Le naufrage de l'Erika de retour devant la Justice
Le naufrage de l'Erika de retour devant la Justice
Le procès en appel du pétrolier, dont le naufrage avait souillé de pétrole les côtes françaises en 1999, s'ouvre lundi
Dix ans après les faits, Total et cinq autres prévenus seront à nouveau jugés à partir de ce matin à Paris pour le naufrage du pétrolier.
En première instance, le tribunal correctionnel avait condamné Total et reconnu pour la première fois l'existence d'un "préjudice écologique".
400 kilomètres de côtes en Bretagne souillés par 20.000 tonnes de fioul, plus de 150.000 oiseaux mazoutés...en 1999, le naufrage de l'Erika avait provoqué une catastrophe écologique majeure.
Jusqu'au 18 novembre, Total et deux filiales, ainsi que la société de classification italienne Rina, le propriétaire du pétrolier, Giuseppe Savarese, et son gestionnaire Antonio Pollara, devront répondre de leur responsabilité dans ce désastre.
Plusieurs dizaines de parties civiles, parmi lesquelles de nombreuses collectivités locales, souhaitent obtenir des indemnités plus conséquentes que celles qui leur avaient été accordées par le jugement du 16 janvier 2008.
Total, Rina, Savarese et Pollara avaient été condamnés solidairement à leur verser 192 millions d'euros. Sur ce total, l'Etat s'était octroyé la part la plus importante 154 millions. Il n'a pas fait appel de cette indemnisation.
Les quatre prévenus, qui ont fait appel de leur condamnation en première instance, avaient écopé de l'amende maximale: 375.000 euros pour les personnes morales, 75.000 euros pour les personnes physiques.
Le tribunal correctionnel de Paris avait également reconnu la notion de préjudice écologique : pour la première fois, des indemnisations avaient été accordées au titre des oiseaux mazoutés.
Lors du premier procès, les membres des secours et le capitaine du pétrolier avaient été mis hors de cause, ainsi que deux filiales de Total. Mais le parquet a fait appel de la relaxe de ces deux dernières.
Convaincu d'"imprudence" en première instance pour avoir loué un pétrolier ancien et mal entretenu, Total maintient pour sa part que la corrosion du navire lui avait été cachée, et dit avoir été trompé par les certificats de navigabilité établis par le Rina.
Dix ans après les faits, Total et cinq autres prévenus seront à nouveau jugés à partir de ce matin à Paris pour le naufrage du pétrolier.
En première instance, le tribunal correctionnel avait condamné Total et reconnu pour la première fois l'existence d'un "préjudice écologique".
400 kilomètres de côtes en Bretagne souillés par 20.000 tonnes de fioul, plus de 150.000 oiseaux mazoutés...en 1999, le naufrage de l'Erika avait provoqué une catastrophe écologique majeure.
Jusqu'au 18 novembre, Total et deux filiales, ainsi que la société de classification italienne Rina, le propriétaire du pétrolier, Giuseppe Savarese, et son gestionnaire Antonio Pollara, devront répondre de leur responsabilité dans ce désastre.
Plusieurs dizaines de parties civiles, parmi lesquelles de nombreuses collectivités locales, souhaitent obtenir des indemnités plus conséquentes que celles qui leur avaient été accordées par le jugement du 16 janvier 2008.
Total, Rina, Savarese et Pollara avaient été condamnés solidairement à leur verser 192 millions d'euros. Sur ce total, l'Etat s'était octroyé la part la plus importante 154 millions. Il n'a pas fait appel de cette indemnisation.
Les quatre prévenus, qui ont fait appel de leur condamnation en première instance, avaient écopé de l'amende maximale: 375.000 euros pour les personnes morales, 75.000 euros pour les personnes physiques.
Le tribunal correctionnel de Paris avait également reconnu la notion de préjudice écologique : pour la première fois, des indemnisations avaient été accordées au titre des oiseaux mazoutés.
Lors du premier procès, les membres des secours et le capitaine du pétrolier avaient été mis hors de cause, ainsi que deux filiales de Total. Mais le parquet a fait appel de la relaxe de ces deux dernières.
Convaincu d'"imprudence" en première instance pour avoir loué un pétrolier ancien et mal entretenu, Total maintient pour sa part que la corrosion du navire lui avait été cachée, et dit avoir été trompé par les certificats de navigabilité établis par le Rina.
Frodon- Nounou d'enfer
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