Clearstream : l'heure du jugement approche
Clearstream : l'heure du jugement approche
Trois mois après un procès hors normes, le jugement de l'affaire Clearstream sera rendu ce matin à Paris
Cette décision sensible fixera Dominique de Villepin sur son avenir politique. Elle est également attendue par Nicolas Sarkozy qui avait promis de pendre les responsables de ce complot à un "croc de boucher".
Ironie du sort, c'est le jour de l'anniversaire du chef de l'Etat, partie civile, que sera rendu le verdict de cette nébuleuse affaire.
Partie civile dans le dossier - "hyperpartie civile" pour certains - le président de la République a été, comme d’autres, la cible de dénonciation calomnieuse.
Nicolas Sarkozy n'a pas souhaité s'exprimer lundi soir sur TF1 sur le procès, jugeant "que la justice doit faire son travail et dise ce qu'elle pense". Une réserve qui tranche avec ses déclarations du début du procès où il avait évoqué les cinq prévenus en employant le terme de "coupables".
L'affluence jeudi s'annonce aussi importante qu'aux premiers jours du procès devant la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris, présidée par Dominique Pauthe.
A cette occasion, Amaury Guibert, journaliste à France 2, vous fera vivre sur Twitter les événements en direct du Palais de Justice de Paris. Et retrouvez également ici nos infos et toutes les vidéos.
Selon les dernières informations glânées jeudi en début de matinée par notre journaliste, et lisibles sur sa page Twitter, "le président va lire le jugement et il se murmure que ça pourrait prendre 2 heures. Les peines, ou relaxes, viendront après".
"Aussi serein que Baptiste"
Si lors de son déplacement à Bondy (Seine-Saint-Denis), Dominique de Villepin s'est dit "aussi serein que Baptiste", et s'il déclarait sur BFM Radio, le 14 janvier dernier, attendre le délibéré "avec la tranquilité de quelqu'un qui n'a rien à se reprocher", la décision pourrait bloquer son parcours politique. En effet, s'il est jugé coupable de "complicité de dénonciation calomnieuse", il peut être déchu de ses droits civiques et devenir inéligible.
Or depuis quelques mois, l'ancien Premier ministre ne cache plus ses ambitions présidentielles pour l'élection de 2012. La semaine dernière, le "Mousquetaire", comme le surnomment certains protagonistes du dossier Clearstream, a esquissé à Bondy, en banlieue parisienne, une ébauche de programme et de politique "alternative". Il a également inauguré les locaux de son premier QG politique, à quelques pas de l’Elysée.
"L'injustice et les épreuves n'ont fait que redoubler la détermination qui est la mienne. Aujourd'hui, mon engagement public n'est pas négociable", a-t-il déclaré, avant de conclure: "Je sais ce que je veux et qui je veux servir: la France et les Français".
Retour sur l’affaire
Tout est parti de fichiers informatiques volés au Luxembourg, de banals listings bancaires provenant de la chambre de compensation Clearstream , auxquels ont été ajoutés des noms de personnalités, dont celui de Nicolas Sarkozy, pour faire croire qu'elles étaient mêlées à des affaires de corruption.
Outre Dominique de Villepin, quatre autres prévenus sont poursuivis, le mathématicien Imad Lahoud, l'ancien vice-président d'EADS Jean-Louis Gergorin, ainsi qu'un ancien auditeur d'Arthur Andersen Florian Bourges et le journaliste Denis Robert.
L'une des tâches du président Pauthe sera de déterminer qui de Lahoud ou de Gergorin, son employeur, est à l'origine de la machination. Lahoud est-il le cerveau qui a manipulé l'énarque un brin fantasque, ou la petite main d'un Machiavel de l'aéronautique qui a voulu éliminer ses rivaux ?
Réquisitions: 18 mois de prison avec sursis et 45 000 euros d'amende
Pour le ministère public, Dominique de Villepin, est coupable d'avoir fermé les yeux, alors qu'il savait que les fichiers étaient des faux. Le parquet considère qu'il aurait pu tout stopper, mais qu'il a choisi de ne pas le faire, trop heureux de gêner Nicolas Sarkozy alors en pleine course vers l'Elysée.
Le procureur de Paris Jean-Claude Marin a requis 18 mois de prison avec sursis et 45.000 euros d'amende à son encontre, mais pas son inéligibilité.
Malmené à l'audience par les déclarations du général Rondot, un militaire qui a enquêté sur les listings, Dominique de Villepin a soutenu qu'"à aucun moment", il n'avait participé à cette machination.
Souvent grandiloquent, il a brocardé "l'acharnement" du président de la République à son encontre, notamment avec sa phrase prononcée le premier jour du procès, qui est maintenant devenue célèbre : "Je suis ici par la volonté d'un homme, je suis ici par l'acharnement d'un homme, Nicolas Sarkozy, qui est aussi président de la République française. J'en sortirai libre et blanchi au nom du peuple français."
Cette décision sensible fixera Dominique de Villepin sur son avenir politique. Elle est également attendue par Nicolas Sarkozy qui avait promis de pendre les responsables de ce complot à un "croc de boucher".
Ironie du sort, c'est le jour de l'anniversaire du chef de l'Etat, partie civile, que sera rendu le verdict de cette nébuleuse affaire.
Partie civile dans le dossier - "hyperpartie civile" pour certains - le président de la République a été, comme d’autres, la cible de dénonciation calomnieuse.
Nicolas Sarkozy n'a pas souhaité s'exprimer lundi soir sur TF1 sur le procès, jugeant "que la justice doit faire son travail et dise ce qu'elle pense". Une réserve qui tranche avec ses déclarations du début du procès où il avait évoqué les cinq prévenus en employant le terme de "coupables".
L'affluence jeudi s'annonce aussi importante qu'aux premiers jours du procès devant la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris, présidée par Dominique Pauthe.
A cette occasion, Amaury Guibert, journaliste à France 2, vous fera vivre sur Twitter les événements en direct du Palais de Justice de Paris. Et retrouvez également ici nos infos et toutes les vidéos.
Selon les dernières informations glânées jeudi en début de matinée par notre journaliste, et lisibles sur sa page Twitter, "le président va lire le jugement et il se murmure que ça pourrait prendre 2 heures. Les peines, ou relaxes, viendront après".
"Aussi serein que Baptiste"
Si lors de son déplacement à Bondy (Seine-Saint-Denis), Dominique de Villepin s'est dit "aussi serein que Baptiste", et s'il déclarait sur BFM Radio, le 14 janvier dernier, attendre le délibéré "avec la tranquilité de quelqu'un qui n'a rien à se reprocher", la décision pourrait bloquer son parcours politique. En effet, s'il est jugé coupable de "complicité de dénonciation calomnieuse", il peut être déchu de ses droits civiques et devenir inéligible.
Or depuis quelques mois, l'ancien Premier ministre ne cache plus ses ambitions présidentielles pour l'élection de 2012. La semaine dernière, le "Mousquetaire", comme le surnomment certains protagonistes du dossier Clearstream, a esquissé à Bondy, en banlieue parisienne, une ébauche de programme et de politique "alternative". Il a également inauguré les locaux de son premier QG politique, à quelques pas de l’Elysée.
"L'injustice et les épreuves n'ont fait que redoubler la détermination qui est la mienne. Aujourd'hui, mon engagement public n'est pas négociable", a-t-il déclaré, avant de conclure: "Je sais ce que je veux et qui je veux servir: la France et les Français".
Retour sur l’affaire
Tout est parti de fichiers informatiques volés au Luxembourg, de banals listings bancaires provenant de la chambre de compensation Clearstream , auxquels ont été ajoutés des noms de personnalités, dont celui de Nicolas Sarkozy, pour faire croire qu'elles étaient mêlées à des affaires de corruption.
Outre Dominique de Villepin, quatre autres prévenus sont poursuivis, le mathématicien Imad Lahoud, l'ancien vice-président d'EADS Jean-Louis Gergorin, ainsi qu'un ancien auditeur d'Arthur Andersen Florian Bourges et le journaliste Denis Robert.
L'une des tâches du président Pauthe sera de déterminer qui de Lahoud ou de Gergorin, son employeur, est à l'origine de la machination. Lahoud est-il le cerveau qui a manipulé l'énarque un brin fantasque, ou la petite main d'un Machiavel de l'aéronautique qui a voulu éliminer ses rivaux ?
Réquisitions: 18 mois de prison avec sursis et 45 000 euros d'amende
Pour le ministère public, Dominique de Villepin, est coupable d'avoir fermé les yeux, alors qu'il savait que les fichiers étaient des faux. Le parquet considère qu'il aurait pu tout stopper, mais qu'il a choisi de ne pas le faire, trop heureux de gêner Nicolas Sarkozy alors en pleine course vers l'Elysée.
Le procureur de Paris Jean-Claude Marin a requis 18 mois de prison avec sursis et 45.000 euros d'amende à son encontre, mais pas son inéligibilité.
Malmené à l'audience par les déclarations du général Rondot, un militaire qui a enquêté sur les listings, Dominique de Villepin a soutenu qu'"à aucun moment", il n'avait participé à cette machination.
Souvent grandiloquent, il a brocardé "l'acharnement" du président de la République à son encontre, notamment avec sa phrase prononcée le premier jour du procès, qui est maintenant devenue célèbre : "Je suis ici par la volonté d'un homme, je suis ici par l'acharnement d'un homme, Nicolas Sarkozy, qui est aussi président de la République française. J'en sortirai libre et blanchi au nom du peuple français."
Frodon- Nounou d'enfer
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Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Clearstream : l'heure du jugement approche
Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé l'ancien premier ministre Dominique de Villepin dans l'affaire Clearstream
Le tribunal correctionnel a en revanche jugé coupables à plusieurs titres Jean-Louis Gergorin et Imad Lahoud.
A la sortie du tribunal, Dominique de Villepin a affirmer vouloir "tourner la page" et "servir la France".
Au début de la longue lecture du verdict, le président du tribunal avait reconnu le droit à Nicolas Sarkozy, président de la République, dont c'était l'anniversaire, a être partie civile dans cette affaire.
Le verdict
Dominique de Villepin: Contre l'avis du parquet, qui demandait 18 mois de prison avec sursis et 45.000 euros d'amende contre lui, les magistrats jugent que l'accusation de "complicité de dénonciation calomnieuse" n'est pas établie.
Les juges ont estimé qu'il n'existait pas de preuve qu'il ait donné une instruction frauduleuse, et qu'il n'est pas davantage complice du délit par abstention.
Jean-Louis Gergorin: L'ancien vice-président d'EADS, Jean-Louis Gergorin, considéré par le tribunal comme le "cerveau" de l'affaire de dénonciation calomnieuse Clearstream, a été condamné jeudi pour "dénonciation calomnieuse et usage de faux" à une peine de trois ans d'emprisonnement, dont 15 mois ferme.
Imad Lahoud: Il a été condamné pour "faux et complicité de dénonciation calomnieuse" pour avoir falsifié les listings bancaires dans l'affaire Clearstream, à trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis.
Florian Bourges: L'ancien consultant est sanctionné de quatre mois de prison avec sursis.
Denis Robert: il a été relaxé conformément aux réquisitions du parquet.
La déclaration de Villepin à l'issue du verdict
Dans une courte déclaration à la presse à sa sortie de la salle d'audience, l'ancien Premier ministre a expliqué qu'il souhaitait désormais se "tourner vers l'avenir pour servir les Français et continuer dans un esprit de rassemblement au redressement de la France".
"Après plusieurs années d'épreuve mon innocence a été reconnue", s'est réjoui Dominique de Villepin, qui était accusé de complicité de dénonciation calomnieuse. "Je salue le courage du tribunal qui a su faire triompher la justice et le droit sur la politique. Je suis fier d'être le citoyen d'un pays, la France, où l'esprit d'indépendance reste vivant", a-t-il dit devant les caméras.
De son côté, Nicolas Sarkozy s'est refusé jeudi à commenter la relaxe de l'ex-Premier ministre, Dominique de Villepin, estimant qu'il fallait "attendre les éléments avant de les commenter". "Je pensais que vous preniez la parole pour me souhaiter un bon anniversaire (ce 28 janvier a 55 ans) , ça ne m'étonne pas de vous, je vous en remercie infiniment", a répondu M. Sarkozy à l'interpellation d'un journaliste après son allocution concluant la conférence sur les déficits. Lors d'une émission de télévision, pendant le procès en septembre, le président, partie civile dans ce dossier, avait présenté les prévenus comme "coupables".
Le tribunal correctionnel a en revanche jugé coupables à plusieurs titres Jean-Louis Gergorin et Imad Lahoud.
A la sortie du tribunal, Dominique de Villepin a affirmer vouloir "tourner la page" et "servir la France".
Au début de la longue lecture du verdict, le président du tribunal avait reconnu le droit à Nicolas Sarkozy, président de la République, dont c'était l'anniversaire, a être partie civile dans cette affaire.
Le verdict
Dominique de Villepin: Contre l'avis du parquet, qui demandait 18 mois de prison avec sursis et 45.000 euros d'amende contre lui, les magistrats jugent que l'accusation de "complicité de dénonciation calomnieuse" n'est pas établie.
Les juges ont estimé qu'il n'existait pas de preuve qu'il ait donné une instruction frauduleuse, et qu'il n'est pas davantage complice du délit par abstention.
Jean-Louis Gergorin: L'ancien vice-président d'EADS, Jean-Louis Gergorin, considéré par le tribunal comme le "cerveau" de l'affaire de dénonciation calomnieuse Clearstream, a été condamné jeudi pour "dénonciation calomnieuse et usage de faux" à une peine de trois ans d'emprisonnement, dont 15 mois ferme.
Imad Lahoud: Il a été condamné pour "faux et complicité de dénonciation calomnieuse" pour avoir falsifié les listings bancaires dans l'affaire Clearstream, à trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis.
Florian Bourges: L'ancien consultant est sanctionné de quatre mois de prison avec sursis.
Denis Robert: il a été relaxé conformément aux réquisitions du parquet.
La déclaration de Villepin à l'issue du verdict
Dans une courte déclaration à la presse à sa sortie de la salle d'audience, l'ancien Premier ministre a expliqué qu'il souhaitait désormais se "tourner vers l'avenir pour servir les Français et continuer dans un esprit de rassemblement au redressement de la France".
"Après plusieurs années d'épreuve mon innocence a été reconnue", s'est réjoui Dominique de Villepin, qui était accusé de complicité de dénonciation calomnieuse. "Je salue le courage du tribunal qui a su faire triompher la justice et le droit sur la politique. Je suis fier d'être le citoyen d'un pays, la France, où l'esprit d'indépendance reste vivant", a-t-il dit devant les caméras.
De son côté, Nicolas Sarkozy s'est refusé jeudi à commenter la relaxe de l'ex-Premier ministre, Dominique de Villepin, estimant qu'il fallait "attendre les éléments avant de les commenter". "Je pensais que vous preniez la parole pour me souhaiter un bon anniversaire (ce 28 janvier a 55 ans) , ça ne m'étonne pas de vous, je vous en remercie infiniment", a répondu M. Sarkozy à l'interpellation d'un journaliste après son allocution concluant la conférence sur les déficits. Lors d'une émission de télévision, pendant le procès en septembre, le président, partie civile dans ce dossier, avait présenté les prévenus comme "coupables".
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Re: Clearstream : l'heure du jugement approche
Clearstream: Sarkozy ne fera pas appel du jugement
Nicolas Sarkozy a "pris acte" de la relaxe prononcée jeudi dans l'affaire Clearstream contre Dominique de Villepin, en relevant "la sévérité de certains attendus" concernant l'ex-Premier ministre et annoncé qu'il ne ferait "pas appel" de ce jugement, a annoncé l'Elysée dans un communiqué.
"Le tribunal a considéré que le rôle de M. Dominique de Villepin dans la manipulation ne pouvait pas être prouvé. J'en prends acte tout en notant la sévérité de certains attendus le concernant", a estimé M. Sarkozy, partie civile, dans ce communiqué.
Le chef de l'Etat a ajouté que ce jugement lui donnait "satisfaction" et qu'il ne "ferai(t) pas appel de la décision du tribunal correctionnel".
Nicolas Sarkozy n'avait de toute façon pas le droit d'interjeter appel au pénal, ce droit étant réservé aux seuls prévenus et au parquet.
Le tribunal a "reconnu une +manipulation grave+" et "en a tiré la conclusion que les auteurs de ladite manipulation devaient être sanctionnés par une peine de prison ferme y compris pour l'un d'eux, qui n'avait pourtant pas d'antécédent judiciaire", a-t-il aussi relevé.
"Le jugement me donne satisfaction, même si ne connaissant personnellement aucun des condamnés, ne les ayant jamais rencontrés, je ne nourris à leur endroit aucun ressentiment, et je m'interroge encore sur leurs motivations", a poursuivi Nicolas Sarkozy.
"Je m'étais constitué partie civile parce que je voulais que ces agissements soient portés à la connaissance des Français, qu'ils soient sanctionnés afin que nul n'ait la tentation de se livrer à l'avenir à de telles pratiques qui déshonorent la démocratie", a-t-il également déclaré.
Nicolas Sarkozy a "pris acte" de la relaxe prononcée jeudi dans l'affaire Clearstream contre Dominique de Villepin, en relevant "la sévérité de certains attendus" concernant l'ex-Premier ministre et annoncé qu'il ne ferait "pas appel" de ce jugement, a annoncé l'Elysée dans un communiqué.
"Le tribunal a considéré que le rôle de M. Dominique de Villepin dans la manipulation ne pouvait pas être prouvé. J'en prends acte tout en notant la sévérité de certains attendus le concernant", a estimé M. Sarkozy, partie civile, dans ce communiqué.
Le chef de l'Etat a ajouté que ce jugement lui donnait "satisfaction" et qu'il ne "ferai(t) pas appel de la décision du tribunal correctionnel".
Nicolas Sarkozy n'avait de toute façon pas le droit d'interjeter appel au pénal, ce droit étant réservé aux seuls prévenus et au parquet.
Le tribunal a "reconnu une +manipulation grave+" et "en a tiré la conclusion que les auteurs de ladite manipulation devaient être sanctionnés par une peine de prison ferme y compris pour l'un d'eux, qui n'avait pourtant pas d'antécédent judiciaire", a-t-il aussi relevé.
"Le jugement me donne satisfaction, même si ne connaissant personnellement aucun des condamnés, ne les ayant jamais rencontrés, je ne nourris à leur endroit aucun ressentiment, et je m'interroge encore sur leurs motivations", a poursuivi Nicolas Sarkozy.
"Je m'étais constitué partie civile parce que je voulais que ces agissements soient portés à la connaissance des Français, qu'ils soient sanctionnés afin que nul n'ait la tentation de se livrer à l'avenir à de telles pratiques qui déshonorent la démocratie", a-t-il également déclaré.
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Re: Clearstream : l'heure du jugement approche
Dominque de Villepin veut offrir "une alternative"
"J'ai le sentiment que la justice a été rendue" , a déclaré Dominique de Villepin jeudi soir sur France 2
"C'est une page que je veux tourner, je veux servir la France et les Français" a ajouté l'ancien Premier ministre, relaxé jeudi dans l"affaire Clearstream, en se défendant d'arrière-pensées.
"Je pourrais aujourd'hui me retourner contre ceux qui m'ont accusé dès le premier jour", mais "je ne le ferai pas".
Il a contredit les propos de Nicolas Sarkozy cités par David Pujadas et évoquant "la sévérité de certains attendus" du jugement": "Ce n'est pas vrai, il n'a pas lus, les attendus",", a-t-il martelé. "Ce sont cinq années d'épreuves. La page pour moi est tournée"
Villepin "n'imagine pas" un appel du parquet
"Je veux offrir une alternative à une politique" qui ne donne pas de résultats qu'il s'agisse de l'emploi, de la compétitivité de la France ou de la dette", a ajouté l'ancien ministre des Affaires étrangères, qui a dit "se situer au-delà des clivages politiques traditionnels". Il a aussi confié qu'il avait eu Jacques Chirac au téléphone ce jeudi après le verdict, après une longue interdiction, par la justice, d'entrer en contact avec l'ancien Président de la République.
Prié de dire quelle serait sa réaction si le parquet décidait de faire appel de sa relaxe, Dominique de Villepin a répondu : "Le parquet, nous le savons tous, c'est la garde des Sceaux et c'est le président de la République." "Donc, je n'imagine pas un instant qu'à travers une décision aussi claire, une décision qui ne laisse place à aucun doute...", a-t-il dit. Nicolas Sarkozy, partie civile au procès, qui l'accusait d'être l'instigateur du complot et parlait de "coupables", a renoncé à faire appel, mais seul le procureur, qu'il a sous son autorité indirecte, peut le faire et ce dans les dix jours.
"Ma préoccupation, ce n'est pas 2012, ...c'est 2010"
Dominique de Villepin n'a pas voulu dire s'il considérait la voie libre pour se présenter à l'élection présidentielle de 2012. "La préoccupation qui est la mienne, ce n'est pas 2012, la préoccupation qui est la mienne, c'est 2010, c'est aujourd'hui, c'est les difficultés auxquelles nous sommes confrontés, c'est la nécessité de savoir quelle est la meilleure politique à mener", a-t-il expliqué.
"J'ai le sentiment que la justice a été rendue" , a déclaré Dominique de Villepin jeudi soir sur France 2
"C'est une page que je veux tourner, je veux servir la France et les Français" a ajouté l'ancien Premier ministre, relaxé jeudi dans l"affaire Clearstream, en se défendant d'arrière-pensées.
"Je pourrais aujourd'hui me retourner contre ceux qui m'ont accusé dès le premier jour", mais "je ne le ferai pas".
Il a contredit les propos de Nicolas Sarkozy cités par David Pujadas et évoquant "la sévérité de certains attendus" du jugement": "Ce n'est pas vrai, il n'a pas lus, les attendus",", a-t-il martelé. "Ce sont cinq années d'épreuves. La page pour moi est tournée"
Villepin "n'imagine pas" un appel du parquet
"Je veux offrir une alternative à une politique" qui ne donne pas de résultats qu'il s'agisse de l'emploi, de la compétitivité de la France ou de la dette", a ajouté l'ancien ministre des Affaires étrangères, qui a dit "se situer au-delà des clivages politiques traditionnels". Il a aussi confié qu'il avait eu Jacques Chirac au téléphone ce jeudi après le verdict, après une longue interdiction, par la justice, d'entrer en contact avec l'ancien Président de la République.
Prié de dire quelle serait sa réaction si le parquet décidait de faire appel de sa relaxe, Dominique de Villepin a répondu : "Le parquet, nous le savons tous, c'est la garde des Sceaux et c'est le président de la République." "Donc, je n'imagine pas un instant qu'à travers une décision aussi claire, une décision qui ne laisse place à aucun doute...", a-t-il dit. Nicolas Sarkozy, partie civile au procès, qui l'accusait d'être l'instigateur du complot et parlait de "coupables", a renoncé à faire appel, mais seul le procureur, qu'il a sous son autorité indirecte, peut le faire et ce dans les dix jours.
"Ma préoccupation, ce n'est pas 2012, ...c'est 2010"
Dominique de Villepin n'a pas voulu dire s'il considérait la voie libre pour se présenter à l'élection présidentielle de 2012. "La préoccupation qui est la mienne, ce n'est pas 2012, la préoccupation qui est la mienne, c'est 2010, c'est aujourd'hui, c'est les difficultés auxquelles nous sommes confrontés, c'est la nécessité de savoir quelle est la meilleure politique à mener", a-t-il expliqué.
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