Somalie: Les deux agents français sont libres
Somalie: Les deux agents français sont libres
Les Français enlevés le 14 juillet à Mogadiscio sont "sains et saufs" et sous la protection du gouvernement somalien
C'est ce qu'a annoncé le ministre somalien de l'Information Dahir Mohamud Gele, qui a refusé de préciser les circonstances de leur libération, assurant que des détails complémentaires seraient fournis ultérieurement.
Au départ, des informations émanant de Mogadiscio avaient fait état de la fuite mardi d'un des otages, réfugié à la présidence.
Paris a confirmé la libération d'un otage, tout en précisant que cela s'était passé "sans violence contrairement à certaines indications données localement". Sous couvert d'anonymat, un collaborateur du président somalien Sharif Cheikh Ahmed a indiqué plus tôt à l'AFP "qu'un des deux Français a réussi à échapper à ses ravisseurs". Une source de la police somalienne avait même précisé que le premier otage avait pu fuir après avoir tué trois de ses ravisseurs.
Paris n'était pas en mesure de confirmer la libération du deuxième agent, annoncée un peu plus tard mercredi par le ministre somalien de l'information.
Interrogé sur le versement d'une rançon, le ministère français des Affaires étrangères a indiqué qu'il n'avait pas d'information à ce sujet mais a rappelé qu'"officiellement, la France ne verse pas de rançon". Selon un responsable islamiste somalien, l'agent français a été libéré contre le paiement d'une rançon à ses ravisseurs et ne n'est pas évadé.
Les deux agents avaient été enlevés le 14 juillet à l'hôtel Sahafi de Mogadiscio. Chargés d'une mission d'assistance pour les questions de sécurité auprès du gouvernement somalien, les deux hommes relevaient du ministère français de la Défense, selon l'AFP. Ils étaient depuis présumés détenus par des insurgés islamistes, l'un aux mains des combattants islamistes shebab, et l'autre otage de miliciens du parti Hezb al-Islam, un groupe plus politique dirigé par cheikh Hassan Dahir Aweys.
Soupçonné de détenir l'un des deux otages, le groupe al-Chabaab, qui passe pour être l'allié d'al-Qaïda dans la Corne de l'Afrique, mène une violente insurrection, depuis le mois de mai, contre le fragile gouvernement de transition de Mogasdiscio, et contrôle d'importantes parties du pays. Après l'enlèvement des deux Français, le mouvement al-Chabaab avait fait part de son intention de les juger pour "espionnage" selon la loi coranique.
Paris est resté très discret sur cette affaire de prise d'otages. Les deux agents, "mis à disposition par la Défense", participaient à la préparation "d'un groupe pour assurer la sécurité du président somalien", selon le gouvernement français.
Des étrangers sont régulièrement enlevés en Somalie, pays en guerre civile depuis 1991, avant des demandes de rançon. Journalistes et humanitaires sont particulièrement visés par ces enlèvements majoritairement crapuleux.
C'est ce qu'a annoncé le ministre somalien de l'Information Dahir Mohamud Gele, qui a refusé de préciser les circonstances de leur libération, assurant que des détails complémentaires seraient fournis ultérieurement.
Au départ, des informations émanant de Mogadiscio avaient fait état de la fuite mardi d'un des otages, réfugié à la présidence.
Paris a confirmé la libération d'un otage, tout en précisant que cela s'était passé "sans violence contrairement à certaines indications données localement". Sous couvert d'anonymat, un collaborateur du président somalien Sharif Cheikh Ahmed a indiqué plus tôt à l'AFP "qu'un des deux Français a réussi à échapper à ses ravisseurs". Une source de la police somalienne avait même précisé que le premier otage avait pu fuir après avoir tué trois de ses ravisseurs.
Paris n'était pas en mesure de confirmer la libération du deuxième agent, annoncée un peu plus tard mercredi par le ministre somalien de l'information.
Interrogé sur le versement d'une rançon, le ministère français des Affaires étrangères a indiqué qu'il n'avait pas d'information à ce sujet mais a rappelé qu'"officiellement, la France ne verse pas de rançon". Selon un responsable islamiste somalien, l'agent français a été libéré contre le paiement d'une rançon à ses ravisseurs et ne n'est pas évadé.
Les deux agents avaient été enlevés le 14 juillet à l'hôtel Sahafi de Mogadiscio. Chargés d'une mission d'assistance pour les questions de sécurité auprès du gouvernement somalien, les deux hommes relevaient du ministère français de la Défense, selon l'AFP. Ils étaient depuis présumés détenus par des insurgés islamistes, l'un aux mains des combattants islamistes shebab, et l'autre otage de miliciens du parti Hezb al-Islam, un groupe plus politique dirigé par cheikh Hassan Dahir Aweys.
Soupçonné de détenir l'un des deux otages, le groupe al-Chabaab, qui passe pour être l'allié d'al-Qaïda dans la Corne de l'Afrique, mène une violente insurrection, depuis le mois de mai, contre le fragile gouvernement de transition de Mogasdiscio, et contrôle d'importantes parties du pays. Après l'enlèvement des deux Français, le mouvement al-Chabaab avait fait part de son intention de les juger pour "espionnage" selon la loi coranique.
Paris est resté très discret sur cette affaire de prise d'otages. Les deux agents, "mis à disposition par la Défense", participaient à la préparation "d'un groupe pour assurer la sécurité du président somalien", selon le gouvernement français.
Des étrangers sont régulièrement enlevés en Somalie, pays en guerre civile depuis 1991, avant des demandes de rançon. Journalistes et humanitaires sont particulièrement visés par ces enlèvements majoritairement crapuleux.
Frodon- Nounou d'enfer
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