Golden Globes : les Français en force

Marion Cotillard a obtenu le prix de la meilleure actrice dans un film musical pour son rôle d'Edith Piaf dans "La Môme"


Lors d'une cérémonie californienne réduite en raison de la grève des scénaristes, un deuxième film français "Le scaphandre et le papillon", avec Mathieu Amalric et Emmanuelle Seigner a, quant à lui, remporté le Golden Globe du meilleur film étranger.

Julian Schnabel a été récompensé par le Golden Globe du meilleur réalisateur pour ce même film, adapté du livre de Jean-Dominique Bauby.

"Reviens-moi" et "Sweeney Todd" grands vainqueurs
"Atonement" ("Reviens-moi") et "Sweeney Todd" sont sortis dimanche vainqueurs de la distribution des Golden Globes à Los Angeles.

"Atonement", dont l'action se déroule durant la Deuxième Guerre mondiale et qui met en scène un couple déchiré par le conflit, a remporté le prix du meilleur film dramatique et celui de la meilleure musique originale.

Cette adaptation d'un roman de l'Anglais Ian McEwan était nominée dans sept catégories, un record pour cette année.

Quant à la comédie musicale "Sweeney Todd", dernière création de Tim Burton, elle a également remporté deux Golden Globes : celui du meilleur film musical et celui du meilleur acteur dans cette catégorie, pour Johnny Depp.

Deux acteurs britanniques ont été récompensés dans les catégories dramatiques. Daniel Day-Lewis a été désigné meilleur acteur pour "There will be blood" et Julie Christie meilleure actrice pour son rôle de femme souffrant de la maladie d'Alzheimer dans "Away From Her" ("Loin d'elle").

Pas de cérémonie mais une simple conférence de presse
Cette remise de prix, organisée par l'Association de la presse étrangère d'Hollywood, était cette année organisée sous forme d'une simple conférence de presse en raison de la grève des scénaristes, qui menaçaient de tenir des piquets de grève à l'entrée de la cérémonie.

Les plus grandes stars ont dès lors pour la plupart refusé d'y participer, ne voulant pas s'opposer à ce mouvement qui a débuté en novembre.

Les scénaristes demandent notamment une renégociation des droits perçus sur l'exploitation en DVD des films et des séries.