp d'une claquette sur une frappe cadrée de Peter Czvitkovics (30e). Mais il a suffi d'un quart d'heure de folie pour faire plier Debrecen. Poleksic retardait l'échéance devant Albert Riera (38e, 39e), Steve Gerrard manquait inexplicablement le cadre sur un centre en retrait (44e), mais Kuyt était le plus prompt à exploiter une frappe en pivot de Fernando Torres repoussée par le gardien hongrois (45e+1). Hormis une volée de Gerrard (55e), c'était à peu près tout dans ce match terne. L'attaquant français de Debrecen, Adamo Coulibaly, encore ouvrier chez Peugeot il y a trois ans, testait même la vigilance de la défense locale (79e et 82e) mais sans succès. Dommage pour une formation hongroise qui repart d'Anfield avec les honneurs.
Réactions
Claude Puel (entraîneur de Lyon): "Nous avions dit qu'il fallait être capable d'élever notre niveau de jeu. La Fiorentina a livré une très grande opposition avec beaucoup de densité physique. Elle a haussé son niveau par rapport à ce qu'elle produit dans son championnat. Le match est longtemps resté indécis mais nous n'avons pas perdu le fil, restant très concentrés. En fin de partie, j'aurais préféré que nous marquions un second but qui nous aurait mis à l'abri alors que nous sommes restés sous la menace d'une égalisation ou d'un coup heureux de notre adversaire. Tous les joueurs sont à créditer d'un très bon match. L'arbitrage a été ce qu'il a été. Il a fallu s'adapter que ce soit pour nous ou les Italiens. Nous l'avons bien fait en seconde période en évitant de nous focaliser sur les décisions de l'arbitre et en pensant surtout à notre jeu. En première période, nous avons éprouvé des difficultés à sortir le ballon car l'adversaire était bien organisé et à la perte du ballon, il présentait un bloc très compact avec des lignes resserrées. Nous n'avons pas assez varié le jeu, pas assez utilisé la largeur. Cela a conforté la Fiorentina dans son schéma de jeu. Nous avons pu le faire en seconde période en provoquant des décalages et en passant par les ailes. Nous avons réussi à déplacer notre adversaire."
Cesare Prandelli (entraîneur de la Fiorentina): "Notre équipe a été très organisée mais l'exclusion de Gilardino a faussé la deuxième partie du match. L'exclusion était injuste mais je ne veux pas commenter l'arbitrage. C'est dommage car l'équipe a beaucoup donné d'elle-même. La Fiorentina joue toujours pour gagner chaque match. Nous avons affiché de la personnalité et c'est la Fiorentina que j'aime. Nous avons toujours nos chances de qualification. L'arbitrage a-t-il tout changé ? Cela me fait plaisir que cette remarque provienne de la presse française. Notre équipe croit en ce qu'elle fait. De son côté, Lyon a une belle équipe même si elle a changé par rapport à l'an dernier. Elle a démontré toute sa valeur contre nous."
Miralem Pjanic (milieu de Lyon et auteur du but): "Nous savions qu'il nous fallait débuter par une victoire à domicile. Nous l'avons fait. 1-0 cela suffit. Nous aurions pu marquer deux ou trois buts de plus, mais nous sommes tombés sur un excellent gardien. Nous savons que nous sommes dans un groupe qui n'est pas facile à négocier."
Cris (défenseur et capitaine de Lyon): "Il est toujours important de gagner le premier match. Nous avions la chance de débuter à domicile avant de disputer deux rencontres à l'extérieur qui s'annoncent très difficiles. La Fiorentina était un adversaire très costaud avec des joueurs qui aiment bien les duels. En première période, nous avons été en difficulté mais après l'exclusion de Gilardino c'était plus facile pour nous. Nous avons mieux joué au ballon, nous avons été meilleurs dans la conservation. Nous avons aussi plus tourné le jeu, utilisé la largeur pour bouger, faire courir notre adversaire. C'est devenu alors plus facile pour nous."
Rafael Benitez (entraîneur de Liverpool): "On a eu des occasions qu'on n'a pas prises. Et au final, on se met sous pression. Dans ce genre de matches, contre des équipes qui travaillent autant, il faut marquer. Mais nous avions la maîtrise du match, ils n'avaient pas beaucoup de solutions, si ce n'est sur quelques contre-attaques. Ils ont de bons joueurs, ils sont bien organisés. Nous connaissions leur qualité et leurs forces. Nous voulions marquer tôt pour tuer le match. Cela n'a pas été le cas."
Andras Herczeg (entraîneur de Debrecen): "On savait que Liverpool qui est une équipe de classe mondiale se procurerait de nombreuses occasions. Mais on a bien géré. Avec quelques occasions de plus, on aurait peut-être pu arracher le nul. En première période, nous avons été nerveux, mais en seconde nous avons très bien joué. Je suis un peu déçu du but encaissé dans le temps additionnel de la première période. On a manqué de concentration. Dans l'absolu, nous souhaiterions gagner tous nos matches. Mais nous sommes réalistes, nous connaissons notre place. Nous faisons de notre mieux dans cette Ligue des champions."
Frodon- Nounou d'enfer
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Re: Ligue des champions
Lyon fait la différence
Lyon a obtenu un large succès (4-0) face à Debrecen en Hongrie mardi lors de la 2e journeé de C1.
Ce déplacement que l'on redoutait pour une équipe affaiblie par les absences, a finalement tourné à la balade de santé pour l'OL qui a dominé son sujet, maîtrisant le ballon et le rythme surtout en première période, face à des adversaires techniquement limités. Les Lyonnais ont livré un match propre et rigoureux, en se montrant réalistes.
C'est une victoire certes aisée mais ô combien précieuse pour l'équipe française qui prend seule la tête du groupe E, profitant de la défaite de Liverpool à la Fiorentina (2-0).
Les Lyonnais déroulent...
Victime d'une hécatombe avec les absences conjuguées de Lisandro Lopez, Cesar Delgado, Ederson, Michel Bastos, Mathieu Bodmer et Jean-Alain Boumsong, l'OL s'engageait sans grand repère dans son deuxième rendez-vous à européen, sur la pelouse de Bucarest, accueillant pour l'occasion 40.000 spectateurs soit bien plus que n'en peut contenir le petit stade de Debrecen. Pourtant, elle a montré un visage plutôt séduisant en faison preuve de réalisme.
Le public enthousiaste et euphorique allait très rapidement baissé d'un ton, après l'entrée en fanfare des Lyonnais, offensifs à souhait, face à des Hongros attentistes et fébriles. Sur le premier corner de la partie, Pjanic adressait un ballon parfait à Kallstrom, en retrait à la limite de la surface de réparation. Le Suédois reprenait d'un tir tendu et trompait Poleksic, le gardien de Debrecen. Une action travaillée à l'entraînemnt par les Lyonnais qui avaient relevé au visionnage un maqnue de marquage au premier poteau. (1-0, 3e).
Les Hongrois se trouvaient bousculés par ce but, contraints de sortir davantage, mais ils étaient dominés au milieu de terrain, et manquaient de précision technique pour porter le danger sur le but de Lloris. Seul une ouverture vers Cvitkovics coupée par Cris consituait vrament une menace. Au contraire, à Lyon, où l'on récupérait beaucoup de ballons et où l'on mettait du rythme, les gestes étaient plus précis pour aller provoquer une défense hongroise pour le moins friable, qui s'en sortaient pas des dégagements à l'emporte p_èce pour par des fautes. Autant d'occasions de coups de pied arrêtés dont Lyon n'allait pas se priver de profiter. D'abord sur un coup-franc consécutif à une obstruction sur Govou. Pjanic ajustait un modèle de coup-franc,e juste au-dessus du mur, le ballon retombant dans le but de Poleksic (2-0, 13e). Le gardien hongrois encore malheureux, dix minutes plus tard, déviait dans ses buts le tir de Govou à la réception d'un corner de Pjanic (3-0, 24e).
Debrecen tentait bien quelques incursions, par Czitkovics ou Coulibaly, mais Lloris n'était guère inquiété. Les Magyars manquaient indiscutablement d'engagement et de présence dans les duels, même si en fin de première période, ils tentaient de jouer avec davantage d'application en jeu jeu court au sol.D'autant que forts de leur avantage, les Lyonnais se montraient un peu moins pressants et baissaient d'intensité, maîtrisant bien leur sujet. Govou s'offrait un bel enchaînement mais son tir échouait sur Poleksic. En fin de première période, les Hongrois héritaient de leur plus sérieuse occasion, un coup-franc à la limite des 18 m mais Czvitkovics se heurtait au mur lyonnais.
A la reprise, les Lyonnais restaient un peu plus en dedans qu'en première période. Debrecen obtenait un nouveau coup franc pourtant intéressant mais qui n'était guère plus couronné de succès qui n'était gavait guère plus de succès que les précédents. Lyon maîtrisait bien son sujet même si Debrecen sortait un peu la tête de l'eau. Mais leur bonne volonté ne suffisait pas. Sur un nouveau ballon récupéré en milieu de terrain por Lyon, Kallstrom ouvrait en profondeur pour Gomis qui se débarrassait de son défenseur d'une pichenette avant de lober le gardien hongrois (4-0, 51e).
Debrecen poussait pour sauver l'honneur, et Rudolf entré en 2e période, secouait son équipe en se montrant dangereux en deux occasions, notamment sur une belle frappe détournée par Lloris. Claude Puel faisait souffler quelques cadres en insufflant de la jeunesse dans son équipe. La réorganisation lyonnaise donnait un peu plus de latitude aux Hongrois, mais ceux-ci n'étaient pas assez incisifs ou pas assez adroits pour sauver l'honneur, même si en deux ou trois occasions, Cris et Toulalan devaient s'employer. Les Lyonnais profitaient des duels gagnés pour mener des contres volontaires, et Govou à bout portant était bien près de conclure, tout comme Maloun de la tête à la réception d'un coup-franc. Debrecen tentaient ses quelques coups à fond, ùaos lorsque la défense était battue, Lloris se montrait très précieux dans son rôle de dernier rempart. Les Lyonnais levaient un peu le pied, et les débats s'équilibraient permettant aux hommes de Herczeg de montrer quelques bonnes séquences, mais toujours avec un manque de percussion et trop de déchets techniques pour tromper une équipe de l'OL quadrillait bien le terrain.
Supérieurs dans la maîtrise, les coéqupiers de Govou géraient tranquillement la fin de match en se créant quelques belles possibilités, tout comme d'ailleurs leurs aversaires, mais sans que le score n'évolue. Lyon obtenait un succès facile certes, mais encourageant pour la suite de la compétition, parce que construit avec sérieux et à même de faire du bien au moral.
Réactions
Aly Cissokho (défenseur de Lyon) : "Il est clair que nous nous sommes facilités les choses car nous ne nous attendions pas à un match facile. Nous avons su ouvrir la marque dès les premières minutes. Cela nous a fait du bien. Nous sommes satisfaits d'avoir été efficaces offensivement. Nous avons livré un gros match. Tactiquement, Debrecen est très bien organisé. Le fait d'avoir été mené rapidement, notre adversaire a éprouvé des difficultés à réagir et de notre côté, nous avons su maintenir la pression en ajoutant très vite un deuxième et un troisième but qui nous ont fait du bien."
Jérémy Toulalan (défenseur de Lyon) : "Nous avons été performants sur les coups de pied arrêtés. Cela faisait quelque temps que nous n'avions pas été performants sur ce type d'actions. Les grands matches, de Ligue des champions notamment, se jouent souvent là-dessus. Nous avons aussi marqué en seconde période sur une action de jeu. Globalement, c'est satisfaisant. Le fait d'avoir marqué rapidement nous a amené de la sérénité. Cela nous a facilité la chose. C'est aussi normal que notre adversaire se soit procuré des occasions en seconde période. Notre première place dans ce groupe ne veut rien dire du fait que Liverpool est allé perdre sur le terrain de la Fiorentina. Nous allons nous tenir avec ces deux autres clubs dans une lutte à trois. Ce n'est pas gagné et nos deux prochains matches contre Liverpool seront importants. Il faudra au moins remporter l'un des deux".
Sidney Govou (attaquant et capitaine de Lyon): "C'est carrément une très, très bonne soirée! On était un peu dans l'inconnu mais on a bien préparé ce match. On est bien rentrés dans le match et on marque quatre buts, on est très heureux. (sur son but) Je touche à peine la balle à peine et après le défenseur se la met... mais je l'ai touchée quand même ! (sur son placement) C'était le choix du coach de me faire jouer à gauche, parce que François (Clerc) est un joueur du couloir droit. Moi j'ai déjà joué à gauche et ça ne me pose pas de problème. (sur le résultat de Fiorentina-Liverpool, 2-0) Ce résultat ne nous arrange pas forcément. On pensait que ça allait être une lutte à trois équipes (pour la qualification) et c'est pratiquement confirmé. On va essayer d'aller chercher quelque chose à Liverpool et finir une nouvelle fois en tête."
Lyon a obtenu un large succès (4-0) face à Debrecen en Hongrie mardi lors de la 2e journeé de C1.
Ce déplacement que l'on redoutait pour une équipe affaiblie par les absences, a finalement tourné à la balade de santé pour l'OL qui a dominé son sujet, maîtrisant le ballon et le rythme surtout en première période, face à des adversaires techniquement limités. Les Lyonnais ont livré un match propre et rigoureux, en se montrant réalistes.
C'est une victoire certes aisée mais ô combien précieuse pour l'équipe française qui prend seule la tête du groupe E, profitant de la défaite de Liverpool à la Fiorentina (2-0).
Les Lyonnais déroulent...
Victime d'une hécatombe avec les absences conjuguées de Lisandro Lopez, Cesar Delgado, Ederson, Michel Bastos, Mathieu Bodmer et Jean-Alain Boumsong, l'OL s'engageait sans grand repère dans son deuxième rendez-vous à européen, sur la pelouse de Bucarest, accueillant pour l'occasion 40.000 spectateurs soit bien plus que n'en peut contenir le petit stade de Debrecen. Pourtant, elle a montré un visage plutôt séduisant en faison preuve de réalisme.
Le public enthousiaste et euphorique allait très rapidement baissé d'un ton, après l'entrée en fanfare des Lyonnais, offensifs à souhait, face à des Hongros attentistes et fébriles. Sur le premier corner de la partie, Pjanic adressait un ballon parfait à Kallstrom, en retrait à la limite de la surface de réparation. Le Suédois reprenait d'un tir tendu et trompait Poleksic, le gardien de Debrecen. Une action travaillée à l'entraînemnt par les Lyonnais qui avaient relevé au visionnage un maqnue de marquage au premier poteau. (1-0, 3e).
Les Hongrois se trouvaient bousculés par ce but, contraints de sortir davantage, mais ils étaient dominés au milieu de terrain, et manquaient de précision technique pour porter le danger sur le but de Lloris. Seul une ouverture vers Cvitkovics coupée par Cris consituait vrament une menace. Au contraire, à Lyon, où l'on récupérait beaucoup de ballons et où l'on mettait du rythme, les gestes étaient plus précis pour aller provoquer une défense hongroise pour le moins friable, qui s'en sortaient pas des dégagements à l'emporte p_èce pour par des fautes. Autant d'occasions de coups de pied arrêtés dont Lyon n'allait pas se priver de profiter. D'abord sur un coup-franc consécutif à une obstruction sur Govou. Pjanic ajustait un modèle de coup-franc,e juste au-dessus du mur, le ballon retombant dans le but de Poleksic (2-0, 13e). Le gardien hongrois encore malheureux, dix minutes plus tard, déviait dans ses buts le tir de Govou à la réception d'un corner de Pjanic (3-0, 24e).
Debrecen tentait bien quelques incursions, par Czitkovics ou Coulibaly, mais Lloris n'était guère inquiété. Les Magyars manquaient indiscutablement d'engagement et de présence dans les duels, même si en fin de première période, ils tentaient de jouer avec davantage d'application en jeu jeu court au sol.D'autant que forts de leur avantage, les Lyonnais se montraient un peu moins pressants et baissaient d'intensité, maîtrisant bien leur sujet. Govou s'offrait un bel enchaînement mais son tir échouait sur Poleksic. En fin de première période, les Hongrois héritaient de leur plus sérieuse occasion, un coup-franc à la limite des 18 m mais Czvitkovics se heurtait au mur lyonnais.
A la reprise, les Lyonnais restaient un peu plus en dedans qu'en première période. Debrecen obtenait un nouveau coup franc pourtant intéressant mais qui n'était guère plus couronné de succès qui n'était gavait guère plus de succès que les précédents. Lyon maîtrisait bien son sujet même si Debrecen sortait un peu la tête de l'eau. Mais leur bonne volonté ne suffisait pas. Sur un nouveau ballon récupéré en milieu de terrain por Lyon, Kallstrom ouvrait en profondeur pour Gomis qui se débarrassait de son défenseur d'une pichenette avant de lober le gardien hongrois (4-0, 51e).
Debrecen poussait pour sauver l'honneur, et Rudolf entré en 2e période, secouait son équipe en se montrant dangereux en deux occasions, notamment sur une belle frappe détournée par Lloris. Claude Puel faisait souffler quelques cadres en insufflant de la jeunesse dans son équipe. La réorganisation lyonnaise donnait un peu plus de latitude aux Hongrois, mais ceux-ci n'étaient pas assez incisifs ou pas assez adroits pour sauver l'honneur, même si en deux ou trois occasions, Cris et Toulalan devaient s'employer. Les Lyonnais profitaient des duels gagnés pour mener des contres volontaires, et Govou à bout portant était bien près de conclure, tout comme Maloun de la tête à la réception d'un coup-franc. Debrecen tentaient ses quelques coups à fond, ùaos lorsque la défense était battue, Lloris se montrait très précieux dans son rôle de dernier rempart. Les Lyonnais levaient un peu le pied, et les débats s'équilibraient permettant aux hommes de Herczeg de montrer quelques bonnes séquences, mais toujours avec un manque de percussion et trop de déchets techniques pour tromper une équipe de l'OL quadrillait bien le terrain.
Supérieurs dans la maîtrise, les coéqupiers de Govou géraient tranquillement la fin de match en se créant quelques belles possibilités, tout comme d'ailleurs leurs aversaires, mais sans que le score n'évolue. Lyon obtenait un succès facile certes, mais encourageant pour la suite de la compétition, parce que construit avec sérieux et à même de faire du bien au moral.
Réactions
Aly Cissokho (défenseur de Lyon) : "Il est clair que nous nous sommes facilités les choses car nous ne nous attendions pas à un match facile. Nous avons su ouvrir la marque dès les premières minutes. Cela nous a fait du bien. Nous sommes satisfaits d'avoir été efficaces offensivement. Nous avons livré un gros match. Tactiquement, Debrecen est très bien organisé. Le fait d'avoir été mené rapidement, notre adversaire a éprouvé des difficultés à réagir et de notre côté, nous avons su maintenir la pression en ajoutant très vite un deuxième et un troisième but qui nous ont fait du bien."
Jérémy Toulalan (défenseur de Lyon) : "Nous avons été performants sur les coups de pied arrêtés. Cela faisait quelque temps que nous n'avions pas été performants sur ce type d'actions. Les grands matches, de Ligue des champions notamment, se jouent souvent là-dessus. Nous avons aussi marqué en seconde période sur une action de jeu. Globalement, c'est satisfaisant. Le fait d'avoir marqué rapidement nous a amené de la sérénité. Cela nous a facilité la chose. C'est aussi normal que notre adversaire se soit procuré des occasions en seconde période. Notre première place dans ce groupe ne veut rien dire du fait que Liverpool est allé perdre sur le terrain de la Fiorentina. Nous allons nous tenir avec ces deux autres clubs dans une lutte à trois. Ce n'est pas gagné et nos deux prochains matches contre Liverpool seront importants. Il faudra au moins remporter l'un des deux".
Sidney Govou (attaquant et capitaine de Lyon): "C'est carrément une très, très bonne soirée! On était un peu dans l'inconnu mais on a bien préparé ce match. On est bien rentrés dans le match et on marque quatre buts, on est très heureux. (sur son but) Je touche à peine la balle à peine et après le défenseur se la met... mais je l'ai touchée quand même ! (sur son placement) C'était le choix du coach de me faire jouer à gauche, parce que François (Clerc) est un joueur du couloir droit. Moi j'ai déjà joué à gauche et ça ne me pose pas de problème. (sur le résultat de Fiorentina-Liverpool, 2-0) Ce résultat ne nous arrange pas forcément. On pensait que ça allait être une lutte à trois équipes (pour la qualification) et c'est pratiquement confirmé. On va essayer d'aller chercher quelque chose à Liverpool et finir une nouvelle fois en tête."
Frodon- Nounou d'enfer
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Re: Ligue des champions
Le Barça évidemment !
Le FC Barcelone s'est logiquement imposé 2-0 face au Dynamo Kiev lors de la 2ème journée de la Ligue des Champions.
Pour son 1er rendez-vous européen de la saison devant son public du Camp Nou, le Barça s'est offert le scalp du Dynamo Kiev grâce à Messi et Pedro. L'Inter Milan a dû se contenter d'un nul 1-1 en Russie, face au Rubin Kazan. Le FC Séville est, quant à lui, aller étriller les Glasgow Rangers (4-1). Enfin, victoire d'Arsenal 2-0 sur l'Olympiakos.
Les Espagnols aux manettes
Le tenant du titre, le FC Barcelone, s'est emparé seul de la première place du groupe F en battant Kiev (2-0), au Camp Nou. Lionel Messi a ouvert la marque un peu avant la demi-heure de jeu sur une frappe du gauche mal lue par le gardien du Dynamo Kiev, Shovkovsky (1-0 à la 26e). Pedrito Rodriguez, entré en remplacement d'Iniesta, n'a ensuite pas manqué l'occasion de marquer encore des points en mettant le Barça définitivement à l'abri à un quart d'heure de la fin du match, bien servi par le Suédois Zlatan Ibrahimovic (2-0 à la 76e). Si cette victoire permet à la formation catalane de préserver son invincibilité, elle promet surtout un match retour disputé. Si l'équipe "blaugrana" a eu les meilleures occasions, le Dynamo de Shevchenko a, lui, été dangereux les trois quarts du match et devrait se montrer redoutable sur son terrain.
Dans le groupe G, le FC Séville est allé infligé une véritable correction aux Glasgow Rangers (1-4). Si la première période a été stérile, l'accélération des Andalous à été fulgurante au retour des vestiaires. Abdoulay Konko a ouvert les hostilités de la tête (0-1 à la 48e), suivi par les Brésiliens Adriano et Fabiano (64e et 71e) respectivement du pied droit et de la tête. Frédéric Kanouté a, quant à lui, enfoucé le clou en marquant un quatrième but (74e). L'honneur des Ecossais a toutefois été sauvé grâce à une réalisation de l'Espagnol Nacho Novo quelques minutes avant le coup de sifflet final. Les Sévillans pointent ainsi en tête du groupe avec quatre longueurs d'avance sur le VfB.
Dans le groupe H, Arsenal a conforté sa place de leader en battant l'Olympiakos 2-0 à Anfield. Si la domination a été totale, les Anglais ne l'ont concrétisé qu'en deuxième mi-temps. Van Persie à bout portant (78e) puis Arshavine d'une magnifique talonnade (86e) ont offert une victoire méritée aux Gunners.
Petits mais costauds
Les "petits" clubs ont réservé quelques surprises lors de cette 2ème journée de Ligue des Champions. A l'image du Rubin kazan, champion de Russie en titre, qui a arraché un nul encourageant 1-1 face au grand Inter Milan (groupe F). La formation milanaise, qui rêve tant de briller en Europe, enchaîne ainsi son deuxième match nul après le 0-0 concédé face au FC Barcelone. Contrainte de débuter sans son attaquant le plus efficace depuis le début de la saison, Milito, blessé, l'Inter s'est fait surprendre en début de rencontre par Dominguez: échappé plein axe, l'attaquant argentin s'est aisément joué de l'axe Lucio-Samuel pour marquer d'une frappe aussi puissante qu'imparable (1-0 à la 11e).
Les Nerazzurri ont cependant su laisser "passer l'orage" et profiter d'une erreur de placement de la défense pour égaliser: libre de tout marquage au second poteau, Stankovic a tranquillement pu reprendre un centre de Maicon pour marquer de la tête (1-1 à la 27e). Après l'égalisation, la rencontre est devenue plus équilibrée. Mais l'exclusion de l'attaquant Balotelli (60e), coupable d'avoir récolté deux avertissements, a subitement changé la physionomie du match.
L'Inter a alors subi le jeu et souffert pour contenir les nombreuses offensives adverses. Et conserver le score de 1-1. "Compte tendu du déroulement de la rencontre, c'est un point de gagné. On aurait pu perdre, c'est donc positif", a réagi Jose Mourinho. Il faudra toutefois aux Milanais se ressaisir s'ils ne veulent pas connaître une sérieuse déconvenue lors de leur prochain match face au Dynamo Kiev.
Dans le groupe G, les Roumains d'Unirea Urziceni ont également arraché un match nul (1-1) aux Allemands du VfB Stuttgart. Menés au score dès la 5e minute suite à un but de Serdar Tasci, les locaux ont réagi en début de deuxième mi-temps. Sur un centre, la défense allemande n'est pas parvenue à écarter le danger et Dacian Varga en a profité pour égaliser d'une belle frappe du gauche, trompant ainsi le portier allemand.
Enfin, dans le groupe H, l'AZ Alkmaar, lui, a tenu tête aux Belges du Standard de Liège grâce à un but de Mounir El Hamdaoui (1-0). Une victoire à domicile méritée pour le champion des Pays-Bas qui a dominé la rencontre de bout en bout.
Déclarations
Arsène Wenger (entraîneur d'Arsenal) : "Je suis très content. Nous avons fait une première période d'une qualité stupéfiante. Malheureusement, on n'en a pas profité et il n'est pas possible de tenir ce rythme durant tout un match. On a un peu fléchi, on a été un peu moins fluide en seconde période. Il n'y avait qu'à espérer qu'ils craquent plus que nous. C'est ce qui s'est passé. Ils ont bien défendu. Leur gardien n'est pas seulement bon, mais aussi intelligent. On comprend pourquoi il a joué si longtemps pour la Grèce."
Zico (entraîneur de l'Olympiakos): "On aurait souhaité un autre résultat. Mais Arsenal est une des meilleures équipes du moment. Ils ont fait un match fantastique. Le fait que ce soit notre 5e match en quinze jours a pesé dans les derniers instants. Le gardien (Nikopolidis) a fait un beau match. Mais c'est son boulot. Aujourd'hui, il l'a bien fait. (Ndlr: sur le fait que le but d'Arshavin était hors-jeu) Il y avait trois arbitres français, avec un entraîneur français en face et dix Français dans leur équipe... Nous espérons que ce soit une erreur. C'est déjà arrivé pour Arsenal contre le Standard, avec une main..."
Joan Laporta (président du FC Barcelone) : "Le Dynamo est une bonne équipe, bien en place sur le terrain. Mais nous avons mérité la victoire. Cette phase de groupes va être compliquée. Cela va être dur aussi bien à Kiev qu'à Kazan."
Le FC Barcelone s'est logiquement imposé 2-0 face au Dynamo Kiev lors de la 2ème journée de la Ligue des Champions.
Pour son 1er rendez-vous européen de la saison devant son public du Camp Nou, le Barça s'est offert le scalp du Dynamo Kiev grâce à Messi et Pedro. L'Inter Milan a dû se contenter d'un nul 1-1 en Russie, face au Rubin Kazan. Le FC Séville est, quant à lui, aller étriller les Glasgow Rangers (4-1). Enfin, victoire d'Arsenal 2-0 sur l'Olympiakos.
Les Espagnols aux manettes
Le tenant du titre, le FC Barcelone, s'est emparé seul de la première place du groupe F en battant Kiev (2-0), au Camp Nou. Lionel Messi a ouvert la marque un peu avant la demi-heure de jeu sur une frappe du gauche mal lue par le gardien du Dynamo Kiev, Shovkovsky (1-0 à la 26e). Pedrito Rodriguez, entré en remplacement d'Iniesta, n'a ensuite pas manqué l'occasion de marquer encore des points en mettant le Barça définitivement à l'abri à un quart d'heure de la fin du match, bien servi par le Suédois Zlatan Ibrahimovic (2-0 à la 76e). Si cette victoire permet à la formation catalane de préserver son invincibilité, elle promet surtout un match retour disputé. Si l'équipe "blaugrana" a eu les meilleures occasions, le Dynamo de Shevchenko a, lui, été dangereux les trois quarts du match et devrait se montrer redoutable sur son terrain.
Dans le groupe G, le FC Séville est allé infligé une véritable correction aux Glasgow Rangers (1-4). Si la première période a été stérile, l'accélération des Andalous à été fulgurante au retour des vestiaires. Abdoulay Konko a ouvert les hostilités de la tête (0-1 à la 48e), suivi par les Brésiliens Adriano et Fabiano (64e et 71e) respectivement du pied droit et de la tête. Frédéric Kanouté a, quant à lui, enfoucé le clou en marquant un quatrième but (74e). L'honneur des Ecossais a toutefois été sauvé grâce à une réalisation de l'Espagnol Nacho Novo quelques minutes avant le coup de sifflet final. Les Sévillans pointent ainsi en tête du groupe avec quatre longueurs d'avance sur le VfB.
Dans le groupe H, Arsenal a conforté sa place de leader en battant l'Olympiakos 2-0 à Anfield. Si la domination a été totale, les Anglais ne l'ont concrétisé qu'en deuxième mi-temps. Van Persie à bout portant (78e) puis Arshavine d'une magnifique talonnade (86e) ont offert une victoire méritée aux Gunners.
Petits mais costauds
Les "petits" clubs ont réservé quelques surprises lors de cette 2ème journée de Ligue des Champions. A l'image du Rubin kazan, champion de Russie en titre, qui a arraché un nul encourageant 1-1 face au grand Inter Milan (groupe F). La formation milanaise, qui rêve tant de briller en Europe, enchaîne ainsi son deuxième match nul après le 0-0 concédé face au FC Barcelone. Contrainte de débuter sans son attaquant le plus efficace depuis le début de la saison, Milito, blessé, l'Inter s'est fait surprendre en début de rencontre par Dominguez: échappé plein axe, l'attaquant argentin s'est aisément joué de l'axe Lucio-Samuel pour marquer d'une frappe aussi puissante qu'imparable (1-0 à la 11e).
Les Nerazzurri ont cependant su laisser "passer l'orage" et profiter d'une erreur de placement de la défense pour égaliser: libre de tout marquage au second poteau, Stankovic a tranquillement pu reprendre un centre de Maicon pour marquer de la tête (1-1 à la 27e). Après l'égalisation, la rencontre est devenue plus équilibrée. Mais l'exclusion de l'attaquant Balotelli (60e), coupable d'avoir récolté deux avertissements, a subitement changé la physionomie du match.
L'Inter a alors subi le jeu et souffert pour contenir les nombreuses offensives adverses. Et conserver le score de 1-1. "Compte tendu du déroulement de la rencontre, c'est un point de gagné. On aurait pu perdre, c'est donc positif", a réagi Jose Mourinho. Il faudra toutefois aux Milanais se ressaisir s'ils ne veulent pas connaître une sérieuse déconvenue lors de leur prochain match face au Dynamo Kiev.
Dans le groupe G, les Roumains d'Unirea Urziceni ont également arraché un match nul (1-1) aux Allemands du VfB Stuttgart. Menés au score dès la 5e minute suite à un but de Serdar Tasci, les locaux ont réagi en début de deuxième mi-temps. Sur un centre, la défense allemande n'est pas parvenue à écarter le danger et Dacian Varga en a profité pour égaliser d'une belle frappe du gauche, trompant ainsi le portier allemand.
Enfin, dans le groupe H, l'AZ Alkmaar, lui, a tenu tête aux Belges du Standard de Liège grâce à un but de Mounir El Hamdaoui (1-0). Une victoire à domicile méritée pour le champion des Pays-Bas qui a dominé la rencontre de bout en bout.
Déclarations
Arsène Wenger (entraîneur d'Arsenal) : "Je suis très content. Nous avons fait une première période d'une qualité stupéfiante. Malheureusement, on n'en a pas profité et il n'est pas possible de tenir ce rythme durant tout un match. On a un peu fléchi, on a été un peu moins fluide en seconde période. Il n'y avait qu'à espérer qu'ils craquent plus que nous. C'est ce qui s'est passé. Ils ont bien défendu. Leur gardien n'est pas seulement bon, mais aussi intelligent. On comprend pourquoi il a joué si longtemps pour la Grèce."
Zico (entraîneur de l'Olympiakos): "On aurait souhaité un autre résultat. Mais Arsenal est une des meilleures équipes du moment. Ils ont fait un match fantastique. Le fait que ce soit notre 5e match en quinze jours a pesé dans les derniers instants. Le gardien (Nikopolidis) a fait un beau match. Mais c'est son boulot. Aujourd'hui, il l'a bien fait. (Ndlr: sur le fait que le but d'Arshavin était hors-jeu) Il y avait trois arbitres français, avec un entraîneur français en face et dix Français dans leur équipe... Nous espérons que ce soit une erreur. C'est déjà arrivé pour Arsenal contre le Standard, avec une main..."
Joan Laporta (président du FC Barcelone) : "Le Dynamo est une bonne équipe, bien en place sur le terrain. Mais nous avons mérité la victoire. Cette phase de groupes va être compliquée. Cela va être dur aussi bien à Kiev qu'à Kazan."
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Re: Ligue des champions
Mauvaise affaire pour Lyon, Liverpool éliminé
Lyon, déjà qualifié, a perdu sa première place en s'inclinant face à la Fiorentina 1-0. Liverpool est éliminé.
Dominé par la Fiorentina, Lyon a laissé échapper le première place du groupe E, celle qui permet de rêver à un tirage plus clément pour les 8e. Les hommes de Puel se sont inclinés sur un penalty de Vargas (28e) mais peuvent récupérer la tête du groupe lors de la dernière journée s'ils battent Debrecen et que les Florentins ne battent pas Liverpool.
En revanche, c'est terminé pour Liverpool, quintuple vainqueur de la Ligue des champions. Vainqueur de la C1 en 1977, 78, 81, 84 et 2005, Liverpool est le troisième club le plus titré dans l'épreuve, derrière le Real Madrid (9 titres) et l'AC Milan (7 titres).
Réveil tardif pour les Lyonnais
Lyon s'est donc incliné sur le terrain de la Fiorentina, qui obtient à son tour sa qualification pour la seconde phase de l'épreuve en prenant même la première place de ce groupe E. L'OL, qui recevra les Hongrois de Debrecen lors de la dernière journée, fait ainsi une bien mauvaise opération dans l'optique de terminer en tête de la poule. La Viola, battue à l'aller (1-0), ne devra déjà pas perdre à Liverpool, éliminé, pour conserver sa position de leader, qui pourrait aussi se jouer à la différence de buts.
Dès l'entame du match, les Italiens ont montré leurs intentions. Les Florentins ont ainsi logiquement ouvert la marque par Juan Vargas, qui transformait un penalty accordé pour une faute d'Aly Cissokho sur Marco Marchionni (28e). La Fiorentina, poussée par son public, était l'équipe la plus dangereuse en première période, avec notamment un tir de Mario Santana sur le poteau, avant que le portier tricolore Hugo Lloris ne détourne la reprise d'Alberto Gilardino qui suivait (11e). Sur le corner, dans la continuité de l'action, une reprise de la tête de Gilardino touchait encore le poteau (12e).
De son côté, Sébastien Frey, n'était pas trop inquiété en cette première période. Seul Miralem Pjanic, très actif au milieu, se montrait menaçant sur un tir passant de peu à côté après une passe de Gomis (48e) et surtout sur un coup franc d'une trentaine de mètres que Frey a détourné à la manière d'un gardien de hand (79e).
Au fil des minutes, les coéquipiers de Gilardino baissaient de pied. Les Lyonnais, eux, sous l'impulsion de Delgado, entré en jeu (74e), et avec la fraîcheur apportée en attaque par les entrées de Lisandro (67e) et Ederson (79e) devenaient enfin dangereux. Frey était alors déterminant et sauvait son équipe en repoussant une belle reprise de Jean II Makoun sur un corner de Delgado (87e), en intervenant devant Cris (88), puis en s'interposant face à Lisandro (90+2).
Coup de tonnerre sur Liverpool
C'est donc terminé pour Liverpool, quintuple vainqueur de la Ligue des champions. Liverpool ne peut rejoindre ni les Italiens (12 points), qu'il recevra lors de la dernière journée, ni Lyon (10 points), qui le devance dans l'opposition particulière. Liverpool, qui a déjà quasiment dit adieu au titre de champion en Angleterre (13 points de retards sur le leader Chelsea), est donc reversé en Europa League et cette élimination assombrit un peu plus l'avenir de son entraîneur espagnol Rafael Benitez.
Depuis son arrivée en 2004, l'Espagnol avait mené les "Reds" au sacre du "miracle d'Istanbul" en 2005, à une finale perdue en 2007, à une demi-finale (2008), à un quart (2009) et un huitième (2006). C'est de cette régularité dans la compétition préférée des "Merseysiders" que Benitez avait tiré son incroyable popularité dans le "Kop" d'Anfield Road. Une image de marque qui risque d'être largement écornée par l'échec cuisant de l'édition en cours qui ne l'a vu battre que les modestes Hongrois de Debrecen.
Face à ces Hongrois (zéro point en cinq matches, 14 buts encaissés avant la rencontre), Liverpool, qui devait gagner à tout prix pour espérer se qualifier, a connu une entame de match idéale avec l'ouverture du score dès la 4e minute de l'international Espoirs français et ancien parisien David Ngog sur corner. Devant les 40.000 spectateurs du stade Puskas à Budapest, les Reds ont totalement dominé la rencontre, mais sans pouvoir concrétiser leur suprématie. Pepe Reina leur a même évité d'encaisser le but de l'égalisation dans le temps additionnel grâce à un arrêt-réflexe sur un tir d'Adamo Coulibaly.
Réactions
Claude Puel (entraîneur de Lyon): "Je suis déçu car nous avons livré le match qu'il fallait. La Fiorentina a exercé un pressing très haut et il est dommage d'avoir concédé ce penalty. Nous pouvions espérer avoir plus d'espace en seconde période. C'est ce qui s'est produit et nous avons fait une très belle dernière demi-heure. L'égalisation aurait été méritée. C'est dommage. Pour la première place, je pense que c'est encore jouable. Il faut battre Debrecen et éviter tout calcul en espérant que Liverpool battra chez lui la Fiorentina. En seconde période, il ne manquait pas grand chose et ceux qui sont rentrés sont bien rentrés. La Fiorentina est une belle équipe. Nous savions à quoi nous attendre. C'était un match de costauds."
Cesare Prandelli (entraîneur de la Fiorentina): "Nous sommes très heureux. Cela représente quelque chose d'important dans l'histoire de la Fiorentina et j'espère que cela peut changer le niveau du club. Nous pouvons envisager de progresser encore au niveau européen. L'équipe mérite beaucoup de respect. Nous avons commencé avec beaucoup de détermination et il faut remercier les supporteurs et l'ensemble de la ville pour leur soutien. Cela dit, nous pouvons faire mieux encore. Aujourd'hui, nous n'avons pas joué à notre meilleur niveau dans le dernier quart d'heure notamment. Je suis satisfait mais nous pouvons faire encore mieux. Nous devons réfléchir qu'avec un jeu comme le nôtre, nous pouvons faire mieux."
Rafael Benitez (entraîneur de Liverpool, éliminé): "C'est vraiment très frustrant, mais chacun doit faire son travail. Nous sommes venus pour gagner et nous avons gagné, mais nous ne pouvons pas changer le cours des choses. Nous devrons continuer en Europa League et nous allons faire notre possible pour remporter des victoires."
Andràs Herczeg (entraîneur de Debrecen): "A la fin, nous avons manqué une énorme occasion. Pourtant, l'équipe a vraiment donné son maximum. Nous ne pouvons pas critiquer nos joueurs, mais il faut avouer que la meilleure équipe a remporté la victoire. Il faut accepter que nos adversaire soient des équipes vedettes, les meilleures du continent. Ils sont trop forts pour nous."
Steven Gerrard (capitaine de Liverpool ): "C'est évidemment une déception. On a exceptionnellement bien joué ce soir, mais malgré les trois points on ne passe pas. Maintenant, il faut se qualifier pour l'Europa League pour essayer de la gagner. Le premier prix s'est envolé et être reversé en Europa League est décevant, mais il faut l'accepter, passer à autre chose et essayer de gagner cette compétition. Ce serait la seule consolation: de surmonter ça pour gagner le deuxième prix."
Lyon, déjà qualifié, a perdu sa première place en s'inclinant face à la Fiorentina 1-0. Liverpool est éliminé.
Dominé par la Fiorentina, Lyon a laissé échapper le première place du groupe E, celle qui permet de rêver à un tirage plus clément pour les 8e. Les hommes de Puel se sont inclinés sur un penalty de Vargas (28e) mais peuvent récupérer la tête du groupe lors de la dernière journée s'ils battent Debrecen et que les Florentins ne battent pas Liverpool.
En revanche, c'est terminé pour Liverpool, quintuple vainqueur de la Ligue des champions. Vainqueur de la C1 en 1977, 78, 81, 84 et 2005, Liverpool est le troisième club le plus titré dans l'épreuve, derrière le Real Madrid (9 titres) et l'AC Milan (7 titres).
Réveil tardif pour les Lyonnais
Lyon s'est donc incliné sur le terrain de la Fiorentina, qui obtient à son tour sa qualification pour la seconde phase de l'épreuve en prenant même la première place de ce groupe E. L'OL, qui recevra les Hongrois de Debrecen lors de la dernière journée, fait ainsi une bien mauvaise opération dans l'optique de terminer en tête de la poule. La Viola, battue à l'aller (1-0), ne devra déjà pas perdre à Liverpool, éliminé, pour conserver sa position de leader, qui pourrait aussi se jouer à la différence de buts.
Dès l'entame du match, les Italiens ont montré leurs intentions. Les Florentins ont ainsi logiquement ouvert la marque par Juan Vargas, qui transformait un penalty accordé pour une faute d'Aly Cissokho sur Marco Marchionni (28e). La Fiorentina, poussée par son public, était l'équipe la plus dangereuse en première période, avec notamment un tir de Mario Santana sur le poteau, avant que le portier tricolore Hugo Lloris ne détourne la reprise d'Alberto Gilardino qui suivait (11e). Sur le corner, dans la continuité de l'action, une reprise de la tête de Gilardino touchait encore le poteau (12e).
De son côté, Sébastien Frey, n'était pas trop inquiété en cette première période. Seul Miralem Pjanic, très actif au milieu, se montrait menaçant sur un tir passant de peu à côté après une passe de Gomis (48e) et surtout sur un coup franc d'une trentaine de mètres que Frey a détourné à la manière d'un gardien de hand (79e).
Au fil des minutes, les coéquipiers de Gilardino baissaient de pied. Les Lyonnais, eux, sous l'impulsion de Delgado, entré en jeu (74e), et avec la fraîcheur apportée en attaque par les entrées de Lisandro (67e) et Ederson (79e) devenaient enfin dangereux. Frey était alors déterminant et sauvait son équipe en repoussant une belle reprise de Jean II Makoun sur un corner de Delgado (87e), en intervenant devant Cris (88), puis en s'interposant face à Lisandro (90+2).
Coup de tonnerre sur Liverpool
C'est donc terminé pour Liverpool, quintuple vainqueur de la Ligue des champions. Liverpool ne peut rejoindre ni les Italiens (12 points), qu'il recevra lors de la dernière journée, ni Lyon (10 points), qui le devance dans l'opposition particulière. Liverpool, qui a déjà quasiment dit adieu au titre de champion en Angleterre (13 points de retards sur le leader Chelsea), est donc reversé en Europa League et cette élimination assombrit un peu plus l'avenir de son entraîneur espagnol Rafael Benitez.
Depuis son arrivée en 2004, l'Espagnol avait mené les "Reds" au sacre du "miracle d'Istanbul" en 2005, à une finale perdue en 2007, à une demi-finale (2008), à un quart (2009) et un huitième (2006). C'est de cette régularité dans la compétition préférée des "Merseysiders" que Benitez avait tiré son incroyable popularité dans le "Kop" d'Anfield Road. Une image de marque qui risque d'être largement écornée par l'échec cuisant de l'édition en cours qui ne l'a vu battre que les modestes Hongrois de Debrecen.
Face à ces Hongrois (zéro point en cinq matches, 14 buts encaissés avant la rencontre), Liverpool, qui devait gagner à tout prix pour espérer se qualifier, a connu une entame de match idéale avec l'ouverture du score dès la 4e minute de l'international Espoirs français et ancien parisien David Ngog sur corner. Devant les 40.000 spectateurs du stade Puskas à Budapest, les Reds ont totalement dominé la rencontre, mais sans pouvoir concrétiser leur suprématie. Pepe Reina leur a même évité d'encaisser le but de l'égalisation dans le temps additionnel grâce à un arrêt-réflexe sur un tir d'Adamo Coulibaly.
Réactions
Claude Puel (entraîneur de Lyon): "Je suis déçu car nous avons livré le match qu'il fallait. La Fiorentina a exercé un pressing très haut et il est dommage d'avoir concédé ce penalty. Nous pouvions espérer avoir plus d'espace en seconde période. C'est ce qui s'est produit et nous avons fait une très belle dernière demi-heure. L'égalisation aurait été méritée. C'est dommage. Pour la première place, je pense que c'est encore jouable. Il faut battre Debrecen et éviter tout calcul en espérant que Liverpool battra chez lui la Fiorentina. En seconde période, il ne manquait pas grand chose et ceux qui sont rentrés sont bien rentrés. La Fiorentina est une belle équipe. Nous savions à quoi nous attendre. C'était un match de costauds."
Cesare Prandelli (entraîneur de la Fiorentina): "Nous sommes très heureux. Cela représente quelque chose d'important dans l'histoire de la Fiorentina et j'espère que cela peut changer le niveau du club. Nous pouvons envisager de progresser encore au niveau européen. L'équipe mérite beaucoup de respect. Nous avons commencé avec beaucoup de détermination et il faut remercier les supporteurs et l'ensemble de la ville pour leur soutien. Cela dit, nous pouvons faire mieux encore. Aujourd'hui, nous n'avons pas joué à notre meilleur niveau dans le dernier quart d'heure notamment. Je suis satisfait mais nous pouvons faire encore mieux. Nous devons réfléchir qu'avec un jeu comme le nôtre, nous pouvons faire mieux."
Rafael Benitez (entraîneur de Liverpool, éliminé): "C'est vraiment très frustrant, mais chacun doit faire son travail. Nous sommes venus pour gagner et nous avons gagné, mais nous ne pouvons pas changer le cours des choses. Nous devrons continuer en Europa League et nous allons faire notre possible pour remporter des victoires."
Andràs Herczeg (entraîneur de Debrecen): "A la fin, nous avons manqué une énorme occasion. Pourtant, l'équipe a vraiment donné son maximum. Nous ne pouvons pas critiquer nos joueurs, mais il faut avouer que la meilleure équipe a remporté la victoire. Il faut accepter que nos adversaire soient des équipes vedettes, les meilleures du continent. Ils sont trop forts pour nous."
Steven Gerrard (capitaine de Liverpool ): "C'est évidemment une déception. On a exceptionnellement bien joué ce soir, mais malgré les trois points on ne passe pas. Maintenant, il faut se qualifier pour l'Europa League pour essayer de la gagner. Le premier prix s'est envolé et être reversé en Europa League est décevant, mais il faut l'accepter, passer à autre chose et essayer de gagner cette compétition. Ce serait la seule consolation: de surmonter ça pour gagner le deuxième prix."
Frodon- Nounou d'enfer
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