Un plan post-Kyoto sur les rails

Le Club de Madrid et la fondation des Nations-Unies vont le présenter mardi Berlin

Ce plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre, qui prendrais le relais, de l'accord de Kyoto, aurait un coût de 10 Mds dollars, a indiqué Ricardo Lagos,qui préside le club de Madrid.
Le texte prévoit que les pays émergents participeront avec une réduction de 20% de leur demande d'énergie pour chaque point de pourcentage de croissance.


Dans le projet, "nous décrivons nos attentes en matière de réduction d'émissions, montrons comment nous nous adapterons au changement climatique déjà en cours, comment nous serons capables de mettre en place le transfert des technologies des pays industrialisés aux pays en développement et quelles finances tout cela implique," a dit M. Lagos, l'ancien président du Chili.

D'anciens chefs d'Etat et de gouvernement comme Gro Harlem Brundtland (Norvège), Lionel Jospin (France) et Ernesto Zedillo (Mexique), des dirigeants d'entreprise et des représentants de la société civile de plus de vingt pays ont participé à l'élaboration du projet dans le cadre du Club de Madrid et de la Fondation pour les Nations unies.

20 pays, dont ceux du G8, se réunissent lundi et mardi à Berlin afin de discuter du transfert de technologies propres et de la nécessité d'un accord de réduction des gaz à effet de serre pour succéder à Kyoto.

Le Club de Madrid, fondé en 2002, réunit 67 anciens chefs d'Etat et de gouvernement, qui se rencontrent régulièrement pour"renforcer a démocratie dans le monde".

La Fondation pour les Nations unies a été créée en 1997 par le magnat de la presse Ted Turne, fondateur de la chaîne américaine d'information en continu CNN qui y avait engagé un milliard de dollars. Elle se propose de promouvoir un monde plus juste et pacifique en soutenant l'action de l'Onu.