I. Betancourt est otage des FARC en Colombie depuis 2000 jou
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I. Betancourt est otage des FARC en Colombie depuis 2000 jou
La Franco-Colombienne Ingrid Betancourt détenue par les FARC, s'apprête à passer jeudi le cap des 2.000 jours de captivité, alors que perdure l'incertitude sur son véritable sort, les dernières preuves de vie remontant au mois d'août 2003.
La dernière fois que ses proches ont réellement pu se sentir un temps rassurés remonte au 31 août 2003, quand Ingrid Betancourt est apparue, vivante, sur une cassette vidéo transmise par les Forces armées révolutionnaires de Colombie, la guérilla marxiste. Le film avait été en fait tourné au mois de mai. Depuis, plus aucune preuve de vie directe.
Témoignage
A l'exception peut-être du témoignage d'un ancien otage des FARC parvenu à leur échapper au mois de mai. John Franck Pinchao avait affirmé avoir partagé un temps la captivité d'Ingrid Betancourt et assurait qu'elle était vivante et en bonne santé, en dépit de conditions de détention très pénibles.
Les FARC, qui comptent 17.000 guérilleros, retiennent en otage des milliers de personnes en Colombie. Mais ils proposent d'échanger en particulier un groupe de 45 otages, dont Ingrid Betancourt et trois ressortissants américains, contre 500 des leurs, détenus par les autorités colombiennes.
Spéculations et rumeurs
La Franco-Colombienne avait été enlevée le 23 février 2002 alors qu'elle se trouvait à plus de 600 km au sud-est de Bogota, dans le cadre des élections présidentielles, en compagnie de Clara Rojas, sa directrice de campagne pour le parti des Verts.
Depuis, les spéculations sur son sort sont allées bon train, les rumeurs aussi.
«Au premier jour de l'enlèvement, nous avons commencé à recevoir toutes sortes d'informations, fausses pour beaucoup», a déclaré son deuxième époux Juan Carlos Lecompte, qui continue de remuer ciel et terre pour qu'Ingrid ne finisse pas dans l'oubli et tenter de lui transmettre des messages. Il a fait circuler partout dans le pays des photos des enfants d'Ingrid, Mélanie (20 ans) et Lorenzo (17 ans), dans l'espoir que l'une d'elles lui parvienne.
La semaine passée, une journaliste de l'opposition vénézuélienne Patricia Poleo, s'appuyant sur des sources militaires anonymes, avait affirmé dans un article publié à Miami que Mme Betancourt se trouvait désormais en territoire vénézuélien en attente d'une libération imminente.
«Je le sens que ma fille est vivante»
Cette information avait été démentie rapidement par le président vénézuélien en personne Hugo Chavez tandis que la présidence française s'était refusée de «confirmer en aucune façon».
Fatiguée des fausses nouvelles, Yolanda Pulecio, la mère de la Franco-Colombienne, a simplement déclaré à l'AFP: «Je le sens que ma fille est vivante».
Elle disait la semaine dernière attendre «quelque chose d'inespéré» et s'en remettre «à Dieu».
Bras de fer
Le sort d'Ingrid Betancourt et celui de ses 44 compagnons d'infortune demeurent suspendus au bras de fer qui se joue entre les FARC et le gouvernement d'Alvaro Uribe.
«Le gouvernement et la guérilla se trouvent dans un rapport de force au sein duquel la douleur des familles apparaît tout à fait secondaire», estime l'ancien ministre Camilo Gonzalez, aujourd'hui directeur de l'Institut d'Etudes sur la paix (Indepaz).
Diplomatie secrète
«Peut-être que de la diplomatie secrète pourrait constituer une issue à cette impasse», pense pour sa part Leon Valencia, ancien guérillero désormais spécialiste des questions de paix.
La France a envoyé récemment une mission de négociations en Colombie, mais est revenue sans preuve de vie formelle, a annoncé fin juillet le président français Nicolas Sarkozy.
«On a envoyé des gens négocier, deux personnes», a-t-il déclaré sans fournir d'autres détails.
«On veut une preuve de vie d'Ingrid et nous ne l'avons pas. On a des éléments mais on veut une vraie preuve de vie», avait-il ajouté avant d'assurer que «la diplomatie française ne laissera pas tomber Ingrid Betancourt».
D'après AFP
La dernière fois que ses proches ont réellement pu se sentir un temps rassurés remonte au 31 août 2003, quand Ingrid Betancourt est apparue, vivante, sur une cassette vidéo transmise par les Forces armées révolutionnaires de Colombie, la guérilla marxiste. Le film avait été en fait tourné au mois de mai. Depuis, plus aucune preuve de vie directe.
Témoignage
A l'exception peut-être du témoignage d'un ancien otage des FARC parvenu à leur échapper au mois de mai. John Franck Pinchao avait affirmé avoir partagé un temps la captivité d'Ingrid Betancourt et assurait qu'elle était vivante et en bonne santé, en dépit de conditions de détention très pénibles.
Les FARC, qui comptent 17.000 guérilleros, retiennent en otage des milliers de personnes en Colombie. Mais ils proposent d'échanger en particulier un groupe de 45 otages, dont Ingrid Betancourt et trois ressortissants américains, contre 500 des leurs, détenus par les autorités colombiennes.
Spéculations et rumeurs
La Franco-Colombienne avait été enlevée le 23 février 2002 alors qu'elle se trouvait à plus de 600 km au sud-est de Bogota, dans le cadre des élections présidentielles, en compagnie de Clara Rojas, sa directrice de campagne pour le parti des Verts.
Depuis, les spéculations sur son sort sont allées bon train, les rumeurs aussi.
«Au premier jour de l'enlèvement, nous avons commencé à recevoir toutes sortes d'informations, fausses pour beaucoup», a déclaré son deuxième époux Juan Carlos Lecompte, qui continue de remuer ciel et terre pour qu'Ingrid ne finisse pas dans l'oubli et tenter de lui transmettre des messages. Il a fait circuler partout dans le pays des photos des enfants d'Ingrid, Mélanie (20 ans) et Lorenzo (17 ans), dans l'espoir que l'une d'elles lui parvienne.
La semaine passée, une journaliste de l'opposition vénézuélienne Patricia Poleo, s'appuyant sur des sources militaires anonymes, avait affirmé dans un article publié à Miami que Mme Betancourt se trouvait désormais en territoire vénézuélien en attente d'une libération imminente.
«Je le sens que ma fille est vivante»
Cette information avait été démentie rapidement par le président vénézuélien en personne Hugo Chavez tandis que la présidence française s'était refusée de «confirmer en aucune façon».
Fatiguée des fausses nouvelles, Yolanda Pulecio, la mère de la Franco-Colombienne, a simplement déclaré à l'AFP: «Je le sens que ma fille est vivante».
Elle disait la semaine dernière attendre «quelque chose d'inespéré» et s'en remettre «à Dieu».
Bras de fer
Le sort d'Ingrid Betancourt et celui de ses 44 compagnons d'infortune demeurent suspendus au bras de fer qui se joue entre les FARC et le gouvernement d'Alvaro Uribe.
«Le gouvernement et la guérilla se trouvent dans un rapport de force au sein duquel la douleur des familles apparaît tout à fait secondaire», estime l'ancien ministre Camilo Gonzalez, aujourd'hui directeur de l'Institut d'Etudes sur la paix (Indepaz).
Diplomatie secrète
«Peut-être que de la diplomatie secrète pourrait constituer une issue à cette impasse», pense pour sa part Leon Valencia, ancien guérillero désormais spécialiste des questions de paix.
La France a envoyé récemment une mission de négociations en Colombie, mais est revenue sans preuve de vie formelle, a annoncé fin juillet le président français Nicolas Sarkozy.
«On a envoyé des gens négocier, deux personnes», a-t-il déclaré sans fournir d'autres détails.
«On veut une preuve de vie d'Ingrid et nous ne l'avons pas. On a des éléments mais on veut une vraie preuve de vie», avait-il ajouté avant d'assurer que «la diplomatie française ne laissera pas tomber Ingrid Betancourt».
D'après AFP
Soso- Bras droit du Chef invisible
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