Sarkozy tient sa politique industrielle et fiscale
Sarkozy tient sa politique industrielle et fiscale
Nicolas Sarkozy a réitéré jeudi sa volonté de venir en aide aux PME et veut réunir des états généraux de l'industrie
Grâce à eux, il entend d'ici la fin de l'année identifier les filières d'avenir où il faudra investir en priorité dans le long terme.
Dans une usine de l'équipementier automobile Faurecia, un secteur qui a bénéficié d'importantes aide, le chef de l'Etat a défendu les mesures prises pour l'industrie, comme la suppression de la taxe professionnelle.
Le président a également déploré le nombre insuffisant d'entreprises petites et moyennes exportatrices en France.
Il a dit attendre des futurs états généraux, une idée qui revient au secrétaire général de la CGT Bernard Thibault, la définition d'une nouvelle politique industrielle (...) avec une réflexion sur toutes les grandes filières, à l'exemple de celles que nous avons déjà menées sur l'aéronautique, l'automobile et le bois".
En attendant, il a qualifié la taxe professionnelle, la principale source de revenus des collectivités locales, d'"impôt qui tue les usines" et indiqué que les arbitrages sur son remplacement seraient rendus dans les prochains jours.
Je sais que cela fait débat dans la majorité, ça m'est complètement indifférent", a dit Nicolas Sarkozy au cours d'une table ronde avec des dirigeants de PME et des ouvriers, ajoutant : "Si on ne garde pas d'usines, on n'aura pas d'emploi".
Défense de la taxe carbone
De même, il a défendu son autre projet controversé de taxe carbone qui devrait voir le jour dans le budget 2010.
"Nous devons asseoir notre fiscalité sur la pollution mais pas sur le travail", a-t-il déclaré, avant d'estimer que, dans ce domaine, si la France ne montre pas l'exemple comme elle l'a déjà fait dans la lutte contre les paradis fiscaux et les bonus des traders, "personne ne le fera".
Le chef de l'Etat va d'ailleurs présider vendredi une réunion sur les "arbritrages" concernant la future taxe carbone, à l'issue de laquelle les contours du dispositif seront précisés, a déclaré jeudi la ministre de l'Economie Christine en marge de l'université du Medef à Jouy-en-Josas (Yvelines).
De son côté, Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois défendu son idée de taxe carbone aux frontières de l'Union européenne, pour pénaliser les importations des pays qui ne feraient aucun effort de protection de l'environnement, et réaffirmé que la nouvelle fiscalité verte française serait compensée par des baisses d'autres impôts.
S'agissant des PME-PMI, le chef de l'Etat a critiqué la frilosité des banques et demandé aux ministres de l'Economie et de l'Industrie, Christine Lagarde et Christian Estrosi, de lui faire des propositions pour remédier aux "difficultés persistantes" de beaucoup d'entre elles.
Sur ce dernier point, il a de nouveau évoqué l'idée, avancée la semaine passée, d'un guichet public chargé d'apporter des quasi fonds propres, sous forme par exemple de prêts participatifs, à ces entreprises. De même, il a répété que la question devait être étudiée dans le cadre de l'utilisation de son projet de grand emprunt.
Pour son premier déplacement en province depuis la rentrée, dans l'Orne, Nicolas Sarkozy avait choisi une usine ultra-moderne de Faurecia, filiale du groupe PSA Peugeot-Citroën, qui combine un centre de production de mécanismes pour sièges automobiles, un centre de recherche et développement et un centre de formation.
Devant les salariés du site, il a rappelé l'action de son gouvernement depuis un an en soutien du secteur automobile, via notamment une prime à la casse dont il refuse d'évoquer la fin pour le moment. "Je sais qu'on aura des décisions à prendre sur la transition, l'avenir. On en parlera le moment venu, certainement pas maintenant. Ce n'est pas en septembre que je vais annoncer ce qu'on fera l'année prochaine".
Grâce à eux, il entend d'ici la fin de l'année identifier les filières d'avenir où il faudra investir en priorité dans le long terme.
Dans une usine de l'équipementier automobile Faurecia, un secteur qui a bénéficié d'importantes aide, le chef de l'Etat a défendu les mesures prises pour l'industrie, comme la suppression de la taxe professionnelle.
Le président a également déploré le nombre insuffisant d'entreprises petites et moyennes exportatrices en France.
Il a dit attendre des futurs états généraux, une idée qui revient au secrétaire général de la CGT Bernard Thibault, la définition d'une nouvelle politique industrielle (...) avec une réflexion sur toutes les grandes filières, à l'exemple de celles que nous avons déjà menées sur l'aéronautique, l'automobile et le bois".
En attendant, il a qualifié la taxe professionnelle, la principale source de revenus des collectivités locales, d'"impôt qui tue les usines" et indiqué que les arbitrages sur son remplacement seraient rendus dans les prochains jours.
Je sais que cela fait débat dans la majorité, ça m'est complètement indifférent", a dit Nicolas Sarkozy au cours d'une table ronde avec des dirigeants de PME et des ouvriers, ajoutant : "Si on ne garde pas d'usines, on n'aura pas d'emploi".
Défense de la taxe carbone
De même, il a défendu son autre projet controversé de taxe carbone qui devrait voir le jour dans le budget 2010.
"Nous devons asseoir notre fiscalité sur la pollution mais pas sur le travail", a-t-il déclaré, avant d'estimer que, dans ce domaine, si la France ne montre pas l'exemple comme elle l'a déjà fait dans la lutte contre les paradis fiscaux et les bonus des traders, "personne ne le fera".
Le chef de l'Etat va d'ailleurs présider vendredi une réunion sur les "arbritrages" concernant la future taxe carbone, à l'issue de laquelle les contours du dispositif seront précisés, a déclaré jeudi la ministre de l'Economie Christine en marge de l'université du Medef à Jouy-en-Josas (Yvelines).
De son côté, Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois défendu son idée de taxe carbone aux frontières de l'Union européenne, pour pénaliser les importations des pays qui ne feraient aucun effort de protection de l'environnement, et réaffirmé que la nouvelle fiscalité verte française serait compensée par des baisses d'autres impôts.
S'agissant des PME-PMI, le chef de l'Etat a critiqué la frilosité des banques et demandé aux ministres de l'Economie et de l'Industrie, Christine Lagarde et Christian Estrosi, de lui faire des propositions pour remédier aux "difficultés persistantes" de beaucoup d'entre elles.
Sur ce dernier point, il a de nouveau évoqué l'idée, avancée la semaine passée, d'un guichet public chargé d'apporter des quasi fonds propres, sous forme par exemple de prêts participatifs, à ces entreprises. De même, il a répété que la question devait être étudiée dans le cadre de l'utilisation de son projet de grand emprunt.
Pour son premier déplacement en province depuis la rentrée, dans l'Orne, Nicolas Sarkozy avait choisi une usine ultra-moderne de Faurecia, filiale du groupe PSA Peugeot-Citroën, qui combine un centre de production de mécanismes pour sièges automobiles, un centre de recherche et développement et un centre de formation.
Devant les salariés du site, il a rappelé l'action de son gouvernement depuis un an en soutien du secteur automobile, via notamment une prime à la casse dont il refuse d'évoquer la fin pour le moment. "Je sais qu'on aura des décisions à prendre sur la transition, l'avenir. On en parlera le moment venu, certainement pas maintenant. Ce n'est pas en septembre que je vais annoncer ce qu'on fera l'année prochaine".
Frodon- Nounou d'enfer
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