Le prix Nobel Albert Fert et la recherche
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Le prix Nobel Albert Fert et la recherche
Albert Fert, prix Nobel de physique 2007, critique le projet du gouvernement de financement de la recherche
Dans un entretien au Monde, daté de jeudi, Albert Fert s'en prend à la notion de recherche "sur projet", voulue par le gouvernement, estimant qu'"une réforme du système ne doit pas être dictée par des motivations idéologiques".
Il affirme que la découverte qui lui a valu le Nobel cette année n'aurait pas été financée sur projet.
"Le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) l'a financé (le projet sur la magnétorésistance géante, qui lui a valu le Nobel), parce que cet organisme est capable de discuter avec les chercheurs et de les accompagner. Une agence de financement sur projet, elle, ne l'aurait jamais retenu : c'était à l'époque un sujet marginal et trop loin des sujets à la mode", estime le physicien français.
Le Français Albert Fert a découvert la magnétorésistance géante en 1988, en même temps que son collègue allemand Peter Grünberg, co-récipiendaire du prix Nobel de physique 2007. Cette découverte a ouvert un nouveau champ de la science, appelé spintronique (l'exploitation du spin, ou sorte de boussole, de l'électron pour la conduction électrique), et a notamment permis une miniaturisation radicale des disques durs.
"Je n'ai pas démarré mes travaux en me disant que j'allais augmenter la capacité de stockage des disques durs. Le paysage final n'est jamais visible au point de départ", explique le chercheur.
Le nouveau prix Nobel français défend le CNRS: "Le CNRS a un rôle de coordination nationale, de stratégie à long terme, de gestion de grands instruments et de soutien de chercheurs sur des projets à risque, toutes tâches qu'il est seul à pouvoir assumer. Gardons-nous de détruire cet outil, auquel notre pays doit la qualité de sa recherche. Les derniers Prix Nobel français en physique - Pierre-Gilles de Gennes, Georges Charpak, Claude Cohen-Tannoudji et moi-même - ont tous accompli une partie importante de leur carrière, soit au CNRS, soit dans un laboratoire mixte CNRS-université".
De nombreux chercheurs du CNRS craignent une transformation de leur organisme en simple agence de financement, qui ne serait plus chargée de la mise en oeuvre des projets ni de leur articulation au niveau national et international.
"Une réforme du système de recherche ne doit pas être dictée par des motivations idéologiques", affirme à ce sujet le prix Nobel.
A la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche Valérie Pécresse qui veut mettre la science "au service de la société", il répond qu'"on ne peut pas imposer une finalité stricte à la science".
Dans un entretien au Monde, daté de jeudi, Albert Fert s'en prend à la notion de recherche "sur projet", voulue par le gouvernement, estimant qu'"une réforme du système ne doit pas être dictée par des motivations idéologiques".
Il affirme que la découverte qui lui a valu le Nobel cette année n'aurait pas été financée sur projet.
"Le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) l'a financé (le projet sur la magnétorésistance géante, qui lui a valu le Nobel), parce que cet organisme est capable de discuter avec les chercheurs et de les accompagner. Une agence de financement sur projet, elle, ne l'aurait jamais retenu : c'était à l'époque un sujet marginal et trop loin des sujets à la mode", estime le physicien français.
Le Français Albert Fert a découvert la magnétorésistance géante en 1988, en même temps que son collègue allemand Peter Grünberg, co-récipiendaire du prix Nobel de physique 2007. Cette découverte a ouvert un nouveau champ de la science, appelé spintronique (l'exploitation du spin, ou sorte de boussole, de l'électron pour la conduction électrique), et a notamment permis une miniaturisation radicale des disques durs.
"Je n'ai pas démarré mes travaux en me disant que j'allais augmenter la capacité de stockage des disques durs. Le paysage final n'est jamais visible au point de départ", explique le chercheur.
Le nouveau prix Nobel français défend le CNRS: "Le CNRS a un rôle de coordination nationale, de stratégie à long terme, de gestion de grands instruments et de soutien de chercheurs sur des projets à risque, toutes tâches qu'il est seul à pouvoir assumer. Gardons-nous de détruire cet outil, auquel notre pays doit la qualité de sa recherche. Les derniers Prix Nobel français en physique - Pierre-Gilles de Gennes, Georges Charpak, Claude Cohen-Tannoudji et moi-même - ont tous accompli une partie importante de leur carrière, soit au CNRS, soit dans un laboratoire mixte CNRS-université".
De nombreux chercheurs du CNRS craignent une transformation de leur organisme en simple agence de financement, qui ne serait plus chargée de la mise en oeuvre des projets ni de leur articulation au niveau national et international.
"Une réforme du système de recherche ne doit pas être dictée par des motivations idéologiques", affirme à ce sujet le prix Nobel.
A la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche Valérie Pécresse qui veut mettre la science "au service de la société", il répond qu'"on ne peut pas imposer une finalité stricte à la science".
Frodon- Nounou d'enfer
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