Colombie: affirmation des Farc
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Colombie: affirmation des Farc
Le numéro 2 des Farc voulait organiser une réunion avec Nicolas Sarkozy quand il a été tué, selon la guérilla
Raul Reyes a été tué lors d'une incursion des troupes colombiennes en Equateur.
La réunion qu'il voulait organiser avec le président français "visait à rechercher des solutions pour parvenir à régler la situation d'Ingrid Betancourt", selon un communiqué de la guérilla marxiste.
Sa mort est un "grave revers" pour l'échange prévu, poursuit-elle.
La guérilla détient 39 otages dits "politiques", dont la Franco-colombienne Ingrid Betancourt, détenue depuis six ans et en mauvais état de santé, ainsi que trois Américains, Elle veut les échanger contre 500 guérilleros emprisonnés.
Le président colombien, Alvaro Uribe, a annoncé mardi qu'il allait poursuivre devant la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye son homologue vénézuélien Hugo Chavez pour "financement de génocide".
De son côté, le président des Etats-Unis, George W.Bush, a téléphoné à Alvaro Uribe
pour le soutenir. Il l'a notamment "remercié" pour son action "forte" contre la guérilla marxiste des Farc. Il s'agit d'une claire marque de soutien à un moment où l'incursion colombienne en Equateur contre les Farc provoque une grave crise diplomatique non seulement avec l'Equateur, mais aussi avec le Vénézuéla, qui est l'allié de l'Equateur et dont le président Hugo Chavez est la bête noire de l'administration Bush.
L'Union européenne a appelé le Vénézuéla, la Colombie et l'Equateur à "éviter toute escalade".
Et Ingrid Betancourt ?
Le président équatorien Rafael Correa, qui a annoncé lundi la rupture de ses relations diplomatiques avec la Colombie, a lancé à la télévision que l'attaque colombienne en Equateur avait empêché la libération de la France-Colombienne Ingrid Betancourt et d'autres otages.
"J'ai le regret de vous annoncer que les conversations étaient assez avancées pour libérer en Equateur 11 otages, dont Ingrid Betancourt", a affirmé le président. "Tout a été compromis par des mains guerrières et autoritaires. Nous ne pouvons écarter que cela ait été une des motivations de l'incursion (NDLR: colombienne)", a-t-il ajouté. De son côté, le ministre de l'Intérieur équatorien Gustavo Larrea a précisé que ces libérations des 11 otages n'avaient "pas de contrepartie" et devaient intervenir en mars. Auparavant, son homologue vénézuélien, Ramon Rodriguez Chacin avait pour sa part annoncé qu'Ingrid Betancourt aurait pu "plusieurs fois" être libérée.
L'Equateur avait déjà décidé d'expulser l'ambassadeur colombien à Quito et de placer ses troupes à la frontière en alerte maximum. Dimanche soir, le président équatorien Rafael Correa a annoncé son intention de faire appel devant la communauté internationale pour condamer cette "violation de la souveraineté" de son pays.
Evoquant une "agression délibérée", il a affirmé que 20 guérilleros au total avaient été tués et non 17 comme l'affirme Bogota. Rafael Correa a annoncé qu'il avait pris contact avec ses homologues sud-américains.
De son côté, le gouvernement colombien a accusé Rafael Correa d'avoir des liens avec les Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie), faisant état de la saisie de documents appartenant à Raul Reyes et qui prouveraient des contacts entre le responsable de la guérilla et les autorités équatoriennes.
Raul Reyes a été tué lors d'une incursion des troupes colombiennes en Equateur.
La réunion qu'il voulait organiser avec le président français "visait à rechercher des solutions pour parvenir à régler la situation d'Ingrid Betancourt", selon un communiqué de la guérilla marxiste.
Sa mort est un "grave revers" pour l'échange prévu, poursuit-elle.
La guérilla détient 39 otages dits "politiques", dont la Franco-colombienne Ingrid Betancourt, détenue depuis six ans et en mauvais état de santé, ainsi que trois Américains, Elle veut les échanger contre 500 guérilleros emprisonnés.
Le président colombien, Alvaro Uribe, a annoncé mardi qu'il allait poursuivre devant la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye son homologue vénézuélien Hugo Chavez pour "financement de génocide".
De son côté, le président des Etats-Unis, George W.Bush, a téléphoné à Alvaro Uribe
pour le soutenir. Il l'a notamment "remercié" pour son action "forte" contre la guérilla marxiste des Farc. Il s'agit d'une claire marque de soutien à un moment où l'incursion colombienne en Equateur contre les Farc provoque une grave crise diplomatique non seulement avec l'Equateur, mais aussi avec le Vénézuéla, qui est l'allié de l'Equateur et dont le président Hugo Chavez est la bête noire de l'administration Bush.
L'Union européenne a appelé le Vénézuéla, la Colombie et l'Equateur à "éviter toute escalade".
Et Ingrid Betancourt ?
Le président équatorien Rafael Correa, qui a annoncé lundi la rupture de ses relations diplomatiques avec la Colombie, a lancé à la télévision que l'attaque colombienne en Equateur avait empêché la libération de la France-Colombienne Ingrid Betancourt et d'autres otages.
"J'ai le regret de vous annoncer que les conversations étaient assez avancées pour libérer en Equateur 11 otages, dont Ingrid Betancourt", a affirmé le président. "Tout a été compromis par des mains guerrières et autoritaires. Nous ne pouvons écarter que cela ait été une des motivations de l'incursion (NDLR: colombienne)", a-t-il ajouté. De son côté, le ministre de l'Intérieur équatorien Gustavo Larrea a précisé que ces libérations des 11 otages n'avaient "pas de contrepartie" et devaient intervenir en mars. Auparavant, son homologue vénézuélien, Ramon Rodriguez Chacin avait pour sa part annoncé qu'Ingrid Betancourt aurait pu "plusieurs fois" être libérée.
L'Equateur avait déjà décidé d'expulser l'ambassadeur colombien à Quito et de placer ses troupes à la frontière en alerte maximum. Dimanche soir, le président équatorien Rafael Correa a annoncé son intention de faire appel devant la communauté internationale pour condamer cette "violation de la souveraineté" de son pays.
Evoquant une "agression délibérée", il a affirmé que 20 guérilleros au total avaient été tués et non 17 comme l'affirme Bogota. Rafael Correa a annoncé qu'il avait pris contact avec ses homologues sud-américains.
De son côté, le gouvernement colombien a accusé Rafael Correa d'avoir des liens avec les Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie), faisant état de la saisie de documents appartenant à Raul Reyes et qui prouveraient des contacts entre le responsable de la guérilla et les autorités équatoriennes.
Frodon- Nounou d'enfer
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Re: Colombie: affirmation des Farc
Frodon a écrit:Le numéro 2 des Farc voulait organiser une réunion avec Nicolas Sarkozy quand il a été tué, selon la guérilla
Raul Reyes a été tué lors d'une incursion des troupes colombiennes en Equateur.
La réunion qu'il voulait organiser avec le président français "visait à rechercher des solutions pour parvenir à régler la situation d'Ingrid Betancourt", selon un communiqué de la guérilla marxiste.
Sa mort est un "grave revers" pour l'échange prévu, poursuit-elle.
c'est facile de dire ça maintenant qu'il est mort, et d'abord ils ont qu'à faire ça avec le 3ème, c'est pas nous qui l'avont tué !
Soso- Bras droit du Chef invisible
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