Banlieue: le plan de Sarkozy
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Banlieue: le plan de Sarkozy
Le président Nicolas Sarkozy a présenté son plan pour la banlieue devant un millier de personnes à l'Elysée
"Nous avons tous appris au moins une chose au cours de ces 20 dernières années, c'est qu'il ne suffisait pas de créer un ministère de la Ville, ni de débloquer des crédits, ni de repeindre les immeubles, pour que dans certains quartiers, de plus en plus d'habitants ne se sentent pas laissés pour compte abandonnés de tous", a-t-il dit.
Il s'exprimait aux côtés de plusieurs ministres, au premier rang desquels celles en charge du dossier Christine Boutin et Fadela Amara.
"Nous allons réinventer la ville", a-t-il dit, évoquant un "enjeu de civilisation".
Les grandes lignes du "plan banlieue"
Le projet est axé sur "les droits et devoirs" qu'il revient à "chacun de respecter, explique-t-on à l'Elysée.
Les grandes lignes du plan "Espoir banlieue" avaient été tracées par Fadela Amara , secrétaire d'Etat à la Ville le 22 janvier à Vaulx-en-Velin (Rhône). Les mesures s'appliqueront sur une centaine de quartiers parmi "les plus difficiles". Elles sont guidées
par trois priorités: l'insertion par le travail (création de 45.000 emplois en trois ans, réduire de 40 % le chômage des jeunes en banlieue), la lutte contre l'échec scolaire (avec "des mesures spécifiques" pour les jeunes ayant quitté l'école), le désenclavement. Il est prévu un financement d'un milliard d'euros.
Le chef de l'Etat devrait détailler son projet lors d'une cérémonie solennelle à l'Elysée devant un millier de personnes, dont des représentants des habitants des "quartiers", d'associations, des élus, des chefs d'entreprises... Selon la secrétaire d'Etat à la Ville, Fadela Amara, Nicolas Sarkozy "prononcera un discours fort" tenant compte de "la contribution collective".
Cafouillages
Quand il était ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy avait été très critiqué pour ses sorties sur le "kärcher" et les "racailles". Pendant la campagne présidentielle de 2007, il avait affirmé qu'il mettrait en oeuvre, s'il était élu, "un grand plan Marshall de la formation pour tous les jeunes" des quartiers.
Le plan avait d'abord été annoncée d'abord pour fin 2007. Fadela Amara aurait dû initialement dévoiler le projet le 22 janvier. Elle n'en avait finalement présenté que les grandes orientations. Les chiffres cités "manquent peut-être de prudence", avait commenté la ministre de tutelle de Fadala Amara, Christine Boutin. Depuis, cette dernière a assuré que Fadela Amara et elle-même seraient "en ordre de marche pour mettre en application" les mesures décidées.
L'annonce détaillée du contenu avait été repoussée à "mi-février", selon l'entourage présidentiel. La date avait été enfin été avancée à "début février" par le chef de l'Etat lui-même lors de sa conférence de presse du 8 janvier.
Le premier ministre, François Fillon, avait encore ajouté à la confusion, lors de ses voeux à la presse, en se posant à lui-même la question: "Est-ce qu'il faut aujourd'hui un plan banlieue ?".
Situation difficile dans les banlieues
L'annonce du plan intervient alors que se multiplient les cris d'alarme sur la situation de quartiers réputés difficiles, illustrée notamment par les violences de novembre à Villiers-le-Bel.
Un récent rapport de la Cour des comptes dresse un tableau accablant de la gestion des fonds attribués par l'Etat aux banlieues. Les "sages" épinglent dysfonctionnements, retards de paiements aux associations, enchevêtrement et lourdeur des dispositifs, inconstance des politiques successives, désengagement de l'Etat.
Les socialistes ont fait savoir qu'ils n'iraient pas au "show présidentiel à l'Elysée". Le président du groupe PS à l'Assemblée, Jean-Marc-Ayrault, estime que ce "n'est rien d'autre qu'un show de campagne électorale", "après des semaines de guéguerre entre Christine Boutin et Fadela Amara".
"Nous avons tous appris au moins une chose au cours de ces 20 dernières années, c'est qu'il ne suffisait pas de créer un ministère de la Ville, ni de débloquer des crédits, ni de repeindre les immeubles, pour que dans certains quartiers, de plus en plus d'habitants ne se sentent pas laissés pour compte abandonnés de tous", a-t-il dit.
Il s'exprimait aux côtés de plusieurs ministres, au premier rang desquels celles en charge du dossier Christine Boutin et Fadela Amara.
"Nous allons réinventer la ville", a-t-il dit, évoquant un "enjeu de civilisation".
Les grandes lignes du "plan banlieue"
Le projet est axé sur "les droits et devoirs" qu'il revient à "chacun de respecter, explique-t-on à l'Elysée.
Les grandes lignes du plan "Espoir banlieue" avaient été tracées par Fadela Amara , secrétaire d'Etat à la Ville le 22 janvier à Vaulx-en-Velin (Rhône). Les mesures s'appliqueront sur une centaine de quartiers parmi "les plus difficiles". Elles sont guidées
par trois priorités: l'insertion par le travail (création de 45.000 emplois en trois ans, réduire de 40 % le chômage des jeunes en banlieue), la lutte contre l'échec scolaire (avec "des mesures spécifiques" pour les jeunes ayant quitté l'école), le désenclavement. Il est prévu un financement d'un milliard d'euros.
Le chef de l'Etat devrait détailler son projet lors d'une cérémonie solennelle à l'Elysée devant un millier de personnes, dont des représentants des habitants des "quartiers", d'associations, des élus, des chefs d'entreprises... Selon la secrétaire d'Etat à la Ville, Fadela Amara, Nicolas Sarkozy "prononcera un discours fort" tenant compte de "la contribution collective".
Cafouillages
Quand il était ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy avait été très critiqué pour ses sorties sur le "kärcher" et les "racailles". Pendant la campagne présidentielle de 2007, il avait affirmé qu'il mettrait en oeuvre, s'il était élu, "un grand plan Marshall de la formation pour tous les jeunes" des quartiers.
Le plan avait d'abord été annoncée d'abord pour fin 2007. Fadela Amara aurait dû initialement dévoiler le projet le 22 janvier. Elle n'en avait finalement présenté que les grandes orientations. Les chiffres cités "manquent peut-être de prudence", avait commenté la ministre de tutelle de Fadala Amara, Christine Boutin. Depuis, cette dernière a assuré que Fadela Amara et elle-même seraient "en ordre de marche pour mettre en application" les mesures décidées.
L'annonce détaillée du contenu avait été repoussée à "mi-février", selon l'entourage présidentiel. La date avait été enfin été avancée à "début février" par le chef de l'Etat lui-même lors de sa conférence de presse du 8 janvier.
Le premier ministre, François Fillon, avait encore ajouté à la confusion, lors de ses voeux à la presse, en se posant à lui-même la question: "Est-ce qu'il faut aujourd'hui un plan banlieue ?".
Situation difficile dans les banlieues
L'annonce du plan intervient alors que se multiplient les cris d'alarme sur la situation de quartiers réputés difficiles, illustrée notamment par les violences de novembre à Villiers-le-Bel.
Un récent rapport de la Cour des comptes dresse un tableau accablant de la gestion des fonds attribués par l'Etat aux banlieues. Les "sages" épinglent dysfonctionnements, retards de paiements aux associations, enchevêtrement et lourdeur des dispositifs, inconstance des politiques successives, désengagement de l'Etat.
Les socialistes ont fait savoir qu'ils n'iraient pas au "show présidentiel à l'Elysée". Le président du groupe PS à l'Assemblée, Jean-Marc-Ayrault, estime que ce "n'est rien d'autre qu'un show de campagne électorale", "après des semaines de guéguerre entre Christine Boutin et Fadela Amara".
Frodon- Nounou d'enfer
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Date d'inscription : 05/02/2007
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