Basket: Les Bleus dans le train de l'Euro
Basket: Les Bleus dans le train de l'Euro
Battus de 4 pts à Anvers, les Français se sont remis à l'endroit à Pau (+38 pts). Parfaitement servi dans la raquette, Turiaf (19 pts et 8 rbds) et ses acolytes ont fait sauter la défense belge à coup de dunks. La qualification est en poche mais pas le temps de souffler, l'Euro polonais commence samedi avec l'Allemagne, la Russie et la Lettonie.
Le grand écart
La mission était simple pour les Bleus, gagner avec cinq points d'avance ! Mais le match aller n'était pas une fin en soi pour la Belgique qui est venue en Béarn pour terminer le travail. Le début de match leur donnait raison avec des belles empoignades. Après une belle séquence française grâce à Batum et Turiaf (8-3, 7e), Lauwers qui avait encore la main chaude à 3 pts, calmait un Palais des Sports plein à craquer. Ça partait sur des bases élevées en intensité et en tension. Pas du grand basket mais un beau duel d'hommes. On le savait, c'est déjà l'Euro. Enfin on espère… Défaillante aux shoots, la France s'en remettait alors à un secteur intérieur performant sous la houlette de Turiaf, Traoré et Koffi (19-13, 9e).
C'était le moment d'enfoncer le clou. Collet demandait des attaques rapides. Il était écouté par ses ouailles qui prenaient leur envol. Ça commençait à sentir bon (29-20 12e puis 35-22 15e) et le public répondait présent. Et quand Tony Parker s'y mettait à 3 pts, la Belgique y perdait son français. Une disette de 6 minutes qui permettait aux Bleus de prendre un net avantage. Collet faisait tourner et cela permettait à Antoine Diot de réaliser un excellent passage. Il servait là où ça fait mal, dans les mains chaudes de Turiaf (46-22, 20e). 48-23 à la pause, les Bleus étaient sur la route de la Pologne.
Appliquée au retour des vestiaires, l'équipe de France maintenait une bonne pression défensive et régnait toujours en maître dans la raquette. Entre dunks et contres, les Bleus enflammaient la salle qui n'avait d'yeux que pour le guerrier Ronnie Turiaf, 19 pts et 8 rebonds (60-32, 17e). Quelle puissance de feu côté tricolore ! Quand ça tourne aussi bien, c'est un vrai régal pour les yeux (70-37, 30e). De Colo prenait lui le relais au scoring (12 pts). Pour que la fête soit complète, Bokolo entrait à son tour en jeu tandis que TP (16 pts), Turiaf et Pietrus étaient ménagés. Le succès était net 92-54 et fêté dans la liesse générale. Le premier pari du nouveau staff était réussi. Les Bleus arrivent lancés pour l'Euro dans un groupe à leur portée (Russie, Allemagne, Lettonie). Il ne faudra pas se reposer sur ces premiers lauriers.
Réactions
Ronny Turiaf (pivot de l'équipe de France): "On a montré notre vrai visage aujourd'hui, il faut qu'on reste concentré pour reproduire cela pendant tout le Championnat d'Europe. Il faudra se rappeler du match d'aujourd'hui mais aussi de ceux qu'on a ratés. J'avais mal au dos c'est vrai. Mais le public nous a transcendés. Mon meilleur match en équipe de France? Les meilleurs matches pour moi sont ceux qu'on gagne. Je préfère marquer zéro point et gagner que marquer vingt et perdre. Alors..."
Vincent Collet (sélectionneur de l'équipe de France): "Cette qualification est une grande satisfaction. Je ne pensais pas qu'on allait l'assurer avec autant d'aisance même si j'étais raisonnablement confiant. Les Belges étaient en transe jeudi, nous on l'était ce soir, le rapport de force s'est inversé. Nous, nous avons élevé très largement le niveau, dans les domaines de l'aggressivité et de la discipline, les Belges n'ont pas eu le même niveau que jeudi. On n'avait pas été assez dur à l'aller. Ce soir, c'est nous qui les avons bougé. Dans le deuxième quart-temps on a eu le bonheur de trouver du jeu rapide pour enfoncer le clou. On ira à l'Euro pour faire quelque chose. L'objectif de la Fédération est de se qualifier pour le Mondial-2010 (il faudra finir dans les six ou sept premiers, selon le résultat de la Turquie). C'est celui que je partage même si on peut avoir des objectifs plus élevés. On a une marge de progression évidente en termes de rigueur et discipline. On peut progresser rapidement mais il faudra beaucoup de sérieux à l'entraînement."
Tony Parker (meneur de l'équipe de France): "Ca fait plaisir de gagner un match important comme ça, surtout après les grosses défaites qu'on a connues. On savait que le plus dur était de se qualifier, maintenant on peut commencer à rêver. Ces matches, tous ces hauts et les bas, vont nous servir à l'Euro. On était confiants, on ne pouvait pas perdre à domicile. On progresse de jour en jour, il faut que tout le monde joue à son meilleur niveau pour espérer atteindre notre objectif. Mais si on joue comme ce soir et que tout le monde produit, on peut espérer."
Florent Pietrus (intérieur de l'équipe de France): "On savait qu'on avait fait un non-match jeudi à l'aller. On a voulu rectifier ça et montrer qu'on était une bonne équipe. Cette victoire est très encourageante pour la suite. On connaissait notre force. On est satisfait de ce qu'on a produit. On peut faire de très belles choses. Mais le plus dur reste à venir."
Boris Diaw (ailier de l'équipe de France): "Le vrai Boris Diaw a toujours été là. Il n'a jamais eu de faux Boris Diaw. Il fallait remettre les pendules à l'heure. Eux ont lâché physiquement et mentalement."
Eddy Casteels (sélectionneur de l'équipe de Belgique): "On y croyait mais avec le talent qu'elle a, la France est une équipe de podium. C'est ce qu'on a vu aujourd'hui. Ils le méritent. J'espère que les autres équipes à l'Euro sont prêtes. Car, c'est ça la vraie France, celle que tout le monde veut voir. C'est la seule équipe au monde qui sait faire ce que les Etats-Unis savent faire: mettre autant de joueurs NBA sur un parquet."
Lionel Bosco (meneur de l'équipe de Belgique): "Notre match ne représente pas notre campagne. Elle a été réussie et cette confrontation était la cerise sur le gâteau. On savait que ça n'allait pas être facile ici. C'est décevant de terminer sur une note pareille. Je souhaite bonne chance à la France pour leur Championnat d'Europe."
Le grand écart
La mission était simple pour les Bleus, gagner avec cinq points d'avance ! Mais le match aller n'était pas une fin en soi pour la Belgique qui est venue en Béarn pour terminer le travail. Le début de match leur donnait raison avec des belles empoignades. Après une belle séquence française grâce à Batum et Turiaf (8-3, 7e), Lauwers qui avait encore la main chaude à 3 pts, calmait un Palais des Sports plein à craquer. Ça partait sur des bases élevées en intensité et en tension. Pas du grand basket mais un beau duel d'hommes. On le savait, c'est déjà l'Euro. Enfin on espère… Défaillante aux shoots, la France s'en remettait alors à un secteur intérieur performant sous la houlette de Turiaf, Traoré et Koffi (19-13, 9e).
C'était le moment d'enfoncer le clou. Collet demandait des attaques rapides. Il était écouté par ses ouailles qui prenaient leur envol. Ça commençait à sentir bon (29-20 12e puis 35-22 15e) et le public répondait présent. Et quand Tony Parker s'y mettait à 3 pts, la Belgique y perdait son français. Une disette de 6 minutes qui permettait aux Bleus de prendre un net avantage. Collet faisait tourner et cela permettait à Antoine Diot de réaliser un excellent passage. Il servait là où ça fait mal, dans les mains chaudes de Turiaf (46-22, 20e). 48-23 à la pause, les Bleus étaient sur la route de la Pologne.
Appliquée au retour des vestiaires, l'équipe de France maintenait une bonne pression défensive et régnait toujours en maître dans la raquette. Entre dunks et contres, les Bleus enflammaient la salle qui n'avait d'yeux que pour le guerrier Ronnie Turiaf, 19 pts et 8 rebonds (60-32, 17e). Quelle puissance de feu côté tricolore ! Quand ça tourne aussi bien, c'est un vrai régal pour les yeux (70-37, 30e). De Colo prenait lui le relais au scoring (12 pts). Pour que la fête soit complète, Bokolo entrait à son tour en jeu tandis que TP (16 pts), Turiaf et Pietrus étaient ménagés. Le succès était net 92-54 et fêté dans la liesse générale. Le premier pari du nouveau staff était réussi. Les Bleus arrivent lancés pour l'Euro dans un groupe à leur portée (Russie, Allemagne, Lettonie). Il ne faudra pas se reposer sur ces premiers lauriers.
Réactions
Ronny Turiaf (pivot de l'équipe de France): "On a montré notre vrai visage aujourd'hui, il faut qu'on reste concentré pour reproduire cela pendant tout le Championnat d'Europe. Il faudra se rappeler du match d'aujourd'hui mais aussi de ceux qu'on a ratés. J'avais mal au dos c'est vrai. Mais le public nous a transcendés. Mon meilleur match en équipe de France? Les meilleurs matches pour moi sont ceux qu'on gagne. Je préfère marquer zéro point et gagner que marquer vingt et perdre. Alors..."
Vincent Collet (sélectionneur de l'équipe de France): "Cette qualification est une grande satisfaction. Je ne pensais pas qu'on allait l'assurer avec autant d'aisance même si j'étais raisonnablement confiant. Les Belges étaient en transe jeudi, nous on l'était ce soir, le rapport de force s'est inversé. Nous, nous avons élevé très largement le niveau, dans les domaines de l'aggressivité et de la discipline, les Belges n'ont pas eu le même niveau que jeudi. On n'avait pas été assez dur à l'aller. Ce soir, c'est nous qui les avons bougé. Dans le deuxième quart-temps on a eu le bonheur de trouver du jeu rapide pour enfoncer le clou. On ira à l'Euro pour faire quelque chose. L'objectif de la Fédération est de se qualifier pour le Mondial-2010 (il faudra finir dans les six ou sept premiers, selon le résultat de la Turquie). C'est celui que je partage même si on peut avoir des objectifs plus élevés. On a une marge de progression évidente en termes de rigueur et discipline. On peut progresser rapidement mais il faudra beaucoup de sérieux à l'entraînement."
Tony Parker (meneur de l'équipe de France): "Ca fait plaisir de gagner un match important comme ça, surtout après les grosses défaites qu'on a connues. On savait que le plus dur était de se qualifier, maintenant on peut commencer à rêver. Ces matches, tous ces hauts et les bas, vont nous servir à l'Euro. On était confiants, on ne pouvait pas perdre à domicile. On progresse de jour en jour, il faut que tout le monde joue à son meilleur niveau pour espérer atteindre notre objectif. Mais si on joue comme ce soir et que tout le monde produit, on peut espérer."
Florent Pietrus (intérieur de l'équipe de France): "On savait qu'on avait fait un non-match jeudi à l'aller. On a voulu rectifier ça et montrer qu'on était une bonne équipe. Cette victoire est très encourageante pour la suite. On connaissait notre force. On est satisfait de ce qu'on a produit. On peut faire de très belles choses. Mais le plus dur reste à venir."
Boris Diaw (ailier de l'équipe de France): "Le vrai Boris Diaw a toujours été là. Il n'a jamais eu de faux Boris Diaw. Il fallait remettre les pendules à l'heure. Eux ont lâché physiquement et mentalement."
Eddy Casteels (sélectionneur de l'équipe de Belgique): "On y croyait mais avec le talent qu'elle a, la France est une équipe de podium. C'est ce qu'on a vu aujourd'hui. Ils le méritent. J'espère que les autres équipes à l'Euro sont prêtes. Car, c'est ça la vraie France, celle que tout le monde veut voir. C'est la seule équipe au monde qui sait faire ce que les Etats-Unis savent faire: mettre autant de joueurs NBA sur un parquet."
Lionel Bosco (meneur de l'équipe de Belgique): "Notre match ne représente pas notre campagne. Elle a été réussie et cette confrontation était la cerise sur le gâteau. On savait que ça n'allait pas être facile ici. C'est décevant de terminer sur une note pareille. Je souhaite bonne chance à la France pour leur Championnat d'Europe."
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Basket: Les Bleus dans le train de l'Euro
Les Bleus usent l'Allemagne
L'équipe de France a battu l'Allemagne (70-65) lors de son premier match de l'Euro 2009, en Pologne.
Tony Parker, qui a inscrit 19 points, a été décisif lors d'une fin de match hâletante. Nicolas Batum (12 pts) et Ronny Turiaf (15 pts, 15 rbds) l'ont aidé. Grâce à ce succès court mais précieux et malgré de nombreuses imperfections, les Bleus débutent bien la compétition avant de retrouver les autres équipes du groupe, la Lettonie et la Russie.
Les Russes ont d'ailleurs largement battu les Baltes (81-68) pour leur 1er match (avec 24 points de McCarty et 22 de Bykov contre 22 de Kambala). La défaite de l'Espagne, championne du monde en titre et battue 66-57 par la Serbie (17 points de Krstic), a constitué la surprise de la première journée.
Parker décisif dans le money time
La France a préservé l'essentiel pour ses débuts dans l'Eurobasket en venant difficilement à bout (70-65) de l'Allemagne au terme d'un match crispant et sans éclat ce lundi à Gdansk. Les Bleus auront l'occasion d'entériner leur qualification pour le deuxième tour dès mardi contre la Lettonie, avant de rencontrer la Russie mercredi lors de leur dernier match à Gdansk. En attendant, ils peuvent déjà se féliciter d'avoir évité un camouflet face à une équipe nettement moins cotée, composée de joueurs pour la plupart inconnus et orphelins de Dirk Nowitzki.
Les Allemands ont réalisé une belle première période. Solidaires et rigoureux en défense, variant bien en attaque et trouvant assez facilement des positions de tirs face à la faible défense tricolore, nos « cousins germains » ont dominé les débats sur ce premier acte en réussissant notamment trois panier primés pour mener 17-14 à l’issue du 1er quart-temps. Malgré deux paniers à trois points signés De Colo et Batum (19-19 puis 22-24), les Bleus ne réussissaient pas à mener au score depuis le début de la rencontre (9-. Hamann (9 pts au final + 5 passes décisives) et Femerling (13 pts + 8 rebonds) se régalaient devant les largesses françaises, le vieux pivot allemand inscrivant des lancers-francs précieux pour permettre aux siens de rester devant à la pause (33-37).
En début de seconde période, les Bleus affichaient de meilleures dispositions. Ils passaient devant grâce à quelques bons rebonds de Batum, un trois points de Diaw bien servi par Parker et un dunk de Turiaf avant la claquette de Batum (46-45). Même si tout n’était pas parfait (11 balles perdues), la France reprenait les commandes de la partie et abordait le 4e quart-temps avec deux points d’avance (50-48). Mais les Allemands revenaient à hauteur en début de 4e quart-temps et prenaient même trois longueurs d’avance sur un panier primé de Schultze (53-56). Les Français, au contraire, étaient très maladroits de loin. Heureusement, les coéquipiers de Tony Parker marquaient quelques paniers faciles en contre pour rester dans le match (59-58). Sur un nouveau tir primé de Schaffartzik, l’Allemagne reprenait la tête mais Parker mettait un panier primé ultra important à moins de trois minutes de la fin (62-61). Le meneur des Spurs prenait le match à son compte pour inscrire deux nouveaux points sur une action individuelle puis il manquait la cible à trois points dans la foulée avant d’inscrire deux lancers-francs importants (66-62 à une minute de la fin). « TP » marquait ensuite le panier décisif après un nouveau coup d’éclat digne de son talent (le Français terminera la partie avec 19 points dont les 11 derniers de son équipe + 4 rebonds). Les Bleus s’imposaient donc 70-65 malgré une copie à revoir. Peut-être de bon augure avant les prochaines rencontres…
Réactions
Tony Parker (meneur de jeu de l'équipe de France): "C'est toujours difficile les premiers matches. Personne n'a encore perdu et tout le monde veut faire un gros match. Et ils l'ont fait, ils ont mis des shoots pas possibles. Ils nous ont bousculés au début. Il y avait des signes comme quoi ça allait être un long match. Nous on n'était pas +on fire+ mais on est restés dedans, et ça c'est un signe de maturité et de caractère. C'était un premier match typique à l'Euro. Je ne suis pas sûr qu'on les aurait gagnés avant. J'ai loupé des petits tirs faciles au début. A chaque fois que j'avais l'impression que ça allait être bon, j'en loupais un. Je n'avais pas trop de jambes mais on était dedans. Tout le monde a touché la balle."
Vincent Collet (sélectionner de l'équipe de France): "C'est un soulagement. Il fallait absolument gagner ce premier match. Les Allemands ont bien joué, on a le mérite d'avoir empoché la victoire. C'était essentiel. Il va falloir progresser, c'est une évidence, mais en l'emportant ce soir on s'est donné le loisir de le faire. Ce qu'il faut, c'est gagner le deuxième contre la Lettonie.
Ca va être un match complètement différent, une opposition de style par rapport aux Allemands. Ils aiment le jeu avec beaucoup de rythme. Il faut qu'on leur impose de jouer sur demi-terrain. Tony (Parker) a pris les mains dans les dernières minutes, il fallait être agressif, c'est normal que la balle lui revienne. C'est un objectif qu'il ait la balle sur la fin."
Nicolas Batum (ailier de l'équipe de France): "C'était crispant. Eux voulaient montrer quelque chose sans Nowitzki. Ils ont fait un gros match. Mais on n'a pas paniqué. On a trouvé une bonne cohésion en défense sur la fin. On est restés concentrés. On a le principal. Il n'y avait peut-être pas la manière. Mais cette victoire nous met en confiance."
Ronny Turiaf (pivot de l'équipe de France): "Bienvenue à l'Euro! Ici, ça se joue à rien. On a montré une force d'esprit, une détermination qui fait plaisir. On n'a peut-être pas gagné avec la manière. Mais on a arraché la victoire et on a prouvé qu'on pouvait gagner des matches durs. On retiendra la victoire. On est à 1-0, eux sont à 0-1. Les Allemands avaient envie de prouver. Il faut aussi leur tirer le chapeau."
L'équipe de France a battu l'Allemagne (70-65) lors de son premier match de l'Euro 2009, en Pologne.
Tony Parker, qui a inscrit 19 points, a été décisif lors d'une fin de match hâletante. Nicolas Batum (12 pts) et Ronny Turiaf (15 pts, 15 rbds) l'ont aidé. Grâce à ce succès court mais précieux et malgré de nombreuses imperfections, les Bleus débutent bien la compétition avant de retrouver les autres équipes du groupe, la Lettonie et la Russie.
Les Russes ont d'ailleurs largement battu les Baltes (81-68) pour leur 1er match (avec 24 points de McCarty et 22 de Bykov contre 22 de Kambala). La défaite de l'Espagne, championne du monde en titre et battue 66-57 par la Serbie (17 points de Krstic), a constitué la surprise de la première journée.
Parker décisif dans le money time
La France a préservé l'essentiel pour ses débuts dans l'Eurobasket en venant difficilement à bout (70-65) de l'Allemagne au terme d'un match crispant et sans éclat ce lundi à Gdansk. Les Bleus auront l'occasion d'entériner leur qualification pour le deuxième tour dès mardi contre la Lettonie, avant de rencontrer la Russie mercredi lors de leur dernier match à Gdansk. En attendant, ils peuvent déjà se féliciter d'avoir évité un camouflet face à une équipe nettement moins cotée, composée de joueurs pour la plupart inconnus et orphelins de Dirk Nowitzki.
Les Allemands ont réalisé une belle première période. Solidaires et rigoureux en défense, variant bien en attaque et trouvant assez facilement des positions de tirs face à la faible défense tricolore, nos « cousins germains » ont dominé les débats sur ce premier acte en réussissant notamment trois panier primés pour mener 17-14 à l’issue du 1er quart-temps. Malgré deux paniers à trois points signés De Colo et Batum (19-19 puis 22-24), les Bleus ne réussissaient pas à mener au score depuis le début de la rencontre (9-. Hamann (9 pts au final + 5 passes décisives) et Femerling (13 pts + 8 rebonds) se régalaient devant les largesses françaises, le vieux pivot allemand inscrivant des lancers-francs précieux pour permettre aux siens de rester devant à la pause (33-37).
En début de seconde période, les Bleus affichaient de meilleures dispositions. Ils passaient devant grâce à quelques bons rebonds de Batum, un trois points de Diaw bien servi par Parker et un dunk de Turiaf avant la claquette de Batum (46-45). Même si tout n’était pas parfait (11 balles perdues), la France reprenait les commandes de la partie et abordait le 4e quart-temps avec deux points d’avance (50-48). Mais les Allemands revenaient à hauteur en début de 4e quart-temps et prenaient même trois longueurs d’avance sur un panier primé de Schultze (53-56). Les Français, au contraire, étaient très maladroits de loin. Heureusement, les coéquipiers de Tony Parker marquaient quelques paniers faciles en contre pour rester dans le match (59-58). Sur un nouveau tir primé de Schaffartzik, l’Allemagne reprenait la tête mais Parker mettait un panier primé ultra important à moins de trois minutes de la fin (62-61). Le meneur des Spurs prenait le match à son compte pour inscrire deux nouveaux points sur une action individuelle puis il manquait la cible à trois points dans la foulée avant d’inscrire deux lancers-francs importants (66-62 à une minute de la fin). « TP » marquait ensuite le panier décisif après un nouveau coup d’éclat digne de son talent (le Français terminera la partie avec 19 points dont les 11 derniers de son équipe + 4 rebonds). Les Bleus s’imposaient donc 70-65 malgré une copie à revoir. Peut-être de bon augure avant les prochaines rencontres…
Réactions
Tony Parker (meneur de jeu de l'équipe de France): "C'est toujours difficile les premiers matches. Personne n'a encore perdu et tout le monde veut faire un gros match. Et ils l'ont fait, ils ont mis des shoots pas possibles. Ils nous ont bousculés au début. Il y avait des signes comme quoi ça allait être un long match. Nous on n'était pas +on fire+ mais on est restés dedans, et ça c'est un signe de maturité et de caractère. C'était un premier match typique à l'Euro. Je ne suis pas sûr qu'on les aurait gagnés avant. J'ai loupé des petits tirs faciles au début. A chaque fois que j'avais l'impression que ça allait être bon, j'en loupais un. Je n'avais pas trop de jambes mais on était dedans. Tout le monde a touché la balle."
Vincent Collet (sélectionner de l'équipe de France): "C'est un soulagement. Il fallait absolument gagner ce premier match. Les Allemands ont bien joué, on a le mérite d'avoir empoché la victoire. C'était essentiel. Il va falloir progresser, c'est une évidence, mais en l'emportant ce soir on s'est donné le loisir de le faire. Ce qu'il faut, c'est gagner le deuxième contre la Lettonie.
Ca va être un match complètement différent, une opposition de style par rapport aux Allemands. Ils aiment le jeu avec beaucoup de rythme. Il faut qu'on leur impose de jouer sur demi-terrain. Tony (Parker) a pris les mains dans les dernières minutes, il fallait être agressif, c'est normal que la balle lui revienne. C'est un objectif qu'il ait la balle sur la fin."
Nicolas Batum (ailier de l'équipe de France): "C'était crispant. Eux voulaient montrer quelque chose sans Nowitzki. Ils ont fait un gros match. Mais on n'a pas paniqué. On a trouvé une bonne cohésion en défense sur la fin. On est restés concentrés. On a le principal. Il n'y avait peut-être pas la manière. Mais cette victoire nous met en confiance."
Ronny Turiaf (pivot de l'équipe de France): "Bienvenue à l'Euro! Ici, ça se joue à rien. On a montré une force d'esprit, une détermination qui fait plaisir. On n'a peut-être pas gagné avec la manière. Mais on a arraché la victoire et on a prouvé qu'on pouvait gagner des matches durs. On retiendra la victoire. On est à 1-0, eux sont à 0-1. Les Allemands avaient envie de prouver. Il faut aussi leur tirer le chapeau."
Frodon- Nounou d'enfer
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Localisation : Nîmes
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Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
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Re: Basket: Les Bleus dans le train de l'Euro
La bande à Parker revient de loin
La France s'est qualifée pour le deuxième tour de l'Eurobasket après un match difficile face à la Lettonie 60-51.
Les Bleus ont connu une première période catastrophique. Avec seulement 16 points, à 7 sur 30 aux tirs, contre 21 pour les Lettons. A noter un nouveau record avec trois points marqués dans le 2e quart-temps, la pire performance de leur histoire. Mais avec Parker (23 pts) et De Colo, performant à 3 pts, les Français ont renversé la tendance.
Avant leur dernier match mercredi face à la Russie, les Bleus sont déjà assurés de finir à l'une des trois premières places et d'accèder ainsi au tour suivant. Le match face aux Russes aura cependant son importance puisque les résultats acquis contre les équipes également qualifiées sont conservés au deuxième tour.
Calvaire tricolore dans le deuxième quart-temps
Après une entame timide, les hommes de Vincent Collet prenaient le contrôle de la partie grâce à une superbe entrée en jeu d'Ali Traoré, auteur de neuf points en moins de cinq minutes. Responsabilisé après les fautes rapides de Turiaf, hors-jeu, et l'indisponibilité de Mahinmi. L'intérieur en ajoutait deux au cours d'un deuxième quart-temps catastrophique, qui voyait la France n'inscrire que trois petits points, permettant à la Lettonie de virer en tête à la pause (21-16).
Les Français enregistraient ainsi un nouveau record avec trois points marqués dans le deuxième quart-temps, la pire performance de leur histoire. Pire que les six points en un quart-temps face à la Grèce au premier tour de l'Euro-2005. Le calvaire des Bleus continuait jusqu'à la 26e minute, sur un dunk arrière d'Andris Biedrins, le temps d'être menés de dix points (23-33).
Trois lancers de Tony Parker et surtout deux tirs primés à trois points de Boris Diaw (6 pts) remettaient les Bleus dans le rythme. Nando De Colo (9 pts), encore avec un panier à trois points, redonnait même l'avantage aux siens à la fin du troisième quart-temps (38-37). Avec un Tony Parker retrouvé, auteur de 23 points au total, et un Nicolas Batum décisif dans le 4e quart-temps, la France se dirigeait ensuite tranquillement vers son deuxième succès en deux matches au lendemain de sa victoire face à l'Allemagne.
Réactions
Vincent Collet (sélectionneur de l'équipe de France): "On a de la force de caractère, l'équipe est là. C'est une équipe en train de naître. Je crois que cette victoire elle compte. Sur la manière il y a évidemment beaucoup à redire. Mais on s'est donné le temps de progresser. J'espère qu'on va concrétiser cette entame. On a progressé en défense. En attaque, il faudra se lâcher un peu plus."
Tony Parker (meneur de l'équipe de France): "C'était difficile, un match très bizarre. Je n'avais jamais vécu ça: 21-16 à la mi-temps, personne qui n'arrive à marquer. Mais en deuxième mi-temps on a vraiment montré du caractère. A 33-23 c'était pas très bon pour nous, mais on est resté dedans. Nando (De Colo) et Boris (Diaw) ont mis des paniers qui nous ont fait du bien. Ca fait longtemps que je ne cherche plus à comprendre. Le basket se joue à rien et des fois c'est bizarre. Surtout en Europe où on voit des quarts-temps comme ça, des 8-4. Il faut rester dedans, continuer à défendre. Nous, tant qu'on défend, on aura toujours une chance de gagner les matches. Même si notre attaque a été pourrie".
Boris Diaw (ailier de l'équipe de France): "Notre but est de gagner encore ce troisième match mais on est déjà très content de cette victoire. En première mi-temps, on a vraiment connu une panne d'adresse. On est resté dans le match grâce à notre défense, comme hier face à l'Allemagne. Défensivement, on a été bons tout au long du match."
Ronny Turiaf (pivot de l'équipe de France): "On a forcément douté un peu mais on n'a pas arrêté à jouer au basket, on a continué à se donner à fond. On a montré le visage d'une équipe qui continue à avancer quoiqu'il arrive."
Ali Traoré (pivot de l'équipe de France): "A un moment on s'est dit que c'est pas possible (tirs ratés). Quand est-ce qu'on va voir le jour? On a continué à défendre, on n'a pas baissé la tête, c'est l'essentiel. Même si on doit développer notre jeu offensif, on a un esprit de guerrier à faire valoir sur cet Euro. Moi je suis content si je peux aider l'équipe. Il y a des généraux et des soldats. moi je suis soldat, alors si je peux servir, je suis content.
La France s'est qualifée pour le deuxième tour de l'Eurobasket après un match difficile face à la Lettonie 60-51.
Les Bleus ont connu une première période catastrophique. Avec seulement 16 points, à 7 sur 30 aux tirs, contre 21 pour les Lettons. A noter un nouveau record avec trois points marqués dans le 2e quart-temps, la pire performance de leur histoire. Mais avec Parker (23 pts) et De Colo, performant à 3 pts, les Français ont renversé la tendance.
Avant leur dernier match mercredi face à la Russie, les Bleus sont déjà assurés de finir à l'une des trois premières places et d'accèder ainsi au tour suivant. Le match face aux Russes aura cependant son importance puisque les résultats acquis contre les équipes également qualifiées sont conservés au deuxième tour.
Calvaire tricolore dans le deuxième quart-temps
Après une entame timide, les hommes de Vincent Collet prenaient le contrôle de la partie grâce à une superbe entrée en jeu d'Ali Traoré, auteur de neuf points en moins de cinq minutes. Responsabilisé après les fautes rapides de Turiaf, hors-jeu, et l'indisponibilité de Mahinmi. L'intérieur en ajoutait deux au cours d'un deuxième quart-temps catastrophique, qui voyait la France n'inscrire que trois petits points, permettant à la Lettonie de virer en tête à la pause (21-16).
Les Français enregistraient ainsi un nouveau record avec trois points marqués dans le deuxième quart-temps, la pire performance de leur histoire. Pire que les six points en un quart-temps face à la Grèce au premier tour de l'Euro-2005. Le calvaire des Bleus continuait jusqu'à la 26e minute, sur un dunk arrière d'Andris Biedrins, le temps d'être menés de dix points (23-33).
Trois lancers de Tony Parker et surtout deux tirs primés à trois points de Boris Diaw (6 pts) remettaient les Bleus dans le rythme. Nando De Colo (9 pts), encore avec un panier à trois points, redonnait même l'avantage aux siens à la fin du troisième quart-temps (38-37). Avec un Tony Parker retrouvé, auteur de 23 points au total, et un Nicolas Batum décisif dans le 4e quart-temps, la France se dirigeait ensuite tranquillement vers son deuxième succès en deux matches au lendemain de sa victoire face à l'Allemagne.
Réactions
Vincent Collet (sélectionneur de l'équipe de France): "On a de la force de caractère, l'équipe est là. C'est une équipe en train de naître. Je crois que cette victoire elle compte. Sur la manière il y a évidemment beaucoup à redire. Mais on s'est donné le temps de progresser. J'espère qu'on va concrétiser cette entame. On a progressé en défense. En attaque, il faudra se lâcher un peu plus."
Tony Parker (meneur de l'équipe de France): "C'était difficile, un match très bizarre. Je n'avais jamais vécu ça: 21-16 à la mi-temps, personne qui n'arrive à marquer. Mais en deuxième mi-temps on a vraiment montré du caractère. A 33-23 c'était pas très bon pour nous, mais on est resté dedans. Nando (De Colo) et Boris (Diaw) ont mis des paniers qui nous ont fait du bien. Ca fait longtemps que je ne cherche plus à comprendre. Le basket se joue à rien et des fois c'est bizarre. Surtout en Europe où on voit des quarts-temps comme ça, des 8-4. Il faut rester dedans, continuer à défendre. Nous, tant qu'on défend, on aura toujours une chance de gagner les matches. Même si notre attaque a été pourrie".
Boris Diaw (ailier de l'équipe de France): "Notre but est de gagner encore ce troisième match mais on est déjà très content de cette victoire. En première mi-temps, on a vraiment connu une panne d'adresse. On est resté dans le match grâce à notre défense, comme hier face à l'Allemagne. Défensivement, on a été bons tout au long du match."
Ronny Turiaf (pivot de l'équipe de France): "On a forcément douté un peu mais on n'a pas arrêté à jouer au basket, on a continué à se donner à fond. On a montré le visage d'une équipe qui continue à avancer quoiqu'il arrive."
Ali Traoré (pivot de l'équipe de France): "A un moment on s'est dit que c'est pas possible (tirs ratés). Quand est-ce qu'on va voir le jour? On a continué à défendre, on n'a pas baissé la tête, c'est l'essentiel. Même si on doit développer notre jeu offensif, on a un esprit de guerrier à faire valoir sur cet Euro. Moi je suis content si je peux aider l'équipe. Il y a des généraux et des soldats. moi je suis soldat, alors si je peux servir, je suis content.
Frodon- Nounou d'enfer
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Re: Basket: Les Bleus dans le train de l'Euro
Les Bleus reçus 3 sur 3 !
Vainqueur de la Russie 69-64, c'est un sans faute pour l'équipe de France au 1er tour de l'Euro en Pologne.
En dedans face à l'Allemagne et la Lettonie, les Bleus ont cette fois montré un visage plus conforme à celui d'un prétendant. Malgré le déchêt aux lancers-francs (15/28), ils ont pris l'ascendant sur la Russie et s'octroient un jocker pour le 2e tour. Le trio Diaw (19 pts) - Turiaf (18 pts) - Parker (17 pts) a été à la hauteur de l'évènement.
Diaw fait le show
Après deux matches poussifs, la France avait l'occasion de terminer la première phase en beauté par un succès sur la Russie. Une victoire importante dans l'optique de la 2e phase où tous les points compteront. Ça partait heureusement sur de meilleures bases que mardi face à la Lettonie (18-13 à la pause pour les Lettons) avec un score plus "normal". Mort de faim après son non-match d'hier, Ronnie Turiaf se régalait avec des pénétrations puissantes (15-10, 7e). Mais, même sans ses stars Kirilenko et JR Holden, l'école russe reste l'école. Avec son jeu huilé, ses grands gabarits et ses fines gâchettes, les Russes repassaient vite devant grâce à un 7-0. Ça ne s'arrangeait pas car Fridzon puis Vorontsevich alignaient les 3 pts malgré la défense individuelle française (28-21, 14e). Heureusement, Turiaf jouait encore les pompiers de service en permettant aux Bleus de recoller (28-27, 15e). Si Diaw prenait enfin ses responsabilités (33-33, 19e), la nouvelle faillite tricolore aux lancers-francs (15/28 au final) se révélait plus qu'handicapante (35-34, 20e).
Rien ne s'arrangeait au retour des vestiaires. Baisse de rythme. Panne d'adresse. Et les Russes s'échappait (45-37, 24e). Quand plus rien ne va, qui sort du chapeau ? "TP". Le meneur des Spurs rentrait deux tirs primés et relançait son équipe sur les bons rails (45-47, 25e). Les Bleus passaient même devant sur un lancer de Parker (48-47, 28e) et terminaient le 3e quart-temps avec un petit point d'avance (52-51, 30e). Avant le money-time, on avait droit au Diaw-time (19 pts). L'homme à tout faire en faisait voir aux Russes, aux shoots comme à la passe (61-57, 34e et 65-62, 36e). Sa cible préférée ? Ronnie Turiaf, le Lion des raquettes. Le pivot des Warriors pilonnait le cercle et donnait la main aux Bleus (69-64, 38e) qui ne la lâchait plus. Avec trois succès en trois matches, l'équipe de France a déjà un pied en quarts de finale. En effet, une seule victoire au 2e tour pourrait suffire à qualifier l'équipe de Vincent Collet.
Réactions
Vincent Collet (sélectionneur de l'équipe de France): "Cette victoire, contrairement aux deux premières, est beaucoup plus aboutie. On a ajouté du collectif et du mouvement offensif. C'est une victoire référence pour mon équipe. On rejoint le deuxième tour avec deux victoires dans la besace. Une victoire vendredi (face à la Macédoine) peut déjà nous envoyer en quarts de finale. J'espère qu'on va afficher le même visage, les joueurs montent en puissance à l'image de Boris (Diaw) qui a été exceptionnel ce soir."
Tony Parker (meneur de l'équipe de France): "On a encore montré du caractère. On s'est battu et après on a mis les paniers et les +stops+ qu'il fallait. Je pense que c'est notre match le plus abouti. La balle a bien bougé. Tout le monde a pu scorer. C'est comme ça qu'il faut qu'on joue. Mes jambes reviennent un peu, celles de Boris (Diaw) aussi."
Boris Diaw (ailier de l'équipe de France): "Avant le match, on s'était dit que trois victoires c'était vraiment impératif pour nous. Il y a des choses à améliorer encore mais on sent une montée en puissance. On a mieux joué ce soir. On a réussi à avoir quarante minutes de qualités ce soir, après des moments de flottements sur le premier match. Je me sens de mieux en mieux. J'ai été agressif. Sur le dernier quart-temps, j'ai eu l'impression qu'on était un peu timides, on avait besoin de les percuter, j'ai essayé de faire ça. Il y a eu pas mal de mouvement. J'ai tiré mon épingle du jeu à ce niveau-là."
Nicolas Batum (ailier de l'équipe de France): "Trois victoires c'est ce qu'on voulait. On n'a pas douté ce soir, on avait le match en main. On ne s'est jamais inquiété. Le bilan est très positif même s'il reste des problèmes dans la gestion du jeu."
Vainqueur de la Russie 69-64, c'est un sans faute pour l'équipe de France au 1er tour de l'Euro en Pologne.
En dedans face à l'Allemagne et la Lettonie, les Bleus ont cette fois montré un visage plus conforme à celui d'un prétendant. Malgré le déchêt aux lancers-francs (15/28), ils ont pris l'ascendant sur la Russie et s'octroient un jocker pour le 2e tour. Le trio Diaw (19 pts) - Turiaf (18 pts) - Parker (17 pts) a été à la hauteur de l'évènement.
Diaw fait le show
Après deux matches poussifs, la France avait l'occasion de terminer la première phase en beauté par un succès sur la Russie. Une victoire importante dans l'optique de la 2e phase où tous les points compteront. Ça partait heureusement sur de meilleures bases que mardi face à la Lettonie (18-13 à la pause pour les Lettons) avec un score plus "normal". Mort de faim après son non-match d'hier, Ronnie Turiaf se régalait avec des pénétrations puissantes (15-10, 7e). Mais, même sans ses stars Kirilenko et JR Holden, l'école russe reste l'école. Avec son jeu huilé, ses grands gabarits et ses fines gâchettes, les Russes repassaient vite devant grâce à un 7-0. Ça ne s'arrangeait pas car Fridzon puis Vorontsevich alignaient les 3 pts malgré la défense individuelle française (28-21, 14e). Heureusement, Turiaf jouait encore les pompiers de service en permettant aux Bleus de recoller (28-27, 15e). Si Diaw prenait enfin ses responsabilités (33-33, 19e), la nouvelle faillite tricolore aux lancers-francs (15/28 au final) se révélait plus qu'handicapante (35-34, 20e).
Rien ne s'arrangeait au retour des vestiaires. Baisse de rythme. Panne d'adresse. Et les Russes s'échappait (45-37, 24e). Quand plus rien ne va, qui sort du chapeau ? "TP". Le meneur des Spurs rentrait deux tirs primés et relançait son équipe sur les bons rails (45-47, 25e). Les Bleus passaient même devant sur un lancer de Parker (48-47, 28e) et terminaient le 3e quart-temps avec un petit point d'avance (52-51, 30e). Avant le money-time, on avait droit au Diaw-time (19 pts). L'homme à tout faire en faisait voir aux Russes, aux shoots comme à la passe (61-57, 34e et 65-62, 36e). Sa cible préférée ? Ronnie Turiaf, le Lion des raquettes. Le pivot des Warriors pilonnait le cercle et donnait la main aux Bleus (69-64, 38e) qui ne la lâchait plus. Avec trois succès en trois matches, l'équipe de France a déjà un pied en quarts de finale. En effet, une seule victoire au 2e tour pourrait suffire à qualifier l'équipe de Vincent Collet.
Réactions
Vincent Collet (sélectionneur de l'équipe de France): "Cette victoire, contrairement aux deux premières, est beaucoup plus aboutie. On a ajouté du collectif et du mouvement offensif. C'est une victoire référence pour mon équipe. On rejoint le deuxième tour avec deux victoires dans la besace. Une victoire vendredi (face à la Macédoine) peut déjà nous envoyer en quarts de finale. J'espère qu'on va afficher le même visage, les joueurs montent en puissance à l'image de Boris (Diaw) qui a été exceptionnel ce soir."
Tony Parker (meneur de l'équipe de France): "On a encore montré du caractère. On s'est battu et après on a mis les paniers et les +stops+ qu'il fallait. Je pense que c'est notre match le plus abouti. La balle a bien bougé. Tout le monde a pu scorer. C'est comme ça qu'il faut qu'on joue. Mes jambes reviennent un peu, celles de Boris (Diaw) aussi."
Boris Diaw (ailier de l'équipe de France): "Avant le match, on s'était dit que trois victoires c'était vraiment impératif pour nous. Il y a des choses à améliorer encore mais on sent une montée en puissance. On a mieux joué ce soir. On a réussi à avoir quarante minutes de qualités ce soir, après des moments de flottements sur le premier match. Je me sens de mieux en mieux. J'ai été agressif. Sur le dernier quart-temps, j'ai eu l'impression qu'on était un peu timides, on avait besoin de les percuter, j'ai essayé de faire ça. Il y a eu pas mal de mouvement. J'ai tiré mon épingle du jeu à ce niveau-là."
Nicolas Batum (ailier de l'équipe de France): "Trois victoires c'est ce qu'on voulait. On n'a pas douté ce soir, on avait le match en main. On ne s'est jamais inquiété. Le bilan est très positif même s'il reste des problèmes dans la gestion du jeu."
Frodon- Nounou d'enfer
-
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Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
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Re: Basket: Les Bleus dans le train de l'Euro
Les Bleus à l'heure espagnole
Malgré sa première place sur les deux premiers tours de l'Euro, l'équipe de France jouera l'Espagne en quarts.
Un tirage "injuste" selon l'entraîneur des Bleus Vincent Collet. Après son beau parcours (6 victoires en 6 matches), la France aurait dû éviter les grosses équipes. Mais le champion du monde ibère, qui a facilement battu la Pologne 90-68 pour se qualifier, a été trop irrégulier en début de tournoi pour prétendre à une autre place que la 4e.
Vainqueur de la Lituanie 79-89 dans le dernier match du groupe F, la Serbie s'est hissé en quarts de finale. Assurée de terminer 3e de sa poule, elle retrouvera la Russie. La soirée a été marquée par la première défaite de la Turquie dans l'Euro. Les Turcs ont été battus 69-67 par la Slovénie lors de la 3e journée du 2e tour. Cette dernière chipe la tête à son adversaire et sera opposée à la Croatie en quarts de finale. Pour la Turquie, c'est un rendez-vous avec la Grèce qui s'avance.
Objectif Mondial
La Pologne n'aura pas pesé lourd face à une Espagne retrouvée (90-68). Cela n'arrange pas les Bleus qui, malgré la bonne dose de confiance acquise sur cet Euro, ne pouvaient pas plus mal tomber. En effet, tout le monde craint le réveil espagnol, très en deçà de son statut. Collet préfère lui y voir un signe et garde espoir. "Bien sûr que l'Espagne est une grande équipe qui peut ressurgir à tout moment, qui a plus d'armes que toutes les autres, indique le sélectionneur. Mais si elle avait battu tout le monde de vingt points, elle ne serait pas quatrième de son groupe. C'est peut-être mieux de la jouer en quarts que plus tard. Alors ne pleurons pas. Croyons en nos armes et jouons les yeux dans les yeux."
Pour ce quart à Katowice, les Bleus auront l'avantage d'avoir bénéficié d'un jour de repos. Avec son jeu à dominante physique, ce n'est pas négligeable. Quant au mental, la victoire obtenue sur fil face à la grèce est révélatrice des progrès tricolores même si l'enjeu était biaisé par la probable 4e place des Espagnols. Ce nouveau quart, le 6e de suite à l'échelon européen, sera donc un vrai test. Tout devra être parfait jeudi à 21h00, surtout dans l'exercice des lancers francs, si souvent néfaste aux Français. Une victoire et les portes du Mondial en Turquie s'ouvriront pour la bande à Parker. L'objectif fédéral rempli, tout sera alors possible pour le titre.
Composition des équipes
France:
Meneurs: Aymeric Jeanneau (Villeurbanne), Antoine Diot (Le Mans), Tony Parker (San Antonio/NBA)
Arrières-ailiers: Nando De Colo (Valence/ESP), Yannick Bokolo (Gravelines), Boris Diaw (Charlotte/NBA), Nicolas Batum (Portland/NBA)
Intérieurs: Florent Pietrus (Valence/ESP), Alain Koffi (Badalone/ESP), Ali Traoré (Villeurbanne), Ronny Turiaf (Golden State/NBA), Ian Mahinmi (San Antonio/NBA)
Espagne:
Meneurs: Ricky Rubio (Barcelone), Carlos Cabezas (Malaga), Raul Lopez (Real Madrid)
Arrières-ailiers: Rudy Fernandez (Portland Trailblazers/NBA), Juan Carlos Navarro (Barcelone), Victor Claver (Real Madrid), Sergio Llull (Real Madrid), Alex Mumbru (Real Madrid)
Intérieurs: Pau Gasol (Los Angeles Lakers/NBA), Felipe Reyes (Real Madrid),
Marc Gasol (Memphis Grizzlies/NBA), Jorge Garbajosa (Khimki/RUS)
Programme du tableau final
. Jeudi:
18h15: Russie - Serbie (Q1)
21h00: France - Espagne (Q2)
. Vendredi
18h15: Grèce - Turquie (Q3)
21h00: Croatie - Slovénie (Q4)
. Demi-finales samedi
18h30: Q2 - Q3
21h00: Q1 - Q4
. Finale dimanche à 21h15
Malgré sa première place sur les deux premiers tours de l'Euro, l'équipe de France jouera l'Espagne en quarts.
Un tirage "injuste" selon l'entraîneur des Bleus Vincent Collet. Après son beau parcours (6 victoires en 6 matches), la France aurait dû éviter les grosses équipes. Mais le champion du monde ibère, qui a facilement battu la Pologne 90-68 pour se qualifier, a été trop irrégulier en début de tournoi pour prétendre à une autre place que la 4e.
Vainqueur de la Lituanie 79-89 dans le dernier match du groupe F, la Serbie s'est hissé en quarts de finale. Assurée de terminer 3e de sa poule, elle retrouvera la Russie. La soirée a été marquée par la première défaite de la Turquie dans l'Euro. Les Turcs ont été battus 69-67 par la Slovénie lors de la 3e journée du 2e tour. Cette dernière chipe la tête à son adversaire et sera opposée à la Croatie en quarts de finale. Pour la Turquie, c'est un rendez-vous avec la Grèce qui s'avance.
Objectif Mondial
La Pologne n'aura pas pesé lourd face à une Espagne retrouvée (90-68). Cela n'arrange pas les Bleus qui, malgré la bonne dose de confiance acquise sur cet Euro, ne pouvaient pas plus mal tomber. En effet, tout le monde craint le réveil espagnol, très en deçà de son statut. Collet préfère lui y voir un signe et garde espoir. "Bien sûr que l'Espagne est une grande équipe qui peut ressurgir à tout moment, qui a plus d'armes que toutes les autres, indique le sélectionneur. Mais si elle avait battu tout le monde de vingt points, elle ne serait pas quatrième de son groupe. C'est peut-être mieux de la jouer en quarts que plus tard. Alors ne pleurons pas. Croyons en nos armes et jouons les yeux dans les yeux."
Pour ce quart à Katowice, les Bleus auront l'avantage d'avoir bénéficié d'un jour de repos. Avec son jeu à dominante physique, ce n'est pas négligeable. Quant au mental, la victoire obtenue sur fil face à la grèce est révélatrice des progrès tricolores même si l'enjeu était biaisé par la probable 4e place des Espagnols. Ce nouveau quart, le 6e de suite à l'échelon européen, sera donc un vrai test. Tout devra être parfait jeudi à 21h00, surtout dans l'exercice des lancers francs, si souvent néfaste aux Français. Une victoire et les portes du Mondial en Turquie s'ouvriront pour la bande à Parker. L'objectif fédéral rempli, tout sera alors possible pour le titre.
Composition des équipes
France:
Meneurs: Aymeric Jeanneau (Villeurbanne), Antoine Diot (Le Mans), Tony Parker (San Antonio/NBA)
Arrières-ailiers: Nando De Colo (Valence/ESP), Yannick Bokolo (Gravelines), Boris Diaw (Charlotte/NBA), Nicolas Batum (Portland/NBA)
Intérieurs: Florent Pietrus (Valence/ESP), Alain Koffi (Badalone/ESP), Ali Traoré (Villeurbanne), Ronny Turiaf (Golden State/NBA), Ian Mahinmi (San Antonio/NBA)
Espagne:
Meneurs: Ricky Rubio (Barcelone), Carlos Cabezas (Malaga), Raul Lopez (Real Madrid)
Arrières-ailiers: Rudy Fernandez (Portland Trailblazers/NBA), Juan Carlos Navarro (Barcelone), Victor Claver (Real Madrid), Sergio Llull (Real Madrid), Alex Mumbru (Real Madrid)
Intérieurs: Pau Gasol (Los Angeles Lakers/NBA), Felipe Reyes (Real Madrid),
Marc Gasol (Memphis Grizzlies/NBA), Jorge Garbajosa (Khimki/RUS)
Programme du tableau final
. Jeudi:
18h15: Russie - Serbie (Q1)
21h00: France - Espagne (Q2)
. Vendredi
18h15: Grèce - Turquie (Q3)
21h00: Croatie - Slovénie (Q4)
. Demi-finales samedi
18h30: Q2 - Q3
21h00: Q1 - Q4
. Finale dimanche à 21h15
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