Démission du gouvernement belge d'Yves Leterme
Démission du gouvernement belge d'Yves Leterme
Yves Leterme a présenté mercredi la démission de son gouvernement au roi Albert II
Ce dernier a réservé sa réponse mettant en garde contre les conséquences d'une crise politique alors que la Belgique doit prendre le 1er juillet la présidence tournante de l'Union européenne.
Si le roi acceptait cette démission, cela entraînerait la dissolution de la chambre des députés et la convocation d'élections législatives anticipées.
"Il n'y a pas d'autre issue que la démission du gouvernement", a pourtant déclaré quelques heures auparavant à la presse le ministre des Finances Didier Reynders, en indiquant qu'il "regrettait" cette issue et en appelant à tout faire pour éviter "que le pays ne s'enfonce dans la crise".
Cette démission intervient après l'annonce des libéraux flamands (Open VLD). Ceux-ci ont en effet quitté jeudi la coalition conduite par le Premier ministre belge, Yves Leterme, au pouvoir depuis seulement cinq mois.
Avec le départ de l'Open VLD, Yves Leterme qui était à la tête d'une alliance formée de cinq partis ne disposait plus que d'une majorité de 76 députés sur 150 élus à la chambre basse de parlement.
Les raisons du départ
Pour expliquer leur décision, les libéraux flamands ont indiqué ne plus avoir confiance dans le gouvernement Leterme pour gérer l'épineux dossier des communautés électorales de la périphérie de Bruxelles.
"L'Open VLD a perdu la confiance dans ce gouvernement", a ainsi déclaré le président du parti Open VLD, Alexander De Croo, à l'issue d'une réunion des instances de son mouvement à Bruxelles.
Un différend oppose en effet les partis politiques francophones et néerlandophones à propos du statut de l'arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde (BHV), qui regroupe la capitale à majorité francophone et une partie de sa périphérie située en Flandre. Les Flamands demandent la scission de l'arrondissement au nom de l'intégrité territoriale et linguistique de leur région.
Cette question, jugée prioritaire par les Flamands, est au centre du contentieux sur l'avenir institutionnel du pays. Elle a fait l'objet cette semaine de tractations marathons entre les cinq partis de la coalition gouvernementale - deux flamands et trois francophones, rejoints que les partis écologistes - pour tenter de trouver un compromis.
En vertu de ces droits, depuis les années 1960 environ 100.000 francophones habitant dans 35 communes de la province du Brabant flamand, autour de Bruxelles, peuvent aujourd'hui voter pour des listes francophones ou saisir la justice dans leur langue. Dans six de ces communes, où la population est majoritairement francophone, ils peuvent même bénéficier de droits supplémentaires comme des services publics en français.
Ce dernier a réservé sa réponse mettant en garde contre les conséquences d'une crise politique alors que la Belgique doit prendre le 1er juillet la présidence tournante de l'Union européenne.
Si le roi acceptait cette démission, cela entraînerait la dissolution de la chambre des députés et la convocation d'élections législatives anticipées.
"Il n'y a pas d'autre issue que la démission du gouvernement", a pourtant déclaré quelques heures auparavant à la presse le ministre des Finances Didier Reynders, en indiquant qu'il "regrettait" cette issue et en appelant à tout faire pour éviter "que le pays ne s'enfonce dans la crise".
Cette démission intervient après l'annonce des libéraux flamands (Open VLD). Ceux-ci ont en effet quitté jeudi la coalition conduite par le Premier ministre belge, Yves Leterme, au pouvoir depuis seulement cinq mois.
Avec le départ de l'Open VLD, Yves Leterme qui était à la tête d'une alliance formée de cinq partis ne disposait plus que d'une majorité de 76 députés sur 150 élus à la chambre basse de parlement.
Les raisons du départ
Pour expliquer leur décision, les libéraux flamands ont indiqué ne plus avoir confiance dans le gouvernement Leterme pour gérer l'épineux dossier des communautés électorales de la périphérie de Bruxelles.
"L'Open VLD a perdu la confiance dans ce gouvernement", a ainsi déclaré le président du parti Open VLD, Alexander De Croo, à l'issue d'une réunion des instances de son mouvement à Bruxelles.
Un différend oppose en effet les partis politiques francophones et néerlandophones à propos du statut de l'arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde (BHV), qui regroupe la capitale à majorité francophone et une partie de sa périphérie située en Flandre. Les Flamands demandent la scission de l'arrondissement au nom de l'intégrité territoriale et linguistique de leur région.
Cette question, jugée prioritaire par les Flamands, est au centre du contentieux sur l'avenir institutionnel du pays. Elle a fait l'objet cette semaine de tractations marathons entre les cinq partis de la coalition gouvernementale - deux flamands et trois francophones, rejoints que les partis écologistes - pour tenter de trouver un compromis.
En vertu de ces droits, depuis les années 1960 environ 100.000 francophones habitant dans 35 communes de la province du Brabant flamand, autour de Bruxelles, peuvent aujourd'hui voter pour des listes francophones ou saisir la justice dans leur langue. Dans six de ces communes, où la population est majoritairement francophone, ils peuvent même bénéficier de droits supplémentaires comme des services publics en français.
Frodon- Nounou d'enfer
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